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Les bons plans de SWiTCH
Un tourisme durable est-il soutenable ?
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" Solelhac
Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par Fidji, Hawaï ou encore les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du Tourisme.
Signe des temps, des manifestations anti-tourisme se sont multipliées en Europe depuis 2 ans – à Barcelone, Venise et d’autres citées de l’arc méditerranéen – dénonçant les nuisances et impacts négatifs du tourisme de masse, que ce soit sur la population locale ou sur l’environnement. Le tourisme est durable dans le sens où il va non seulement perdurer, mais croître. Or, il doit rester soutenable. Les destinations qui se saisiront des questions environnementales en feront un argument commercial. Les clients sont de plus en plus sensibles à ces éléments.
L’homme a toujours circulé. Or, ne serait-ce que par l’accroissement du trafic aérien, le tourisme contribue à la pollution de l’environnement. Une archi-circulation reste plus que nécessaire afin d’éviter le repli sur soi. Seule une ouverture sur le monde peut contrer le risque de sclérose et d’obscurantisme en balayant la peur -irrationnelle et infondée- de l’autre et de sa culture. Pour le bien de l’humanité, il faut au contraire faire vivre les différentes cultures en allant à leur découverte, en essayant de les comprendre et s’inspirer de ce qui nous semble être les meilleures pratiques des uns et des autres afin d’améliorer la vie de tous.
La question pour les touristes n’est pas faut-il voyager, mais comment voyager en ayant le plus petit impact environnemental possible ? Et du côté des professionnels, comment avoir une exploitation économiquement rentable sans abîmer ce qui fait justement l’objet du tourisme : notre environnement.
Comment concilier tourisme et environnement ?
Nous sommes entrés dans la 6ème extinction de masse des espèces animales. Des études démontrent les conséquences dramatiques de la défaunation sur l’écosystème. Quid de l’avenir du tourisme au Kenya si les lions et les girafes disparaissent ? C’est tout un pan du tourisme qui s’effondre. Cette question de l’environnement doit devenir une priorité tant au niveau international qu’au niveau local et chaque prestataire et acteur du tourisme, quelle que soit sa taille, doit s’impliquer. Que ce soit à petite ou plus grande échelle, des exemples novateurs et efficaces existent déjà, notamment en Californie, pro-active et incitative au niveau environnemental. Cet état des Etats-Unis colle non seulement aux engagements du plan climat de la COP21 et les dépasse même ! Soumis à de violentes sécheresses et à des difficultés en approvisionnement en eau, les autorités californiennes essaient d’apporter des réponses innovantes face aux énormes enjeux écologiques et sociaux liés au réchauffement climatique en s’appuyant sur la population locale. La végétation ayant un impact important sur la température, la Californie aide via des « tickets plantes » l’ensemble des particuliers à investir et planter des végétaux pour ré-oxygéner l’atmosphère en lui offrant une plante pour chaque plante achetée. L’efficacité de cette mesure à l’échelle d’un état n’est pas négligeable et permet de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de créer de l’agrément visuel nécessaire à la beauté d’un lieu.
L’une des clefs consiste à arrêter de voir l’environnement comme une contrainte mais plutôt comme un levier d’ingéniosité, ce qu’a bien compris la Californie. Ces pratiques vertueuses vont de petits gestes non contraignants et simples à mettre en œuvre jusqu’à l’implication des touristes et de la population locale.
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La vidéo des meilleures interviews :
Le 3ème #AutomationDay à Lyon comme si vous y étiez !
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacVous avez manqué la 3ème édition des #AutomationDay brillamment organisée par Webmecanik ? Ce n’est pas grave, SWiTCH y était et nous vous disons tout… enfin, presque. Parce que certaines choses qui se passent aux #AutomationDay restent aux #Automationday !
Un line-up de speakers de très haut niveau, Arnaud Le Roux en MC/Timekeeper qui sait de quoi il parle et des sujets très techniques traités en mode no bullshit, voici la recette du succès de cette nouvelle journée consacrée au marketing automation. Et comme on est des gourmands, on pourrait aussi ajouter que le buffet du déjeuner était vraiment excellent !
Plutôt que de vous faire un long (et pénible) résumé du déroulement de la journée. Voici ce que nous retenons des conférences, tables rondes et ateliers auxquels nous avons assisté :
- 14% des programmeurs et développeurs de softwares sont des femmes ;
- Le code est la nouvelle langue internationale ! C’est un langage plus puissant que la langue, il crée, innove et n’a pas de frontière ni de barrière ! – Ayumi Moore Aoki
- Le marketing automation représente 6 milliards US$de vente ;
- Le futur du MarTech est « Headless – Serverless – Microservices – Symfony – React (VUE) » – DB Hurley (ouaip, le king de l’Open Source et fondateur de Mautic a fait une conférence et c’était « Aaaawesooome » !)
