Les bons plans de SWiTCH

Steven Van Belleghem : « Etes-vous prêt pour le consommateur de 2020 ? »

Les comportement des consommateurs évoluent très rapidement et la révolution du m-commerce accélère plus encore ces changements. Il apparaît ainsi clairement que l’excellente qualité – que ce soit des produits ou des services – est devenu un standard et, qu’en cas de défaut, les clients ont désormais une arme efficace pour se faire entendre. Parallèlement, il va être de plus en plus difficile de les toucher directement, car ils vont devenir plus sélectifs que jamais dans le type d’information et le brand content qu’ils vont accepter de recevoir. Il va donc falloir faire preuve d’originalité et d’astuce pour être vu et entendu par nos cibles !

Steven Van Belleghem vient de diffuser cette semaine cette petite vidéo qui présente de façon concise, mais non moins efficace, les dernières évolutions des comportements des consommateurs et des internautes sur les réseaux sociaux. Enjoy !

 

Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, vous pouvez découvrir un PPT plutôt bien fait ci-dessous. Bonne lecture ! 😉

[Booklub] « J’adooore – Ingrédient n°2 : la rareté » de Patricia Gallot-Lavallée

Le mois dernier nous vous avions présenté le premier des six livres de la série J’adooore de Patricia Gallot-Lavallée sur la beauté. Aujourd’hui, nous continuons avec un résumé du 2ème opus consacré à la rareté.

Nous vous rappelons que l’édition incomplète vient de sortir et que vous pouvez vous la procurer ici. Se faisant, vous ferez d’une pierre deux coups, puisque vous apprendrez comment transformer vos clients en fans de votre marque et vous aiderez une Designer d’émotions de talent a poursuivre ses recherches (pour les partager avec nous tous) sur la création d’expériences encore plus fortes entre les marques et leurs prospects. 😉

 

Spootnik: devenez exclusif !

Startup lancée en mai 2012 par Stephan Setbon, ex-PDG de MyFab, Spootnik est une vraie révélation en terme de réseau social e-commerce à la rencontre de qualité et rareté. Focus sur le phénomène.

Baisse du pouvoir d’achat des ménages et perte de qualité constatée de la plupart des produits délocalisés favorisent de plus en plus l’achat qualitatif face à l’achat de masse. Une tendance au « local » apparaît. Dans ce cadre là, l’idée de Spootnik est de mettre en avant des produits hauts de gamme et rares via les internautes et d’assurer au client une transparence sur l’origine des produits. Une façon pour la marque de valoriser l’artisanat et les petites marques des 45 pays représentés sur le site.

 

 

D’un design léché à des posts qualitatifs (appelés spots), on pourrait aisément considérer la plateforme Spootnik comme un « Pinterest haut de gamme ». Le fonctionnement reste assez intuitif. Après avoir repéré un article sur un site Internet, l’utilisateur Spootnik le « spot » sur sa page, en indiquant la catégorie (Mens, Womens, HiTech, Gourmet etc.), la fourchette de prix, le site web d’origine ou encore la zone géographique dans laquelle le produit est disponible. Les autres utilisateurs peuvent alors librement « lover » le produit qu’ils apprécient pour que celui-ci apparaisse sur leur propre page.

Mais avant toute chose, l’originalité de Spootnik reste son e-store. Toutes les semaines, la marque met en avant, via une vente en ligne, une ville et les marques de celle-ci ayant reçu le plus de « love ». Après stockage grâce à des partenariats établis avec des entrepôts locaux de différents pays, la marque livre à chaque fin de semaine par avion trois pays que sont la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Ceci en une fois, ce qui évite au client de payer les frais de port, taxes et donc d’obtenir le produit au prix local. Une originalité qui s’avère payante puisque le site connaît à ce jour une croissance quotidienne de 1000 membres, à suivre donc !

 

« Gross Rating Point » digital, un indicateur controversé

Même s’ils semblent de moins en moins frileux pour investir sur le support digital, les annonceurs restent méfiants quant à la mesure du retour sur investissement (ROI) des campagnes Internet. A cause d’une insuffisance d’indicateurs, le manque de transparence des campagnes digitales reste aujourd’hui au cœur des débats stratégiques. Mais alors, comment y remédier et optimiser son ROI ?

