[Media] SWiTCH est dans «L’Atelier» BNP Paribas !

Depuis plus de trente ans, L’Atelier BNP Paribas mets en place une veille internationale afin de détecter les innovations de rupture et les diffuser via ses canaux de communication. L’objectif est d’accompagner les entreprises pour qu’elles se positionnent face à ces tendances et les aider à transformer leurs idées en projets opérationnels.

Nous avons partagé notre expertise dans l’article du 8 janvier 2013 dédié au rôle des émotions dans le processus d’achat multi-canal. A lire sur le site de l’Atelier ou ci-dessous si vous avez de bon yeux ! 😉

Spootnik: devenez exclusif !

Startup lancée en mai 2012 par Stephan Setbon, ex-PDG de MyFab, Spootnik est une vraie révélation en terme de réseau social e-commerce à la rencontre de qualité et rareté. Focus sur le phénomène.

Baisse du pouvoir d’achat des ménages et perte de qualité constatée de la plupart des produits délocalisés favorisent de plus en plus l’achat qualitatif face à l’achat de masse. Une tendance au « local » apparaît. Dans ce cadre là, l’idée de Spootnik est de mettre en avant des produits hauts de gamme et rares via les internautes et d’assurer au client une transparence sur l’origine des produits. Une façon pour la marque de valoriser l’artisanat et les petites marques des 45 pays représentés sur le site.

 

 

D’un design léché à des posts qualitatifs (appelés spots), on pourrait aisément considérer la plateforme Spootnik comme un « Pinterest haut de gamme ». Le fonctionnement reste assez intuitif. Après avoir repéré un article sur un site Internet, l’utilisateur Spootnik le « spot » sur sa page, en indiquant la catégorie (Mens, Womens, HiTech, Gourmet etc.), la fourchette de prix, le site web d’origine ou encore la zone géographique dans laquelle le produit est disponible. Les autres utilisateurs peuvent alors librement « lover » le produit qu’ils apprécient pour que celui-ci apparaisse sur leur propre page.

Mais avant toute chose, l’originalité de Spootnik reste son e-store. Toutes les semaines, la marque met en avant, via une vente en ligne, une ville et les marques de celle-ci ayant reçu le plus de « love ». Après stockage grâce à des partenariats établis avec des entrepôts locaux de différents pays, la marque livre à chaque fin de semaine par avion trois pays que sont la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Ceci en une fois, ce qui évite au client de payer les frais de port, taxes et donc d’obtenir le produit au prix local. Une originalité qui s’avère payante puisque le site connaît à ce jour une croissance quotidienne de 1000 membres, à suivre donc !

 

« Gross Rating Point » digital, un indicateur controversé

Même s’ils semblent de moins en moins frileux pour investir sur le support digital, les annonceurs restent méfiants quant à la mesure du retour sur investissement (ROI) des campagnes Internet. A cause d’une insuffisance d’indicateurs, le manque de transparence des campagnes digitales reste aujourd’hui au cœur des débats stratégiques. Mais alors, comment y remédier et optimiser son ROI ?

Prenons l’exemple d’une campagne vidéo sur Internet… A l’heure actuelle, l’indicateur clé de performance reste le nombre de vues (ou de clics) par vidéo. Depuis le début de ces campagnes, les marques ont tenté de transposer le concept de GRP, indicateur roi de performance des campagnes télévisuelles, au domaine digital. Cet indicateur correspond au nombre moyen de contacts publicitaires obtenus sur 100 individus de la cible visée. En pratique, il faut multiplier le taux de couverture (personnes touchées par le message) par le taux de répétition (nombre de fois où le message est vu par personne). Or, à cause du mode de fonctionnement de la publicité sur Internet, le GRP digital s’avère peu fiable…

Heureusement, quelques astuces permettent d’optimiser le nombre de personnes touchées par une vidéo virale…

En premier lieu, il est nécessaire de comptabiliser le nombre de vues en fonction de la durée de visionnage. Une vidéo vue pendant deux secondes n’aura certainement pas le même impact qu’une vidéo vue en entier. Le premier conseil est donc de comptabiliser les vues dès lors que la cible peut l’associer à la marque (logo) et qu’elle a intégré son message. Ces indicateurs tels que le taux de mémorisation du message et le temps d’exposition à la marque sont fondamentaux !

Ensuite, vient le ciblage. Un annonceur doit choisir les audiences les plus captives pour n’essuyer aucune déperdition média. Deux possibilités sont alors envisageables : le  ciblage sociodémographique et le ciblage par thématiques (sites en affinité avec la cible). Par ailleurs, disponible uniquement sur Internet, le « capping » (limitation stricte du nombre de contacts d’un internaute avec un message publicitaire), permet également de cibler précisément son audience.

