Les bons plans de SWiTCH

[La pub du mois] Tipp-Ex corrige des siècles d’histoire !

Flash-back en septembre 2010 : vous vous souvenez du buzz sur la toile entre l’ours et le chasseur ? L’agence Buzzman avait lancé une publicité interactive pour la campagne de communication de Tipp-Ex.  Les internautes étaient libres de choisir la fin qu’ils souhaitaient donner au spot publicitaire en ligne. Cette année, c’est des siècles d’histoires que les internautes vont pouvoir revivre grâce à la marque !

La campagne « Shoot the bear » a été l’un des plus grands succès publicitaires de 2010. Plus de 50 millions de personnes ont visionné au moins une fois le spot. Il y avait alors dans cette version 42 scenarii au choix. La marque de correcteur blanc a vait connu une progression de plus de 30% de ses ventes à la suite de cette opération.

Forte de ce succès, Tipp-Ex sort cette année la suite des aventures du lapin et du chasseur. Nous retrouvons désormais les inséparables amis fêtant l’anniversaire de leur rencontre. Mais une météorite menace cet évènement. Seule solution pour les sortir de ce mauvais pas : utiliser le ruban correcteur Tipp-EX pour les projeter dans le passé ou le futur. Les internautes disposent cette fois de 46 saynètes étalées sur des siècles d’histoire pour proposer une fin alternative.

Cette campagne était au départ réservée aux anglais et aux italiens. Les  français et allemands sont maintenant inclus. La difficulté pour l’agence a donc été de proposer des scenarii susceptible d’être compris dans les 4 pays. Pour cela, ils ont réalisé une étude auprès de 400 européens, afin de connaître les évènements historiques les plus marquants depuis l’apparition de l’homme sur Terre.

En quelle année allez vous projeter le lapin et le chasseur ?

Etes-vous plutôt tweets ou SMS ?

La puissance des réseaux sociaux dans notre société n’est aujourd’hui plus à démontrer. Malgré cette invasion que rien ne semble arrêter, un autre moyen de communication utilisant un nombre limité de signes résiste toujours : les SMS.

Etes-vous plutôt Twitter ou SMS pour rester connectés avec votre communauté ?

Le phénomène KONY 2012

Plus de 90 millions de vues sur YouTube et Vimeo cumulé et plus de 6 millions de partages sur Facebook en seulement quelques semaines… La video d’Invisible Children prouve une nouvelle fois qu’en jouant à plein la carte des émotions, il est possible de tisser sa toile et toucher un maximum de personnes en un temps record.

Kony 2012, l’opération menée par l’association Invisible children, connaît un énorme retentissement sur les média sociaux depuis le 20 février dernier. Construit sous la forme d’un documentaire, le film décrit l’origine de l’ONG et de sa lutte contre les crimes de guerre commis par Joseph Kony, leader du groupe militaire ougandais Lord’s Resistance Army (LRA).

Le film – qui dure pourtant près de 30 minutes – a fait l’effet d’une bombe sur Internet. Les ingrédients d’un tel succès ? Une histoire simple – puisque le narrateur s’adresse à un enfant – et à la fois personnelle, qui joue à fond sur les émotions sans fioriture. Un message qui fédère et incite à l’action d’urgence, le tout surmonté d’une pointe d’optimisme. Ca sent le scénario bien ficelé made in Hollywood ! Il ne manquerait plus qu’un happy end sur fond de bannière étoilée… Et qui sait, ça pourrait bien marcher (c’est d’ailleurs tout le mal qu’on le souhaite).

Comme souvent, un tel engouement commence à susciter son cortèges de critiques et de jalousies. Pointée du doigt pour son manque de transparence sur ses comptes, Invisible Children a dû les publier. Ils se sont aussi engagé à préciser la part effective dévolue aux actions en Afrique (seulement 37% l’an dernier) et la composition de son conseil d’administration.

Si vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice, c’est ici et .

Gare à toi Kony et laisse les enfants tranquilles ! Le monde a les yeux rivés sur toi…

 

La pyramide de la viralité ou comment créer une campagne de communication virale efficace

Le bouche-à-oreille permet depuis des millénaires un échange d’information. Aujourd’hui le web a bouleversé ce schéma de transmission de l’information. N’importe qui a accès à n’importe quelles conversations. Dans cette logique, toute idée soumise peut être analysée et partagée. Mais quels sont les facteurs d’une propagation optimale de l’information ?

