[Media] Quand le Renne Cri, il fait « SWiTCH » !
Une jolie présentation de SWiTCH dans le Cri du renne :
Une jolie présentation de SWiTCH dans le Cri du renne :
Vous le savez sans doute, le tourisme de montagne en France est essentiellement hivernal et estival. Les sports d’hiver sont la principale source de fréquentation et engendrent donc une modification du paysage par la construction d’infrastructures. Ce sont plus de 120 millions de personnes qui séjournent dans les Alpes chaque année ! La France compte le plus grand domaine skiable d’Europe, avec 1 618 km², contre 840 pour la Suisse, 790 pour l’Autriche et 750 pour l’Italie.
Cependant, le ski alpin est à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement :
– l’eau prélevée pour la production de neige de culture : un peu plus de la moitié de l’eau utilisée provient de retenues collinaires, 30% des cours d’eau et 10% des réseaux d’eau potable. Les additifs ont été utilisés de 1992 à 2005. Les professionnels du secteur ont désormais arrêté l’utilisation de ces produits, afin de limiter l’impact négatif sur l’environnement.
– l’énergie utilisée pour les remontées mécaniques et les enneigeurs : depuis 1980, la puissance électrique totale installée a triplé comme nous l’indique le graphique ci-dessus ;
– le dérangement de la faune et la destruction de la végétation : diminution de certaines populations comme celle du Tétra Lyre, qui subissent l’impact des installations jusqu’à une distance d’au moins 1500 m. D’où la création de zones refuges afin de les protéger de toutes les perturbations possibles ;
– les phénomènes d’érosion et de mouvements de terrain; le remodelage du paysage pour créer des pistes plus ou moins faciles, adaptées à la demande des clients.
En moyenne, 1,4% de l’étendue des montagnes françaises sont recouverts par un domaine skiable. Cette proportion est plus forte dans les Alpes du Nord (5,1%) et plus faible dans le Jura, les Vosges et le Massif central.
La montagne et le tourisme sont intimement liés : apports économiques et maintien d’une population permanente sont des avantages non négligeables. Le juste milieu entre préservation d’un environnement naturel et attractivité touristique est parfois difficile à trouver. Soulignons au passage le travail des associations locales, dans les vallées, ou plus larges, comme Mountain Riders, qui agissent pour une prise de conscience. « Pour que la montagne reste un plaisir »…
Crédits photos: Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) et ODIT France.
Vosges, Massif
« La vie est pleine de hauts et de bas. Si vous êtes un entrepreneur, il y en a encore plus. Le chemin que les entrepreneurs prennent est si cahotique que beaucoup d’entre eux l’ont surnommé « les montagnes russes de l’entreprenariat ». Alors que vous vous démenez pour pour lancer et faire grandir votre entreprise, vous expérimentez ces pics d’adrénaline et ces coups du sort, encore et toujours. »
David Hauser
Histoire de nous donner un apeçu de ce que les entrepreneurs traversent, David Hauser a créé un dessin animé montrant à quoi ressemble la vie d’un entrepreneur et comment ce processus est cyclique.
Prêt pour un tour de manège ?
J’en ai encore le souffle coupé ! Et pourtant, c’est bien la réalité. Un article comme jamais j’aurai osé rêver en avoir vient de paraître :
Je suis touchée, je ne sais plus quoi dire.
Si, deux mots : merci beaucoup.
Comme promis, voici nos premières impressions en photos de cette journée d’ouverture du SAM 2010.
Constat des travaux finis en arrivant ce matin par nos co-exposants… Détendez-vous les gars, ça va bien se passer !
Il paraîtrait qu’on ne voit que SWiTCH sur le stand « Made in Isère »… Merci à la main heureuse, mais pourtant bien innocente, de Julia lors du tirage au sort des emplacements.
La délégation Kirghize en visite sur notre stand, malgré les récents événements politiques.
Ce que vous ne verez pas (parce qu’on ne pouvait quand même pas passer tout notre temps à faire des clichés !), mais qui aurait pourtant vallut le coup d’être photographié :
– Le déjeuner en compagnie de Bastien « Magic » Perret :
– La rencontre avec Laurent Vanat, Yannick Menneron et moi-même ;
– La plus sympa des représentantes de la « World Cie » se délectant des macarons au chocolat et à la pomme verte « homemade by myself », à l’heure du goûter ;
– Le passage de Gregoire Dieu, futur chef d’entreprise dans lequel nous plaçons beaucoup d’espoir. Dommage que Gwen n’ait pas pu venir… Next time !
