Les bons plans de SWiTCH

Destinations touristiques : comment créer du contenu visuel à partager ?

La « photographie sociale » suscite toujours beaucoup de questions. Comment utiliser Pinterest ? Qu’en est-il d’Instagram ? Flickr est-il encore d’actualité ? Mais globalement, quelque soit le réseau social, la première question est toujours la même : comment faire pour que les photos soient épinglées, partagées, ou encore twittées ?

Le phénomène de « photographie sociale » a pour but d’influencer les masses en combinant un profil de marque et de beaux clichés. Toutefois, publier une photo impactante ou encourager les internautes à la partager n’est pas une tâche facile. Par exemple, s’ils ont déjà relayé des photos du Golden Gate Bridge, que peut ajouter une agence de voyage de San Fransisco à la conversation visuelle?

Lors d’un récent voyage, un arrêt éclair au centre de l’Utah a souligné le besoin insatiable des touristes de prendre des photos d’eux-mêmes, de préférence avec un signe distinctif désignant l’emplacement en arrière-plan. Forcé de constater ces habitudes, le personnel de l’Office du Tourisme de l’Utah a proposé une alternative ingénieuse aux traditionnelles photos du bord de route. Ils ont mis en place un immense panneau portant l’inscription « Welcome to Utah ». Le résultat ? Une ligne d’attente de plusieurs familles qui patientaient sagement pour prendre leur photo devant ces lettres surdimensionnées.

Il est certain que cet endroit, idéal pour les clichés de famille, apparaîtra sur Facebook ou encore Instagram. Finalement, les touristes publient des photos de leurs destinations si ces dernières leur donnent quelque chose d’intéressant ou d’original à partager.

De multiples exemples aux Etats-Unis s’ajoutent à la liste des succès. Le « California » de Disneyland qui a été retiré, et le fameux « Welcome to golden » localisé à Front Range dans les Rocheuses en font partie.

Nul doute que les individus adorent prendre et partager leurs clichés. Si les destinations touristiques souhaitent encourager et multiplier ce phénomène, elles doivent donc leur proposer une toile de fond idéale . Construisez un signe et le partage social opérera !

Chamonix lance son opération « Catch us if you’re fan » !

A l’occasion du lancement de la saison – déjà prometteuse ! – l’Office du tourisme de Chamonix Mont-Blanc et SWiTCH préparent une belle surprise… Vendredi 14 décembre 2012, rendez-vous dans les rues parisiennes pour une chasse au trésor mêlant « real life » et réseaux sociaux. Un départ immédiat pour un weekend VIP à Chamonix est à gagner à la clé J

 

Le concept est simple : Smartphone à la main et connecté sur la page dédiée, votre unique mission est de faire « tomber » le zoom afin de localiser les lieux mystères où se cachent les cadeaux et de vous y rendre au plus vite. Pour ce faire, plus le nombre de likes sur la page Facebook officielle (lien : https://www.facebook.com/ChamonixFrance ) augmentera et plus vous relaierez l’événement sur avec le hashtag #Chamonix_France (lien : https://twitter.com/Chamonix_France ), plus le zoom se rapprochera. La dernière ligne droite consistera ensuite à déchiffrer l’emplacement exact des cadeaux grâce à un ultime indice révélé sur les réseaux sociaux. L’aventure commence vendredi 14 décembre dès 11h00 !

 

Ce ne sera pas encore Noël, mais chez SWiTCH ce sera tout comme… En plus du départ immédiat pour Chamonix (d’ailleurs, préparez votre bonnet et votre brosse à dents !), les gagnants auront la chance de skier en compagnie d’Aurélien Ducroz (lien : https://www.facebook.com/pages/Aurelien-Ducroz/48995573554%3Ffref=ts ), champion de ski freeride. Pour les autres vainqueurs (quatre étapes au total), des forfaits de ski, des skis Dynastar ou encore des vestes Eider pour être équipé pour l’hiver sont à remporter !

 

Munis d’une bonne paire de chaussures et de votre sens de la déduction, rejoignez-nous dans cette aventure. L’ensemble de l’opération sera filmée et relayée en live sur les réseaux sociaux. D’ailleurs pour vous donner un avant-goût, découvrez plutôt cette vidéo !

(lien : http://www.e-adrenaline.fr/neige/actualites/gagnez-un-voyage-a-chamonix-et-skier-avec-aurelien-ducroz/1248 )

 

Bonne chance à tous !

