« Nous sommes les histoires que nous nous racontons » – Roz Savage

La désormais traditionnelle « leçon de vie » du mois vous est offerte par Roz Savage.

Cette britannique de 43 ans est devenue une aventurière sur le tard. Elle a d’abord travaillé comme consultante en gestion pendant 11 ans à Londres, a eu une superbe maison, un mari et même une petite voiture de sport rouge ! En théorie, elle avait tout pour être heureuse. Mais un jour elle a décidé de donner une nouvelle direction à sa vie et de quitter « sa zone de confort » pour traverser l’Atlantique à la rame en solitaire. Bien sûr, on lui a dit qu’elle était folle, qu’elle n’était pas assez grande et pas assez costaud pour y arriver.  3000 miles marins et 103 jours de mer plus tard, elle devenait la preuve que n’importe qui peut atteindre l’extraordinaire, pour un peu qu’il/elle ait du cran et de la détermination.

Depuis, elle tente de devenir la première femme au monde a traverser l’océan Pacifique à la rame. Elle nous explique lors de cette conférence TED, filmée aux Galápagos en Avril dernier, pourquoi elle fait cela et les quelques leçons qu’elle a tiré de ces longues heures passées à ramer. Ces motivations personnelles et son engagement « éco-héroïque » (où par nos choix et nos actes quotidiens – c’est aussi simple que de refuser un sac en plastique ! – nous devenons tous des héros de l’environnement que l’on peut suivre et célébrer) visent, entre autres, à démontrer que « M. et Mme Tout le Monde peuvent réaliser tous leurs rêves à condition d’y mettre tout leur coeur, leur esprit et leur âme. »

 

Un extrait (in english please !) de quelques autres leçons de vie qu’elle a appris lors de ses traversées :

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    • Don’t waste mental energy asking yourself if you CAN do something. Just do it. You’ll surprise yourself. I did.
    • Be clear about your objectives. Ignore others, stay true to yourself and measure success only against your own criteria. I was last to finish the race – big deal. I went out there to learn about myself, and I did.
    • The only constant in life is change. So don’t get depressed by the bad times, and don’t get over-excited by good ones. Accept that things are exactly as they are, and even bad times have something to teach us.
    • Life can be magical, but magic only gets you so far. Then you need discipline, determination and dedication to see it through.
    • Hope can hurt. The danger is that you hope for too much and set yourself up for disappointment. Be optimistic but realistic. Nothing is ever as good or as bad as you expect it to be.
    • Be mindful of the link between present action and desired future outcome. Ask yourself: if I repeat today’s actions 365 times, will I be where I want to be in a year?
    • Decision-making: act in faith, not fear, and don’t worry about making a ‘wrong’ decision – the way you implement it is more important than the decision itself.
    • Be your own best friend. The more you rely on other people, the less control you have over your destiny.
    • Be proud of your own obituary: a few years ago I wrote two versions of my obituary, the one I wanted and the one I was heading for. They were very different. I realized I needed to make some big changes if I was going to look back and be proud of my life. I am making those changes, and now I have a life worth living.

Retour d’expérience du European Freeski Forum – IF3 Europe

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques jours, OSV, l’organisateur du European Freeski Forum – événement B2B avec l’ensemble de l’industrie européenne du Freeski en ouverture de l’IF3 Europe à Annecy – nous avait demandé de faire une conférence en anglais sur le thème « Vidéo & Média », pour aider les réalisateurs de films de glisse et les Brand/Marketing Manager à faire la promotion de leur film… et donc des marques sponsors.

La présentation a eu lieu cet après-midi devant quelques « Special Guests » incluant le pro rider Kevin Rolland. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être parmi nous, nous partageons ici notre support PPT. Pour les non anglophones, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez une traduction ou si vous avez besoin d’un complément d’information.

Petit retour à chaud sur les autres conférences :

Plus tôt dans la journée, Rémi Forsans d’OSV a présenté les chiffres de l’industrie du Freeski en Europe, puis en Amérique du Nord (private joke : et pas que aux USA !). Le débat qui a suivi nous a laissé assez perplexes. Il a surtout s’agit de savoir comment définir ce qu’est un « freeski » : est-ce un twin-tip ? un fat ? un ski backcountry ? tout ça à la fois ? La question sous-jacente est bien entendu de savoir quels matériels rentrent dans cette catégorie pour pouvoir ensuite établir une collecte pertinente des données, produire des comparaisons qui ont du sens, faire ressortir des tendances exploitables pour les marques… Bref, faire avançer l’industrie !

