Les bons plans de SWiTCH

[Booklub] « Le management vu par mon chien » par Martin P. Levin

Martin Levin a mené une brillante carrière dans le secteur de l’édition, notamment en tant que Président de l’un des groupes d’édition les plus importants au monde. Pour préparer sa retraite à l’âge de 61 ans, il s’est inscrit aux cours du soir de la New York Law School. Puis, il a finalement repoussé l’échéance fatidique pour devenir avocat spécialisé en Propriété intellectuelle dans l’un des meilleurs cabinets américains… pendant près de 25 ans ! Cette seconde carrière l’a aussi conduit à enseigner à Stanford et à Yale. Peu de temps après la disparition de sa femme, il recueille, Angel, une chienne abandonnée. Pour l’éduquer, il va appliquer avec elle quelques uns des grands principes de management qu’il a appris tout au long de sa carrière.

Dans son livre Le management vu par mon chien, il nous confie un témoignage tendre, touchant – ce qui est suffisamment rare dans l’impitoyable monde des affaires pour être souligné ! – et instructif tiré de son expérience de businessman et de maître d’Angel. Martin Levin révèle ainsi les quatre règles du management que lui a inspiré sur le tard son animal de compagnie. Un parallèle pour le moins surprenant, mais tout à fait efficace ! Il explique de cette façon l’importance de créer un climat de confiance dans son équipe de travail afin de pouvoir exercer un leadership efficace et respecté/ueux. Il nous transmet de précieux conseils en matière de communication en insistant notamment sur la nécessité d’adopter le même langage et une posture identique à celle de ses interlocuteurs, afin que son message soit entendu et bien compris. Il nous raconte, en s’appuyant sur de nombreux exemples et cas réels dont certains sont entrés dans l’Histoire, comment résoudre des problèmes et prendre de bonnes décisions rapidement. Enfin, il n’oublie pas de rappeler ce qui est, selon nous, la règle d’or de la réussite : la persévérance !

Un petit livre bien écrit et joliment illustré par François Pouch, facile à lire que nous recommandons à tous les entrepreneurs, y compris celui qui sommeille en chacun de nous 😉 !

Le management vu par mon chien par Martin P. Levin, Ed. Diateino, août 2011.

Une dose de stress ou une part de dessert ? L’anatomie d’une agence créative.

Mea culpa.

Pour aujourd’hui, on aurait voulu publier une belle SWiTCH Initiative. Sauf que c’est le coup de feu en ce moment à l’Agence et que tout le monde est à bloc. On a donc pris un peu beaucoup de retard dans la rédaction de nos articles pour le blog… Pour ceux qui se demanderaient comment se passe la vie d’une agence, vous trouverez dans l’infographie suivante quelques réponses plus ou moins pertinentes, tout dépend de quel point de vue on se place ! 😉

On vous donne rendez-vous jeudi prochain avec une superbe initiative franco-argentine ! 😉

Crédit infographie : Big Orange Slide

Comment déplacer son coeur de métier et diversifier son activité ? L’exemple de Poma.

Dans le cadre du Club Euro Alpin, SWiTCH a eu le plaisir de visiter la société Poma et l’une de ses filiales, SIGMA, qui produit l’intégralité des véhicules Poma : du siège au funiculaire en passant par les cabines de téléphérique. Pour les non skieurs, c’est une entreprise française créée en 1936 sous le nom de Pomagalski. Cette même année, elle révolutionne la pratique du ski avec l’installation du premier téléski à l’Alpe d’Huez. Suite à ce premier succès, la construction de remontées mécaniques s’accélère et offre de nouvelles perspectives de développement aux stations de montagne. Avec la réalisation du téléphérique de l’Aiguille du midi en 1956, des premières télécabines automatiques dix ans plus tard, des premiers télésièges débrayables en 1982 ou du Vanoise Express en 2003, Poma semble toujours avoir un temps d’avance en terme de transports par câble. Avec plus de 830 employés dans le monde et un CA de 250 millions d’euros en 2010, le constructeur français se place comme l’un des géants de son secteur. Quelles ont été les clés de la réussite ?

