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Tourisme international : les derniers chiffres clés

+7%de touristes étrangers, soit 1,326 milliard dont 87 millions en France, ont été enregistrés dans le monde l’année dernière. 2017 est l’année de tous les records d’après le baromètre annuel de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Si c’est une bonne chose pour l’économie mondiale, pas sûr que ce soit une si bonne nouvelle pour notre planète, mais c’est un autre débat… Merci au blog Globe-trotting pour cette infographie qui reprend les grands chiffres de cette étude annuelle.

Retour sur le Digital x Outdoor 2017

DXO-MONTAGNE-MOYEN Fond Bleu Organisée par ImaginoveCITIA et Outdoor Sports Valley, la 2nde édition du Digital x Outdoor (DxO) a eu lieu le 10 novembre dernier à Archamps. Cet événement propose de décrypter l’innovation numérique et d’accompagner les entreprises de l’industrie de l’outdoor vers une meilleure connaissance des solutions « digitales » disponibles. La thématique centrale de cette édition était consacrée à l’intégration du consommateur au cœur des dispositifs. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a eu le plaisir d’y faire une conférence plénière « en bon français » sur les tendances du marketing numérique d’ici à 2020. Résumé.

Convialité, humour et contenus « No Bullshit »
Contrairement à de nombreux événements consacrés au numérique, la particularité du DxO réside très certainement dans son absence absolue de snobisme. Ici, pas de terminologie alambiquée, pas de concept abstrait, pas de posture pédante de supériorité des « sachants » au regard des « apprenants » : les participants étaient là pour repartir avec les idées claires et du concret à mettre en oeuvre dès leur retour au bureau. De fait, les présentations des intervenants, qu’elles fut sous forme de conférence, de témoignage ou d’atelier, étaient sans langue de bois, engagées et chargées de bonnes pratiques à adopter et/ou d’erreurs à éviter. Il en a découlé une ambiance décontractée mais non moins sérieuse bien agréable !

Après les traditionnels discours d’ouverture, nous avons donc présenté « en bon français » notre revue des tendances en « marketing numérique » d’ici à 2020. Comme nous n’avions qu’une vingtaine de minutes, nous avons du faire des coupes et ne retenir que 5 d’entre elles. Mais vous pouvez désormais retrouver le support détaillé et complet ci-dessous :

Bertrand Barré (PDG de ZEBRA) a ensuite expliqué avec beaucoup d’humour, voire un brin de provoc’, comment la génération des « millenials » change le dialogue entre les marques et les consommateurs. Ayant une tendance à rejeter les marques et leurs discours bien rodés, avides d’authenticité et très auto-centrés, les « millenials » imposent de nouvelles règles aux marques. Ces dernières doivent non seulement apporter plus d’émotions et plus de valeur ajoutée dans leur storytelling, mais leurs discours doivent être en cohérence avec leurs actes et leurs engagements sociétaux au quotidien.

DxO 2017

Jean Naveau (Directeur International produit & digital de SEB) a poursuivi la matinée en apportant un retour d’expérience sans faux-semblant sur l’association des services numériques et des produits pour renforcer l’expérience consommateur chez SEB. Dans la foulée, Axel Dutreil (Directeur Global Digital Marketing & E-commerce) a lui aussi apporté un témoignage sans détour sur la façon dont le numérique s’est imposé à Salomon et est devenu une des clés de succès de l’entreprise. Ces deux exemples ont vastement démontré comment les entreprises qui saisissent ces changements à temps – plutôt que de les subir… – peuvent les transformer en opportunités pour accélérer leur croissance.

Pitching, salon & déjeuner bio et ateliers pratiques
La séquence attendue et particulièrement appréciée de l’événement a permis de finir la matinée en beauté : les startup pitch ! Clément Lhommeau d’Helloways et Tim MacLean de Whympr ont donc pu défendre leur projet devant le public. On aurait aimé en avoir d’autres, d’autant plus que ce n’est pas les beaux projets qui manquent au sein de l’industrie de l’outdoor…

VR Dx0 2017

Après un déjeuner sain et original au coeur d’un salon d’exposition où les participants ont pu faire le plein d’expériences et de solutions numériques, les ateliers de l’après-midi se sont déroulés sur quatre thématiques :

  1. La gestion des athlètes pour mieux toucher ses consommateurs ;
  2. Comment faciliter l’appropriation interne des messages de la marque ;
  3. Le crowdfunding, outil de financement ou de recherche marketing ?
  4. Comment créer le dialogue avec son client ?

En bref, DxO 2017 a proposé une seconde édition de grande qualité avec des solutions concrètes et des perspectives pour l’avenir, afin de permettre aux marques de l’outdoor de négocier au mieux leur virage numérique. Vivement le DxO 2018 !