L’australien Ben Mondy (ACM Group) a clôturé la matinée en présentant son produit de formation « How Athletes can maximise their media presence ? ». En d’autres termes, comment apprendre en 3 jours à un athlète à se tenir devant une caméra de télévision, répondre à une interview téléphonique, se servir des médias sociaux et poser devant un appareil-photo pour assurer la promotion de ses sponsors au maximum. On comprend mieux maintenant pourquoi les sportifs de haut niveau répondent toujours la même chose quand on leur pose des questions : « Ma vie est super cool ! C’est comme dans un rêve. Je skie tous les jours avec mes potes W et X (qui comme par hasard sont eux aussi sponsorisés par la même marque), je voyage aux 4 coins du monde mais ma station préférée est Y (et hop, placement d’un sponsor !) où la neige est toujours excellente. Aujourd’hui, j’ai fait des tricks déments, grâce à ma dernière paire de skis de la marque Z (Placement d’un autre sponsor !) ». Bref, la règle d’or est de rester positif quoiqu’il arrive et de parler de ses partenaires ou de leurs futurs événements. Les athlètes sont là pour vendre du rêve, ne l’oublions pas… Dommage cependant qu’il y ait une telle uniformité dans une discipline sportive qui revendique justement un certain anti-conformisme.

Suisse Mobile : quand les secteurs privés et publics marchent dans le même sens…

Suisse Mobile est un réseau d’itinéraires de vélo, marche, canoë et roller pour des vacances actives dans l’ensemble des cantons du pays : 22 itinéraires nationaux, 147 régionaux pour 20 000 km balisés de manière uniforme ! Les étapes sont découpées en fonction des transports publics, ce qui permet des randonnées journalières accessibles sans avoir à prendre son véhicule pour gagner les points de départ des itinéraires.

Ce projet est aussi un bel exemple de réussite de collaboration de l’ensemble de la chaîne des prestataires. A ces itinéraires reliés par transports publics s’ajoutent des possibilités d’hébergements, de location de matériel et de transport de bagages pour voyager léger.

Rien n’a été laissé au hasard : les supports de communication (site web, guides et cartes du réseau) sont clairs et facile à utiliser. A la journée ou à la semaine, chacun peut facilement construire son itinéraire sur mesure et varier les plaisirs !

On laisse découvrir le petit film de présentation ici.

les 5 facteurs clés créateurs de valeur ajoutée durant un séjour en montagne l’hiver

Une étude réalisée par Isabelle Frochot et Dominique Kreziak sur la construction de l’expérience et la satisfaction client, nous révèle les 5 facteurs clés créateurs de valeur ajoutée durant un séjour à la montagne l’hiver :

  1. La coupure : séjourner à la montagne l’hiver permet vraiment de quitter un quotidien gris et pollué pour retrouver un environnement ensoleillé et pur. Les clients ne veulent pas retrouver des éléments qui leur rappellent le quotidien. D’ailleurs, la station idéale est sans voiture.
  2. Le dépaysement s’exprime chez les clients à deux niveaux complémentaires :
    • La montagne, procure un sentiment de dépaysement grâce aux paysages spectaculaires, la pureté de l’air et de la neige ;
    • La station, dans laquelle les visiteurs  séjournent doit correspondre à leur imaginaire ; ils souhaitent retrouver un « décor alpin » avec son « immuable trio bois-sapins-neige ». Cependant, ils ne sont pas dupes. Ils acceptent que seuls certains éléments correspondent à leurs fantasmes. Le béton est ainsi mal perçu… sauf s’il est recouvert de bois !
  3. Le ski et le flow : Le ski procure au touriste des sensations de liberté, de plaisir et de glisse. Il permet une immersion quasi-immédiate dans les vacances, en oppositions à la mer où il leur faut plusieurs jours. Ce que les skieurs décrivent correspond en Psychologie en un « état de flow », En d’autres termes, ils sont complètement immergés dans l’instant présent. « Le flow est un élément central de l’expérience vécue par les vacanciers.  C’est l’atout majeur de ce type de destination » ; pour atteindre cet état de flow le skieur doit avoir un niveau suffisant, skier dans un groupe homogène et disposer d’un domaine aux pistes variées.
  4. La convenience : L’ensemble des services doit être fluide et sans accroc pour permettre aux touristes de construire une expérience « positive ». Ils sont sensibles aux bonnes et mauvaises surprises. Par exemple, les incivilités entre skieurs sont largement évoquées par les touristes. Ainsi, l’accueil, la signalétique, le CRM sont indispensables à la création de valeur ajoutée dans le séjour.
  5. « Etre ensemble » : La recherche d’émotion est au cœur des vacances. L’ensemble des services, l’environnement, le ski et le flow sont autant de supports qui participent à la création de souvenirs et d’expériences communes au sein du groupe. Les séjours à la montagne sont souvent l’occasion de vacances en famille élargie, en tribus, ce qui renforce le sentiment d’appartenance.  

 

« Il y a une co-construction de l’expérience entre la station et les clients », mais c’est dans l’auto-construction que l’expérience prend tout son sens.

