La boîte à ski

Les skis d’Armelle, d’Adrien, de François

Nos voisins ont adopté deux petits éthiopiens il y a deux ans. Cette année, les garçons ont voulu faire du ski les mercredis après-midi et se sont inscrits au GUC. Leurs parents sont donc allés acheter des skis à l’occasion du Trocathlon. De retour à la maison, les garçons sont venus sonner à notre porte pour nous présenter leurs acquisitions. De jolis skis, mais avec des semelles bien usées. Alors ce W-E, on a fait une bonne action. On s’est improvisé préparateurs sportifs ! On a affûté les carres, réparé et farté leurs semelles, puis réglé les fixations en fonction des chaussures.

Vu leurs sourires quand on a rapporté les skis, on s’est dit qu’on n’avait pas travaillé pour rien !

Bienheureux les fêlés… car ils laissent passer la lumière !

Ce matin, j’ai eu le bonheur d’assister à une conférence à la CCI de Grenoble menée par Philippe Bloch. J’ai toujours rêvé de faire sa connaissance, car sans être à l’origine de ma fibre entreprenariale, il a sans le vouloir beaucoup contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Ce fut donc une belle rencontre pour moi, même si – une fois l’exposé terminé – je n’ai eu le temps que de lui serrer la pince et récupérer sa carte de visite !

Ceux qui me connaissent bien m’ont forcément déjà entendu citer les paroles de ce grand entrepreneur (et il ne s’agit pas que de sa carrure !). En effet, j’écoute religieusement son émission hebdomadaire « L’entreprise », sur BFM Radio. Alors, comme une expérience n’a d’intérêt que si elle est partagée, je vous mets ici les liens vers deux interviews qui résument parfaitement les messages qu’ils nous a transmis ce matin :

http://www.journaldunet.com/management/0511/0511108bloch.shtml

http://www.salonmicroentreprises.com/colombus-cafe.htm

Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous recommande chaleureusement son dernier ouvrage. Un véritable catalyseur pour l’entrepreneur qui germe en nous tous.

Sur ce, je retourne « importer de l’angoisse et exporter de l’enthousiasme », comme il le dit si bien !

L’open space

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec toi, fidèle lecteur, l’une des raisons qui m’a poussé à créer ma petite entreprise. La maltraitance des salariés. A commencer par leurs conditions de travail, et notamment une source intarissable « d’open stress » pour moi : les openspaces. Ce livre/blog/forum est le porte-parole de tous ces courageux qui travaillent dans de tel espaces. C’est souvent hilarant, parfois affligeant, voire révoltant. Bref, ça ne laisse pas de marbre !

Le shooting photo

Nous n’avons pas de brochure à laisser lorsque nous rencontrons des prospects et nous tentons d’y remédier depuis quelques temps.

Après plusieurs brainstormings, nous avons défini un format et un contenu à notre image. Mais restait à illustrer tout ça. C’est alors que Simon, LE photographe officiel de SWiTCH, nous a proposé de faire une séance photo en studio, avec les flashs qui crépitent, le fond blanc, les réflecteurs de lumière, Gab l’assistant et tout et tout.

Le jour J Caro a apporté de la Terra Cota, une poudre aux pouvoirs magiques. Un petit pchit sur le visage suffit à donner la même mine qu’un vacancier de retour après 3 semaines aux Antilles. Un petit miracle en soi ! De mon côté, j’ai pris les tenues et les skis. Quant à Gab, en plus de sa bonne humeur, il est venu avec l’accessoire indispensable à toute session photo qui se respecte : le Duck Tape. Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais on fait des merveilles avec ce scotch. La plus incroyable : Gab a réussi à me donner l’air d’avoir 10 kg de moins…

Après une phase de post-production très gourmande en temps, qui a dû bien occuper les soirées (et les nuits) de Simon, les photos sont arrivées sur mon bureau ce matin. Et, n’ayons pas peur des mots, elles sont vraiment très BELLES !

Maintenant, reste plus qu’à faire la mise en page et nous aurons une brochure digne des plus grandes Agences !

P.S. : Big Up et milles mercis à Simon et Gab l’Assistant.

Le pouvoir « incentive » du Chocolat

Lundi dernier, nous avons fait le « presque » pont. En réalité, c’était une journée allégée en travail, mais pas en calories !

Vers 17h, nous avons quitté le bureau pour nous rendre à un cours de cuisine sur le thème du… chocolat ! Cette seule perspective aurait dû nous réjouir. Mais chemin faisant (jusqu’à Lyon tout de même), nous avons eu le malheur de parler d’un sujet « facheux » en lien avec le boulot. A notre arrivée, la tension était palpable dans la voiture. Et puis, nous avons mis nos tabliers, fabriqué du caramel au beurre et à la fleur de sel, pressé de la ganache, enrobé de la praline, léché nos doigts, dégusté différents « bonbons de chocolat »… et la magie a opéré. A la fin de la séance – qui dure 4 bonnes heures – nous étions tout détendus !

Nous sommes repartis chacun avec 1 kg de chocolat « Proudly Made by Ourselves ». Du coup, au bureau tout le monde boulotte du chocolat toute la journée. Nous en offrons aussi avec plaisir à tous ceux que nous rencontrons. Et même si grignoter n’est pas très bon pour la santé, il faut bien reconnaître que la bonne humeur règne ici…

Je me demande si je ne vais pas nous inscrire d’office au prochain cours sur les macarons et les « gâteaux exceptionnels » : tout un programme !

