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Les bons plans de SWiTCH
Formations spécialisées pour l’industrie des sports outdoor : demandez le programme !
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacOutdoor Sports Valley (O.S.V) – l’association de promotion de l’industrie des sports outdoor – travaille depuis plusieurs mois déjà à la création de 3 formations diplômantes d’une durée d’un an à destinations d’étudiants désireux de travailler dans ce secteur d’activité.
Dès la rentrée de septembre 2012, 3 programmes verront le jour : le premier en management, le deuxième en vente internationale et le dernier est une formation technique « chaussures et vêtements de sport ». Les sessions de cours seront dispensées en anglais et un stage en entreprise devra conclure la formation. Le recrutement des premières promotions (environ 20 étudiants chacune) vient tout juste d’être lancé dans le monde entier. Si vous êtes intéressés, vous trouverez toutes les informations utiles et les modalités d’inscription sur le documents à télécharger ici.
[Booklub] « Dans les forêts de Sibérie » par Sylvain Tesson
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacPour le Booklub de février, on vous propose le résumé d’un livre qu’on a beaucoup aimé – et qui a reçu le Prix Médicis Essai 2011 : Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson (Ed. Galimard). Durant 6 mois, l’écrivain globetrotteur a rédigé un journal d’ermitage qu’il nous fait partager dans un récit captivant.
Tout commence par un haut le cœur dans un rayon de supermarché, où l’on se demande à quoi peuvent bien servir quinze sortes de ketchup différentes. Ou peut être est-ce au moment où l’on se rend compte que ce que l’on aime le plus dans la vie ne représente qu’une poignée d’heure de notre existence, une fuite en avant, une course poursuite contre le temps. « Une fois ankylosé dans la graisse du conformisme et enkysté dans le saindoux du confort, on est mûr pour l’appel de la forêt ».
Du courage, il en faut pour ne pas renoncer au moment crucial, lorsqu’on est sur le point de saisir ce que l’on désire au plus profond de soi. M’éloigner de la société, faire un pas de côté, m’a permis de relativiser l’importance que j’accordais à certains aspects de ma vie. En ville chaque action est faite au détriment d’une autre, ici chacune est un accomplissement, une expérience en elle même. Le temps se calme, on se sent alors libre car nos journées le sont. Le bonheur, chimère inatteignable des pays développés devient alors accessible comme par enchantement. Pour le saisir, il suffit d’en prendre un instantané, accepter de ne pas se préoccuper de l’avenir. A bien y regarder, peut de choses sont nécessaires au bonheur : « du soleil, un belvédère, et dans les jambe le souvenir lactique de l’effort ».
L’ermitage s’accompagne d’un retour à de vraies valeurs. Savoir apprécier le bruit d’un bouchon de vodka qui saute près d’un poêle, procure plus de jouissance qu’un séjour palatial au bord du grand canal vénitien. Ici, plus besoin de l’efflorescence permanente d’imprévisibles nouveautés, le temps devient le grand ordonnateur de chaque émerveillement, selon un rythme immuable. Nous cessons alors de vouloir avoir une emprise sur le monde et le laissons dicter notre existence.
Si l’atteinte de la paix interne est le but ultime de la vie dans bois, elle doit aussi marquer le terminus du voyage et le retour parmi les hommes. Une vie telle que celle que j’ai menée durant ces 6 mois n’apporte rien à la communauté des hommes. Ce pas de côté, que j’invite chacun à faire, n’a finalement pour but que de nous ramener dans le droit chemin, car la vie doit être une oscillation entre ermitage et civilisation. Ce qui donne un sens à notre existence est la fidélité à un certain instant et notre effort pour éterniser celui-ci.
