Comment rédiger un article de blog qui fait mouche? par Jalal (élève en 3ème au Collège Beauregard, Cran Gevrier)

SWiTCH accueille une jeune et nouvelle plume !
Cette semaine, Jalal, nouvelle recrue fraichement débarquée du Collège Beauregard à Cran Gevrier, a rejoint notre « White Lab ». Il a choisi SWiTCH pour réaliser son stage en entreprise. Cette expérience lui a permis de découvrir l’univers professionnel et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de notre agence. Bien que nous soyons très sympas – oui, oui, 🙂 – Jalal n’a pas chômé ! Son baptême du feu consistait à rédiger son premier article de blog et nous sommes ravis de vous présenter le fruit de son travail. 
On espère qu’il aura apprécié l’expérience… Sans plus attendre, voici l’article 😉 Bonne lecture !

Comment rédiger un article de blog qui fait mouche?
A la différence du site intenet, le blog traite d’un seul sujet ou d’un petit ensemble de sujets apparentés. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un particulier…, le blog atteint sa cible efficacement si on respecte les quelques règles de base qui lui donne une structure attrayante. Je propose d’exposer dans un premier temps le processus de rédaction de l’article du blog. J’aborderai dans un deuxième temps les quelques règles de communication à respecter pour assurer une lecture fluide du contenu du blog.

 

Processus de rédaction de l’article du blog

Sommairement, les étapes à suivre pour la rédaction de l’article du blog sont les suivantes:

  • D’abord, bien définir l’idée du blog. Une idée mal définie affectera de manière certaine la structure du blog. Exemple: l’idée de cet article est de montrer comment rédiger un article de blog efficace.
  • Une fois l’idée en poche, bien organiser l’article à l’aide d’un plan. Dans notre exmple nous avons fait simple, le plan se compose de deux points: le processus de rédacion et les règles de communication.
  • Ecrire « au kilomètre »: ce que j’entends par écrire  »au kilomètre » c’est écrire toutes les idées en lien avec l’idée principale de l’article. Dans notre cas, il était simple de se focaliser sur les idées en relation avec la structure et les règles de communication.
  • Une fois que la matière première de l’article est prête, Commencer votre mise en page en faisant ressortir la structure de l’article (titres, sous -titres…), les phrases et les mots clés (en gras par exemple).
  • L’étape qui suit consiste à paufiner l’article, à corriger l’orthographe et à intégrer des illustrations dans la mesure du possible ce qui rend l’article aéré et attrayant.
  • Enfin, un article bien conçu n’est pas suffisant si on n’assure pas sa promotion et son suivi.

 

Règles de communication à respecter pour une lecture fluide

Après avoir abordé les aspects relatifs à la structure de l’article dans la précédente partie. Voyons maintenant les quelques règles de base de communication à respecter pour bien diffuser l’idée de l’article et le message attenant.

  • Le titre de l’article doit être accrocheur. Dans l’exemple de cet article, l’expression  »faire mouche » vise à éguiser la curiosité et l’enthousiasme du lecteur à apprendre quelque chose de nouveau.
  • Ennoncer de quoi aller-vous parler?. C’est la phrase d’accroche qui doit mobiliser l’attention du lecteur et lui donner envie de lire le reste. Elle ne doit pas être très longue.
  • Ennoncer ensuite le plan que vous allez suivre dans votre article afin que le lecteur puisse disposer d’un fil conducteur. Faire simple et ne pas oublier de faire preuve d’humour si le sujet si prête. Se tenir à ce plan dans les parties de développement.
  • Développer les différentes parties du plan sans oublier d’introduire des phrases de liaison entre ces différentes parties. Par exemple, en introduction de cette partie consacrée à la communication, j’ai rappelé que la partie consacrée à la structure a été traité et que j’abordai la deuxième partie de l’article. L’objectif de cela étant de maintenir l’état d’éveil du lecteur et de toujours susciter son intérêt. Faire des phrases courtes et respecter le triptique: annonce, argument et illustration.
  • Veiller à ce que les différentes parties soient équivalentes et représentent un tout cohérent et équilibré. Finir par une conclusion qui reprend et renforce l’idée maitresse comme dans notre exemple la phrase suivante:

Par sa structure et son caractère centré sur un sujet ou un petit ensemble de sujets, le blog est un support redoutable de communication. C’est ce qui fait la force de cet outil de publication en ligne qui permet de communiquer de manière interactive et moderne à la fois pour le bénéfice d’une activité professionnelle et/ou privée.