Les réseaux sociaux : la guerre – digitale – des sexes ?

Depuis l’avènement du social media, de nombreuses études tentent de déterminer le comportement et le profil des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Mais, qu’en est-il du clivage homme-femme ? Plusieurs sondages réalisés au Canada et aux Etats-Unis décryptent les habitudes hommes-femmes et nous livrent les grandes tendances en la matière…

Présence et utilisation, un net écart

 

Si présence sur les réseaux sociaux reste sensiblement identique entre hommes et femmes (léger avantage à la gent féminine tout de même), l’utilisation diffère ! Les femmes restent plus longtemps connectées et sont plus actives dans la sphère digitale.

Par ailleurs, il semblerait qu’il s’opère une segmentation selon le réseau social. Les hommes préféreraient Linked In et Google+ alors que les femmes utiliseraient en majorité Facebook, Twitter, et bien sûr Pinterest (80% des utilisateurs sont de sexe féminin). Elles seraient également surreprésentées dans la communauté des blogueurs.

Les raisons sociologiques
En privilégiant un certain type de réseaux, les femmes semblent davantage portées sur la sphère personnelle, sur l’échange. L’utilisation des réseaux sociaux leur permet de maintenir et de développer les relations humaines. A contrario, les hommes sont plus actifs dans la recherche d’informations : ils consultent les blogs, commentent sur les forums, etc. Ils assimilent également le web à un divertissement en jouant en réseau ou en visionnant des vidéos sur YouTube ou Dailymotion.

Les deux sexes s’impliquent donc tout autant dans les média sociaux mais interagissent différemment.

 

Voyage et réseaux sociaux
En ce qui concerne la thématique du voyage, les écarts tendent à se dissiper. Si les femmes utilisent plus les réseaux sociaux à leur retour afin de partager des photos et de les commenter, les deux sexes s’informent à proportion égale avant de partir et pendant le séjour.

Les réseaux sociaux mettraient donc en exergue les différences de vision des hommes et des femmes, et leurs façons distinctes d’utiliser les outils à leur disposition. Globalement, plus présentes et plus actives, les femmes intéressent énormément les marques qui tentent d’adapter leur message et leur ton à ce segment féminin.
Source : http://veilletourisme.ca/ – Les média sociaux, une affaire d’hommes ou de femmes ?

 

[Booklub] « It’s not how good you are, it’s how good you want to be » by Paul Arden

Publicitaire brillant, auteur talentueux et un brin provocateur, Paul Arden (1940-2008) a notamment été Directeur de Création chez Saatchi and Saatchi et a signé quelques unes des plus belles campagnes publicitaires du monde. Il a publié plusieurs livres dont les best sellers « Whatever You Think, Think The Opposite » et « It’s Not How Good You Are, It’s How Good You Want To Be ». Nous vous présentons aujourd’hui un résumé de ce dernier. Bonne lecture !


Comment rédiger un article de blog qui fait mouche? par Jalal (élève en 3ème au Collège Beauregard, Cran Gevrier)

SWiTCH accueille une jeune et nouvelle plume !
Cette semaine, Jalal, nouvelle recrue fraichement débarquée du Collège Beauregard à Cran Gevrier, a rejoint notre « White Lab ». Il a choisi SWiTCH pour réaliser son stage en entreprise. Cette expérience lui a permis de découvrir l’univers professionnel et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de notre agence. Bien que nous soyons très sympas – oui, oui, 🙂 – Jalal n’a pas chômé ! Son baptême du feu consistait à rédiger son premier article de blog et nous sommes ravis de vous présenter le fruit de son travail. 
On espère qu’il aura apprécié l’expérience… Sans plus attendre, voici l’article 😉 Bonne lecture !

Comment rédiger un article de blog qui fait mouche?
A la différence du site intenet, le blog traite d’un seul sujet ou d’un petit ensemble de sujets apparentés. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un particulier…, le blog atteint sa cible efficacement si on respecte les quelques règles de base qui lui donne une structure attrayante. Je propose d’exposer dans un premier temps le processus de rédaction de l’article du blog. J’aborderai dans un deuxième temps les quelques règles de communication à respecter pour assurer une lecture fluide du contenu du blog.