Quelques petites phrases qui nous ont plu :
« Rien ne vaut la solitude. Pour être parfaitement heureux, il me manque quelqu’un à qui l’expliquer »
« Habiter joyeusement des clairières sauvages vaut mieux que de dépérir en ville »
« Quand Youra s’en va, je suis saoul comme un chauffeur de tramway moldave »
« Se réjouir de la tombée de la nuit qui va cacher le bois de ma gueule »
« Nommer les bêtes et les plantes d’après les guides naturalistes, c’est comme reconnaître les stars dans la rue grâce aux journaux people. Au lieu de Oh mais c’est Madonna, on s’exclame, Ciel une grue cendrée ! »
La contemplation, c’est le mot que les gens malins donnent à la paresse pour la justifier aux yeux des gens sourcilleux qui veillent à ce que chacun trouve sa place dans la société active ».
Défilé ASAP – Les collections hiver 2012/2013 en avant première !
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacDans le cadre de sa mission pour MontagneTV, SWiTCH a pu assister au défilé ASAP qui s’est déroulé à l’Impérial d’Annecy la semaine dernière. Le principe est simple, une cinquantaine de grandes marques de l’outdoor se réunissent pour présenter leur collection 2012/2013. Le tout dans une ambiance festive et décontractée. On a eu la chance d’interviewer Sophie Bramel, journaliste spécialisée dans la mode sport. Elle analyse pour nous le défilé et détache les grandes tendances de la saison à venir ! Faute de goût interdite l’hiver prochain…
SWITCH : Bonjour Sophie ! Quelles sont tes premières impressions à la suite du défilé ?
Sophie Bramel : Ce défilé est un concentré de ce qui se fait de mieux en termes de ski et d’après ski. Toutes les grandes marques sont présentes, cela permet d’avoir un aperçu complet de ce qui va se passer sur les pistes l’année prochaine ! Au niveau de l’ambiance, tout le business du sport est réuni, il y a beaucoup de monde et on sent que les gens sont contents de se retrouver. Le côté festif est très agréable. Mon seul bémol concerne le défilé en lui-même, j’étais un peu déçue que toutes les marques soit présentées de la même manière. On avait très peu de temps pour profiter des produits haut de gamme.
SWiTCH : Quelles sont les grandes tendances de la saison prochaine ?
SB : Les marques cherchent clairement à rassurer leurs clients. On a vu très peu d’imprimés et de vêtements funs. J’ai trouvé les principaux acteurs de l’outdoor un peu frileux sur ce point. Cependant, ce manque de fantaisie est compensé par des associations de couleurs originales : bleu marine et jaune, anis et turquoise, … ainsi que par des détails techniques de plus en plus poussés. Le design est hyper soigné, la qualité des matières irréprochable,… on a vraiment vu des collections pensées pour l’action !
SWiTCH : Quel est le look femme de l’année prochaine ?
SB : La petite parka féminine a un peu disparu et laisse place à la veste un peu plus longue, bien ajustée, avec une ceinture. Les silhouettes sont vraiment mises en valeur. La tendance vintage est également très forte, poussée par des collections comme Rossignol 1907, Fusalp 1952 ou des marques comme Amundsen. Au niveau des couleurs on a vu beaucoup de noir et blanc et le retour des coloris froid. Le turquoise est associé à l’anis ou au jaune et remplace le violet pour la saison à venir. Les matières sont de plus en plus travaillées, l’aspect suédé et très intéressant notamment chez des marques comme Eider ou Fusalp.
SWiTCH : Quoi de neuf pour les hommes ?
SB : Là aussi le mouvement autour du ski des années 50 est vraiment fort. Les couleurs tournent autour du gris, du kaki et du marron. C’est un look baroudeur transposé au ski. Peu de nouveauté au niveau des imprimés, la seule chose que l’on est vu ce sont des carreaux, mais avec des associations de couleurs subtiles et très travaillées. J’ai un faible pour les vestes un peu carrées avec des poches plaquées, type trappeur, associées à un pantalon en velours près du corps !
SWiTCH : Le mot de la fin ?
SB : C’était un moment très agréable et convivial qui donne un aperçu assez précis de ce qui va se passer la saison prochaine ! Faute de goût interdite !
SWiTCH : Merci Sophie !
