Les bons plans de SWiTCH

CV insolites ou comment sortir du lot en temps de crise ?

Il y a 2 ans et demi, nous vous rapportions les paroles de Pierre Bellanger à l’occasion de sa présentation ErNeSt. Il avait dérypté à l’époque une tendance qui est désormais un véritable phénomène de société : « Les personnes deviennent des marques et les marques deviennent des personnes ». Ce phénomène est encore plus vrai dans l’impitoyable monde de la recherche d’emploi.

Pour sortir du lot, de plus en plus de candidats à un job créent des CV originaux et se mettent en scène à coup de QR Codes, de chansons qui riment, d’applications mobiles, etc. Il y a un mois, Philippe Dubost a fait le buzz sur la toile en calquant son CV en ligne sur le modèle de présentation du géant de la vente en ligne Amazon.com. Dans ce cas, le candidat n’est plus une marque, mais carrément un « produit » que l’on peut mettre dans son « caddie ».

 

En décembre dernier, nous avions reçu à l’Agence un autre CV original – dans un style plus hédoniste – puisque celui-ci avait la forme d’une bouteille de vin ! Alors à la question « Est-ce que ça marche vraiment pour attirer l’attention ? », notre réponse est clairement OUI ! Et bien que nous ne consommons pas d’alcool (en tous cas, pas pendant les heures de travail !), nous avons reçu Niels Saint-Viteux pour un entretien.

Enfin, puisque l’alcool a manifestement l’air de bien plaire aux agences de communication, nous adressons ce petit clin d’oeil de remerciement à l’un de nos partenaires, l’Agence Hubwiser, pour le carton de bières Budweiser reçu il y a 3 semaines en guise de voeux pour la nouvelle année. A votre santé, les gars ! 😉

Ambient marketing, Ambush marketing, experiential marketing, guérilla marketing, street marketing : quelles différences ?

On entend souvent parler d’ambient marketing, Ambush marketing, experiential marketing, guérilla marketing, street marketing sans pour autant bien saisir quelles sont les différences et ce que cela couvre. Mise au point.

Ambient Marketing
Le terme « ambient » marketing est aussi connu sous le nom de « place-based » marketing. L’objectif de ces opérations de promotion est pour la marque de rentrer en interaction avec son public tout en se fondant dans l’environnement ambiant. Ceci après avoir ciblé le lieu ou le public/cible va se trouver. On observe souvent ces techniques en villes, avec un détournement du mobilier, des infrastructures urbaines et plus généralement des éléments du quotidien.

La station de ski de Tryvann, en Norvège, a parfaitement su marquer les esprits avec une opération marketing inédite il y a quelques années à Oslo. Située à moins de 20 minutes de route de la capitale, la station a souhaité communiquer en temps réel sur les conditions météorologiques locales ! Des abris bus ont été customisés et transformés en panneaux publicitaires extrêmement originaux. Lorsqu’un épisode neigeux avait lieu à Tryvann, le service communication local actionnait un dispositif SMS et de la neige artificielle se mettait à tomber à l’intérieur du double vitrage de l’abri bus. Les habitants d’Oslo furent donc informés en direct des conditions de neige de la station voisine et vivement incités à chausser les skis !

Guerilla Marketing
Le guerilla marketing se définit comme une stratégie marketing non conventionnelle, souvent à la limite de la légalité et à faible coût offrant un résultat optimisé. Apparu à l’origine dans le livre « Guerilla Advertising » de Jay Conrad Levinson en 1984, le terme s’inspire des guerres de guérilla et aux tactiques utilisées à ces occasions par les civils armés. Ce type de marketing consiste à prendre le consommateur par surprise, lui laisser une impression marquante et créer le buzz autour de l’opération.

Pour illustrer cela, la station de ski de Blafjoll en Islande a mis au point en 2006 une action de guerilla marketing sortant de l’ordinaire. Les équipes de la station ont en effet déposé des monticules de neige (réels ou non ?) près de grands axes routiers de Reykjavik, la capitale, pour y implanter un panneau indiquant la direction et le nombre de kilomètres à effectuer pour rejoindre la station. Une opération originale au coût plus que réduit qui a probablement séduit plus d’un automobiliste !

