Les bons plans de SWiTCH

Lake Louise lance les “Throwback Thursdays” !

Friands de vieilles vidéos ou tout simplement amateurs de belles images de montagne, l’initiative lancée par Lake Louise (Canada) devrait vous plaire…

Pris d’un élan soudain de motivation, vous décidez de ranger votre grenier et de vous atteler au grand nettoyage de printemps (ou d’automne pour certains retardataires !). Une fois la tête dans les breloques et bibelots en tous genre, qui n’est jamais tombé sur de vielles photos devenues aujourd’hui « vintage » ?

Pour la station de Lake Louise ayant eu la même démarche, la pêche a été plutôt bonne ! Enfouis dans une boite à archives, ils ont retrouvé de vieux films vantant les mérites de la destination. A l’issue de cette découverte, la destination a décidé de relayer ces 34 séquences au plus grand nombre en créant les « Throwback Thursdays ». Chaque mardi, une courte vidéo sera donc partagée pour notre plus grand plaisir. Des années 60 à 90, vous pourrez découvrir de multiples séquences dont des images uniques de Wayne Wong, l’un des pionniers du free ski.

Cette démarche est non seulement originale mais elle met aussi en lumière, de façon ludique, le patrimoine de la station. D’ailleurs, le « rétro » sera définitivement le fil rouge de la saison puisque la destination déclinera ce concept pour engager (concours de photos anciennes) et animer sa communauté (événement « rétro » dédié).

Si nous ne préférons pas nous prononcer sur les tenues vestimentaires, les images sont un vrai régal ! Jugez plutôt …

La technologie RFID et les réseaux sociaux : révolution ou intrusion ?

Inaugurée avec les Coca-Cola Summer Camps, la tendance « Facebook connect » séduit de plus en plus. Avec la technologie RFID (Radio Frequency Identification), monde réel et monde virtuel s’entremêlent, pour le plus grand bonheur des marques. Entre connexion poussée à son paroxysme et atteinte à la vie privée, cette technologie semble vraiment « borderline ». Alors vraie révolution ou intrusion ?

 

L’exemple de Kiabi

Kiabi a lancé très récemment le Kiabi Shopping Connect. Dans l’un de ses magasins du Nord de la France, l’agence Hobbynote, en partenariat avec la marque, a offert à la clientèle une expérience d’achat unique et jusque là inédite en France.

Grâce à la technologie RFID, Kiabi a connecté Facebook et le monde réel. En arrivant au magasin, les clients pouvaient ainsi récupérer un bracelet (doté d’une puce RFID) et l’activer sur une borne tactile à l’entrée. A partir de cet instant, leurs moindres faits et gestes pouvaient être relayés sur Facebook. Pour partager une silhouette ou encore demander les avis de ses amis Facebook sur une tenue, rien de plus simple… Il suffit de scanner le bracelet et de se prendre en photo dans le photomaton dédié.

A la fin de la soirée d’inauguration, les 75 invités avaient généré 351 histoires (partage de looks, de collections, de photos, etc.) et avaient pris 161 photos en deux heures. Un vrai succès pour Kiabi qui souhaitait augmenter ses ventes ainsi que sa visibilité sur les réseaux sociaux !

Si cette initiative répond à un besoin récurrent des consommateurs d’être recommandés, guidés et accompagnés durant leurs expériences d’achat, d’autres démarches du même type flirtent avec l’éthique et le respect de la vie privée…

 

L’exemple de l’hôtel Ushuaïa Ibiza

Autre lieu, autre exemple. Loin des vacances traditionnelles, l’hôtel Ushuaïa Ibiza propose à ses clients de partager leur expérience « vacances » avec leurs amis Facebook. Toujours doté d’un bracelet spécifique, il leur suffit de passer le poignet devant l’une des bornes RFID disséminées un peu partout dans l’établissement pour se connecter automatiquement à leur compte Facebook, mettre à jour leur statut, faire un check-in, ou encore poster des photos. Passons encore sur la désagréable habitude de faire partager son nouveau maillot de bain au bord de la piscine pendant que d’autres sont restés au froid et au bureau… Pour l’hôtel, cette démarche transforme chaque client en un véritable vecteur de communication.

D’autre part, en totale contradiction avec le besoin de se couper du monde connecté – de plus en plus prégnant en vacances -, l’initiative nous fait nous questionner sur les enjeux d’une telle utilisation de la technologie.

Enjeux et avenir

Entre dérive narcissique et hyper-représentation, ces approches ne font pas l’unanimité et engendrent de nombreuses questions. Le monde virtuel prend le dessus sur le monde réel et la vie privée n’a plus rien de privée… Alors, ces opérations se démocratiseront-elles à l’avenir ?