 

 

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH recrute un(e) consultant(e) en marketing & communication !

Fiche de poste :
SWiTCH, agence marketing et communication digitale, déploie ses compétences dans les domaines du tourisme, du sport et des loisirs de pleine nature. A l’occasion de l’accroissement de notre activité, nous cherchons un(e) consultant(e) en Marketing & Communication.

Vos missions :

  • Définir des stratégies de développement et de marketing de territoires et de filières touristiques
  • Créer des plateformes de marques
  • Réaliser des études de marché quantitatives et qualitatives
  • Elaborer des propositions de recommandations auprès des clients
  • Rédiger des rapports d’étude
  • Bâtir des propositions stratégiques innovantes et durables
  • Conduire des réunions et faire des présentations publiques
  • Animer des communautés sur les médias sociaux
  • Créer des stratégies de communication sur les médias sociaux et mesurer leur efficacité
  • Selon votre profil et motivation, vous pourrez également participer à d’autres aspects des projets

Vous devez :

  • Etre passionné de sports outdoor ;
  • Etre autonome et rigoureux ;
  • Avoir le sens de l’organisation et des responsabilités ;
  • Bien connaître le fonctionnement des médias sociaux ;
  • Maîtriser les logiciels de traitement de texte, tableur et graphisme ;
  • Avoir son matériel de ski/snowboard/télémark, le permis de conduire et un véhicule serait un plus ;
  • Avoir envie de participer et de comprendre le fonctionnement d’une petite agence de Conseil.

Formation minimum : Ecole de commerce ou Master 2 Pro.
Durée : Temps complet
Lieu : Annecy
Contrat : CDI
Rémunération : A négocier

Candidature :
En plus de vos CV et lettre de motivation, merci d’indiquer les coordonnées des entreprises et les noms des personnes responsables avec qui vous avez précédemment effectués des stages ou des contrats de travail. Aucune candidature ne sera étudiée sans ce document. Soignez la forme de votre candidature autant que son contenu et surtout faites preuve d’originalité en nous donnant envie de travailler avec vous !

Date limite d’envoi des candidatures : 17 décembre 2012

Quand prendre des risques dans sa communication rapporte gros : le cas Monteith

Il y a quelques mois, Monteith, une petite société néo-zélandaise qui fabrique du cidre, a fait appel à l’agence Colenso BBDO pour réaliser sa prochaine campagne de publicité. La marque souhaitait mettre en avant la fraicheur et la naturalité de ses produits. Jusqu’ici rien d’original, et pourtant…

La campagne
Afin de démontrer que leur cidre est fabriqué à partir de fruits frais et non de concentré, Monteith et son agence se sont appuyés sur des exemples de « bad buzz » alimentaires. Qui d’entre vous n’a jamais trouvé un cheveu dans un plat préparé, ou bien pire ? Cette idée initiale, qui peut paraître saugrenue, a en réalité impulsé une campagne originale et osée. Les créatifs ont utilisé cette mécanique en ajoutant dans les boites en carton de la marque des branches de pommiers.

La réaction des consommateurs ne s’est pas faite attendre. Après quelques jours seulement, le service client recevait les premiers messages de plainte à propos d’étranges bouts de bois… Relayée par les média locaux, la nouvelle s’est rapidement propagée et l’incompréhension a gagné des milliers de personnes. Pendant ce temps, Monteith a habilement laissé monté le buzz, sans jamais réagir. Deux semaines plus tard, la marque a enfin pris la parole via cette campagne de publicité visiblement réussie !