Quelques mots également sur l’ambush marketing, que l’on peut considérer comme branche dérivée du guerilla marketing. Ce type de marketing, la plupart du temps illégal, consiste pour une marque à profiter d’un événement à forte exposition médiatique pour promouvoir sa marque sans être partenaire ou sponsor officiel.

 

Experiential Marketing
Enfin, l’experiential marketing se positionne comme une stratégie consistant à faire vivre une expérience au public cible et à rendre ce dernier acteur de sa propre expérience. Dans ce cadre-là, les nouvelles technologies jouent un rôle prépondérant, avec notamment l’apparition du tactile et de la réalité augmentée. Les vitrines des boutiques en autres sont maintenant des zones clés pour ce qui est de la communication via marketing expérientiel (voir notre précédent article sur les Boutiques 2.0 ici).

Afin d’imager cela, prenons l’exemple d’une opération développée l’année dernière par l’Office du Tourisme de Colombie Britannique (Canada) dans la ville de San Francisco. Pour promouvoir la région et ses activités outdoor, l’organisme a installé un distributeur de cadeaux géant sur la place Justin Herman, zone fréquentée de la ville. Alors qu’un écran intégré présentait la Colombie Britannique, les curieux pianotaient sur un clavier et recevaient alors des lots tels que des VTT, surfs et autres.

En conclusion, toutes ces techniques ont un point commun : elles ont un objectif de viralité et de buzz ! Appuyées par les medias sociaux et le multi-canal, les opérations originales de ce type ont bien plus d’impact que la traditionnelle distribution de flyers, malgré la difficulté à mesurer les retombées. Aux entreprises donc d’appliquer ces stratégies pour ce qu’on pourrait définir comme la devise du street marketing : « surprendre pour séduire ».

Merrell et Alpes Bivouac vous invitent à leur premier after-work sportif le 21 février à Annecy !


Fan de sports outdoor ? Venez partager votre passion avec la communauté de Merrell lors de véritables after-works sportifs !

Merrell organise à partir du 21 février 2013 ses rendez-vous mensuels sportifs dédiés à sa communauté. Tous les 3èmes jeudi du mois, les passionnés d’outdoor se réuniront autour d’activités sportives et conviviales en pleine nature. Objectif ? Privilégier l’humain et ainsi échanger pour créer un véritable lien entre les passionnés eux-mêmes et Merrell.

Inscrivez-vous ici pour participer gratuitement à la première sortie sur le thème de la #Neige, en partenariat avec Alpes Bivouac, organisateur d’incentives, séminaires natures, évènements privés et autres séjours en pleine nature sur le Semnoz au-dessus d’Annecy.

Pour cette première édition, les participants découvriront le paret et la balade en raquettes éclairée aux flambeaux. Ils termineront la soirée autour d’un petit verre dans un camp de base éco-conçu respectant les valeurs du développement durable à 1700m d’altitude. Une expérience unique à partager !

Au programme :

  • 18h00 : Rendez-vous sur le parking et équipement des participants
  • 18h30 à 19H45: Descente en paret (luge traditionnelle) suivie d’une balade en raquette aux flambeaux
  • 19h45 à 20h30: Apéritif festif autour du feu et des aménagements en neige, vin chaud et boissons softs

[Booklub] « J’adooore – Ingrédient n°1 : la beauté » de Patricia Gallot-Lavallée

Avez-vous remarqué comme d’une manière générale nous ne choisissons pas nécessairement les solutions les plus rationnelles, mais celles qui nous permettent de dépenser le moins d’énergie ? L’exemple classique est celui de l’escalator vs. quelques marches d’escaliers : rares sont les gens qui prennent les escaliers. Pour autant, dans certains cas, nous sommes capables de faire la queue toute la nuit devant une boutique H&M pour acheter (au choix) une paire de chaussures Jimmy Choo / le dernier iGadget d’Apple / le dernier épisode de Star Wars / etc. Qu’est-ce qui nous pousse à agir ainsi ? Qu’est-ce qui nous fait dire « J’adooore !! » telle ou telle chose ? Qu’est-ce qui crée des fans? L’experte en design d’émotion/enseignante/auteur, Patricia Gallot-Lavallée a mené plusieurs années de recherche et d’expérimentation pour expliquer ces phénomènes.