Retrouvez SWiTCH à la 10ème Semaine de l’Emploi et de l’entreprise de l’Université Savoie Mont-Blanc du 20 au 24 novembre 2017 !

semaine-entreprise©Yannick-perrinChaque année, le Club des Entreprises et le Bureau d’Aide à l’Insertion professionnelle de l’Université Savoie Mont Blanc organisent la Semaine de l’Emploi et entreprise pour sensibiliser les étudiants aux réalités du monde du travail. L’occasion de favoriser les échanges entre experts, professionnels et étudiants pendant 5 jours. Cette 10ème édition avec pour thème « World in Progress: Réinventons le monde ! » se déroulera du 20 au 24 novembre 2017 sur l’ensemble des campus. SWiTCH y est invité à faire une intervention.

Table ronde « Ca bouge en montagne ! »
Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, participera mardi 21 novembre 2017 de 9h à 10h30 sur le campus du Bourget-du-Lac (Bâtiment 8B – Amphi Nivolet) à la table ronde dédiée à la montagne. Aux côtés de Gwenaëlle Valentin (Cluster Montagne), Camile Rey-Gomez (Mountain Riders) et Julien Rebuffet (Syndicat National des Moniteurs Cyclistes Français), elle évoquera les clientèles à la recherche de nouvelles expériences,la mobilité et les avancées technologiques en montagne, les préoccupations écologiques et environnementales, les changements de business models en lien avec le manque d’enneigement, l’aménagement du territoire, etc.

Pour rappel, la Semaine de l’Emploi et Entreprise, c’est :

  • 1 thème d’actualité « World in progress – réinventons le monde »
  • 5 jours d’échange entre professionnels et étudiants
  • 3 campus : Jacob-Bellecombette, Bourget-du-Lac et Annecy-le-Vieux
  • 60 tables-rondes, conférences et ateliers
  • 300 professionnels et experts à la rencontre des étudiants
  • 15 000 étudiant(e)s de l’Université Savoie Mont Blanc

SWiTCH fera une conférence le 10 Novembre 2017 pendant le Digital x Outdoor !

DXO-MONTAGNE-MOYEN Fond BleuOrganisée par Outdoor Sports ValleyImaginove et CITIA, la 2nde édition du Digital x Outdoor aura lieu le 10 novembre 2017 à Archamps. Après le succès de l’année dernière, cet événement qui a pour objectif de décrypter l’innovation digitale et d’accompagner les entreprises de l’industrie outdoor vers une meilleure connaissance des solutions numériques disponibles se concentrera sur l’intégration du consommateur au cœur de l’entreprise. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, aura le plaisir d’y faire une conférence sur les tendances marketing numérique d’ici à 2020.

Des intervenants de haute qualité tels que Bertrand Barré (PDG de ZEBRA), Jean Naveau (Directeur International produit & digital de SEB), Yann Tessier (CEO de Itycom) ou encore Clément Meynier (Fondateur de Koppo) présenteront leurs visions et leurs retours d’expériences dans le cadre de conférences plénières, d’ateliers pratiques, de tables rondes, afin d’amener des réponses concrètes sur le sujet. Une exposition-salon en parallèle des présentations permettra aux participants de découvrir les services et produits digitaux liés au monde du sport outdoor.

Infos pratiques :
Date : vendredi 10 novembre
Horaires : 9h00 à 17h00
Lieu : Centre de Convention d’Archamps, Domaine de Chosal, 92, rue Ada Byron – Archamps Technopole
Inscription : ici !

Retour sur les 2ème rencontres mondiales sur le futur du tourisme lors des Entretiens de Vixouze des 7 et 8 septembre 2017

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La 2ème édition des Entretiens de Vixouze, qui a eu lieu les 7 et 8 septembre 2017 dans le Cantal, a tenu toutes ses promesses. Un cadre enchanteur, des intervenants de très haut niveau et des sujets pointus de prospective sur le futur du tourisme d’ici à 2050, tels ont été les ingrédients pour un événement décidément hors des sentiers battus. Ce n’est pas moins de 18 conférences et tables rondes auxquelles nous avons eu la chance d’assister et de participer pour l’une d’entre elle. Retour sur cet événement riche en matière à réflexion.