Plusieurs messages de ce type ont ensuite circulé sur les réseaux sociaux et sur les média traditionnels : « Désolé pour les branches, mais ce genre de chose arrive malheureusement lorsqu’on utilise des fruits fraichement cueillis aux branches des pommiers… Si cette découverte vous a profondément gêné, vous pouvez toujours acheter les produits de nos concurrents. Vous n’y trouverez aucune branche, ni aucun fruit frais d’ailleurs… » Le ton était donné !

Un vrai succès
Le succès sans précédent de cette campagne s’explique chronologiquement par les phases de la campagne et les différentes émotions suscitées chez leurs cibles.

Tout d’abord la thématique choisie par Monteith est hautement polémique. L’agence avait la certitude que les gens allaient en parler ! Ensuite, le message (les branches de pommiers) habilement caché n’a pas éveillé les soupçons. Ne percevant aucune manipulation marketing, les destinataires n’ont pas hésité à relayer l’information. Puis, le « silence radio » de la part de Monteith pendant deux semaines représente la période la plus délicate de la campagne qui aboutit à la révélation du vrai message !

Depuis, les ventes de cidre ont bondi de 32% et Monteith a bénéficié d’une couverture médiatique inespérée pour une start up.

 

Un pari risqué
Quelques branches seulement ont transformé une campagne basique en un succès original, mais surtout risqué ! Cette opération rappelle celle que nous vous avions présenté en 2009, menée par Grasshoper, et intitulée « Entrepreneurs can change the world ». Faire parler les gens était leur principal objectif. Ils ont donc identifié plus de 5000 influenceurs à travers les Etats-Unis (dont la Maison Blanche) et leur ont envoyé une boite FedEx contenant des sauterelles (« grasshoppers » en anglais) en chocolat. Tout comme Monteith, la campagne a été relayée sur les plus grands média nationaux, un franc succès !

Toutefois, étant donné les risques engagés, ces campagnes créatives sont malheureusement et trop souvent l’apanage de petites entreprises en manque de moyens, les grandes marques étant trop frileuses. Ces exemples, trop peu nombreux, deviennent des études de cas étudiées dans toutes les écoles de commerce, tant pour leur concept que pour leur mise en œuvre. En effet, une vision ou un concept ne suffisent pas, encore faut-il l’exécuter brillamment…

Twitter : quel bilan en 2012 ?

Les récentes études menées par Semiocast et Beevolve nous aident à y voir plus clair sur le réseau Twitter et sa portée. Revenons ensemble sur les chiffres clés à ne pas manquer et sur le profil des 500 millions de « twittos » dans le monde !

 

Avec plus de 7,3 millions d’inscrits en France en juin 2012, soit deux millions de plus qu’il y a six mois, Twitter connaît visiblement un fort succès. Pour la première fois, l’agence Beevolve a identifié le comportement utilisateur en analysant près de 36 millions de profils.

Quelques graphiques valent d’ailleurs mieux que de longs discours :

Selon ces deux études, le phénomène Twitter se propage dans le monde entier. Les Etats-Unis restent les leaders incontestés avec plus de 140 millions de comptes. De son côté, le Brésil devance le Japon avec un score important de plus de 40 millions de comptes utilisateurs. La France, elle, est relayée à la 18ème place mais affiche de bons résultats puisque Paris se situe à une belle 7e place, derrière New York et Bandung, avec un peu plus de 1 % des tweets envoyés dans le monde depuis la capitale française.