– La visite de Laurent, un bloggeur lecteur de notre blog (on est drôlement flatté !) ;
– L’apéritif n°1 avec Julie Pomagalski, Antoine Deneriaz et Stewart Sheppard (de Mountain Riders) sur le stand d’Annecy 2018 ;
– L’apéritif n°2 avec Aymerick Bonnot, M. Tardy et Francis Fiesinger (CCI de Grenoble) ;
– La bonne vingtaine de personnes qui se sont arrêtés sur notre stand uniquement parce qu’on avait des meubles en carton et qu’ils trouvaient ça chouette… Merci, c’était sympa de faire votre connaissance !
Aller, on remet ça demain.
Il y a des bonnes idées qui font plaisir ! L’équipementier sportif Puma a fait appel à Yves Béhar pour travailler sur une boîte à chaussure pratique et surtout réutilisable. Après des mois de recherche, le résultat est déconcertant de simplicité et d’évidence. Une petite vidéo bien ficelée a même été réalisée pour comprendre les tenants et les aboutissants du projet :
On vous en parle depuis un moment, ce n’est donc pas vous laisser en plan alors que LE salon des professionnels de la montagne est sur le point d’ouvrir ses portes. Après l’histoire de la brochure, nous avons décidé de partager en direct avec vous nos « brèves » du SAM 2010 !
Aujourd’hui, c’était le « montage ». On a découvert nos nouveaux meubles en carton. Et oui, c’est le salon de l’aménagement DURABLE en montagne et les membres de Made in Isère ont décidé de jouer le concept à fond. En plus, ça se monte exactement comme les meubles d’un certain géant suédois : on tape un bon coup dessus et ça tient… ou pas !
L’ambiance est particulière. Les standistes s’agitent dans tous les sens, on court après les branchements électriques, pendant que d’autres déchargent des camions ou posent de la moquette. Tout le monde observe le stand de ses concurrents et y va de son petit commentaire : « Sympa les stands en bois de l’espace VTT » (h.o.5. Park); « Rhôoo, ils ont apporté en avant-première la cabine du futur téléphérique de New-York ! » (entendu sur le stand de POMA) ; « T’as vu, l’armée a exposé un char d’assaut. Mais, au fait, pourquoi est-ce que les militaires sont ici ? » ; « C’est dingue, ils vont produire de la neige de culture alors qu’il fait 20°C et que tout le monde est en tongues… » (entendu sur le stand de Snowstar) ; « Bon, puisqu’il y a des jacuzzis sur les stands « Spa & bien être », j’apporte mon maillot de bain demain » (entendu au niveau du Grand Spa des Alpes) ; « Boooh, nos concurrents nous ont copié : ils ont pris la même charte graphique, le même mobilier et les mêmes accessoires » (Pas la peine d’insister, on ne dira pas qui a balancé ça !)
Au programme pour demain : nos premières impressions de la journée d’ouverture et un rapide compte-rendu de la conférence de l’OITAF.
2 ans de réflexion…
Depuis la création de la « petite agence qui monte, qui monte », il y a plus de 2 ans maintenant, nous n’avions pas vraiment de brochure. SAM oblige, nous nous sommes décidé à en créer une.
Ce fut un long processus. Les premières idées ont émergé en juin 2008 lors d’un brainstorming autour d’un bon repas. Et puis, le projet a trainé sur un coin de bureau, avant de faire un long séjour dans un grand classeur noir, perdu au milieu d’une colonie d’autres classeurs sur une vaste étagère de bibliothèque. En février dernier, tout le monde se remet autour de la table : on brainstorme autour d’un bon café/thé. Et tout d’un coup, l’air de rien, le projet sort de sa cachette ! On retravaille le contenu, le graphisme et le design général.
Handmade in France
Et c’est à ce moment là que tout s’est mis à dérailler. L’idée était de faire une brochure de 4 pages tenues par un rivet, qui s’ouvre en forme « d’éventail » pour illustrer le large spectre d’activités de la boîte. Ouais, on sait ce que vous vous dites : « C’est bien un truc de marketeur, ça ! » Mais, on vous l’assure, sur le papier, ça avait l’air très simple…
Sauf que le seul imprimeur capable de réaliser le travail dans la région nous demande une somme astronomique pour réaliser 200 brochures en nous expliquant dans le détail pourquoi notre idée est compliquée à mettre en oeuvre… et donc chère. « Il faut percer, assembler des pièces et blah, blah, blah. » Qu’à cela ne tienne, on va la faire nous-même notre brochure !
Mission n°1 : Trouver une solution de perçage
On a d’abord pensé à un poinçon. Après avoir fait le tour des magasins de bricolage, puis de modelisme, il faut se rendre à l’évidence, se procurer un tel outil capable de résister à plus de 1200 perçages sans déteriorer le papier n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Dans un éclair de génie, notre webmaster nous suggère de perçer avec une… perçeuse ! « En formant des petits tas de papier, ça devrait être jouable », avait-il dit.