Retrouver l’intégralité des photos du défilé ASAP sur la page Facebook de MontagneTV !
Crédits Photos Jean-Baptiste Cotte
Comment intégrer les J.O. dans sa stratégie de communication ?
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacLes équipementiers se posent cette question depuis Avril 2011 et la décision du CIO d’intégrer cinq nouvelles disciplines pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2014. Pour la première fois de l’histoire Olympienne, Sotchi accueillera une épreuve de ski freestyle, le half-pipe. Quels sont les enjeux d’une telle décision ? Comment les marques freeski envisagent-elles de communiquer autour d’une épreuve si peut en rapport avec leur culture ? Eléments de réponses recueillis auprès de Coreupt et Orage.
C’est sans surprise que les marques interrogées nous ont répondu que l’intégration de cette nouvelle discipline aux JO était une bonne chose. Cela va contribuer au développement du freestyle, à sa médiatisation mais aussi à sa crédibilité. C’est également l’évolution naturelle de chaque sport, se comparer, s’évaluer les uns les autres jusqu’au sacre suprême : la médaille olympique. Il serait inutile de freiner cette tendance. Comment une discipline qui casse les codes de toute une pratique sportive pourrait-elle être réfractaire à sa propre évolution ?
Malgré tout, les JO font peur, pour Guerlain Chicherit « notre position peut changer d’ici deux ans, mais je ne suis pas sûr que Coreupt communiquera sur les Jeux Olympiques ». Même s’il n’y pas antinomie entre le freestyle et les J.O, ce sont deux mondes différents et les équipementiers se demandent quelle position adopter pour préserver leur image « core ».
Comment garder son ADN freeski tout en participant à l’une des compétitions les plus codifiées de la planète ? Pour Gino Decisier, Marketing Manager chez Orage, il y a deux options possibles :
- Equiper une fédération. C’est-à-dire lancer du développement produit deux ans à l’avance et convaincre une nation d’équiper ses représentants avec des produits Orage.
- Communiquer via les riders et leur personnalité. « A nous d’être malin et de raconter « l’histoire J.O. » avec les valeurs d’Orage ». Il faudra pour cela travailler bien en amont de la compétition.
A la question, le freestyle peut-il perdre sa fraicheur et ses valeurs en devenant une discipline olympique, les équipementiers sont unanimes : le CIO, la FIS et les riders joueront un rôle prépondérant dans l’évolution de l’image de cette pratique. Les freestylers doivent essayer de fédérer leur discours afin d’être entendus des instances décisionnelles et préserver les valeurs qui orientent leur discipline.
Même si l’échéance de Sotchi se rapproche à grand pas, les X-Games restent LE contest de référence en matière de freestyle. Les stratégies de communication à adopter par les marques freeski sont encore floues, l’engouement des équipementiers du secteur pour les Jeux Olympiques n’est pas forcément au rendez-vous. Peut-être parce qu’il est dur d’accepter de sponsoriser un athlète pendant des années et de ne pas pouvoir en profiter à 100% le jour J…
[Mise à jour] Que se passe-t-il sur le web en 60 secondes chrono ? (En une image)
/0 Commentaires/dans SWiTCH stick /par Armelle "The Boss" SolelhacLa mise à jour de cette infographie vient de sortir. On constate donc qu’en une minute :
- 2100 check-in sur Foursquare ;
- 18 Kindle fire sont vendus contre 81 iPad ;
- 925 iPhone 4S qui sont vendus à travers le monde, contre seulement 130 BlackBerry !
- 11 millions de conversations sont réalisées par messagerie instantanée ;
- Google réalise 75 000 $ de revenus ;
- 4000 clés USB sont vendus, ce qui démontre que les solutions « Cloud » ont encore un gros travail d’évangélisation à mener ;
- Plus inquiétant : 12 sites web sont attaqués par des hackers et 416 sont en cours de tentative, 38 tonnes de e-déchets sont générés .
- etc…
Et vous, que faites-vous en 60 secondes chrono ?