Quant au profil des utilisateurs, peu de surprises… Seulement 27% des utilisateurs sont considérés comme actifs sur le réseau. Les femmes (à 63,6%) sont les plus séduites par Twitter, sauf exception française où les hommes semblent plus présents. D’ailleurs, leurs intérêts sur le réseau divergent : les femmes préfèrent des thématiques comme la famille, l’art ou l’éducation, alors que les hommes eux relayent des informations sur les technologies ou le divertissement. De manière générale, le réseau social séduit en majorité les jeunes (73,7% des utilisateurs ont 15 à 25 ans). Pour la plupart (80%), ils n’affichent pas plus de 50 « followers » et inversement. C’est d’ailleurs tout l’enjeu pour les marques qui doivent produire un contenu pertinent si elles souhaitent renforcer leur communauté.

En revanche, selon l’étude, les freins se concentrent sur l’engagement et la géolocalisation. Pour preuve, seulement 0,77 % des tweets sont géolocalisés et 25 % des utilisateurs de Twitter n’ont jamais envoyé de tweets.

Si l’attitude des utilisateurs est clairement plus passive que sur Facebook, Twitter est devenu un outil indispensable – pour les marques et les individus – à la construction de son identité digitale et à l’amplification de son e-influence.

 

Source : http://alexitauzin.com/ – Les chiffres-clés de Twitter en 2012

« Client roi » sur les réseaux sociaux : mythe ou réalité ?

 

Après la course aux fans puis à l’engagement, certaines entreprises recentrent leurs stratégies « social media ». En améliorant leur présence digitale, ces dernières perdent parfois de vue la notion de client, pourtant capitale. En effet, si l’internaute devient « fan » de la marque, c’est un client avant tout…

 

Un retour au brand content « utile »
Une personne est exposée en moyenne à 1000 marques et messages publicitaires par jour et n’en retient qu’une dizaine. Dans ce monde bruyant, l’objectif des marques est de sortir du lot en créant un brand content utile. Or, les critères de visibilité, d’engagement, et de retour sur investissement brouillent souvent la donne et peuvent transformer un brand content à forte valeur ajoutée en un brand content « à engagement ». En d’autres termes, l’utilité de l’information s’efface au profit de sa propension à engager la communauté. C’est ainsi que certaines publications sur Facebook vous incitent à liker ou partager une photo plus ou moins pertinente.

Or, encore aujourd’hui, les internautes recherchent avant tout un contenu intéressant. 86% d’entre eux souhaitent trouver des conseils, des astuces, et autres informations pratiques sur la marque. Malheureusement la pratique est bien loin de la théorie, et trop peu d’entreprises sont vraiment à l’écoute de leurs clients…

 

Une orientation « client » à adopter
Selon Cédric Deniaud, fondateur du cabinet de conseil The Persuaders, l’orientation client d’une entreprise se matérialise par plusieurs démarches. D’une part, elle entreprend une stratégie multicanale afin de s’adapter aux nouveaux comportements de ses consommateurs. Par exemple, au niveau du service client, la marque peut créer un compte Twitter dédié comme KLM et son compte @KLMfares pour répondre sept jours sur sept aux requêtes des « followers ». Pour aller plus loin, ces différentes opérations ne doivent pas être imaginées dans une logique de campagne mais bien dans une logique de fil rouge. Cette cohérence dans les démarches et les canaux employés est nécessaire à une fidélisation de sa clientèle. Le service client de KLM doit donc être déployé sur Twitter, mais sans oublier les supports papier, électronique ou téléphonique. Une démarche multicanale réussie passe par l’harmonisation de ses supports.

Cédric Deniaud évoque également les « labs », ces exercices de plus en plus fréquents de co-création. En effet, il est intéressant de rappeler que les média sociaux ne sont pas, a priori, un lieu de communication pour les marques mais un lieu d’échange. La marque outdoor Raidlight associe depuis longtemps ses clients à sa démarche innovation. En testant les produits, le consommateur devient un véritable maillon de la chaine de création. D’ailleurs, un onglet dédié « Réalisé grâce à vous » met en avant les produits confectionné en co-création.

Enfin, comme le montre le graphique, une démarche externe ne suffit plus. Des synergies doivent être mise en place entre l’interne et l’externe. N’oublions pas que les premiers clients d’une entreprise sont ses employés !

 

Source