[Résumé] 3ème édition du European Outdoor Forum les 16 et 17 octobre 2012 à Annecy

Pour la troisième année consécutive, le European Outdoor Forum a lieu les 16 et 17 octobre 2012, à l’Impérial Palace à Annecy. Cet évènement a rassemblé plus de 230 participants venus du monde entier pour échanger sur l’état du marché des marques et des activités outdoor, découvrir les dernières tendances de consommation et saisir les nouveaux challenges auxquels ils seront confrontés dans les années à venir. Résumé.

Les conférences
Les thématiques des présentations allant de l’état du marché russe aux enjeux du e-commerce pour les marques, en passant par la responsabilité juridique et le coût des accidents pour les producteurs d’équipements de sécurité en montagne, nous ne ferons pas ici de résumé exhaustif de chacune des présentations. Cependant, nous nous arrêterons sur les trois interventions qui nous ont le plus marqué :

  • Alberto di Conti (CEO de ADC Alchemy) a ainsi proposé une définition de l’innovation avant de montrer comment les entreprises pouvaient l’intégrer dans leur développement. Ses meilleures citations :

Because the purpose of a business is to create a customer. The business enterprise has two – and only two – basic functions : Marketing & innovation » (Peter Drucker)

Innovation means creating change instead of reacting to it in a world where we are all reluctant to change (Alberto di Conti)

If you don’t get better, you get worse. (Alberto di Conti’s father)

In the old days, brands wanted everybody to pay attention to them. Now brands need to pay attention to everybody else. (Umair Haque)

Two simple steps for envisionning the future : Get inspired & Get real (Alberto di Conti)

  • Bernard Bressoux (Directeur technique & qualité de Petzl) a expliqué dans une très belle (et particulièrement courageuse) présentation tout l’intérêt pour un fabriquant d’équipements de sécurité en montagne de faire du management des risques préventivement. Il a illustré ses propos par des cas – tragiquement – concrets tout en soulevant les vraies questions sur les conséquences de la politique de l’autruche en matière de prévention et gestion des risques. Il a aussi présenté les meilleures pratiques à adopter en cas de gestion de crise.

As a manufacturer, you have to accept risk management!

Platinum quality system enhances human vigilence.

  • Georges Schott (Fondateur et Vice-Président du Marketing et des ventes de Injinji) a donné ses meilleurs conseils pour aider les entreprises de l’outdoor qui souhaiteraient pénétrer le marché américain. On retient qu’il faut : avoir un business plan (non, mais sérieusement, un VRAI business plan !), avoir beaucoup d’argent, être direct/simple (et éviter d’avoir des produits ou des gammes de produits trop complexes), bien cibler ses zones géographiques de prospection commerciale (en commençant par les côtes et le triangle Colorado/Utah/Wyoming), avoir un ou plusieurs représentants commerciaux payés grassement, accepter de céder des marges de 30% minimum à ses distributeurs, faire des relations presse (et utiliser les média sociaux) plutôt que d’acheter des espaces publicitaires et surtout être PATIENT ! Comme il a insisté pendant toute son intervention sur le fait d’être patient, on va vous le répéter aussi : si vous voulez percer sur le marché américain, soyez TRÈS PATIENT ! 😉

Des moments privilégiés
Comme les éditions précédentes, le principal intérêt du European Outdoor Forum et ce qui fait d’ailleurs sa principale qualité, ce sont les rencontres – ou les retrouvailles ! – avec des personnalités venant du monde entier. Cette année, nous avons pu faire une expérience atypique et tout à fait délicieuse en allant diner dans un « village de tipis » installé entre les berges d’une rivière et les rives du lac d’Annecy. Dans une ambiance très conviviale, nous avons ainsi écouté le parcours surprenant et admirable de Rolf Schmidt (CEO du Groupe Mammut Sports), qui est ainsi devenu le 3ème membre du Outdoor Hall of Fame (après Paul Petzl en 2010 et Heiner Oberrauch en 2011).

Pour prendre le pouls de l’événement, voici deux courtes vidéos :


Rendez-vous l’année prochaine en Scandinavie pour la 4ème édition du European Outdoor Forum.

The Fancy : Le potentiel du discovery-commerce

The Fancy n’est pas seulement un énième réseau social qui monte, qui monte… Cette nouvelle « market place » a déjà séduit plus 1,5 million d’internautes et en recrute près de 10 000 par jour. Le futur du e-commerce est en marche !

