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Entre hyper connexion et digital detox : les destinations touristiques vont devoir choisir !
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" Solelhac
Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du tourisme.
La technologie entre en jeu dès la mise en marché des destinations. Puis, on la retrouve pendant et après l’expérience. Elle est partout, tout le temps. Il n’y pas d’opposition entre tourisme et technologie mais complémentarité. Les destinations auront cependant des choix à faire…
Certains outils prouvent d’ores et déjà qu’ils peuvent créer de la valeur. Grâce à son potentiel immersif maximal, le masque de réalité augmentée a par exemple des applications infinies notamment dans l’Education, le divertissement et bien évidemment dans le Tourisme. La réalité virtuelle permet de proposer une expérience in store originale et créatrice de valeur. Grâce à la réalité virtuelle, le ZMOT (Zero Moment of Truth) prend toute sa dimension.
L’ Etat d’Hawaï l’a bien compris et se sert de cet outil de promotion du tourisme pour sa mise en marché. Les promoteurs de l’archipel utilisent des masques de réalité augmentée lors des salons internationaux pour faire vivre l’expérience hawaiienne et faire découvrir la destination aux visiteurs, acheteurs ou tour-opérateurs. Fin 2015, le voyagiste Thomas Cook avait lancé l’opération « Trybeforeyoubuy » dans ses agences. Elle permettait au consommateur « d’essayer » sa chambre d’hôtel avant même d’y aller. Les hôtels Marriott ont aussi fait tester cette technologie dans leur chambre. Certains vols Emirates et Qantas Airline proposent des casques de réalité virtuelle pour découvrir sa destination d’arrivée pendant son vol.
Cette technologie est une réalité fortement plébiscitée par la clientèle. Une étude Mintel révélait en 2015 que 50% des consommateurs connaissaient les casque de réalité virtuelle, que 31% aimeraient les tester et que 64% aimeraient les utiliser dont 47% pour découvrir une destination, un club hôtel ou même leur chambre d’hôtel. Depuis, ces chiffres n’ont fait qu’augmenter.
L’adhésion à cette technologie se fait quasi aveuglément par une majorité de personnes. Seuls 42% des clients sont plus critiques et nuancés en s’inquiétant de l’impact que la réalité virtuelle pourrait avoir sur leurs relations sociales.
S’il est rassurant en prévente de découvrir la chambre que l’on va occuper pendant ses vacances pour éviter les mauvaises surprises, à charge aux professionnels du Tourisme de ne pas tout montrer afin que les clients puissent encore trouver matière à s’émerveiller à leur arrivée.
Pour lire la suite de l’article, c’est ici (et c’est gratuit !).
Un tourisme durable est-il soutenable ?
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" Solelhac
Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par Fidji, Hawaï ou encore les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du Tourisme.
Signe des temps, des manifestations anti-tourisme se sont multipliées en Europe depuis 2 ans – à Barcelone, Venise et d’autres citées de l’arc méditerranéen – dénonçant les nuisances et impacts négatifs du tourisme de masse, que ce soit sur la population locale ou sur l’environnement. Le tourisme est durable dans le sens où il va non seulement perdurer, mais croître. Or, il doit rester soutenable. Les destinations qui se saisiront des questions environnementales en feront un argument commercial. Les clients sont de plus en plus sensibles à ces éléments.
L’homme a toujours circulé. Or, ne serait-ce que par l’accroissement du trafic aérien, le tourisme contribue à la pollution de l’environnement. Une archi-circulation reste plus que nécessaire afin d’éviter le repli sur soi. Seule une ouverture sur le monde peut contrer le risque de sclérose et d’obscurantisme en balayant la peur -irrationnelle et infondée- de l’autre et de sa culture. Pour le bien de l’humanité, il faut au contraire faire vivre les différentes cultures en allant à leur découverte, en essayant de les comprendre et s’inspirer de ce qui nous semble être les meilleures pratiques des uns et des autres afin d’améliorer la vie de tous.
La question pour les touristes n’est pas faut-il voyager, mais comment voyager en ayant le plus petit impact environnemental possible ? Et du côté des professionnels, comment avoir une exploitation économiquement rentable sans abîmer ce qui fait justement l’objet du tourisme : notre environnement.
Comment concilier tourisme et environnement ?
Nous sommes entrés dans la 6ème extinction de masse des espèces animales. Des études démontrent les conséquences dramatiques de la défaunation sur l’écosystème. Quid de l’avenir du tourisme au Kenya si les lions et les girafes disparaissent ? C’est tout un pan du tourisme qui s’effondre. Cette question de l’environnement doit devenir une priorité tant au niveau international qu’au niveau local et chaque prestataire et acteur du tourisme, quelle que soit sa taille, doit s’impliquer. Que ce soit à petite ou plus grande échelle, des exemples novateurs et efficaces existent déjà, notamment en Californie, pro-active et incitative au niveau environnemental. Cet état des Etats-Unis colle non seulement aux engagements du plan climat de la COP21 et les dépasse même ! Soumis à de violentes sécheresses et à des difficultés en approvisionnement en eau, les autorités californiennes essaient d’apporter des réponses innovantes face aux énormes enjeux écologiques et sociaux liés au réchauffement climatique en s’appuyant sur la population locale. La végétation ayant un impact important sur la température, la Californie aide via des « tickets plantes » l’ensemble des particuliers à investir et planter des végétaux pour ré-oxygéner l’atmosphère en lui offrant une plante pour chaque plante achetée. L’efficacité de cette mesure à l’échelle d’un état n’est pas négligeable et permet de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de créer de l’agrément visuel nécessaire à la beauté d’un lieu.
L’une des clefs consiste à arrêter de voir l’environnement comme une contrainte mais plutôt comme un levier d’ingéniosité, ce qu’a bien compris la Californie. Ces pratiques vertueuses vont de petits gestes non contraignants et simples à mettre en œuvre jusqu’à l’implication des touristes et de la population locale.
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La vidéo des meilleures interviews :
SWiTCH est dans l’Equipe du 09 Octobre 2018 !
/0 Commentaires/dans Presse /par Armelle "The Boss" SolelhacL’affaire Ronaldo vient d’éclater et les commentaires vont bon train sur la toile. Le personnage divise, le scandale est sulfureux, le mouvement #Metoo et #Balancetonporc pose le contexte. Tous les ingrédients du bad buzz sont là. Mais qui sont ceux qui protègent la réputation des VIP ? Comment travaillent-ils ? Quelles sont leurs techniques ? Armelle Solelhac, PDG et fondatrice de SWiTCH, a été interviewée sur le sujet par L’Equipe. Bonne lecture !