Les bons plans de SWiTCH

L’efficacité des tests A/B sur le taux de conversion d’un site web

Oui, c’est vrai, le titre de ce billet n’est pas vraiment glamour, mais rassurez-vous ce n’est pas si compliqué et cela peut surtout changer drastiquement le taux de conversion (et donc le retour sur investissement de vos actions) sur votre site web. Les tests A/B consistent en l’expérimentation simultanées de différentes versions d’un site Web ou d’une application mobile sur des panels aléatoires d’internautes pour voir quelle est la plus performante. Ce processus est l’un des plus importants et surtout des plus efficaces que les développeurs puissent utiliser. Il remet en effet en question toutes les hypothèses et les assomptions que l’on peut avoir au début d’un projet de construction de site web et peut avoir un impact majeur sur vos choix stratégiques.

Ainsi en testant différentes versions d’une homepage, les tests A/B ont permis à l’équipe de campagne de Barack Obama de collecter 57 millions de dollars de plus que ce qu’elle aurait fait si elle avait uniquement fondé ses choix de conception sur ses croyances de ce qui plairait (ou non) au plus grand nombre d’internautes. Dans la vidéo ci-dessous, Dan Siroker – considéré par le magazine Forbes comme l’un des 30 trentenaires les plus influents dans le secteur des technologies – présente à l’occasion de la TNW Conference Europe 2013 de façon très pédagogique comment il est possible d’augmenter les performances de son site web grâce aux tests A/B.

Et vous, faites-vous des tests A/B pour savoir quelle version de votre site web est la plus efficace ?

Crise et média sociaux, une solution miracle ?

Aucune communication n’est exempte de risque… À cet exercice périlleux, de nombreuses entreprises comme Nestlé, Quick ou encore La Redoute ont subi de plein fouet la viralité et l’instantanéité inhérentes aux média sociaux. Ces crises, qui naissent sur le web social ou s’y propagent, entachent la réputation des marques sur le long terme. D’où le regain du concept de « gestion de crise » pour anticiper, informer et atténuer un éventuel débordement.

« Gérer la crise est d’un certain point de vue une contradiction dans les termes. On ne gère pas le tourment, le trouble ; on s’efforce d’éviter qu’il se produise, d’en minimiser les effets ou de rétablir l’ordre ». Depuis les scandales successifs sur les média sociaux, la plupart des entreprises ont placé au centre de leurs stratégies cette question de la « maitrise » de la marque. Comme le montre le schéma ci-dessous, les situations dites « de crise » peuvent être subdivisées en plusieurs phases auxquelles correspondent des actions précises.

Pour tenter de gérer au mieux voire éviter ces situations délicates, la démarche à suivre est la suivante :

Une veille permanente « en prévention »

Cette étape primordiale de veille permet d’identifier rapidement les canaux d’où proviennent les commentaires négatifs et donc de minimiser le temps de réaction. Les entreprises sont aujourd’hui d’autant plus vigilantes en amont puisqu’un seul commentaire négatif peut être considéré comme une crise potentielle. Abercrombie l’a d’ailleurs récemment vécu avec cette vidéo (près de 8 millions de vues) qui fait suite à la déclaration controversée du C.E.O de la marque…

Une prise de parole réfléchie et priorisée

Une fois la ou les sources identifiée(s), l’entreprise se doit de décliner une mini-stratégie de crise en hiérarchisant les messages et les cibles prioritaires. Certains grands groupes établissent un processus à suivre et une échelle de risque afin de donner une réponse rapide et calibrée à chaque situation. Autre outil intéressant, un tableau de bord des menaces permet un suivi et un historique bien utiles pour faire face aux futures situations délicates.

Une réponse privilégiant la transparence et l’empathie

Ce n’est pas un réflexe pour certaines entreprises, pourtant, l’honnêteté et la transparence payent toujours ! L’entreprise secouée par une crise se doit de rester authentique et respectueuse vis à vis de ses clients. Dans certains cas, l’humour peut même être une option…

Un dialogue personnalisé

Une fois le discours officiel défini, l’entreprise doit donner une réponse explicative (en s’appuyant sur des faits concrets) et personnalisée. Le fait de rester à l’écoute est très apprécié des communautés en ligne et peut parfois désamorcer une situation potentielle de crise. D’ailleurs, la dénomination « crise » est souvent employée à tort pour des cas minimes. Le schéma suivant a le mérite de faire un point lexical sur cette mauvaise pratique.