L’emplacement et le format de la vidéo achèvent cette démarche d’optimisation. Une vidéo au petit format dans le coin d’une page aura forcement moins d’impact qu’un pre-roll central qui couvrira près de 40% de l’écran. Toutefois, il est conseillé de laisser la possibilité à l’internaute d’échapper à la vidéo (« skippable video ») pour ne pas paraître trop intrusif.

Les boutons de partage achèveront de booster votre GRP et assureront la viralité de la vidéo gratuitement (« earned media »). Le seul critère : créer une vidéo susceptible d’être partagée par le plus grand nombre !

Si le GPR digital n’est qu’un indicateur utilisé pour rassurer les marques habituées à l’achat d’espace TV, il devra favoriser à terme le rapprochement de ces deux supports pour les campagnes vidéo. Pour ce qui est de sa pertinence sur Internet, le débat reste entier !

[Media] Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, est sur France Bleu Isère !

En décembre dernier, Armelle Solelhac, Fondatrice et Présidente de SWiTCH SAS (Europe) et SWiTCH Inc. (USA), était l’invitée de Michèle Caron sur France Bleue Isère. Pendant 26 minutes, elle est revenue sur son tour du monde des stations de montagne avec Riders Around The World et a retracée son parcours professionnelle alors que ses professeurs lui prédisait un sombre avenir.

Pour ceux qui aurait manqué l’émission, vous pouvez la (ré)écouter ici.

Portrait d’Isère par Michèle Caron sur France Bleu Isère avec Armelle Solelhac de SWiTCH

Quand le « Crowdfunding » taquine Wall Street…

Il y a quelques mois, nous vous avions parlé de cette tendance participative qu’est le crowdfunding. Aujourd’hui, après les domaines sportif et musical, le modèle de financement devient une alternative au processus classique d’entrée en bourse… Revenons sur cette opportunité qui séduit les « start-up » américaines.

Depuis le printemps 2012 et la ratification du JOBS Act, le président Obama a bouleversé l’univers des jeunes entrepreneurs américains. Cette nouvelle loi, entrée en vigueur en janvier 2013, autorise désormais la vente d’actions et de parts sociales par les sites de crowdfunding.

Pour faire simple, les plateformes de crowdfunding opéraient jusqu’à maintenant sur des investissements à caractère privés. Or, aux Etats-Unis le JOBS Act change la donne et permet de procéder à des placements publics concurrents des introductions en bourse.

Dans un contexte de crise économique latent, la suppression des intermédiaires et donc des coûts permettrait aux jeunes entreprises d’accéder plus facilement à des financements en capital. Ces entreprises à fort potentiel de croissance pourront ainsi lever jusqu’à 50 millions de dollars auprès de 1000 investisseurs différents avant de devoir s’enregistrer auprès de l’autorité des marchés financiers américaine (SEC).

Finalement l’émergence de plateformes digitales permet de démocratiser (et de démystifier ?) l’entrée en bourse. L’une d’entre elles, IPO Village, fondée par la banque new yorkaise First Line Capital en juillet 2012, propose à « Monsieur et Madame tout le monde » d’acheter des actions dans une entreprise qui elle, pourra entrée en bourse sans passer par les intermédiaires officiels (grandes banques, firmes d’investissement, etc.). Détail non négligeable pour les investisseurs, IPO Village leur laisse la possibilité de revendre leurs actions s’ils le souhaitent.

Cette arme de démocratisation établit une nouvelle ère entrepreneuriale dans laquelle le « crowdfunding » est érigé comme force majeure. Si les Etats Unis ont fait preuve de réactivité face à ce phénomène récent, la France, elle, semble avoir manquer le train en marche…

“10 minutes par jour à ne rien faire pour être plus heureux” – Andy Puddicombe

A quand remonte la dernière fois où vous n’avez rien fait pendant 10 minutes entières ? Sans envoyer de SMS, sans consulter votre timeline sur Facebook, ni même penser ? Andy Puddicombe, ancien moine bouddhiste, pigiste au Huffington Post et au Guardian, expert en « Mindfulness » (terme anglais difficile à traduire correctement en français, qui pourrait être « la pleine conscience ») et co-fondateur de Headspace nous explique les effets merveilleux de l’action de « ne rien faire » pour revigorer notre esprit et être plus heureux.

Dans le cadre de la conférence TED à Londres en Mai 2012 (Durée : 9’24 – Sous-titré en français), il propose de consacrer seulement 10 minutes par jour à cette non-activité, en étant simplement attentif et en appréciant le moment présent à sa juste valeur. Et comme il le dit avec humour, il n’est pas nécessaire de brûler de l’encens ni de s’asseoir dans des positions bizarres pour s’y adonner  ! 😉

Une conférence à méditer !