Voici « pêle-mêle » ce qu’il fallait retenir des débats :

    • Les Entretiens de Vixouze visent à adopter une approche prospectiviste. Or, la prospective exige un lourd travail de créativité et d’imagination de différents scenarii. Il faut donc être capable de faire un pas de côté pour oublier notre quotidien pour pouvoir se projeter.
    • L’imaginaire n’est pas le contraire du réel, il en fait partie. Cependant, l’imaginaire modifie nos perceptions.
    • La notion de tourisme est apparue en 1792… en même temps que la notion de modernité. Cette dernière repose sur un mythe de référence qui est le progrès. Dans le monde du progrès, le présent est supérieur au passé et le présent est inférieur au futur. Cela engendre un désenchantement et de la frustration, ce que Baudelaire appelle le « spleen ».
    • Tout est éphémère et fugitif, alors qu’on tend vers le durable, le transhumanisme et l’éternel. Pour poser des limites au transhumanisme, il faut développer « l’hyperhumanisme ». La modernité est la traversée dans la conscience d’un nouveau rapport à l’espace et au temps.
    • Les deux guerres mondiales ont réduit à néant l’idée que le progrès technique est un mythe de référence, faisant émerger ainsi la post-modernité. Celle-ci passe par le progrès moral et l’intelligence émotionnelle.
    • La massification n’est pas la disparition des différenciations, mais un simple déplacement de celles-ci.
    • Nous sommes désormais entrés dans un monde de la scénarisation (ex : scénarisation de l’Histoire avec le Puy-du-Fou ou encore le « Schindler Tour » pour visiter les lieux historiques de la Seconde guerre mondiale).
    • L’homme post-moderne a du passé dans son présent et dans son futur, mais il a aussi du futur dans son présent. Cela modifie les perceptions et les comportements. Toutes les pratiques culturelles, gastronomiques, corporelles, vestimentaires, etc. sont désormais bousculées.
    • On peut retirer de ce rapport à la post-modernité de nouvelles croyances, dont on pensait pour certaines qu’elles avaient pourtant disparues depuis le Moyen-Âge (ex : théorie du complot, force des « fakes« , etc.) et de nouveaux modèles, de nouvelles pratiques, etc.
  • Un nouveau paradigme est donc en train de s’installer, où le passé représente la nostalgie, le présent n’est possible que dans la scénarisation de l’expérience et le futur ne peut s’envisager que dans la capacité à anticiper. Il y a du reste fort à parier qu’il y a de moins en moins de frontière entre ces trois temps !

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  • Un fait incontestable : un jour, il n’y aura plus de carburant fossile pour faire démarrer un avion tel qu’on le fait aujourd’hui. En 2030, l’avion prendra-t’il le train en marche ? Pour se déplacer sur de longues distances, nous aurons le choix entre le Transpod Hyperloop et l’avion à hydrogène Clip-Air.

Clip-Air

    • Pour les plus courtes distances (autour de 0 à 100 km), les drônes individuels et au pilotage totalement automatique seront disponibles, tels que ceux sur lesquels travaille le chinois Ehang.
    • Les moyens de transport en 2030 offriront un temps de vie riche dans lequel la notion de plaisir deviendra un critère absolu. On ne jugera plus le temps de parcours, mais l’expérience du temps parcouru.
    • Tous ces moyens de transport ne sont pas concurrents, mais complémentaires. Cependant, à ce stade, on ne sait toujours pas comment supprimer les ruptures de charge (ce qu’on appelle les « frictions » chez SWiTCH, ndlr) entre les moyens de transport longue distance et ceux qui permettent d’accomplir les derniers kilomètres entre son domicile ou son bureau et les gares et les aéroports.
  • D’ailleurs, la clé du succès de tels projets est que pour qu’ils puissent simplement exister et se développer, il est indispensable qu’ils puissent s’insérer au sein des infrastructures déjà présentes (ex : aéroports, gares, etc.). La modularité de ces moyens de transport est donc essentielle.