Malgré le succès grandissant des produits liés à l’activité neige, l’équipementier a très rapidement fait le choix d’élargir son cœur d’activité. Contrairement à certains de ses concurrents sur le secteur neige, Montaz par exemple, l’entreprise iséroise n’a pas attendu la maturation et le déclin global du marché des remontées mécaniques en station de ski pour se diversifier. En 1950, l’activité neige représentait 100% du chiffre d’affaire, 33% en 1976 et moins de 1,5% aujourd’hui.

Poma a fait le choix de capitaliser sur sa principale force pour opérer ce changement : la technologie. En tant qu’entreprise en avance sur son époque, il était nécessaire de préserver cette base technique. Ainsi, la diversification devait passer par un changement de marché. Poma a donc fait le choix de se développer un secteur d’activité bien différent de son cœur d’activité historique : le secteur urbain.

Pour cela, il a fallu investir massivement afin d’évoluer techniquement. Un équipement de transport câblé classique en station fonctionne environ 1000h par an. En milieu urbain cette durée est multipliée par 7 et les contrats imposent une disponibilité de l’équipement à 99,8% du temps. Autant de contraintes qu’il a fallu surmonter, une fois de plus, grâce à la technologie.

L’une des dernières réalisations de Poma ? La télécabine de Medellin. Avec trois tronçons, quatre stations, un débit d’un millions de personnes par mois, elle permet de relier plusieurs lignes de métro et s’intègre complètement au réseau de transports urbains classiques. Avec des infrastructures moins lourdes, un faible impact écologique et un coût d’exploitation deux à trois fois moins élevé que celui du tramway, le transport par câble séduit de plus en plus de mégapoles : Le Caire, Rio de Janeiro, Taipei, etc.

 

A l’heure de la crise économique et du Grenelle de l’environnement, pourquoi ne voit-on pas fleurir des projets de transport câblé dans toutes les grandes villes françaises ?

D’après Pierre Jaussaud, Président de l’association « Le chainon manquant », il existe trois principaux freins au développement du transport par câble :

  • Un frein technique (et psychologique ?) : l’adaptation des transports câblés au milieu urbain nécessite une réelle évolution technique afin de garantir un niveau de fiabilité, de service et de sécurité irréprochable. C’est chose faite à 99% aujourd’hui, comme le montre les installations présentées précédemment.
  • Un frein financier : les bureaux d’étude en charge de la sélection des dossiers sont commissionnés à hauteur de 4% du montant total du budget choisi, ce qui peut constituer un critère de sélection entre deux dossiers… De plus, les transports par câble pâtissent d’une méconnaissance en termes de coûts, de fonctionnement ou d’impacts écologiques auprès des bureaux d’étude.
  • Un frein administratif. Les bureaux d’études doivent être agrées par le STRM-TG (Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés) pour suivre la construction de trams aériens. Or, le STRM-TG n’a actuellement agréé que 6 bureaux d’études ce qui freine considérablement le développement de ce moyen de transport.

Le désengorgement des centres ville et les préoccupations environnementales étant au cœur du débat politique des grandes agglomérations françaises, il semble indispensable d’analyser avec soin les opportunités que peut offrir le « tram aérien ». Poma est déjà prêt à saisir cette nouvelle opportunité…

Crédit photos : Jean-Baptiste Cotte, Around This World

Offre de stage : Assistant(e) marketing & communication chez Azimut

Nous relayons aujourd’hui une offre de stage de nos amis et partenaires d’AZIMUT qui sont à la recherche de la perle rare.

Bonne semaine à tous !

Fiche de poste

AZIMUT, agence conseil en innovation responsable spécialisée dans l’accompagnement des entreprises aux démarches de développement durable et d’innovation, cherche un(e) stagiaire Assistant(e) Marketing & Communication.

