Le distributeur automatique de boissons (sales) à N.Y…

…ou quand l’ambient marketing se rend utile !

Une solution efficace pour sensibiliser et impliquer les gens – voire changer leurs comportements – consiste à les confronter au réel, leurs faire percevoir une situation, expérimenter un produit. Le proverbe chinois « Dis-moi et j’oublierai, montre-moi et je me souviendrai, implique-moi et je comprendrai » est donc plus que jamais d’actualité.

Les équipes de l’UNICEF l’ont bien compris et ont décliné à merveille l’opération « Dirty Warter », dans les rues de Manhattan. Une vidéo sympa pour illustrer tout ça :

Tout ceci n’est pas sans rappeler notre saga de l’été

via

Le marketing change fondamentalement, et vous ?

L’Earnest Agency est spécialisée dans le marketing B2B. L’agence a récemment réalisé une vidéo, modestement intitulée “Vital statistics for B2B Marketers”, présentant les résultats d’une étude mettant en avant des statistiques relatives à l’utilisation des médias sociaux dans le domaine du B2B. Il semblerait que ce dernier se positionne comme précurseur par rapport au B2C.

Quelques chiffres à retenir :

  • Dans le secteur B2B, 75% participent au microblogging contre 49% dans le B2C ;
  • 93% des acheteurs utilisent les moteurs de recherche pour démarrer leur processus d’achat d’où l’intérêt d’être bien référencé, mais selon d’autres 7 acheteurs sur 10 démarrent leur processus d’achat sur un site marchand ;
  • 85% des acheteurs pensent qu’il ne faut pas se contenter de publier des informations sur les médias sociaux, mais interagir et engager une conversation avec sa cible.
  • 9 marketers dans le secteur B2B sur 10 sont d’accord pour dire qu’il serait peu judicieux d’ignorer les médias sociaux…mais 63% n’ont pas de stratégie social media ;
  • 49% des marketers B2B avouent ne pas mesurer leur ROI.
  • 81% des sociétés dans la sphère BtoB disposeraient d’un compte ou d’un profil sur les médias sociaux, tandis qu’ils ne seraient que 67% dans le BtoC.

Via et via

[Veille Tourisme International] Un forfait saison valable 10 ans

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, la station de Saddleback, dans le Maine (USA), offre la possibilité de se procurer des forfaits de ski à la saison valables pendant 10 ans. « The Decade Pass » permettront donc à leurs heureux propriétaires de rider et faire du VTT de façon illimitée pendant 10 années consécutives. Du jamais vu dans l’histoire des stations de montagne !

Le précieux sésame ne sera édité qu’à 50 exemplaires et est tout de même vendu pour la modique somme de… 5 000 US$.

Les marques deviennent des personnes et les personnes deviennent des marques

Un peu sur le modèle des conférences TED, l’Ecole Normale Supérieure a créé les conférences ErNeSt : un intervenant charismatique a 15 minutes pour faire une présentation pédagogique sur un sujet dans son domaine d’expertise. Le 29 mai dernier était donc invité Pierre Bellanger, PDG de Skyrock et fondateur de Skyblog, pour expliquer les enjeux de la communication via Internet pour les entreprises et comment les marques doivent communiquer « avec » Internet.

La vidéo est un peu longue, mais devient particulièrement intéressante à partir de la 10ème minute. Si vous n’avez pas le temps de la regarder, voici ce que nous en avons retenu :

  • On ne communique pas « sur », mais « avec » Internet ;
  • Internet n’est pas un canal de communication supplémentaire : on est dans le monde de la pensée en réseau ;
  • La marque devient une personne, tandis que la personne devient une marque : la marque doit donc aujourd’hui répondre, dialoguer, échanger, co-créer, etc. Elle doit instaurer une relation avec ses utilisateurs pour évoluer. Quant aux personnes, elles vont devoir prêter attention à leur image, à leur réputation et se créer une identité numérique ;
  • Les personnes en réseau sont le média ;
  • On passe d’un marketing de « contact », où le but pour une marque est d’avoir le maximum de points de contact avec ses prospects, à un marketing « relationnel » où le but est d’enrichir l’expérience des clients et d’être dans le partage.
  • Jamais les marques n’ont autant progressé que depuis qu’elles sont confrontées à la critique, à l’acide sulfurique du dialogue avec le réseau (même si c’est parfois douloureux !) ;
  • Il faut intégrer la conversation, c’est-à-dire la relation entre une marque et ses utilisateurs, par le service. Le service exprime la marque et ses valeurs (d’où l’importance de bien connaître les core-values de son entreprise) ;
  • Le service doit être pensé pour bénéficier de l’effet réseau, c’est-à-dire qu’il faut qu’il ait été pensé pour que les utilisateurs aient envie de le partager avec d’autres. Ainsi, le service doit évoluer en temps réel avec les utilisateurs ;
  • On n’est plus dans une logique d’information commerciale traditionnelle, mais dans une logique d’échange, où la marque va devenir une personne et va considérablement changer ses manières de faire. Elle ne pourra plus faire n’importe quoi, mais sera obligée de faire avec les utilisateurs, parce que communiquer « avec » Internet, c’est se métamorphoser, se transformer ;
  • La mauvaise nouvelle, c’est que la publicité est une bonne nouvelle !

