Le marketing de la permission, une nouvelle relation avec le consommateur
L’illustration du jour touche aux procédés marketing : le marketing de l’intrusion vs. le marketing de la permission. La technique traditionnellement utilisée consiste en la création et la diffusion d’un message au plus grand nombre de personnes possible. Et ce, pour une population ciblée selon le produit : les femmes entre 30 et 45 ans, les ados, les seniors, etc. Les techniques utilisées dans ce cas sont les affiches, les flyers, l’e-mailing, les spots TV… c’est en quelque sorte une intrusion dans le quotidien du consommateur.
Le résultat final est un effet de saturation sur le prospect. Soumis à trop de messages, il y devient hermétique. Rappelons qu’un français est soumis en moyenne à 1 000 messages de nature publicitaire par jour ! Par ailleurs, les contenus vantant les mérites d’un produit ou d’un service manquent souvent de crédibilité.
Par le biais des médias sociaux le consommateur n’est plus passif face à ces messages publicitaires. Il peut choisir les entreprises avec lesquelles il désire entrer en relation. Fini les messages génériques lancés à la figure des chalants. Désormais, c’est un dialogue sur l’organisation, ses produits et ses engagements qui est ouvert. Le marketeur se doit de fournir un contenu à valeur ajoutée s’il veut attirer le client. Celui-ci de son côté « permet » à l’entreprise de rentrer en communication avec lui. De cette manière il créé un rapport de confiance avec le consommateur. Pour une organisation toute la difficulté est donc désormais de créer le contenu qui va attirer ses cibles.
Crédit illustration : Kinoa