 

Processus de rédaction de l’article du blog

Sommairement, les étapes à suivre pour la rédaction de l’article du blog sont les suivantes:

  • D’abord, bien définir l’idée du blog. Une idée mal définie affectera de manière certaine la structure du blog. Exemple: l’idée de cet article est de montrer comment rédiger un article de blog efficace.
  • Une fois l’idée en poche, bien organiser l’article à l’aide d’un plan. Dans notre exmple nous avons fait simple, le plan se compose de deux points: le processus de rédacion et les règles de communication.
  • Ecrire « au kilomètre »: ce que j’entends par écrire  »au kilomètre » c’est écrire toutes les idées en lien avec l’idée principale de l’article. Dans notre cas, il était simple de se focaliser sur les idées en relation avec la structure et les règles de communication.
  • Une fois que la matière première de l’article est prête, Commencer votre mise en page en faisant ressortir la structure de l’article (titres, sous -titres…), les phrases et les mots clés (en gras par exemple).
  • L’étape qui suit consiste à paufiner l’article, à corriger l’orthographe et à intégrer des illustrations dans la mesure du possible ce qui rend l’article aéré et attrayant.
  • Enfin, un article bien conçu n’est pas suffisant si on n’assure pas sa promotion et son suivi.

 

Règles de communication à respecter pour une lecture fluide

Après avoir abordé les aspects relatifs à la structure de l’article dans la précédente partie. Voyons maintenant les quelques règles de base de communication à respecter pour bien diffuser l’idée de l’article et le message attenant.

  • Le titre de l’article doit être accrocheur. Dans l’exemple de cet article, l’expression  »faire mouche » vise à éguiser la curiosité et l’enthousiasme du lecteur à apprendre quelque chose de nouveau.
  • Ennoncer de quoi aller-vous parler?. C’est la phrase d’accroche qui doit mobiliser l’attention du lecteur et lui donner envie de lire le reste. Elle ne doit pas être très longue.
  • Ennoncer ensuite le plan que vous allez suivre dans votre article afin que le lecteur puisse disposer d’un fil conducteur. Faire simple et ne pas oublier de faire preuve d’humour si le sujet si prête. Se tenir à ce plan dans les parties de développement.
  • Développer les différentes parties du plan sans oublier d’introduire des phrases de liaison entre ces différentes parties. Par exemple, en introduction de cette partie consacrée à la communication, j’ai rappelé que la partie consacrée à la structure a été traité et que j’abordai la deuxième partie de l’article. L’objectif de cela étant de maintenir l’état d’éveil du lecteur et de toujours susciter son intérêt. Faire des phrases courtes et respecter le triptique: annonce, argument et illustration.
  • Veiller à ce que les différentes parties soient équivalentes et représentent un tout cohérent et équilibré. Finir par une conclusion qui reprend et renforce l’idée maitresse comme dans notre exemple la phrase suivante:

Par sa structure et son caractère centré sur un sujet ou un petit ensemble de sujets, le blog est un support redoutable de communication. C’est ce qui fait la force de cet outil de publication en ligne qui permet de communiquer de manière interactive et moderne à la fois pour le bénéfice d’une activité professionnelle et/ou privée.

 

 

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH recrute un(e) consultant(e) en marketing & communication !

Fiche de poste :
SWiTCH, agence marketing et communication digitale, déploie ses compétences dans les domaines du tourisme, du sport et des loisirs de pleine nature. A l’occasion de l’accroissement de notre activité, nous cherchons un(e) consultant(e) en Marketing & Communication.

Vos missions :

  • Définir des stratégies de développement et de marketing de territoires et de filières touristiques
  • Créer des plateformes de marques
  • Réaliser des études de marché quantitatives et qualitatives
  • Elaborer des propositions de recommandations auprès des clients
  • Rédiger des rapports d’étude
  • Bâtir des propositions stratégiques innovantes et durables
  • Conduire des réunions et faire des présentations publiques
  • Animer des communautés sur les médias sociaux
  • Créer des stratégies de communication sur les médias sociaux et mesurer leur efficacité
  • Selon votre profil et motivation, vous pourrez également participer à d’autres aspects des projets

Vous devez :

  • Etre passionné de sports outdoor ;
  • Etre autonome et rigoureux ;
  • Avoir le sens de l’organisation et des responsabilités ;
  • Bien connaître le fonctionnement des médias sociaux ;
  • Maîtriser les logiciels de traitement de texte, tableur et graphisme ;
  • Avoir son matériel de ski/snowboard/télémark, le permis de conduire et un véhicule serait un plus ;
  • Avoir envie de participer et de comprendre le fonctionnement d’une petite agence de Conseil.