Vos missions :

  • Participer à la rédaction de newsletters et d’articles de presse/blog
  • Participer la rédaction d’un rapport annuel d’activité sur un projet
  • Elaborer des stratégies de communication pour des projets éco-innovants en cours
  • Elaborer une stratégie et un plan marketing d’un produit innovant

Vous devez :

  • Être en cours de formation en Ecole de commerce/management ou équivalent
  • Avoir des capacités rédactionnelles irréprochables
  • Avoir une solide culture générale sur le développement durable
  • Parler et écrire couramment l’anglais. Une troisième langue sera un plus (Allemand, Espagnol, Italien, Portugais).
  • Maîtriser les logiciels de traitement de texte et tableur
  • Être attiré par une petite structure entrepreneuriale et humaine

 Conditions de travail :

  • Lieu : Annecy (centre)
  • Durée : 4 à 6 mois (avec possibilités d’aménagement de l’emploi du temps), à partir de déc. 2011 / janvier 2012
  • Rémunération : Indemnités de stage

Candidature :

Dans votre lettre de motivation, merci de bien vouloir expliquer votre intérêt pour le secteur d’activité et comment ce stage s’inscrirait dans votre projet professionnel. Indiquez-nous aussi pourquoi vous aimeriez travailler avec nous et ce que vous pensez pouvoir apporter à l’entreprise (et pas seulement ce que vous souhaitez que notre entreprise vous transmette).

Sur une troisième page, merci d’indiquer les coordonnées des entreprises et les noms des personnes responsables avec qui vous avez précédemment effectués des stages ou des contrats de travail.

Contact :

Merci d’adresser votre candidature par e-mail à contact@azimut-innovation.fr

Encore un nouveau record pour Twitter ! (En une image)

 Comme le dit très bien Brian Solis, Twitter est un véritable « sismographe du web », qui permet notamment aux marketers de prendre le pouls de la planète, de repérer les dernières tendances comportementales et de trouver les insights des consommateurs. Dans l’infographie suivante créée par Mashable, on apprend ainsi que :

  • L’annonce de la disparition de Steve Jobs est ce qui a le plus agité le réseau avec 10 000 tweets par seconde
  • Les 10 plus gros comptes de la planète sont des stars mondiales
  • Seulement 5% des comptes créent 75% des contenus
  • 30% des utilisateurs de Twitter ont un revenu annuel supérieur à 100 000 US$
  • 42,3 % des utilisateurs ont entre 30 et 49 ans
  • 61 % des tweets sont en anglais

Comment fidéliser et engager durablement ses clients ?

Dans leur livre intitulé « Brand Culture », Richard Elliott et Andrea Davies constatent que la raison pour laquelle les consommateurs choisissent leurs marques fétiches est qu’ils s’identifient aux valeurs et styles de vie sous-jacents à celles-ci. Les consommateurs les utilisent alors pour construire leur propre identité et entrer dans une communauté d’adeptes de leur marque favorite. Tout l’enjeu pour les équipes marketing est alors de s’assurer que leur marque incarne, au-delà du sponsoring, les valeurs qui lui sont propres en les rendant accessibles et concrètes aux yeux des consommateurs. Cela implique en amont un travail de fond pour décanter et mettre en lumière les véritables valeurs fondamentales de l’entreprise qui oeuvre derrière la marque commerciale. L’intérêt pour les marques est donc de parvenir à créer une véritable communauté dont l’identité est en symbiose avec leur ADN.

Concevoir des produits de qualité n’est plus suffisant pour convaincre et fidéliser les clients. Si les marques souhaitent toucher leurs consommateurs pour qu’ils effectuent ce processus d’assimilation de leurs valeurs, elles doivent créer ou mettre en scène leur histoire – technique autrement appelée « storytelling » – et la mettre en œuvre au travers d’actions marketing qu’elles relateront auprès de leur public – c’est-à-dire en produisant du « brand content ». Il s’agit de personnifier la marque en lui attribuant des valeurs et des références concrètes pour la rendre plus attractive. Le Graal : une communauté de fans possédant une conscience partagée, qui se connaissent sans jamais s’être rencontrés : « Dis-moi ce que tu « like » et je te dirai qui tu es ».