Ehang - drone

    • Il est intéressant de constater qu’il y a encore 100 ans, la clé de la liberté était une clé de voiture. Aujourd’hui, c’est un téléphone mobile qui nous permet d’être mis en relation avec les solutions de mobilité (ex : velib’, co-voiturage comme Blablacar, VTC de type Uber ou LeCab, etc.).
    • Nous passons d’une société de propriété à une société d’usage/utilisation.
    • Qu’est-ce que la « Cobotique » : c’est la collaboration avec les robots ! Cette forme de collaboration va se développer très fortement dans nos gestes quotidiens et dans nos habitudes de travail. Cependant, les robots ne vont pas complètement remplacer les hommes… bien au contraire ! Ils vont simplement les soulager des tâches ingrates pour ne leur laisser plus que les tâches à forte valeur ajoutée. Une fois de plus, tout est question de nuance et de dosage. Il va falloir se poser les limites.
    • La mise en marché des destinations passe davantage par un « tourisme de marques » qu’un « tourisme d’Etat ». Partout dans le monde les marques de territoires et les marques d’usages prennent le dessus. Dans ce contexte, chaque Etat, mais aussi chaque destination à son échelle, doit redéfinir le cadre de ses missions en matière de promotion et de mise en marché.
    • Et si le thermalisme romain redevenait le thermalisme de demain ? La raréfaction de l’eau, l’équilibre difficile des budgets de santé publique et la promotion des dispositifs de bien-être et de jouvence sont-ils arrivés au bout d’une logique ?
    • Il ne faut pas confondre « tourisme médical », « tourisme de santé » et « tourisme de bien-être ».
    • Le traitement des addictions par les cures thermales semble être l’un des segments qui connaîtra la plus forte progression dans les 10 à 15 prochaines années. D’une manière générale, le tourisme médical – même s’il est peu développé en France – est un segment qui devrait se développer fortement à l’avenir.
    • Ce phénomène est peu surprenant compte tenu du vieillissement de la population et du développement des maladies chroniques et des maladies de longue durée.
    • La motivation des tourismes de santé et de bien-être est d’entretenir son capital santé. (Life span ≠ Health span).
    • Les données sont le nouvel or noir. Les acteurs traditionnels du tourisme en regorgent, mais les nouveaux entrants, les « pure players de la data » comme Uber, Airbnb, Booking ou encore Blablacar, excellent dans leur extraction, leur analyse, leur utilisation et leur valorisation. Ce qui n’est pas au détriment des acteurs historiques.
    • Le Big Data implémenté des objets connectés (aussi appelés « IoT » pour « Internet of Things ») s’appelle maintenant le « Massive Data« .
  • Il y a 3 ingrédients et 3 recettes essentiels pour collecter, analyser et valoriser les données des consommateurs avec succès :
  1. Le travail sur la qualité des données : enjeux majeurs !
  2. Le travail sur les outils de CRM : il faut qu’ils soient performants !
  3. Le travail en A/B testing : il faut accepter de tatonner et de faire des erreurs avant de réussir !
  4. La concentration : il faut accepter de croiser les données « 1st party« , « 2nd party » et « 3rd party » et de les analyser toutes ensemble.
  5. La collaboration : il faut que les différents professionnels du tourisme issus de différents métiers échangent leurs données pour qu’ils puissent progresser collectivement, sans pour autant risquer de se faire concurrence.
  6. La coconstruction avec la clientèle pour créer les offres produits qui leur conviennent le mieux.
  • Le massive data permet de passer de l’économie de l’attention à l’économie de l’intention : prévoir les intentions des consommateurs pour mieux les anticiper, les devancer et donc mieux y répondre.

Et enfin, pour terminer, voici le résumé de l’intervention d’Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, sur les trois tendances majeures qui se dégagent pour le tourisme en 2035 :
1. Le passage d’un tourisme de masse à un tourisme d’espace. Cela engendre un paradoxe :
– Un tourisme de niche, réservé à une élite financière, qui pourra profiter d’espaces naturels sans surpopulation ;
– Un tourisme virtuel, fait d’images en réalité virtuelle, d’odeurs et de sensations artificielles.

2. Un monde sans friction où l’expérience de voyage et de visite touristique est la plus fluide possible, sans rupture de charge. C’est l’un des plus gros enjeu et défi de ces 30 prochaines années. Cela exige, entre autres, un travail fin et colossal sur l’urbanisation et la gestion des flux, une approche « cashless » des lieux touristiques tout comme des resorts, grâce aux paiements mobiles ou aux bracelets de type Payintech, et bien d’autres modifications de taille de nos organisations.

3. « L’Hypertourisme », qui là encore fait apparaître des approches paradoxales mais pour autant tout à fait compatibles pour autant qu’elles ne soient pas situées en un même lieu. On peut citer parmi celles-ci : l’hyperconnexion et l’hyperdéconnexion (avec les digital detox), l’hyper personnalisation de l’expérience, l’hyper qualité, l’hyper service, l’hyper naturel et l’hyper aseptisé/contrôlé, l’hyper virtuel et l’hyper humain, l’hyper activité et l’hyper inactivité (avec les cures de silence notamment), l’hyper éthique, etc.

Remerciements :
Encore merci à Julie, toute l’équipe organisatrice de l’événement, et surtout à Serge Pilicer pour son invitation. Ce fut un réel plaisir de participer à ces rencontres hors du temps pour mieux anticiper les temps qui arrivent… à toute vitesse !

Résumé du congrès annuel de la National Ski Area Association du 05 au 08 mai 2017 – Jour 2

6 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH
Du 05 au 08 mai 2017 a lieu le congrès annuel de la National Ski Area Association à Scottsdale, en Arizona (USA). Ce rendez-vous annuel pour toute l’industrie nord-américaine du tourisme en montagne est l’occasion de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne, ainsi que leurs équipementiers. Pour la 6ème année consécutive, nous avons le plaisir d’y participer. Retour sur la seconde journée de cet événement incontournable de fin de saison.