Prenons l’exemple d’une campagne vidéo sur Internet… A l’heure actuelle, l’indicateur clé de performance reste le nombre de vues (ou de clics) par vidéo. Depuis le début de ces campagnes, les marques ont tenté de transposer le concept de GRP, indicateur roi de performance des campagnes télévisuelles, au domaine digital. Cet indicateur correspond au nombre moyen de contacts publicitaires obtenus sur 100 individus de la cible visée. En pratique, il faut multiplier le taux de couverture (personnes touchées par le message) par le taux de répétition (nombre de fois où le message est vu par personne). Or, à cause du mode de fonctionnement de la publicité sur Internet, le GRP digital s’avère peu fiable…

Heureusement, quelques astuces permettent d’optimiser le nombre de personnes touchées par une vidéo virale…

En premier lieu, il est nécessaire de comptabiliser le nombre de vues en fonction de la durée de visionnage. Une vidéo vue pendant deux secondes n’aura certainement pas le même impact qu’une vidéo vue en entier. Le premier conseil est donc de comptabiliser les vues dès lors que la cible peut l’associer à la marque (logo) et qu’elle a intégré son message. Ces indicateurs tels que le taux de mémorisation du message et le temps d’exposition à la marque sont fondamentaux !

Ensuite, vient le ciblage. Un annonceur doit choisir les audiences les plus captives pour n’essuyer aucune déperdition média. Deux possibilités sont alors envisageables : le  ciblage sociodémographique et le ciblage par thématiques (sites en affinité avec la cible). Par ailleurs, disponible uniquement sur Internet, le « capping » (limitation stricte du nombre de contacts d’un internaute avec un message publicitaire), permet également de cibler précisément son audience.

L’emplacement et le format de la vidéo achèvent cette démarche d’optimisation. Une vidéo au petit format dans le coin d’une page aura forcement moins d’impact qu’un pre-roll central qui couvrira près de 40% de l’écran. Toutefois, il est conseillé de laisser la possibilité à l’internaute d’échapper à la vidéo (« skippable video ») pour ne pas paraître trop intrusif.

Les boutons de partage achèveront de booster votre GRP et assureront la viralité de la vidéo gratuitement (« earned media »). Le seul critère : créer une vidéo susceptible d’être partagée par le plus grand nombre !

Si le GPR digital n’est qu’un indicateur utilisé pour rassurer les marques habituées à l’achat d’espace TV, il devra favoriser à terme le rapprochement de ces deux supports pour les campagnes vidéo. Pour ce qui est de sa pertinence sur Internet, le débat reste entier !

Quand le « Crowdfunding » taquine Wall Street…

Il y a quelques mois, nous vous avions parlé de cette tendance participative qu’est le crowdfunding. Aujourd’hui, après les domaines sportif et musical, le modèle de financement devient une alternative au processus classique d’entrée en bourse… Revenons sur cette opportunité qui séduit les « start-up » américaines.

Depuis le printemps 2012 et la ratification du JOBS Act, le président Obama a bouleversé l’univers des jeunes entrepreneurs américains. Cette nouvelle loi, entrée en vigueur en janvier 2013, autorise désormais la vente d’actions et de parts sociales par les sites de crowdfunding.

Pour faire simple, les plateformes de crowdfunding opéraient jusqu’à maintenant sur des investissements à caractère privés. Or, aux Etats-Unis le JOBS Act change la donne et permet de procéder à des placements publics concurrents des introductions en bourse.

Dans un contexte de crise économique latent, la suppression des intermédiaires et donc des coûts permettrait aux jeunes entreprises d’accéder plus facilement à des financements en capital. Ces entreprises à fort potentiel de croissance pourront ainsi lever jusqu’à 50 millions de dollars auprès de 1000 investisseurs différents avant de devoir s’enregistrer auprès de l’autorité des marchés financiers américaine (SEC).

Finalement l’émergence de plateformes digitales permet de démocratiser (et de démystifier ?) l’entrée en bourse. L’une d’entre elles, IPO Village, fondée par la banque new yorkaise First Line Capital en juillet 2012, propose à « Monsieur et Madame tout le monde » d’acheter des actions dans une entreprise qui elle, pourra entrée en bourse sans passer par les intermédiaires officiels (grandes banques, firmes d’investissement, etc.). Détail non négligeable pour les investisseurs, IPO Village leur laisse la possibilité de revendre leurs actions s’ils le souhaitent.

Cette arme de démocratisation établit une nouvelle ère entrepreneuriale dans laquelle le « crowdfunding » est érigé comme force majeure. Si les Etats Unis ont fait preuve de réactivité face à ce phénomène récent, la France, elle, semble avoir manquer le train en marche…

Comprendre Pinterest en 12 slides !

Pinterest est un réseau social basé sur la photo et plus généralement l’image, permettant aux internautes de se connecter entre eux via leurs coups de cœur, goûts et intérêts partagés. Avec près de 20 millions d’utilisateurs fin 2012, la plateforme connaît depuis bientôt 3 ans une croissance impressionnante.

Augmentation du trafic vers votre site web ou encore développement de votre « brand awareness », quelles sont les opportunités pour votre marque ? La présentation ci-dessous présente de façon simple et imagée le potentiel viral de Pinterest.