Les bons plans de SWiTCH

Quand e-commerce et réseaux sociaux fusionnent…

…On obtient du social commerce !

Avec près de 85 000 sites e-commerce en France, 300 000 en Angleterre, deux nouveaux sites créés toutes les heures, le volume d’achats européen continue son envolée. Les Français ont dépensé 17,5 milliards d’euros sur Internet au cours du 1er semestre 2011 soit 20% de plus qu’au 1er semestre 2010. Si cette tendance se maintient durant le second semestre, la FEVAD table sur une croissance annuelle de chiffre d’affaire de 37%

Très présents sur les réseaux sociaux, les sites de e-commerce ont rapidement intégré ces outils dans leur stratégie de relation client.

     (Source CCM Benchmark, CCA International, FEVAD, octobre 2011)

Cependant, ils sont peu nombreux à les utiliser comme canal de distribution à part entière, dernier exemple en date, « Petits voyages entre amis » mis en place par la SNCF. SWiTCH a rencontré Anne-Servane Lasserre, Chef de Projet Innovation à la SNCF.

SWITCH : Quels sont les bénéfices clients de cette application ?

Anne-Servanne Lasserre : L’application Petits voyages entre amis permet de faciliter l’organisation des voyages à plusieurs grâce à Facebook. Aujourd’hui, se mettre d’accord pour organiser un voyage à plusieurs est souvent très compliqué : on échange des mails, des appels, des sms…et ça uniquement pour se mettre d’accord sur quel train prendre. L’application simplifie ce casse-tête. Grâce à un mélange d’outil de réservation et d’outils sociaux, Petits voyages entre amis permet de se mettre rapidement d’accord sur quel trajet de train prendre. De plus on peut choisir si l’on paie pour une ou plusieurs personnes, ce qui facilite grandement cette opération.

SWITCH : Quel est votre cœur de cible ?

ASL : Notre cible est très large étant donné que voyages-sncf.com est clairement le site de tous les internautes français. L’application se destine donc naturellement aux clients de voyages-sncf.com présent sur Facebook et souhaitant partir en voyage entre amis : il s’agit donc sans surprise d’utilisateurs âgés de 20 à 35 ans.

SWITCH : Quels sont les objectifs fixés en termes de visiteurs et de taux de conversion ? Quel est le taux de conversion sur voyage Sncf ?

ASL : Ces informations sont confidentielles.

SWITCH : Comment s’inscrit cette application dans votre stratégie client globale ?

ASL : Nous cherchons à apporter toujours plus de services innovants à nos clients et c’est exactement ce à quoi répond Petits voyages entre amis. Nous nous devons d’être présents là où se trouvent nos clients, c’est pourquoi nous développons notre présence sur les réseaux sociaux. Nous souhaitons être au plus proche d’eux. Grâce à Petits voyage entre amis, les sites qu’ils utilisent quotidiennement (Facebook) leur permettent d’organiser leur voyage sur cette même interface.

SWITCH : Quelle part va prendre le social commerce dans le développement futur du e-commerce ?

ASL : L’étude Frommer’s Unlimited Survey présente le social media comme le poste d’investissement marketing en plus forte croissance pour les site e-commerce de voyages (devant le brand content et le mobile). Les acteurs de la vente en ligne ont clairement compris les enjeux du social commerce et sont en train de prendre ce virage. Je suis convaincue que cet aspect amène une véritable révolution dans le webmarketing et place encore d’avantage le client au cœur des stratégies. L’utilisation des réseaux sociaux est maintenant ancrée dans les habitudes de nos clients. Les sites de e-commerce doivent développer de nouvelles stratégies pour s’adapter à ces nouveaux usages.

A l’image de la position de la SNCF, plusieurs analystes du e-commerce s’accordent à dire que nous sommes face à une tendance lourde, qui va bouleverser les comportements. Aujourd’hui, l’avis d’un proche est un facteur d’achat ou de non achat déterminant. Avec le social commerce le consommateur pourra obtenir l’avis de ses amis sur n’importe quel produit ou service, ce qui alimentera son besoin de réassurance et le confortera dans son choix.

Nous tenons à remercier chaleureusement Anne Servanne Lasserre et Valérie Cambet pour leur aide dans la réalisation de cet article.

CircleMe : Soyez ce que vous aimez !