NSAA Conversion Cup, prospective et lifetime achievement award
La question de la conversion des non skieurs en pratiquants étant si cruciale, la NSAA a créé en 2011 un trophée pour inciter les stations de montagne à développer des programmes incitatifs à destination des débutants et à partager leurs résultats (… et leurs bonnes idées !) avec le reste de l’industrie. Cette année, c’est Mission Ridge (WA) qui remporte la coupe avec son « Freedom Pass« . Ce forfait (159 US$ HT) comprend les cours de ski/snowboard débutants illimités, l’accès illimité aux remontées mécaniques débutants et la location illimitée du matériels de ski/snowboard. La possibilité d’un surclassement est possible afin de suivre les cours « intermédiaires » et une réduction importante sur le forfait saison de l’année N+1. Les résultats sont impressionnants : plus de 20% des bénéficiaires du Freedom Pass en 2015/2016 ont acheté leur forfait saison en 2016/2017. Ce type de programme « all inclusive » est relativement aisé à mettre en oeuvre en Amérique du Nord dans la mesure où les sociétés qui exploitent les stations sont propriétaires de l’ensemble des services sur place (hébergement, restauration, remontées mécaniques, magasins de sport, écoles de ski, etc.). Ils nécessiteraient sans aucun doute beaucoup de réunions et de pénibles négociations avec l’ensemble des acteurs socio-professionnels et institutionnels avant de voir le jour dans les stations européennes…

Nate Fristoe et Mike Berry ont ensuite proposé une analyse prospective des challenges à relever pour les prochaines années. Comme nous l’avons dit hier, bien que le nombre de journées skieurs soient en hausse, il n’a jamais retrouvé son plus haut historique de 2010/2011. Sans oublier que le marché a perdu 1 million de skieurs en seulement 3 ans. Dans ce contexte, les stations nord-américaines vont devoir faire preuve de créativité pour proposer des solutions et avoir le courage de prendre des risques pour les mettre en oeuvre sur l’ensemble des sujets suivants : participation, conversion des non skieurs, démographie, yield management, évolution du marché touristique, ressources humaines, ventes & location au détail, leadership et changement climatique. Une belle feuille de route pour les 10 prochaines années en perspective ! Nous ne rentrons pas dans les détails ici, mais nous produirons sous peu un article dédié à ce sujet.

Séquence émotion pour finir la première session de la matinée : vidéo avec musique grandiloquente, témoignages de bons sentiments et standing ovation pour le lifetime achievement award remis à Michael Berry après 40 ans de carrière à la tête de Sun Valley, Kirkwood, puis de la NSAA.

7 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Collecte & utilisation active des données personnelles des clients, le nouveau « must do » !
Quand Dave Amirault fait une conférence, les gestionnaires de domaines skiables savent à l’avance qu’ils vont bien rire… jaune ! Et cette présentation n’a pas fait exception : blagues et provocations en tous genres ont ponctuées la présentation de ses bonnes pratiques marketing au sein de la station de Snowbird (UT).

Collecter les données des clients est désormais absolument essentiel, mais leur analyse et leur utilisation est encore plus important. Pour ceux qui se demanderaient encore pourquoi, voici quelques unes des bonnes raisons évoquées :

  • Mieux connaître sa clientèle ;
  • Communiquer plus efficacement à son intention ;
  • Mettre en place des campagnes online ciblées très finement, notamment lorsqu’il s’agit d’acheter des espaces publicitaires ;
  • Développer des interactions personnalisées avec sa clientèle (ce qui implique en amont un travail approfondi sur les personas).

Les données peuvent être collectées par le biais des sites e-commerce des remontées mécaniques, des magasins de sports, des écoles de ski, des offices de tourisme ou encore des hébergeurs, par l’intermédiaire des questionnaires de satisfaction, par les inscriptions aux newsletters, à l’occasion des réservations par téléphone, etc. Mais il subsiste un certain nombre de situations dans lesquelles cette collecte n’est pas aisée, voire impossible : caisses forfaits, site web e-commerce non relié à la base de données CRM (pour ceux qui ont un CRM…), vente par un intermédiaire, vente pour les groupes, etc. Pour contourner ces difficultés, il est désormais techniquement possible de collecter les données personnelles des visiteurs des stations sans même leur demander leur accord (ou presque !) par le biais des routeurs wifi déployés partout dans les stations. Snowbird a ainsi déployé plus de 350 boîtiers (à 750 US$ HT/pièce) sur l’ensemble du village et du domaine skiable pour couvrir l’ensemble de son territoire et suivre ses visiteurs à la trace. Toute personne qui utilise le réseau par le biais de son téléphone/tablette/ordinateur via une inscription en utilisant un profil social (vive l’open graph !) voit automatiquement l’ensemble de ses données « aspirées » par le routeur et directement implémentées au sein de la base de données du CRM de la destination. Les informations sont ensuite immédiatement analysées. Les campagnes de marketing automation et de génération de promotion en real time marketing peuvent commencer dans la foulée (ex : e-mail de bienvenue avec les informations pratiques d’accueil, push d’un produit ou d’un service, questionnaire de satisfaction, etc.). Et dans l’hypothèse où le client ne se connecterait pas directement à Internet ? A défaut d’avoir ses données personnelles, l’équipe marketing de la station collecte tout de même toutes les données liées à ses déplacements dans la station et sur les pistes, ses points d’entrée et de sortie, son temps passé dans les restaurants, ses passages dans les attractions/musées/points d’intérêt/etc. Ces informations permettent notamment d’identifier les lieux non visités ou les pistes les moins utilisées, une meilleure gestion des flux en temps réel et, à terme, un éventuel ré-agencement des lieux ou l’envoi de personnel en renfort pour éviter au maximum les temps d’attente et les frictions pour le client.

