Ce système, aussi appelé intelligence ambiante, repose sur les connections wifi ou Bluetooth possibles entre deux objets. Souvent, l’un des deux objets est un Smartphone. Il représente le point de contact et de transfert d’information entre le client et le produit. Mais cela va plus loin, car les deux objets peuvent se transmettre des informations sans même l’intervention initiale du client !
Les japonais, plutôt en avance sur ces technologies, l’ont appliquée au domaine pharmaceutique. Une puce installée sur la boîte de médicaments envoie un message sur la montre du malade pour rappeler les heures de prise et sa posologie.
Autre exemple, imaginaire cette fois-ci : un client entre chez un loueur de matériel de ski, son Smartphone transmet directement toutes les informations concernant ses habitudes d’achat (pointure, niveau de ski, historique des achats, etc.) au loueur. Cela lui procure quantités d’éléments pour proposer l’offre qui correspond le mieux aux attentes du client. En même temps cela réduit le temps d’attente. N’oublions pas que quand un vacancier a fait 10h de voiture jusqu’en station, il n’est pas mécontent d’être servi rapidement !
Pourtant, à cette technologie s’opposent toutes les questions de confidentialité des informations du client. En effet, les données sur ses habitudes d’achat sont envoyées directement au vendeur, sans action volontaire du visiteur à l’entrée du magasin. « Big brother is watching you», ça vous dit quelque chose ?!
Cela ressemble peut-être actuellement à de la science fiction, mais gageons qu’un jour cette technologie fera partie de notre quotidien. Affaire à suivre…
Crédit illustration : Laurent Meurisse