L’erreur commune est d’imputer la viralité d’une idée à sa qualité. « J’ai partagé cette vidéo car elle est intéressante et m’a fait rire ». Ce postulat est faux. D’autres facteurs, plus « scientifiques », permettent d’assurer une bonne transmission du message.

En effet, l’approche générale des médias sociaux tend à mystifier le phénomène de « buzz ». Les recommandations superficielles telles que d’engager la conversation, de dorloter sa communauté, ne suffisent plus. Alors, peut-on vraiment contrôler ce phénomène de propagation ? Le modèle de Dan Zarrella, intitulé « Hierarchy of Contagiousness », nous montre que c’est possible.

Les marques peuvent aujourd’hui optimiser leurs « brand content » afin d’amplifier leur caisse de résonance. Voici les deux étapes à ne pas manquer :

  1. Être exposé sur les médias sociaux : plus vos comptes Facebook, Twitter, Pinterest, etc. seront développés et suivis, plus votre message sera visualisé.
  2. Motiver les internautes à partager ce contenu. L’implication est la clé ! Plus le contenu est percutant, plus il sera relayé. Le « call-to-action » parachève ensuite l’incitation via un lien clairement visible qui indique l’action à effectuer (« Acheter », « S’inscrire » ou encore « Télécharger »)

Si la viralité d’un contenu n’est pas une science exacte, elle peut être largement encouragée !

Sources : Brian Solis et Dan Zarrella

[SWiTCH Initiative] Decades – Part 1, The Rowan Tree : le documentaire « crowdfoundé » de Chris Redman et Matt Lemche

Où serons-nous dans dix ans? Qui serons-nous devenus ? Dans quel état physique et moral serons-nous ? En quoi croirons-nous ? Aurons-nous réalisé nos projets ? Et quels seront nos projets pour l’avenir ? Se demander ce que l’on sera devenu dans la décennie à venir est une question que beaucoup de gens se posent. Mais filmer des interviews sur ce que l’on sera véritablement devenus, c’est pour le moins un projet original que les canadiens Christopher Redman et Matthew Lemche ont démarré en mai 2002. Le temps est passé et il est désormais l’heure de faire le point sur ce projet.

En mai 2002, Christopher Redman et Matthew Lemche ont débuté la réalisation de la première moitié d’un documentaire tout à fait singulier : des scènes et des entretiens avec leurs futurs « eux-mêmes ». L’objectif de ce projet était de s’auto-interroger sur leurs propres croyances, leurs identités respectives, leurs buts dans la vie et surtout comment ils allaient évoluer au cours de la décennie à venir. Ils invitent ainsi le spectateur à s’interroger sur le sens de sa propre vies et à se remettre en question pour prendre les bonnes décisions. Pour eux, « choisir la vie, c’est choisir l’aventure ! »

Ils se sont donnés rendez-vous dix ans plus tard, le 3 mai 2012, en Islande pour tourner la suite et faire le point sur ce qu’ils sont vraiment devenus. Pour être certain que les deux compères se présenteraient bien au rendez-vous, ils se sont même fait tatouer le lieu et la date. « Pour nous assurer que le film serait vraiment bouclé un jour, nous avons convenu de nous retrouver dans un lieu choisit au hasard pour terminer les interviews et les scènes. Une fléchette a été lancée sur une carte et, comme par hasard, elle a atterri sur la pointe nord de l’Islande ! Pour garantir absolument que nous serions bien là, nous nous sommes chacun fait faire le même tatouage. » explique Christopher Redman.

Au fil des années, le tatouage est devenu plus qu’un contrat entre les deux protagonistes. Il s’est transformé en point de départ de centaines de conversations aux sujets multiples : les croyances religieuses, la peur du changement, les projets de vie, le vieillissement de leurs corps et surtout leurs engagements. Ce dernier mot s’accompagne de beaucoup de craintes dans l’esprit de certaines personnes. Eux ont découvert que l’engagement quel qu’il soit – dans le travail, en amitié, en amour et surtout dans leurs projets de vie – leur simplifie réellement les choses. Finalement, ces tatouages les ​​ont tranquillement guidé à travers la dernière décennie et ont servi de rappel constant de l’endroit d’où ils viennent et vers où ils veulent aller.

Il y a quelques jours, Christopher Redman et Matthew Lemche ont démarré une campagne de crowdfunding pour les aider à terminer le travail dans de bonnes conditions. Le projet a beaucoup plu et ils ont pu lever près de la moitié des fonds en moins de trois jours. Si vous voulez les aider à terminer ce documentaire, c’est ici !

Et vous, que serez-vous dans dix ans ?