8 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Brand content : les recettes du succès dans notre ère « post-truth » et de déficit d’attention
93% des marques utilisent le brand content comme principal outil de marketing en ligne. Par conséquent, nous sommes saturés de contenus et victimes du phénomène « d’infobésité ». La bulle du brand content est sur le point d’exploser, car tout le monde s’y est mis. Malheureusement en grande majorité ces contenus ne sont ni qualitatifs, ni pertinents, ni même différentiants. Dans ce contexte, l’attention disponible des gens est devenue très chère et ils érigent des murs pour éviter d’être touchés par les marques. Du modèle « play to play » nous sommes donc revenus au traditionnel modèle « pay to play ».

Les consommateurs sont dorénavant à la recherche de producteurs »fiables » de contenus, c’est-à-dire avec systématiquement un qualité à très haute valeur ajoutée. Ces contenus doivent directement utiles pour le client, ils doivent tenir une posture ou soutenir une idéologie et ils doivent être divertissants tout en étant inspirants ou drôles. Les consommateurs souhaitent que les marques soient des « contributeurs culturels » qui aident à définir une véritable culture populaire. Ils ont ainsi besoin de savoir « qui » est une marque, quelles sont ses valeurs, sa vision du monde, etc.

5 clés du succès ont été identifiées :

  1. La transparence en interne, comme à l’égard du grand public ;
  2. Des contenus inspirants ;
  3. L’impact positif : les gens se sentent de plus en plus coupables dans leurs actes de consommation et ont besoin d’être déculpabilisés par les marques. Pour cela, elles doivent leur expliquer toutes les bonnes actions qu’elles réalisent pour préserver l’environnement ou pour avoir un impact social positif ;
  4. Véhiculer un message de tolérance ;
  5. L’empowerment des consommateurs.

Nous filons en douce après la sympathique cérémonie des Marketing Awards pour attraper un avion pour de nouvelles aventures californiennes au moment où nous publions ces lignes. Rendez-vous en Mai 2018 à Marco Island en Floride pour la prochaine édition du Congrès !

Pour (re)lire le résumé de la 1ère journée du congrès annuel de la NSAA 2017, c’est ici !

Résumé du congrès annuel de la National Ski Area Association du 05 au 08 mai 2017 – Jour 1

1 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Du 05 au 08 mai 2017 a lieu le congrès annuel de la National Ski Area Association à Scottsdale, en Arizona (USA). Ce rendez-vous annuel pour toute l’industrie nord-américaine du tourisme en montagne est l’occasion de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne, ainsi que leurs équipementiers. Pour la 6ème année consécutive, nous avons le plaisir d’y participer. Retour sur la première journée de cet événement incontournable de fin de saison.

2 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH
Quand les anciens modèles ne fonctionnent plus…
Entamée dans une ambiance bon enfant avec quelques vidéos hilarantes, la traditionnelle conférence d’ouverture a cependant vite plombée l’atmosphère. Geoff Colvin s’est efforcé de détailler comment les événements politiques de ces 12 derniers mois ont défié toutes les prédictions de l’ensemble des algorithmes et instituts de sondage (Brexit, élection de Trump à la Maison Blanche, montée des extrêmes partout en Europe, etc.). Il est désormais quasiment impossible de prédire le futur en politique… et par voie de conséquence les impacts qui s’en suivent tant sur le plan économique que sociétal. Cela ne va pas sans répercussion sur l’industrie du tourisme. Les recommandations de Geoff Colvin pour faire face à ces circonstances :

  1. Revoir les business models pour supprimer au maximum les frictions ;
  2. Auto-disrupter ses propres business models : la plus grande peur des CEO américains aujourd’hui est de voir apparaître sur leur marché un concurrent auquel ils n’auraient jamais pensé. Qui aurait pensé dans les années 1980’s que Kodak, alors leader sur le marché des pellicules photos, serait un jour en faillite pour finalement être balayé par des applications comme Instagram ? Nous pensons tous que notre industrie est différente et ne subira pas ces menaces, mais l’uberisation et surtout la disruption sont en réalité toujours possibles. La solution de Geoff Calvin : mettre autour de la table ses collaborateurs et leur demander ce qu’ils feraient s’ils étaient des concurrents qui souhaiteraient disrupter l’industrie. Puis faire exactement ce qu’ils recommandent !
  3. Construire les nouvelles compétences à haute valeur ajoutée : l’empathie, la capacité d’avoir des interactions collectives et créatives pour créer des solutions et le storytelling. En effet, aucune machine ou intelligence artificielle n’a la capacité pour l’instant d’être empathique ou encore de raconter une histoire avec des émotions mémorables.