CircleMe
 n’est pas un énième réseau social, mais une interface sociale bien pratique qui complète les outils existants. La version bêta actuellement disponible vous permet « d’encercler » et de partager librement toutes les choses qui retiennent votre attention sur le web. Autrement dit, c’est un nouveau mode de curation sociale !

La petite vidéo ci-dessous vous explique tout !

Note : Toute ressemblance avec un autre réseau social serait fortuite ;) !

Fabricant de vagues, une profession d’avenir !

A l’occasion du 11ème titre de champion du monde de Kelly Slater, SWiTCH fait le point sur ce qui va sans doute révolutionner la pratique du surf dans les prochaines années. Après les combinaisons chauffantes (HBomb chez Rip Curl), les planches intelligentes en développement chez Pukas (Technologie SURFSENS), la vague des nouvelles technologies déferle sur un sport qui était, jusque là, rester à l’écart.

Le surf est une discipline exigeante tant au niveau de la technique que de la connaissance du milieu marin. Les conditions fluctuantes, les spots surpeuplés, etc., sont autant de freins qui limitent le nombre de pratiquants et ralenti la croissance de cette activité. Peut-être plus pour très longtemps… Nous avons rencontré Felip Verger, Responsable de la communication pour Wavegarden®, une petite structure nichée en plein cœur de la Gipuzcoa, sur le lac d’Aizarnazabal.

Dévoilée il y a maintenant un an, la technologie Wavegarden® permet de créer des vagues absolument parfaites sur n’importe quelle masse d’eau : lacs, piscines, étangs, etc. La vague générée est adaptable à tous les niveaux de surf ou d’âge. Elle permet « de partager l’expérience du surf avec ceux qui n’ont pas la chance de vivre près de la mer ». Si la vague actuelle ne mesure que 80 cm, ingénieurs et développeurs planchent et annoncent une vague « à hauteur d’épaule pour l’été prochain ».

Aritz Aranburu, Mick Fanning ou Bobby Martinez ont eu le privilège de tester le Wavegarden®, le résultat est unanime, tout le monde est bluffé !

Les cibles commerciales appartiennent aussi bien au secteur public que privé. Cependant, bien qu’aucun contrat n’est encore été signé, Wavegarden® à « réveillé un intérêt bien plus grand dans le privé, peut être à cause de la crise économique ».

En termes de pratique les impacts d’une telle innovation sont considérables. Pouvoir surfer à des milliers de kilomètres de la plage la plus proche, dans des conditions parfaites va permettre au marché du surf de se développer en élargissant son domaine de pratique. Pour les acteurs du milieu de la glisse l’attrait de ce nouveau marché est indéniable : nouveaux segments de clientèle, nouveaux besoins, nouvelles gammes de produits, etc. Quiksilver n’a pas attendu en s’associant au développement de la Kelly Slater Wave Company il y a 5 ans, dont vous pouvez voir la dernière vidéo ici.

Malgré cela, Wavegarden leur grille la priorité en vendant des vagues depuis 5 mois alors que KSWC se bat pour commercialiser son concept en 2014.

L’ère des vagues artificielles arrive à grand pas et les initiatives se multiplient comme en Malaisie (Sunway Lagoon) ou en Espagne (Siam Park à Tenerife), etc. N’en déplaise aux puristes, le développement du surf est là, appuyer sur un bouton pour avoir une droite tubulaire parfaite ou sur un autre pour une session de 40 cm…

Si les vagues artificielles semblent être une alternative à la surpopulation des spots et l’avenir du développement du surf, leur développement et leur commercialisation nous obligerons à être patients encore quelques années. Hossegor à Annecy, ce n’est  pas encore pour l’année prochaine…

Wavegarden® en quelques chiffres :

  • Coûts d’installation : entre 3 et 5 millions d’euros (à titre de comparaison, l’investissement moyen pour un télésiège débrayable 6 places est de 6 millions d’euros)
  • Consommation énergétique : 300 kW/h (la consommation électrique moyenne d’un habitant ou d’un couple dans un studio ou un petit appartement est comprise entre 1500 kWh et 3000 kW/h)
  • La vidéo a été visionnée 200 000 fois en 5 jours, autant dire que le besoin et l’attente des consommateurs est bien là !

