[Casual Friday] Nos chères remontées mécaniques

Sur les remontées mécaniques, on se repose, on papote, on se remet de la crème solaire, on cherche son chemin sur le plan des pistes, on fait des photos du paysage, on regarde ceux qui descendent et parfois on ose même se moquer de leurs chutes cocasses. Bref, il se passe plein de choses sur ces « fauteuils » aériens et mouvants. Pas étonnant donc d’y trouver quelques traces rigolotes du passage de nos prédécesseurs.

Nous partageons avec vous notre top 3 des clichés collectés cet hiver au grès de nos missions sur le terrain :

 

Crédits photos : Armelle Solelhac

Burton ou comment vendre en fonction de la météo

Il faut chaud, et soudain il pleut. Vous ne savez plus comment vous habiller ? Burton Snowboard propose sur son nouveau site web un système malin et plutôt bien fait pour s’habiller selon la température extérieure. Après avoir repéré en quelques secondes votre lieu de connexion, les vêtements proposés sur le site varient en fonction de la météo.

Pour ceux qui partent en vacances et veulent préparer leur valise sans se tromper, il est possible de modifier le lieu et même l’unité de mesure (°C ou °F)… Histoire de voir comment s’habiller si vous allez rider quelques couloirs en Alaska ou les vagues de Bali. Pratique et surtout rigolo !

Le phénomène de la « Thank You Economy »

La « Thank You Economy »
Dans un contexte d’économie ultra compétitive, de plus en plus d’entreprises reviennent sur les bonnes recettes qu’appliquaient les petites structures commerciales au début du siècle dernier. A l’époque où la communication se faisait à l’église et au marché de la place du village, loin d’Internet et de la télévision, c’est-à-dire quand les commerçants connaissaient leurs clients, tant par ce qu’ils achetaient que par leurs prénoms, la « Thank You Economy » était LE mode de commercialisation auprès de la clientèle.

Une rue à double sens
Internet est souvent montré du doigt. Mais s’il est accusé d’avoir contribué à ôter toute humanité dans les actions de ventes et dans la réalisation des services,  c’est aussi par lui – et en particulier par les medias sociaux – qu’une certaine « chaleur humaine » réapparaît peu à peu.

Les médias sociaux ont redonné la parole au public. On l’a souvent dit dans ce blog : il est moins coûteux de fidéliser un client que d’en conquérir de nouveaux. Cette « Thank You Economy » des médias sociaux est une rue à double sens qui offre aux clients la possibilité de se faire entendre. Pour les marketeurs – tout comme les ingénieurs des services R&D – ils permettent d’identifier les besoins et avis des consommateurs, ils offrent l’opportunité de répondre au mieux à leurs attentes. Ils sont aussi l’occasion pour les marques de remercier leurs « fans », comme l’ont récemment fait Porsche ou Disney. Montrer votre reconnaissance à vos clients est important, mais cela n’aura de sens que si vous êtes vraiment sincères.

On ne sait jamais…
Le bouche à oreille est un élément important dans le monde des affaires, sa portée et sa puissance ont été décuplées par Internet pour devenir exponentiel, voire viral. Les medias sociaux servent donc les deux parties. A ce titre, l’authenticité ne peut plus être feinte, il n’y pas de place où se cacher quand on évolue au sein d’une telle interface. Les gens lisent, écoutent, voient ce que vous dites. Ils savent aussi ce que les autres racontent de vous. Pour réussir dans cet environnement où tout fini par se savoir, gardez à l’esprit  qu’ « on ne sait jamais ». Les gens ne sont pas forcément ce qu’ils semblent être au premier abord. Personne ne se promène avec les liens de sa chaine YouTube et vous dit que son blog draine quotidiennement 50 000 visites. Chaque client doit être traité comme s’il était le meilleur, simplement parce qu’ils sont potentiellement tous VIP… ou qu’ils peuvent tous le devenir.

Tout le monde est important !
Finalement, vous allez aussi devoir vous entourer de personnes qui partagent cet état d’esprit, qui sont désireuses et conscientes de participer à cette tendance. Vos employés incarnent la vitrine physique et virtuelle entre vos consommateurs et vous-mêmes. Bien utilisés, les médias sociaux peuvent engendrer des succès que vous n’auriez pas imaginés, mais ils peuvent aussi si vous n’y portez pas une attention particulière vous amener dans les plus désastreuses situations.

Tout le monde est important. Faites attention, on vous écoute, on vous lit, on vous regarde.

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[La pub du mois] The Desperados Experience

Après Tip-Ex et AXA à l’automne dernier, on voit de plus en plus de publicités interactives permettant aux marques de faire vivre une expérience – humoristique ou plus engageante – à leurs prospects. L’effet viral qui en découle est souvent très important.

Aujourd’hui, c’est le tour de Desperados (à consommer avec modération) de lancer une campagne particulièrement bien réalisée. Notre petite astuce pour passer la porte : inscrivez USA ou un pays anglophone, car il semble que ça ne marche pas encore pour la France. Pour faire la fête, c’est ici !

 

L’art du Storytelling : Vans et la route de Tony Alva vers la rédemption

Tony Alva fut le 1er Champion du Monde de Skateboard, mais surtout un membre originel des Z-Boys. Il est l’un des skateboarders les plus influents de la discipline. Il fait parti des premiers à skater dans des piscines vides, inventant le principe du bowl et réalisant le premier trick aérien de la discipline – un frontside air pour la petite histoire !


Il y a 4 ans, il touche le fond après avoir dilapidé toute sa fortune, abusé de la drogue et de l’alcool pendant des années. Il se bat maintenant pour rester sobre. Ce court-métrage réalisé et monté par Eliot Rausch est un témoignage peu commun, honnête et courageux de narration du soutien de la marque Vans auprès de l’un de ses athlètes, même si ce dernier est un « bad boy » sur le chemin de la rédemption.

Il est facile de prêcher. Mais il faut une bonne dose de courage et des convictions fortes de la part de la marque pour révéler à ses plus jeunes clients la face cachée de leurs idoles.

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