3 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Quand les stations nord-américaines s’investissent pour convertir des non skieurs en débutants…
Depuis 7 ans, RRC Associates et la NSAA s’intéressent à la question cruciale de la conversion des clients non skieurs en nouveaux pratiquants de sports d’hiver. Une énorme base de données sur l’ensemble des « primo-skieurs/snowboarders » a été créée. Les enjeux sont vitaux, puisque sans nouveaux clients, la pérennité du business model des domaines skiables et des écoles de ski est clairement menacée. Quelques chiffres clés : il y a 8% de clients enfants et adultes qui débutent le ski aux USA tous les ans. 83% ne renouvellent jamais l’expérience. Sur les 17% restants, selon les années entre 61 et 65% deviennent des clients réguliers dans les 3 années suivant leur première expérience. Parmi ces débutants, 91% sont d’origine « hispanique » et 12% asiatique. Les efforts réalisés par les stations US pour s’adresser aux minorités raciales et ethniques commencent à porter leurs fruits après 3 ans d’investissement (voir article sur le sujet ici). En moyenne, un débutant va skier dans deux stations la première année, passe 6,5 jours sur les pistes et déclare souhaiter passer en moyenne 9, 4 jours à skier l’année suivante. Les principaux freins pour ne pas renouveler l’expérience sont liés à la distance, au temps disponible et au coût du forfait. Cependant, ces freins semblent diminuer petit à petit.

Pour assurer une meilleure conversion, le PSIA – AASI (sorte d’équivalent nord-américain du Syndicat National des Moniteurs de Ski) indique mettre l’accent principalement sur l’accueil et l’amélioration de l’expérience client offerte aux débutants. Les stations quant à elles adoptent des approches différentes : du remodelage des pistes pour rendre le terrain plus adapté à l’apprentissage du ski, en passant par la création de pistes « hybrides » permettant à des groupes de personnes de niveaux techniques différents de skier ensemble tout en permettant à chacun de trouver un terrain de jeu adapté à son niveau, sans oublier les « Ski University » (pour les adultes) et les « Women clinics » (dédiées aux femmes). En effet, les écoles de ski réalisent qu’elles doivent changer de posture et d’attitude avec les publics adultes. Leurs moltos : « Stop teaching, start connecting! » et « Enhancing the customer life ». Cela se traduit notamment par le fait d’accompagner les clients dès l’accueil en magasins de location de matériels, en particulier au moment du chaussage… – qui se souvient avoir vécu une partie de plaisir en mettant les pieds dans des chaussures de ski pour la première fois ?! – ou encore sur des détails qui font toutes la différence comme l’installation de chauffes-gants dans les toilettes permettant ainsi aux apprentis snowboarders de se réchauffer les mains. La principale tendance de l’hiver 2016/17 vise à s’adresser aux débutants avant même leur arrivée en station en créant des contenus vidéos pédagogiques à très forte valeur ajoutée pour leur expliquer et les rassurer sur des aspects pratiques et/ou techniques de l’apprentissage du ski ou du snowboard (ex : conseils sur comment s’habiller en montagne, à quoi s’attendre quand on prend sa première leçon de ski, comment prendre une remontée mécanique, etc.). Enfin, de plus en plus de stations commencent à proposer des packages dans lesquels la première journée de cours ou la première journée de location du matériel est offerte pour tout achat d’un forfait (majoré pour l’occasion de 2,00 US$). Cette approche « all inclusive » devrait connaître un grand succès en Amérique du Nord dans les années qui viennent.

4 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Quand les chiffres de fréquentation des stations de ski remontent…
Dave Belin a présenté les résultats de l’étude KOTTKE soutenue par la NSAA depuis 1991. Les informations à retenir et les chiffres clés sont les suivants :