Mission n°2 : Trouver des rivets
Internet regorge de sites web marchands qui vendent des produits plus hallucinants les uns que les autres. Par contre, pour trouver de malheureux rivets en plastique, c’est une autre paire de manche. Après de longues heures de recherches et de tractations, un grossiste en PLV pour les hypermarchés accepte de nous vendre les précieux liens. Seul hic, ils sont vendus par paquet de 1000 pièces au tarif de 50 euros H.T. et le vendeur refuse les commandes de moins de 55 euros H.T. « Ben, mettez-en 2 sacs, alors ! »
Mission n°3 : Si, je t’assure, elle ne mesure « que » 13,3cm !?!
On vous passe les péripéties du B.A.T. avec l’imprimeur, du livreur qui ne livre pas et du stress lié aux délais à respecter. Les pages imprimées nous arrivent finalement vendredi dernier sous la forme de 4 paquets. Les trois premiers sont normaux. Mais dans le 4ème les pages – qui doivent toutes mesurer 14 cm x 14cm – ne font que 13,3 cm. Coup de fil au service client de l’imprimeur : « Madame, il faut envoyer un e-mail au service qualité. Ils vous appeleront dès qu’ils auront le temps. » 3 heures plus tard, un e-mail arrive : « Nous avons bien noté que votre salon commence dans 4 jours, mai veuillez nous retourner quelques exemplaires de la brochure défectueuse, afin que notre service qualité constate le problème et décide de la suite à y donner. » Nouveau coup de fil (un peu énervée) : « Madame, le délai de séchage du pelliculage de votre document est de 6 jours minimum, donc même si nous refaisions imprimer les documents tout de suite, ils ne seraient pas prêts à temps… »
Mission n°4 : Aligner et accrocher ensemble des pages qui ne font pas toutes le même format
Il faut prendre une décision : venir les mains vides au SAM ou fabriquer une brochure avec un décallage. Après plusieurs simulations, on opte pour la seconde solution. Puis, arrive le moment du perçage… Les premiers tests sont concluants. Ouf ! On perce une centaine de pages. Biiizzzzz, iiiiinnn. Et pof, la batterie de la perçeuse vient de nous lâcher. Il reste 300 pages à trouer… à la main !
Et voilà le travail !
Quelques heures plus tard, un poignet en vrac et les doigts en feu, nous sommes fières de vous présenter la brochure officielle de SWiTCH :
Vous pouvez aussi la télécharger ici.
Moralité
Comme disait Montaigne, « les cordonniers sont toujours les plus mals chaussés ! »
P.S. : Cette première version « print » sera un collector, car l’imprimeur doit nous faire parvenir de nouvelles pages avec le bon format. Précipitez-vous donc sur le stand n°638 au SAM pour avoir votre exemplaire ! 😉
En faisant des recherches sur l’innovation et le leadership, nous sommes tombés sur une petite perle : le Chef d’orchestre Benjamin Zander faisant une présentation sur le leadership lors du Forum Economique Mondial à Davos, en 2008.
Pour ceux qui ont plus de temps (20 min), voici la conférence TED qu’a donné Benjamin Zander en 2008 :
Coloré, sobre, High-tech avec les écouteurs intégrés ou basique, le casque de ski se décline sous toutes ses formes. Son port est obligatoire chez tous les enfants dans les écoles de ski en France. Il est de plus en plus porté par les adultes sur les pistes, surtout à l’étranger. Et c’est une bonne tendance, car il divise par 2 le risque de lésion grave à la tête en cas d’accident.
Une étude réalisée aux États-Unis par Leisure Trends Group indique que 51% des interrogés portent un casque. La principale raison est la sécurité apportée en cas de choc (48%). Les autres raisons évoquées sont de montrer le bon exemple (19%) et le fait que le casque tienne chaud (19%).
Ceux qui ne veulent pas porter de casque indiquent que c’est à cause du manque de confort ou de praticité, voire du prix élevé. Enfin 76% des interrogés pensent que le port du casque devrait être obligatoire pour les enfants. Et seulement 51% le rendraient obligatoire pour les adultes.
A titre d’information, en Italie le port du casque est désormais obligatoire pour tous. En Autriche, dans le Vorarlberg, il existe des patrouilles chargées d’infliger des amendes en cas de non port du casque pour les enfants. Est-ce la bonne méthode ? En tout état de cause, une prise de conscience est en court et c’est déjà ça…
Crédits photo: Salomon