Formation minimum : Ecole de commerce ou Master 2 Pro.
Durée : Temps complet
Lieu : Annecy
Contrat : CDI
Rémunération : A négocier

Candidature :
En plus de vos CV et lettre de motivation, merci d’indiquer les coordonnées des entreprises et les noms des personnes responsables avec qui vous avez précédemment effectués des stages ou des contrats de travail. Aucune candidature ne sera étudiée sans ce document. Soignez la forme de votre candidature autant que son contenu et surtout faites preuve d’originalité en nous donnant envie de travailler avec vous !

Date limite d’envoi des candidatures : 17 décembre 2012

Quand prendre des risques dans sa communication rapporte gros : le cas Monteith

Il y a quelques mois, Monteith, une petite société néo-zélandaise qui fabrique du cidre, a fait appel à l’agence Colenso BBDO pour réaliser sa prochaine campagne de publicité. La marque souhaitait mettre en avant la fraicheur et la naturalité de ses produits. Jusqu’ici rien d’original, et pourtant…

La campagne
Afin de démontrer que leur cidre est fabriqué à partir de fruits frais et non de concentré, Monteith et son agence se sont appuyés sur des exemples de « bad buzz » alimentaires. Qui d’entre vous n’a jamais trouvé un cheveu dans un plat préparé, ou bien pire ? Cette idée initiale, qui peut paraître saugrenue, a en réalité impulsé une campagne originale et osée. Les créatifs ont utilisé cette mécanique en ajoutant dans les boites en carton de la marque des branches de pommiers.

La réaction des consommateurs ne s’est pas faite attendre. Après quelques jours seulement, le service client recevait les premiers messages de plainte à propos d’étranges bouts de bois… Relayée par les média locaux, la nouvelle s’est rapidement propagée et l’incompréhension a gagné des milliers de personnes. Pendant ce temps, Monteith a habilement laissé monté le buzz, sans jamais réagir. Deux semaines plus tard, la marque a enfin pris la parole via cette campagne de publicité visiblement réussie !

Plusieurs messages de ce type ont ensuite circulé sur les réseaux sociaux et sur les média traditionnels : « Désolé pour les branches, mais ce genre de chose arrive malheureusement lorsqu’on utilise des fruits fraichement cueillis aux branches des pommiers… Si cette découverte vous a profondément gêné, vous pouvez toujours acheter les produits de nos concurrents. Vous n’y trouverez aucune branche, ni aucun fruit frais d’ailleurs… » Le ton était donné !

Un vrai succès
Le succès sans précédent de cette campagne s’explique chronologiquement par les phases de la campagne et les différentes émotions suscitées chez leurs cibles.

Tout d’abord la thématique choisie par Monteith est hautement polémique. L’agence avait la certitude que les gens allaient en parler ! Ensuite, le message (les branches de pommiers) habilement caché n’a pas éveillé les soupçons. Ne percevant aucune manipulation marketing, les destinataires n’ont pas hésité à relayer l’information. Puis, le « silence radio » de la part de Monteith pendant deux semaines représente la période la plus délicate de la campagne qui aboutit à la révélation du vrai message !

Depuis, les ventes de cidre ont bondi de 32% et Monteith a bénéficié d’une couverture médiatique inespérée pour une start up.

 

Un pari risqué
Quelques branches seulement ont transformé une campagne basique en un succès original, mais surtout risqué ! Cette opération rappelle celle que nous vous avions présenté en 2009, menée par Grasshoper, et intitulée « Entrepreneurs can change the world ». Faire parler les gens était leur principal objectif. Ils ont donc identifié plus de 5000 influenceurs à travers les Etats-Unis (dont la Maison Blanche) et leur ont envoyé une boite FedEx contenant des sauterelles (« grasshoppers » en anglais) en chocolat. Tout comme Monteith, la campagne a été relayée sur les plus grands média nationaux, un franc succès !

Toutefois, étant donné les risques engagés, ces campagnes créatives sont malheureusement et trop souvent l’apanage de petites entreprises en manque de moyens, les grandes marques étant trop frileuses. Ces exemples, trop peu nombreux, deviennent des études de cas étudiées dans toutes les écoles de commerce, tant pour leur concept que pour leur mise en œuvre. En effet, une vision ou un concept ne suffisent pas, encore faut-il l’exécuter brillamment…