  • 54,7 millions de journées skieurs aux USA, soit une hausse de 3,7% avec près de 2 millions de visites supplémentaires par rapport à 2015/16 ;
  • 13ème meilleure saison de ces 39 dernières années notamment grâce à un très bon enneigement tant en quantité qu’en qualité ;
  • Les cours de ski/snowboard sont en augmentation, en particulier ceux dédiés aux grands débutants (+3,9%) ;
  • Les ventes de forfaits saison sont en augmentation, mais le nombre de journées skiées par détenteur de ces forfaits sont en baisse (9,8 jours en 2016/17 au lieu de 10,6 en 2015/16) ;
  • Le nombre de snowboarders continue de chuter ;
  • Le nombre de stations US qui ont pu ouvrir leur domaine skiable a augmenté, soit 479 en 2016/17 au lieu de 464 l’hiver précédent) ;
  • Le prix facial moyen du forfait journée adulte en week-end est de 114,45 US$, mais le prix moyen du forfait est en fait de 52 US$. Attention, ces tarifs s’entendent hors taxe !
  • Le nombre de skieurs est de 8,4 millions, soit une perte d’1 million en 3 ans ;
  • Les dérèglements climatiques sont les principaux facteurs qui ont impactés cette saison d’hiver aux USA ;
  • Les défis et les opportunités à venir sont fortement liés aux impacts de la politique de Trump sur l’économie, l’environnement et le climat, mais aussi à la capacité à faire face aux conséquences des dérèglements climatiques, au renouvellement des personnels aux postes clés (en raison des nombreux départs à la retraite…), au recrutement de personnel qualifié, au logement des saisonniers, au renouvellement du parc des remontées mécaniques, à l’amélioration des base lodges, au développement des ventes de forfaits de saison et aux investissements en marketing.

5 - NSAA 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Quand les stations de ski essayent de mesurer le retour sur investissement des snowparks et des espaces ludiques…
Très souvent, la vision des gestionnaires de domaines skiables ressemble à ça :

Alors, les snowparks sont-ils un mal nécessaire ou un must have générateur de profit ? La réalité, c’est qu’en dehors d’opérations événementielles ponctuelles, il est très compliqué pour les stations américaines de mesurer avec précision le retour sur investissement de telles infrastructures. Leur approche consiste essentiellement à essayer de faire grimper les ventes de forfaits de saison et à donner du corps à leurs marques avec des retombées médiatiques qui boostent l’image et la notoriété de leurs destinations.

Quand nous finissons sur une note plus personnelle…
Quelques semaines avant ce congrès, Michael Berry a publiquement annoncé son départ à la retraite après 25 ans à la tête de la NSAA. Nous tenions à le remercier très chaleureusement pour la très grande qualité de sa contribution à l’industrie du tourisme en montagne, mais surtout pour nous avoir poussé à lancer SWiTCH Inc. aux USA en 2012. L’opportunité, la tribune et les sages conseils qu’il nous a offerts sont inestimables. Ce fut un honneur et un plaisir d’avoir pu collaborer avec lui. Il y a des gens dont on aimerait qu’ils soient là pour toujours. Mike est de ceux la.

Pour découvrir le résumé de la seconde journée, c’est ici !

Armelle Solelhac & Mike Berry

SWiTCH sera en conférence aux Assises Nationales de la transformation digitale des stations de ski et du tourisme de montagne les 20 et 21 avril 2017 !

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Les salons AlpiproDigital Montagne présenteront sur 2 jours aux acteurs professionnels des stations de ski et du tourisme en montagne les clés et solutions pour mener à bien leur transformation digitale : marketing touristique en montagne, gestion de l’expérience client, nouveaux modes de commercialisation, exploitation des domaines skiables, gestion de la station et de tous ses équipements.

En parallèle de Digital Montagne, se tiendront les Assises de la Transformation Digitale des Stations de Ski et du Tourisme en Montagne dans le cadre desquelles 40 intervenants, dont SWiTCH, échangeront autour des grands thèmes :

  • Smart station, Smart Tourisme : de la vision à la mise en œuvre
  • Impact du digital sur les stratégies marketing et l’expérience client en montagne
  • Smart domaines : le digital au service du domaine skiable et des exploitants

Informations pratiques : ici.
Inscriptions & programme : .

Nous espérons vous retrouver nombreux à Chambéry les 20 et 21 avril 2017 !

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[La bonne nouvelle du mercredi] Armelle Solelhac est la marraine des étudiants de Licence en « Performance Sports Textile & Footwear » et en « International Sales Specialists in Sports » de l’IUT d’Annecy !

Armelle Solelhac - IUT Annecy

Les licences professionnelles « Performance Sports Textile & Footwear » et « International Sales Specialists in Sports » de l’IUT d’Annecy (Université Savoie Mont-Blanc), respectivement créée il y a quatre ans et deux ans avec l’Outdoor Sports Valley (OSV) forment des futurs chefs de produits textile et accessoires pour l’industrie du Sport, ainsi que des spécialistes de la vente dans le même secteurs. Issus du monde entier, les deux promotions comptent 35 étudiants triés sur le volet et suivent les cours entièrement en anglais. Après Jean Marc Pambet, PDG de Salomon, qui fut le parrain de la promotion 2015/2016, c’est Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, qui a l’immense honneur d’avoir été choisie pour être la marraine de la promotion 2016/2017.

Au programme pour cette année : des rencontres avec les étudiants pour partager ses expériences professionnelles, ses « meilleures erreurs professionnelles » et ses « humbles leçons de vie », ainsi que quelques surprises…