Les bons plans de SWiTCH

Le bon timing – 1ère partie (En une image)

Vous vous demandez quel est le meilleur moment de la journée pour poster vos mises à jour de statut sur Facebook ou vos tweets ? Pour assurer une exposition maximale à vos interventions sur les média sociaux, il est important de respecter le bon timing. La 1ère partie d’une infographie réalisée grâce aux données collectées par Dan Zarrella (@ danzarrella) vous permettra de savoir quand vous y prendre.

Ride Society : un projet de création sociale à développer !

On est passé complètement à côté de Ride Society en début d’hiver dernier et on en est vraiment désolés. Cet oubli est désormais corrigé !

Ce projet amorcé par Anders Højmose, un étudiant du Copenhagen Institute of Interaction Design, a été co-créé avec plus de 200 personnalités de la scène du freeski. Il s’agissait de son projet de fin d’étude et celui-ci espère qu’il pourra malgré tout continuer à avoir une vie après son examen. Avis aux éventuels partenaires qui pourraient être intéressés (marque de vêtements techniques, communauté freeski déjà existantes, etc.) !

Il s’agit donc d’une plateforme dédiée aux freeriders qui leur permet de partager leurs exploits en montagne en enregistrant à la fois des images, mais aussi leur vitesse, temps, positions, tricks, etc. et de se lancer des défis entre amis. Le principe n’est pas sans nous rappeler celui de WidiWici, mais dédié uniquement au ski/snowboard. Une application iPhone a été créée et une veste de ski avec une poche située au niveau du torse pour pouvoir y glisser son smartphone est nécessaire pour que le tout fonctionne bien.

On vous laisse découvrir la jolie vidéo explicative (durée : 2’15) :

On peut néanmoins légitimement se poser plusieurs questions :

– La camera de l’iPhone est-elle suffisamment solide pour supporter tous les mouvements parasites et les secousses inhérentes à la pratique de telles activités physiques ? Le risque est en effet d’avoir un rendu peut agréable à regarder.
– Quel est le risque d’altération du signal de son DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche) par les ondes émises par le téléphone mobile ? Or, quand on pratique le freeski dans de grosses conditions, il est plus que recommandé d’avoir un tel détecteur en bon état de fonctionnement…

Red Bull : une stratégie de communication alternative

Red Bull, tout le monde connait ! C’est la marque sulfureuse d’une boisson énergisante qui pèse 1,6milliards d’euros de chiffre d’affaire. Elle doit son succès à Dietrich Mateschitz qui déclarait en 1987 « il n’existe pas de marché pour Red Bull, mais nous allons le créer ». Ce play-bloy discret, à présent sexagénaire, a réussi son pari. Nous vous livrons aujourd’hui quelques éléments clés de sa stratégie de communication.

Très conscient des enjeux de sa communication, Dietrich Mateschitz déclarait alors que « tout ce que nous faisons doit être synonyme d’énergie, de force et d’endurance, mais aussi d’esprit et de créativité ». Les cibles de Red Bull étaient les ados et les jeunes adultes. C’est donc en allant observer sur le terrain l’univers de leurs cibles que les dirigeants du « Taureau Rouge » se sont imposés sur le marché des « soft drinks ». Au début des années 1990, ils se sont associés à des évènements de sports « extrêmes ». Le « ticket d’entrée pour les sponsors » était à l’époque peu cher et ces activités spectaculaires étaient à la fois plébiscités par les jeunes et de plus en plus diffusés dans les médias.

La marque dépensait alors 30% de son chiffre d’affaire dans le marketing sportif. Peu à peu, la forme des partenariats a évolué. L’objectif n’était pas de faire du sponsoring pur, mais de créer et de conceptualiser des événements du début à la fin et d’aider de nouveaux sports alternatifs à se faire connaître auprès d’un public demandeur. C’est ainsi que Red Bull est désormais présent sur 600 événements par an ! On peut citer à titre d’exemple le Red Bull Clif Diving, la Red Bulla Air Race ou le Red Bull Elements qui a eu lieu tout près de chez nous il y a quelques semaines. En parallèle, la marque sponsorise quelques 500 athlètes comme Lindsey Von, Sébastien Loeb, Ali Cairns, Adam Malyzs. Elle a même créée sa prorpe écurie de F1 Red Bull Racing.