P.S. : Merci au Super Comité d’Entreprise de Matth ! Un jour, SWiTCH aussi en aura un comme ça 😉

« Tout Baigne »

S’il y a bien une chose gratifiante dans la vie d’un entrepreneur, c’est quand à la fin d’une journée harassante de boulot où l’on s’est démené pour faire avancer le projet d’un client, celui-ci vous dit : « Armelle, avec vous, tout baigne ». YESSSS !

La candidature spontanée


Dans la pile de courrier de la semaine dernière se trouvait la première lettre de candidature spontanée envoyée à SWiTCH. Chic ! Un courageux s’est dit que ça pouvait être sympa de travailler avec nous. A la lecture du CV, on se dit : « Tiens, pourquoi pas ». Le profil n’est pas très original, ça sent le pur produit « Made in Ecole de commerce », mais c’est suffisamment intéressant pour prendre le temps de lire la lettre d’accompagnement.
Sauf que – manque de chance ! – ladite lettre qui n’est pas signée est bourrée de fautes d’orthographe et de co(q)uilles. Elle n’apprend rien de plus sur le candidat si ce n’est qu’il a l’air particulièrement auto centré… Nous savons combien écrire une belle lettre de motivation est un exercice périlleux et totalement rébarbatif ! Mais quand même : un minimum de personnalisation ne fait jamais de mal ! Alors, chers futurs collaborateurs, voici le mode d’emploi pour réussir votre embauche chez SWiTCH :
  1. Signer vos documents ;
  2. Soignez la forme (qui pour nous compte autant que le contenu) ;
  3. Dites-nous ce que vous pouvez apporter à SWiTCH et nos clients, et non pas ce que nous pouvons faire pour vous ;
  4. Last, but not least : Soyez originaux, drôles et détendu : on ne va pas vous manger ! Sortez des cadres habituels des agences de comm’ ou de marketing « lisses, sans saveur et sans odeur » qui innondent le marché du Conseil de nos jours. Le « out of the box thinking » est LE mode de pensée switchien, alors autant faire preuve de son utilisation dès le premier contact !

A vos plumes…

Et, bon courage à toutes les personnes en recherche d’emploi ! C’est dur, ingrat, désespérant, parfois même exaspérant. Nous ne le savons que trop… Mais tenez bon, ça a marché pour nous, alors ça marchera pour vous aussi.

Love From Tokyo

Aujourd’hui, la petite entreprise qui monte, qui monte, est pleine d’Amour et nous vient de… Grenoble ! Chef d’entreprise, doublement Maman et nipponophile (tout d’un coup, j’ai un doute sur l’existence de ce mot dans la langue française…), Emmanuelle lance sa boîte d’import de produits à la pointe du design et de l’originalité made in Japan. C’est chic, c’est – parfois – choc, mais c’est toujours tip top !

Pour info, elle se déplace elle-même régulièrement au Japon pour dénicher des objets introuvables en boutique en Europe. Donc, big up Madame !

Chez SWiTCH, on encourage cette belle initiative et on vous laisse découvrir ces nouveaux produits ici.

Le fauteuil


Contrainte et forcée depuis plusieurs semaines de travailler à mon domicile, pour cause d’Internet et de téléphone défaillant, j’avais décidé d’installer mon super fauteuil de P-DG (IKEA, 50 € !) à la maison. Comme tout fauteuil de P-DG qui se respecte, il est noir, imposant, en (faux) cuir, avec de gros accoudoirs. Bref, pas très « tip-top design », mais très confortable !

Depuis hier, j’ai retrouvé avec plaisir le chemin de mon bureau en « oubliant » le fauteuil à la maison. Ma chaise est très jolie, mais pas du tout ergonomique…En 24h, il est arrivé ce qui devait arriver : mon nerf sciatique est en feu ! Résultat à la mi-journée, je laisse tout en plan et file chercher le « monstre ».

C’est moche et pas du tout raccord avec le reste de la déco, mais dans 50 ans mon dos me dira sûrement « merci » !

J’en ai cauchemardé, Or**ge l’a fait !

  • 5 semaines. C’est le délai qu’il a fallut à mon opérateur télécom pour établir la « synchronisation » de ma box.
  • 2… Rendez-vous avec un technicien donnés par mon opérateur, sans que personne ne vienne sans justification, ni excuse. Mais « la 3ème c’est la bonne », comme on dit…
  • 0,34 €… est le coût d’une minute téléphonique avec l’assistance téléphonique de mon opérateur.
  • 28 min… est le délai moyen passé avec l’assistance téléphonique (attente de 8 min incluse)
  • 39… appels à la Hot line pour avoir une assistance technique et commerciale. Maintenant, je comprend mieux pourquoi on appelle ça une « ligne chaude », vu le niveau d’énervement qu’on est capable d’atteindre en les appelant !
  • 39,90 euros… est le prix de la box.
  • 48 heures… est le délai que je dois encore attendre avant que le téléphone soit opérationnel.
  • 371, 28 euros… est la somme que m’a coûté la synchronisation de cette fichue machine.
  • 10.000 (au moins !)… fois où je me suis énervée et où j’ai pesté contre mon opérateur téléphonique (aller, j’avoue, j’a même juré !) .
  • 0… personne m’entendront faire une recommandation positive à propos de mon opérateur télécom.
  • Non mesurable… la perte de crédibilité de mon opérateur et la mauvaise publicité qu’il risque de subir suite à ces désagréments.