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La BD au service d’un tourisme qui donne du sens et qui innove…

La semaine dernière une amie journaliste m’a convié à un déjeuner avec Bruno Tamaillon pour parler de tourisme, d’innovation et de… BD ! Et tout naturellement, nous avons parlé de son dernier projet : La Cavalière au Manteau Rouge.

Pour promouvoir son image, le pays de Bourg‐en‐Bresse s’est placé sur le créneau de l’innovation, de l’interactivité et du partage, en éditant pour la première fois en France une bande dessinée interactive. Cette création artistique originale met en valeur les sites culturels du territoire, qui sont accessibles en quelques secondes grâce à des flashcodes présents au détour des illustrations et renvoyant vers des vidéos dévoilant la région. Il en résulte une fiction haletante dans l’esprit des mangas, innovation unique pour un territoire touristique en France et qui peut potentiellement doper l’image du territoire auprès des familles.

« Depuis 5 ans, explique Patrice Morandas, vice‐président au tourisme et loisirs de Cap3B, Syndicat Mixte de développement du bassin de Bourg‐en‐Bresse, nous développons de nouvelles propositions pour les familles : jeux de piste, chasses aux trésors, balades ludiques. Le public répond présent et le bouche à oreille fonctionne à plein ! En 2010, nous voulions montrer la voie d’une communication qui à la fois fédère nos acteurs de l’économie, du tourisme et de la culture et qui touche le public par son originalité ». « Notre objectif est de permettre par la force de l’intrigue et le cadre de la BD de donner envie de venir découvrir les sites », précise Véronique Guillot, chargée de mission Tourisme à Cap3B.

Le synopsis : Juin 2010, la première journée du Jumping international de Bourg en Bresse prend fin. Un homme observe intensément une jeune femme qui répète la séquence de dressage qui précédera la remise des prix. Quelques minutes plus tard son cheval est volé. La police alertée, Julia découvre au pied du van vide, un carnet rempli de dessins au fusain et d’un croquis détaillé de la Tombe de Marguerite d’Autriche à Brou. Une photo déchirée tombe du carnet. Une fillette vêtue d’un imperméable rouge, tenue par une main adulte. Julia reconnaît le vêtement qu’elle portait toute petite. Julia très perturbée, cache sa découverte à sa mère et part seule, le soir même à Brou. La nuit arrive, les portes se ferment. La voici seule, enfermée dans le monastère. Jeffrey et Thomas ses amis la retrouvent. S’engage alors une incroyable poursuite des auteurs du rapt dans les campagnes autour de Bourg‐en-Bresse. Mais ici, c’est le carnet aux symboles artistiques et ésotériques qui semble manipuler les événements.

“Depuis la nuit des temps, les histoires que l’on raconte font du bien à l’humanité, explique Bruno Tamaillon, auteur de la BD, et aujourd’hui l’art de raconter des histoires, est un outil formidable pour magnifier une destination touristique en générant des valeurs particulièrement positives.“ Le lecteur qui dévore la BD peut ainsi revenir tranquillement dans une deuxième lecture, découvrir les oiseaux du parc des oiseaux ou survoler la Dombes en montgolfière ! Les lecteurs non équipés de Smartphones, peuvent retrouver toutes les vidéos et les coulisses de la BD sur un site Internet dédié.

Soutenu par la région Rhône Alpes comme projet innovant, le projet fut lancé en 2009. Dix mois d’une intense production ont été nécessaires pour aboutir à une création pleine d’humour et d’une grande qualité esthétique. La Cavalière au Manteau Rouge est éditée à 8 000 exemplaires (12,50 €) et distribuée dans les librairies de l’Ain et du Rhône, ainsi que sur les sites de vente en ligne sur Internet.

L’étude Internet et les Français en 2010 en 4 points clé

Cette étude, réalisée par Marques et tongs en mars 2010, propose des chiffres sur plusieurs points : internautes, audience et usages, e-commerce et mobilité, réseaux sociaux et blogs, smartphone, etc.

Les résultats présentés restent assez superficiels, donc pour vous faire gagner un peu de temps, voici ce qu’il est intéressant de retenir :

  • Facebook vient de fêter ses 6 ans et compte déjà 15 millions d’utilisateurs en France (soit 1 français sur 4), ainsi que 400 millions à travers le monde ;
  • 63 % des français connaissent Twitter ;
  • 2 utilisateurs d’iPhone sur 3 sont des hommes. La majorité ont entre 35 et 44 ans et sont des CSP + parisiens ou franciliens ;
  • L’Internet mobile est utilisé par 9 « iPhoneurs » sur 10.

Pour consulter l’étude dans son intégralité, c’est ici.