Il faut réussir à développer une image mentale dans l’esprit du consommateur, c’est-à-dire une représentation intellectuelle de la marque, de façon à ce que ces derniers associent à celle-ci les concepts qui lui sont rattachés, ainsi que son éventails de valeurs et de messages. A la manière d’un roman, pour capter l’attention, il faut créer une histoire dans laquelle se plonger et non une suite de mots à lire. Cette histoire devra être passionnante pour être relayée spontanément.

Bien que le milieu s’y prête, les marques du secteur Outdoor utilisent relativement peu ces méthodes.  On a déniché pour vous deux équipementiers qui s’appuient sur ce dispositif pour fédérer leur communauté. La clé de la réussite de ces campagnes sont qu’elles résultent d’un véritabe engagement de la part des marques et sont donc des modèles du genre.

Mammut, la marque Suisse spécialisée dans le matériel et l’équipement alpin, est une des premières marques outdoor à se lancer dans le storytelling.

Le concept est simple, proposer à des clients de la marque de vivre l’expérience Mammut de A à Z, via le programme « Base Camp, au cœur de l’action avec Mammut ». Au programme, activités outdoor, tests produit, ateliers,… tout ça dans le cadre de la prochaine campagne de communication de Mammut !

 

Tout est là, partage d’expérience, passion de la montagne, valeurs partagées et presque conscience commune… Le client écrit une page de l’histoire de la marque avec elle. Il est actif dans l’évolution de la marque, il contribue à son évolution. Son engagement pour la marque est considérable !

Le prochain projet de Mammut ? Pour ses 150 ans en 2012, l’équipementier Suisse lance un recrutement européen et compte gravir150 sommets autour du monde. A vos inscriptions !

Nike 6.0, qui a très vite fait oublier Nike ACG, exploite d’une manière différente le concept de storytelling. Pour la deuxième année consécutive, Nike 6.0 à ré-ouvert les portes de sa fameuse Roundhouse dans le sud-ouest.

L’idée est de proposer une maison aux couleurs de la marque. Les clients, en franchissant la porte de la roundhouse, entre dans l’univers Nike 6.0 : customisation de produits, une « photobooth », un skate shop et un surf shop, avec la possibilité de créer des photos et vidéos avec les produits que l’on teste. Ajoutez à cela une scène de concert, des soirées à la sauce Nike 6.0 et un mur d’images pour suivre en direct la progression du concours The Chosen sur Facebook. Nike 6.0, qui n’existe que depuis 3 ans, écrit son histoire et la propose à ses clients.

Grâce à ces actions, les marques touche des consommateurs classiques qui vont se transformer en ambassadeurs, ils vont relayés les valeurs de la marque de manière spontanée, raconter l’histoire Nike 6.0 ou Mammut à leur tour. Ils vont développer une forte image mentale de la marque, ils ne se contenteront plus de la consommer mais vont la vivre et se l’approprier. L’implication et l’engagement de la cible est considérable. Le storytelling de chaque marque doit choisir les valeurs qu’il souhaite prôner et inciter à adopter, pour gagner une clientèle engagée.

Le storytelling et le brand content ont donc de beaux jours devant eux, pour preuve un sondage réalisé par TNS Sofrès et intégré au sein du livre blanc des annonceurs  le place comme le métier représentant un des plus forts potentiels de développement.

C’est le thème N°1 devant le marketing de l’innovation, le 360° et la gestion de la marque. Avis aux amateurs…

Crédits Photos : http://www.fashionfillers.com/, http://www.mammut.ch/, http://testconso.typepad.com/files/club-des-annonceurs.pdf