Présenter Patricia Gallot-Lavallée sans utiliser de superlatif est une tâche compliquée à laquelle nous allons tenter de nous atteler. Experte du web, créatrice d’émotions, spécialiste des comportements des consommateurs et auteur de plusieurs ouvrages, a publié au compte-goutte depuis 6 mois les 4 premiers livres d’une oeuvre en 6 volumes intitulée J’adooore! Ces livres expliquent avec de nombreuses illustrations concrètes comment les marques rendent les gens fans de leurs produits/services et de leur image.

Nous avons l’immense privilège de relire les manuscrits de Patricia et nous pouvons vous assurer que ces livres sont particulièrement utiles à tous les marketeurs et communicants. L’édition incomplète vient de sortir et vous pouvez vous la procurer ici. En attendant de tenir ce trésor entre vos mains et d’en découvrir les meilleurs secrets, nous vous dévoilons ici un résumé en quelques slides du premier ingrédient : la beauté.

 

Twitter vu du ciel…

Avec plus d’un demi milliard d’utilisateurs dans le monde, Twitter surfe sur la vague du succès… Pour s’en rendre compte, c’est simple : filez sur Tweet ping, nouveau joujou des « twittaddicts » !

Et si vous pouviez visualiser en temps réel la localisation des tweets du monde entier ? Tweet ping est une projet créé par Franck Ernewein (eh oui un frenchy !) qui permet de découvrir à chaque seconde la progression de Twitter vue du ciel.

Lorsque vous arrivez pour la première fois sur la page tous les compteurs sont à zéro et la carte est noire… Très vite, les continents les plus actifs sur le réseau s’illuminent !

Vous pouvez également découvrir le dernier hashtag (ou mot dièse, ou encore croisillon pour nos amis québécois !) et la dernière mention selon la zone géographique.

Alors certes, Tweet ping ne « brille » pas par son utilité, mais, chauvins que nous sommes, nous saluons l’initiative 😉

Retour sur ISPO 2013 à Münich (Allemagne)

Du 3 au 6 février 2013 a eu lieu la 41ème édition du salon ISPO à Münich (Allemagne), la grande messe internationale annuelle pour les marques et équipementiers des sports outdoor. SWiTCH était invité à y faire une conférence sur l’usage des médias sociaux par les marques outdoor pour développer leur notoriété et leur business. Nous en avons profité pour faire un tour non exhaustif des stands. Retour d’expérience.

Tout le monde m’avait prévenu : « Tu verras, ISPO c’est grand. » En arrivant lundi matin pour faire ma conférence, j’ai pris toute la mesure de ce salon lorsque l’hôtesse d’accueil m’a proposé de prendre la « fast track » pour accéder plus vite (15 minutes de marche quand même !) à l’immense scène en forme d’étoile. ISPO n’est pas grand. C’est gigantesque… et je n’en ai en fait vu que la partie émergée de l’iceberg, soit l’équivalent de  seize terrains de football !

J’ai vite appris les quelques règles de survie pour passer un bon ISPO :