- The future of marketing is automation. The power behind successful automation is people. – DB Hurley (On a tenté de le traduire en français, mais franchement ça rend tellement mieux in English!)
- 52% des budgets en marketing digital n’atteignent pas leur cible… Ca fait peur !
- Avant de penser automation, pensons qualité et innovation. Attention le marketing automation ne doit pas automatiser de la merde à grande échelle ! – Manuel Diaz
- L’enjeu des marques aujourd’hui est de mériter l’attention de leurs cibles. – Manuel Diaz
- Il y a 3 choses à faire :
- Capturer l’attention de ses cibles
- Donner un contenu captivant
- Convertir ses cibles en clients (a.k.a vendre !)
Pour cela, il faut réduire le go-to-market au maximum ! – Manuel Diaz
- Or, les contenus s’appauvrissent et l’attention n’est plus dans les boîtes email des utilisateurs : elle est ailleurs, notamment dans les réseaux sociaux, qui sont devenus l’état actuel du web ! – Manuel Diaz
- Il faut mesurer obsessionnellement les résultats ! – Manuel Diaz
- Attention à la politisation et à la rétention d’information qui sont des freins majeurs à la progression des entreprises. En fait, la transformation numérique c’est surtout une transformation culturelle. – Manuel Diaz
- Travailler en mode « projet pirate » est la meilleure manière de faire bouger les lignes. La quantité de projets qui ont échoué dans une entreprise est un thermomètre de sa bonne santé et de son dynamisme. Mais attention, il faut être très agile pour capitaliser sur ces échecs et les transformer en succès. – Manuel Diaz
- Le XXème siècle était celui des ingénieurs et le XXIème est celui des designers. Le designer (au sens américain du terme) est celui qui va toujours remettre le client ou l’utilisateur au cœur de la réflexion. C’est donc lui qui va, à long terme, préserver la marge des entreprises. – Manuel Diaz
- Pour 3 euros dépensés en communication et en marketing vers l’extérieur, il faut en dépenser 1 en communication interne et en formation des équipes. On ne met pas assez d’argent en interne ! Vous ne pouvez pas créer de nouvelles expériences clients sans développer d’expériences collaborateurs. Investissez vos budget marketing et d’innovation sur l’interne et moins vers l’externe. – Manuel Diaz
- Comment attirer les consommateurs vers mes produits ou services quand je suis une toute petite marque ? En créant des mini sites et en hébergeant des contenus régulièrement ! – Isabelle Defay
- Pour démontrer le ROI de mon contenu sur les media sociaux, il faut faire le lien entre diffusion sur les réseaux et la capture de leads avec le marketing automation. Mais il y a de nombreux freins à lever en combinant le marketing automation et le social automation: la diffusion des contenus sur d’innombrables plateformes, les outils trop nombreux ce qui est laborieux et chronophage, la durée de vie des publications qui se réduit chaque jour et le fait qu’il est presque impossible de mesurer le ROI d’un contenu – Isabelle Defay
- Tracker les visites permet d’historiser (c’est vraiment français ce mot ?) l’ensemble du parcours et déterminer les actions qui ont permis la conversion du lead – Isabelle Defay
- « La publication et la diffusion de contenu le dimanche matin fonctionne du feu de Dieu ! – Isabelle Defay
- La moitié de la décision d’acte d’achat est faite avant même de rencontrer un être humain. vincent Caltabellotta
- Non l’e-mailing n’est pas mort, il se porte encore très bien, même avec la RGPD ! Mais à l’heure actuelle environ 20 % des emails sont perdus à l’envoi à cause de problèmes de délivrabilité. – Boris Leconte
- Maintenir une bonne hygiène de votre base de contacts garantira un meilleur taux de délivrabilité à vos campagnes emails – Boris Leconte
- Les contenus de vos emails sont utilisés pour calculer votre réputation, pensez-y lors de leur création ! Et pour ne pas tomber dans les spams ? Ne ciblez que vos destinataires actifs et pensez responsive design ! – Boris Leconte
Bravo Stéphane et toute l’équipe de Webmecanik pour ce bel événement. Merci aussi à la Région Auvergne Rhône Alpes de nous avoir accueilli dans son magnifique hôtel de Région. Et, sans rancune pour le wifi, qui n’est apparemment pas donné à tout le monde !
Vivement l’#Automationday 2019 !