The Fancy, nouvel « ovni »
Nouveau concurrent de Pinterest, The Fancy va plus loin en proposant une fonction social shopping qui révolutionne la sphère digitale. Ce cabinet de curiosités est une véritable vitrine virtuelle devant laquelle les utilisateurs peuvent rêver ou acheter – selon leurs moyens – des objets très… « fancy ». En effet, à la différence de Pinterest qui peut générer des frustrations, les internautes découvrent de nouveaux objets et peuvent immédiatement les ajouter à leur wishlist ou en faire l’acquisition en les ajoutant à leur panier ou en étant rediriger vers le site en question. Ce trafic de qualité généré vers les sites marchands est la clé de la réussite. Plus de 1500 marques y sont déjà présentes …

Un business model solide

Le site de Joe Einhom attire tous les regards. En découvrant la listes des investisseurs, on comprend tout le potentiel de cette startup. François Pinault, Ashton Kustcher ou encore Bob Pittman, fondateur de MTV, et Chris Hughes, co-fondateur de Facebook, possèdent des parts dans le capital de The Fancy. Tous les visionnaires se bousculent pour rejoindre l’aventure. Avec 10% de commission sur chaque transaction, on comprend mieux pourquoi…
Une communauté très engagée

Réseau social où la photo est encore une fois toute-puissante, il est presque impossible de s’arrêter de « fancy-er » tant le contenu est qualitatif et varié. Clairement positionné sur le créneau « luxe », le réseau social touche plus particulièrement des CSP+ et CSP++. Mais, contrairement à Pinterest qui est utilisé à près de 70% par la gente féminine, les hommes s’y précipitent aussi. Composée de nombreux trendsetters, la communauté The Fancy est vingt fois plus active que celle de Pinterest. Les marques se battent déjà afin de recevoir les recommandations de ces influenceurs…

 

Via

[Booklub] « Storytelling : la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits” de Christian Salmon

Avec “Storytelling : la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits”, Christian Salmon signe l’une de ses meilleures oeuvres. Cet écrivain, chercheur sur les arts et le langage au CNRS, fait la généalogie d’une véritable doctrine de propagande.

Depuis 2007, année d’édition, les rouages du storytelling n’ont pas changé. Par le prisme de ce mécanisme, l’analyse transversale de la société que nous livre Christian Salmon s’appuie sur des exemples concrets, à la fois politiques, économiques et même cinématographiques. Cet ouvrage de référence est désormais un classique de la communication qui éclaire sur une stratégie inquiétante et invite le lecteur à se poser les bonnes questions.

Pose : le réseau social basé sur l’expérience d’achat

Nouveau venu dans l’univers du social shopping, Pose bouleverse les codes de la mode. Avec déjà plus d’un million d’utilisateurs pour l’application iPhone à travers le monde, ce réseau social arrive doucement – mais surement – en France. Grâce aux contributeurs, la plateforme est devenue un vrai « fashion magazine » en ligne où les mannequins sont remplacés par des individus lambda. Alors, futur succès ou futur « fail » ?

Tous les bloggeurs mode et autres influenceurs se précipitent déjà pour publier et partager leur « pose », c’est-à-dire leur look, sur cette nouvelle plateforme. Mais me direz-vous, quoi de révolutionnaire par rapport à Pinterest, si ce n’est ce zoom sur la mode ? Si le concept reste identique en termes d’utilisation et d’interactivité, Pose a développé un module « Shoppable » qui permet non seulement aux utilisateurs de découvrir de nouveaux looks, mais aussi de les acheter directement en ligne. Un système de tag permet en effet d’identifier les vêtements et de les affilier à de nombreuses plateformes e-commerce.

Développé en multi-screen afin d’optimiser la mobilité, le réseau social génère déjà plus de 10.000 poses par jour. La force du concept réside dans le fait que l’internaute se transforme en un véritable ambassadeur de la marque. Ses « followers » s’identifient alors davantage à cet individu lambda qu’à un mannequin « Photoshopé ».

Par ailleurs, chaque produit vendu via la plateforme génère une rémunération. Ces frais d’affiliation sont reversés en majorité aux internautes à l’origine de la « pose ». L’objectif de Dustin Rosen, le fondateur, est donc de publier des photos les plus qualitatives possibles afin de créer de l’envie, donc de l’achat.

Réseau social interactif et relativement peu intrusif, Pose possède un bel avenir devant lui… En plaçant l’utilisateur au centre de la démarche, il combine tous les atouts pour susciter de l’engagement et séduire nos « fashionistas » français !

 

Source & crédit photo : http://www.mycommunitymanager.fr/