Red Bull s’engage aujourd’hui encore à 100% dans les sports à sensations et c’est ce qui lui a permis de se différencier. Alors que ses concurrents cherchent depuis plus de 20 ans à se développer, grâce à la publicité en prime-time et aux campagnes marketing sur le web, Red Bull s’en est (presque) totalement détourné tout en réussissant à fidéliser une clientèle jeune et versatile dans près de 50 pays. Un modèle atypique à suivre…

SWiTCH et BikeSolutions étudient les retombées économiques du VTT en station de montagne l’été

Le développement du VTT  en montagne est très à la mode ces dernières années. Mais la littérature sur les retombées économiques de cette activité l’été en station est bien pauvre. BikeSolutions et SWiTCH ont donc décidé de mener en partenariat une étude sur le sujet. Avec le soutien de Laurent Vanat, nous mènerons l’enquête tout l’été sur deux sites pilotes : Les 2 Alpes et Les Saisies.

Les résultats seront publiés cet automne !

Let’s ride ! 😉

[Note de conjoncture] Une saison 2010-2011 sauvée par la neige de culture

Comme tous les ans, les chiffres sont tombés et nous revenons sur la saison d’hiver 2010-2011 pour en tirer quelques conclusions.

Celle-ci a été pour le moins atypique. Marquée par des dates de vacances scolaires peu avantageuses, un déficit important de chute de neige, des températures froides et un ensoleillement presque constant jusqu’à début mars, cette saison aura été sauvée par l’excellente qualité du travail de préparation des pistes, et – le cas échéant – par les équipements en neige de culture. Les températures quasi-estivales de fin de saison n’ont pas non plus aidé à redresser la barre pour capter la clientèle de proximité. De nombreux secteurs de pistes, voire des domaines entiers, ont dû fermer de façon anticipée.

Sans surprise, les résultats sont contrastés. On compterait 53,5 millions de journées skieurs, soit un recul de 4 % par rapport à l’année dernière et – 2 % par rapport à la moyenne des 4 dernières années. Les massifs qui en ont le plus souffert sont le Jura et l’Isère-Drôme. A contrario, les Vosges ont connu une fréquentation largement supérieure. Les Alpes du Sud, les Pyrénées et le massif central sont aussi en progression.

Via – Crédit photo : Armelle Solelhac/SWiTCH

[A lire !] Marketing et Géolocalisation Sociale de Clément Vouillon et Louis André

Foursquare, Facebook Places, Plyce, Yelp, Gowalla, Dismoioù, etc. Autant de services de géolocalisation sociale aux multiples potentialités pour gagner de nouveaux prospects, satisfaire davantage ses clients et les fidéliser. Mais comment fonctionnent-ils ? Comment les intégrer dans sa stratégie marketing ? Comment dépasser les problèmes liés à la confidentialité des informations avec ces nouveaux médias ?

Dans Marketing et Géolocalisation Sociale (Ed. Diateino, Juin 2011), Clément Vouillon et Louis André donnent les clés pour comprendre les enjeux de la géolocalisation pour les particuliers et surtout pour les professionnels. Ils expliquent avec beaucoup de pédagogie quels sont les outils et comment ils marchent. Grâce à des exemples de stratégies marketing gagnantes pour des villes, des marques, des personnalités et même des médias, ils indiquent comment tirer le meilleur partie de la géolocalisation sociale, l’intégrer dans sa propre stratégie et évaluer ensuite les résultats obtenus pour les optimiser. Enfin, ils accompagnent le lecteur dans ses premiers pas vers la « G.S » en détaillant deux méthodologies pour réussir ses campagnes avec SCVNRG et Foursquare.

Vous l’aurez compris nous avons adoré cet ouvrage que nous vous recommandons chaleureusement. A noter qu’il est préfacé par Grégory Pouy, un gage de qualité en soi !

Bonne lecture à tous !