 

Si le processus « idéal » de gestion de crise n’existe pas puisqu’elle est par nature imprévisible, les entreprises peuvent au moins structurer leur démarche afin d’optimiser la réactivité…

Décryptage du multi-screen quelques mois après le lancement de Shazam for TV aux USA

A l’heure du « multi-screen » où l’information bascule constamment d’un écran d’ordinateur à celui d’un téléphone portable, d’une tablette ou d’une télévision, l’objectif de Shazam est de s’imposer sur le « deuxième écran ». Mais concrètement, quel est l’intérêt pour les utilisateurs et pour les marques ?

A l’écoute d’un morceau de musique à la radio, dans un bar ou un magasin, l’application Shazam qui référence 40 millions de morceaux dans sa base de données vous permet d’obtenir tous les détails dont vous avez toujours rêvés. Les informations relatives au nom du morceau, son auteur ou son année de parution sont disponibles, ainsi qu’un lien pour acheter directement ce morceau en ligne sur différentes plateformes (iTunes, amazon.com, etc.). Cette application gratuite trouve sa principale source de revenus dans les commissions de ventes en ligne. 8% du total des ventes en ligne en 2012 ont été initié par Shazam. Plus de 300 millions d’utilisateurs de Smartphones dans le monde ont déjà été charmés par cette application qui jusqu’à présent ne concernait que la musique.

Quand l’usage des Smartphones permet au téléspectateur de réagir sur ce qu’il est en train de visionner à la télévision, c’est tout un monde nouveau qui s’ouvre pour Shazam. En effet, de plus en plus de personnes regardent la télévision en gardant à portée de main tablettes et téléphones. Avec l’essor de Twitter, les téléspectateurs ont pris l’habitude de commenter en direct les émissions en cours. On a pu ainsi constater des pics d’activités défiants toute concurrence sur Twitter à l’occasion des débats télévisés en période de campagne électorale par exemple. Nous assistons depuis quelques mois à la naissance d’une nouvelle expérience TV permettant l’utilisation d’un deuxième écran pour élargir son champ d’informations à propos de ce qui est en train d’être visionné. Les attentes des utilisateurs quant à ce qu’ils peuvent extraire du « second écran » sont de plus en plus sophistiquées.

Depuis septembre 2012, Shazam for TV est disponible aux USA sur 160 chaines de TV. Fini l’état de passivité devant son téléviseur, l’ère de la télé sociale s’ouvre vers ce que l’on pourrait appeler la « télé double-flux » ! Lorsqu’un signal apparait à l’écran, l’application se synchronise avec l’émission et propose les dernières informations sur les acteurs, les invités ou sur l’émission elle-même. Lors de la diffusion d’un concert en Live, il est possible d’acheter des albums en ligne, de connaitre les prochaines dates de tournée, etc.

C’est la poule aux œufs d’or pour les annonceurs, qui peuvent en profiter pour offrir aux téléspectateurs-internautes des possibilités multiples de vente en ligne immédiate ou l’accès à des promotions exclusives. Place aux publicitaires et aux agences de communications pour leur créativité et innovation à ce sujet. Là où le téléspectateur était passif et pris en otage devant une série de spots publicitaires, il pourra à présent interagir, participer et consommer directement depuis son écran mobile. Comme pour la vente de musique en ligne, c’est grâce à la vente de biens de consommation que Shazam se rémunère.

La télé-connectée, c’est utiliser simultanément Internet et télévision. Shazam se veut être le lien entre les deux médias et s’impose progressivement aux USA. A quand Shazam for TV en Europe ?

Baromètre 2013 de la confiance des Français dans le numérique

L’IDATE a réalisé en février dernier, pour le compte de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’ACSEL, la troisième édition du baromètre de la confiance des français dans le numérique, sur la base d’un sondage auprès de 772 internautes. A retenir : l’usage des services numériques par les Français se généralise et se renforce (86%), mais dans le même temps on note une érosion de la confiance en dépit de la mis en place et du renforcement de nombreux leviers de réassurance.

L’infographie est à découvrir ci-dessous :