Bilan de la saison ski 2010-2011 en Suisse

La saison dernière ne fut pas brillante en France avec une baisse globale de 5% du chiffre d’affaire sur l’ensemble des massifs. Qu’en est-il chez nos voisins hélvètes ? Laurent Vanat nous propose un panorama de la saison hivernale en Suisse grâce à une étude menée auprès de 77 stations, représentant 86% du total de journées skieurs vendues en 2010-2011.

Les objectifs de cette initiative, lancée il y a sept ans, sont multiples : déterminer l’influence de l’évolution de la fréquentation nationale sur une station donnée, analyser le nombre de journées skieurs vendues dans une station par rapport à l’ensemble de la branche, connaître le prix forfait journalier moyen, etc. Plus globalement, ce bilan permet « à chaque station de s’interroger sur sa performance individuelle et d’alimenter sa réflexion stratégique ».

A l’image de la France, le nombre de journées skieurs vendues à baissé de 4,6%  par rapport à la saison précédente, pour un total de 26 millions de journées vendues. Deux facteurs permettent de comprendre cette évolution :

  • La crise économique et un franc suisse fort ont engendré une forte baisse de fréquentation de la clientèle étrangère.
  • Les conditions climatiques difficiles ont généré un effet psychologique négatif sur la clientèle de plaine. Alors qu’en station, les pistes étaient très bonnes et le ciel bien bleu, les conditions peu hivernales perçues par les citadins ont freiné leur envie d’aller skier.

Ce dernier facteur, cumulé au réchauffement climatique global met les stations de ski devant une nouvelle problématique : comment communiquer l’envie de venir skier à des clients qui ne se trouvent pas dans des conditions hivernales en plaine ?

Les autres indicateurs chiffrés sont également à la baisse : le nombre de nuitées diminue de 6,10% et le chiffre d’affaire global des remontées mécanique de 2,5% (soit 186,3 millions de CHF) par rapport à la saison dernière. Le fait que le chiffre d’affaire des remontées mécaniques ait subi une baisse moins importante que celle du nombre de journées skieurs peut être expliqué de deux manières différentes :

  • soit elles ont augmenté leurs tarifs
  • soit elles ont mieux vendus les services liés aux forfaits (type assurance)

En ce qui concerne la répartition de la clientèle sur le territoire, elle est assez inégale puisque le canton des Grisons, du Valais et de Berne concentrent près de 80% du volume d’activité des stations de ski suisses.

Peu de changement dans le peloton de tête des stations de ski suisses les plus fréquentées. Saint Moritz remonte de 3 places par rapport à l’année dernière, au détriment de Verbier et Jungfrau Region. On note aussi une belle progression d’Arosa, Engelberg-Tiltis, et Scuol.

Le bilan de Laurent Vanat nous confirme qu’il ne fait toujours pas bon skier en Suisse quand on est français puisque le prix moyen du forfait journée adulte s’élève à 56,31 CHF soit 45,65€ (prix affiché). Idem pour le prix moyen de la journée skieur qui est de 34,36 CHF soit 27,80€ (total des recettes/nombre de journées skieurs). A titre de comparaison en France le prix moyen de la journée skieur est de 19,2€ (source : Recueil d’indicateurs et analyses 2011, DSF).

En termes d’investissements, 206 installations neuves ont été installées sur la décennie 2001-2010. Chaque année les stations helvètes injectent 28% de leur chiffre d’affaire dans de nouvelles installations. L’un des principaux concurrents de Poma, Doppelmayr, se taille la part du lion sur le marché suisse comme le montre le schéma suivant :

60% de ses nouvelles installations concernent des téléportés à mouvement continus, c’est-à-dire des télésièges débrayables, télésièges fixes, Télécabines ou Télémix. Le montant moyen investit par une station pour un téléporté à mouvement continu est de 9,9 millions de CHF soit 8 millions d’euros.

En attendant la neige, vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

Internet en France en 2011 (En une image)

France Info a publié il y a quelques jours une infographie sur Internet en France en 2011. Celle-ci présente des données intéressantes sur sur l’accès au numérique et les pratiques connectés de nos concitoyens d’après des statistiques issues de différentes études publiques (INSEE) et d’instituts privés (Ipsos, Médiamétrie, Nielsen, Comscore, Social Bakers, etc.).

Elle s’articule autour de 3 grande questions :

  • Qui est en ligne ?
  • Que fait-on en ligne ?
  • Les nouveaux modes de connexion (Smartphones, tablettes numériques)