Source : Isabelle Frochot & Dominique Kreziak, Savoie Mont Blanc Tourisme, Cemagref – centre de Grenoble et Institut de Mangement de l’Université de Savoie : Département Tourisme – Hôtellerie – Loisir
Crédit photo : Matthieu Gaurin à Hintertux (Autriche) par Béa Frison – Riders Around The World

SWiTCH sera présent à l’IF3 à Annecy du 30 sept. au 3 oct. 2010

Le célèbre Festival International du Film de Freeski (iF3) a vu sa quatrième édition se dérouler à Montréal du 16 au 19 septembre 2010. Pour la première fois cette année, le festival s’exporte en Europe avec une étape à Annecy du 30 septembre au 3 octobre 2010.

Au programme, il y aura des projections sur grand écran des meilleurs films de freeski, à Décavision et en plein air, la présence de nombreux pros et acteurs de l’industrie, des soirées mémorables au Bowl, au Pop Plage et sur le MS Libellule, des expos peintures, photos, des ateliers, forums et séances de dédicace, un village des marques, etc. C’est ouvert à tous et vous pouvez déjà réserver vos places pour les projections ici.

A cette occasion, nous ne sommes pas peu fiers de vous annoncer qu’en amont des festivités, SWiTCH a été convié par l’Organisation à faire une conférence (in english, please !) sur le thème « Video & Media : How to promote your movie… and your brand ? ». Cette présentation étant réservée à l’ensemble des acteurs professionnels de l’industrie, nous en partagerons quelques extraits avec vous d’ici quelques jours dans notre rubrique Publications.

Bon festival à tous !

La génération C, qui C ?

En Juin dernier, le premier numéro de la revue pluridisciplinaire Le Monde du Tourisme contenait un article (p. 30 à 38) intéressant du Professeur en marketing Frédéric Dimanche sur la Génération C que nous vous avons résumé ci-dessous :

Le web 2.0, le consommateur- acteur, l’explosion des réseaux sociaux sont autant de facteurs qui modifient les pratiques méthodologiques du marketing et du tourisme. Frédéric Dimanche suggère un tournant des pratiques marketing basé sur des méthodes beaucoup plus qualitatives qu’auparavant qui permettrait de mieux approcher ces clients.

Alors comment comprendre et caractériser ces individus des temps modernes pour qui nous devons changer nos pratiques ?

C comme Connecté et Contenu : ces consommateurs recherchent des vidéos, des photos, des articles sur Internet pour ensuite les commenter, les évaluer et les recommander à leur réseau Internet.

C comme Cross Canal : Ils sont hyperactifs sur Internet et saisissent chaque opportunité de s’exprimer sur les canaux de communication qui n’ont pas de secret pour eux.

C comme Contrôle : « ce client est une star ! » Il achète, il vend sur Internet il donne son opinion et communique sur lui-même ! Il a le choix et exige d’obtenir ce qui lui correspond.

C comme Caractérisation : Seule la personnalisation peut satisfaire cet « individu qui en sait plus que nous, et a de l’information sur tout. »

C comme communauté : la segmentation telle que nous la pratiquons aujourd’hui a du souci à se faire ! Les internautes qui se retrouvent autour des mêmes réseaux sont multiculturels, multinationaux, multi âge.

« D’autres mots pourraient nous aider à le comprendre et à le caractériser : complexité et changement » !

Découvrez ici et des outils proposés par des structures touristiques qui ont le vent en poupe avec cette génération C.

Crédit illustration : SWiTCH

[Casual Friday] Grand-mère sait faire un bon café !

Tous les stagiaires qui sont passés chez SWiTCH pourraient vous dire : « ici, on ne fait pas le café, ni les photocopies ! ». Tout simplement parce que jusqu’à il y a peu, il n’y avait ni photocopieuse, ni cafetière. En effet, la boss de SWiTCH ne boit pas de café et… par conséquent, elle ne sait pas le faire !

En Janvier dernier, Julia est arrivée. Or, Julia aime boire un petit café avec un carré de chocolat noir 72% de cacao après son déjeuner. Donc, la Boss de SWiTCH a acheté une cafetière très perfectionnée et des tas de cafés aux arômes différents, en provenance des quatre coins du monde pour faire plaisir à Julia. Et puis Julia a fini son stage et est partie (même si on espère quand même qu’elle va revenir un jour ou l’autre 😉 ).

Depuis, on a investit dans une photocopieuse, mais la boss ne sait toujours pas faire le café. Alors pour l’aider un peu, on lui a dégoté un petit guide bien utile pour qu’elle apprenne à le faire. Comme ça, quand elle ira faire les photocopies, elle pourra nous rapporter un bon petit café ! 🙂

Via

Greenpeace va au charbon contre Facebook

Greenpeace s’attaque depuis de nombreuses années aux entreprises (et même aux Etats) qui ne sont pas très respectueuses de l’environnement. Depuis quelques jours, c’est le géant des médias sociaux qui est leur nouvelle cible dans un petit film animé plein de poésie. On vous a mis ici la version en anglais, beaucoup plus drôle que la doublure française (vous noterez notamment le « Zuckerbeeeerg » hilarant). Ironie du sort, devinez quel média social Greenpeace a choisi pour faire la promotion de ce film ? Et oui, Facebook ! C’est ce qu’on appelle l’effet boomrang.