  1. Avoir de bonnes chaussures – ou encore mieux des rollers – parce que vous allez parcourir des kilomètres et piétiner pendant des heures ;
  2. S’asseoir aussi souvent que possible pour soulager vos pieds et vos jambes ;
  3. Manger dès que vous le pouvez – les bretzels chez Gore-Tex, les sandwichs aux brötschen chez Merrell, la limonade fermentée chez Rossignol ont particulièrement retenu notre attention J – parce qu’il faut bien recharger les batteries pour tenir la distance ;
  4. Ne pas abuser de la bière – ça semble simple dit comme ça, mais à partir de 16h jusqu’au petit matin, il est possible d’enchaîner les apéros d’un stand à l’autre ;
  5. Acheter la ISPO Card (77 euros) qui donne notamment accès au VIP lounge pour se détendre, boire et manger à volonté, aux transports en commun gratuits dans tout Münich, aux vestiaires et consignes à bagage gratuitement – vu la randonnée qui vous attend, autant voyager léger !
  6. Planifier sa visite plusieurs jours à l’avance en prenant rendez-vous avez les personnes que vous voulez absolument voir et essayer de vous construire un trajet aussi optimisé que possible ;
  7. Avoir un gros paquet de cartes de visite toujours sur vous et être ouvert à toutes les opportunités qui s’offrent à vous ;
  8. S’inviter sur l’espace d’EOG pour avoir accès au wi-fi gratuit ou séduire l’une des hôtesses d’accueil de n’importe quelle grande marque pour qu’elle vous donne ses codes d’accès ;
  9. Aller aux sessions de Yoga organisées par Lolë le matin, avant l’ouverture officielle, devant la grande scène du Snow Ice and Rock Summit Bar (Hall A6) pour s’échauffer les muscles en douceur avant d’attaquer une journée trépidante ;
  10. Bien recharger la batterie de votre SmartPhone pour pouvoir retrouver vos acolytes facilement tout au long de la journée et prendre des photos des nouveautés, des grandes tendances ou des looks/produits improbables que vous ne manquerez pas de croiser.

Plutôt que de faire un long et ennuyeux récit de tout ce que j’ai pu voir et entendre pendant 3 jours, je vous propose le top 5 de mes produits préférés disponibles à partir de la saison 2013/2014 :

  1. Grown : Les Ski les plus écologiques du marché
    Bon, d’accord, ce n’est pas une nouveauté de cette année. Mais comme ils ne sont produits qu’en édition très limitée (80 paires /an), c’est la 1ère fois que j’avais l’occasion d’en voir pour de vrai. Plus d’informations ici.
  2. Dainese : La 1ère veste de ski à airbag
    Déjà existante pour la moto et en cours de test pour le ski, la marque italienne a développé une veste équipée d’un airbag, capable de s’ouvrir en 25ms, et de capteurs (pouls, position du corps) permettant le déclenchement automatique en cas de chute. Il semblerait que cet équipement de sécurité devienne obligatoire pour les épreuves de slalom géant et de descente aux J.O. de Sotchi. Dainese est actuellement la seule marque à avoir créé ce produit, si cette norme est confirmée, elle a donc une très belle longueur d’avance sur ses concurrents.
  3. Patagonia : La combinaison de surf doublée en laine
    Cette combinaison en neoprene permet de rester plus longtemps dans l’eau, grâce à une doublure en laine merinos douce et chaude, tout en gardant une bonne souplesse de mouvement.
  4. Rossignol : Les skis alvéolés Soul7 (ISPO Award 2013 – Ski Off Piste)
    Ayant eu le privilège d’avoir une présentation de cette nouvelle gamme de skis (et chaussure) par les concepteurs et le directeur R&D de Rossignol en personne, autant dire qu’il y a de quoi être conquis par ces nouveaux skis, totalement personnalisables avec une simple scie sauteuse – même si la marque ne communiquera pas trop sur ces aspects pour des raisons évidentes de responsabilités juridique. Ok, il faut avoir un tel matériel et surtout savoir s’en servir, mais l’idée de pouvoir faire des swallow en 4 coups de scie sauteuse ou de pouvoir adapter la taille et la forme du ski au programme de pratique de chacun, c’est quand même génial ! Et pour une fois, le topsheet est vraiment esthétique.
  5. Picture Organic Clothing : La veste « Welcome » 100% recyclée et recyclable ! (Gold ISPO Eco Award)
    La veste Welcome a remporté le Gold ISPO Eco Award car elle est 100% recyclable et faites avec des matériaux recyclés (notamment avec 95% avec de bouteilles PET recyclées). Elle ne comporte ni fluor, ni traitement POFA/PFOS. Enfin, la marque française a aussi remporté le « Environmental Excellence ISPO Eward » pour son approche environnementale globale et la totale transparence sur la production de ses produits.

Enfin, pour ceux qui n’ont pas pu assister à ma conférence, voici le support de présentation :

Merci à Meike, Thorben, David et Markus pour leur invitation, ce fut un grand honneur de pouvoir participer à ce salon prestigieux. Rendez-vous l’année prochaine ! 😉