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Le Carnet de route de la montagne 2011

Dix ans après la première édition du Carnet de Route de la Montagne, ATOUT FRANCE publie un nouveau document sur l’évolution de la montagne française, en partenariat avec Rhône-Alpes Tourisme, Savoie Mont-Blanc et la DATAR. Cette publication consiste en une analyse détaillée du degré d’attirance des clientèles touristiques pour la destination montagne en hiver et en été, et en analyse les évolutions. SWiTCH a été sollicité, aux côtés de nombreux cabinets spécialisés, pour contribuer à l’élaboration du deuxième chapitre de cet ouvrage. Vous pourrez donc retrouver une partie de nos messages clés sur la qualité de service, les bonnes pratiques en matière d’accueil du client et le marketing expérientiel en station de montagne à partir de la page 45.

Ce que vous trouverez dans le Carnet de Route de la Montagne :
Toujours attractive pour 2/3 des clientèles interrogées en France et sur 6 marchés européens (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne), la montagne française, fortement concurrencée par les destinations urbaines, littorales ou de campagne, souffre d’un taux de concrétisation faible malgré un potentiel d’attirance indéniable.

Cette tendance est particulièrement notable en été, période de l’année où l’on constate une incapacité à transformer un potentiel en volume d’activités, et un positionnement des stations ne correspondant pas à toutes les attentes exprimées.
La montagne française est aussi particulièrement concurrencée par ses concurrents étrangers, même si elle maintient en saison hivernale sa position de leadership mondial avec les Etats-Unis en termes de journées skieurs, avec plus de 50 millions/an et 70 millions de nuitées.

Cet ouvrage définit les marges de progression par massif en s’appuyant sur une triple démarche :

  • élargir les clientèles à travailler, en capitalisant sur une identité montagne forte et plurielle
  • renforcer le rythme d’investissement dans la qualité et l’innovation, notamment dans le secteur hébergement
  • intégrer pleinement les nouveaux modes de consommation et de distribution ainsi que la sensibilité renforcée par rapport au prix.

Il s’intéresse, en outre, aux segments paneuropéens à fort potentiel : clientèles CSP +, et cibles jeunes, en donnant les clés d’un marketing spécifique adapté.

Pour le commander en version papier ou électronique, c’est ici !

Bonne lecture !

Red Bull : une stratégie de communication alternative

Red Bull, tout le monde connait ! C’est la marque sulfureuse d’une boisson énergisante qui pèse 1,6milliards d’euros de chiffre d’affaire. Elle doit son succès à Dietrich Mateschitz qui déclarait en 1987 « il n’existe pas de marché pour Red Bull, mais nous allons le créer ». Ce play-bloy discret, à présent sexagénaire, a réussi son pari. Nous vous livrons aujourd’hui quelques éléments clés de sa stratégie de communication.

Très conscient des enjeux de sa communication, Dietrich Mateschitz déclarait alors que « tout ce que nous faisons doit être synonyme d’énergie, de force et d’endurance, mais aussi d’esprit et de créativité ». Les cibles de Red Bull étaient les ados et les jeunes adultes. C’est donc en allant observer sur le terrain l’univers de leurs cibles que les dirigeants du « Taureau Rouge » se sont imposés sur le marché des « soft drinks ». Au début des années 1990, ils se sont associés à des évènements de sports « extrêmes ». Le « ticket d’entrée pour les sponsors » était à l’époque peu cher et ces activités spectaculaires étaient à la fois plébiscités par les jeunes et de plus en plus diffusés dans les médias.

La marque dépensait alors 30% de son chiffre d’affaire dans le marketing sportif. Peu à peu, la forme des partenariats a évolué. L’objectif n’était pas de faire du sponsoring pur, mais de créer et de conceptualiser des événements du début à la fin et d’aider de nouveaux sports alternatifs à se faire connaître auprès d’un public demandeur. C’est ainsi que Red Bull est désormais présent sur 600 événements par an ! On peut citer à titre d’exemple le Red Bull Clif Diving, la Red Bulla Air Race ou le Red Bull Elements qui a eu lieu tout près de chez nous il y a quelques semaines. En parallèle, la marque sponsorise quelques 500 athlètes comme Lindsey Von, Sébastien Loeb, Ali Cairns, Adam Malyzs. Elle a même créée sa prorpe écurie de F1 Red Bull Racing.

Red Bull s’engage aujourd’hui encore à 100% dans les sports à sensations et c’est ce qui lui a permis de se différencier. Alors que ses concurrents cherchent depuis plus de 20 ans à se développer, grâce à la publicité en prime-time et aux campagnes marketing sur le web, Red Bull s’en est (presque) totalement détourné tout en réussissant à fidéliser une clientèle jeune et versatile dans près de 50 pays. Un modèle atypique à suivre…

Le cadre juridique de l’activité VTT de descente en station en 10 clés

Dans leurs efforts de diversification et de lissage de leur chiffre d’affaire sur l’ensemble de l’année, de nombreuses stations de montagne organisent depuis plusieurs années déjà des parcours aménagés pour le VTT de descente et/ou des bike-parks. Un temps de course de 1 à 7 minutes pour des « pistes » entre 0,5 et 4 km et une montée par remontées mécaniques… le VTT de descente reste néanmoins réservé à un public averti : matériels couteux,  « très » bonne condition physique, une certaine habileté au pilotage, etc.

Comme pour le ski alpin, la pratique du VTT de descente se fait dans un cadre juridique important. Voici les réponses aux 10 questions clés que vous vous posez :

  1. Qui peut gérer l’activité ? Une collectivité publique peut organiser l’activité en direct ou en confier la gestion à un tiers.
  2. La loi montagne peut elle être mise en œuvre pour assurer le passage de l’implantation de l’activité ? Attention, La loi « montagne » peut être mise en œuvre dans le cas de la pratique du VTT sur les sites nordiques. Pour les pistes de ski alpin, il est indispensable d’obtenir l’accord préalable des propriétaires (conclure un contrat de bail, de prêt à usage ou une servitude conventionnel).
  3. Qui doit organiser les secours en montagne ? C’est la compétence de la Commune qui  concourt par son pouvoir de Police à l’exercice des missions de sécurité publique.
  4. Est-ce que le maire peut avoir recourt à l’arrêté municipal pour encadrer l’activité ? En effet, le maire, en tant qu’autorité de police, est amené à édicter des arrêtés municipaux pour réglementer l’activité.
  5. Comment évaluer les risques ? Avant d’envisager l’ouverture d’une piste de descente, il faut procéder à l’évaluation des risques, en particulier au regard de la norme AFNOR (Association Française de NORmalisation) XP S 52-110, qui pose un certain nombre de règles en matière d’aménagement, mais aussi de balisage et d’entretien.
  6. Qui a la responsabilité de l’activité? la responsabilité de la Commune est engagée indépendamment ou en complément de celle du gestionnaire de l’activité.
  7. Quelles remontées mécaniques sont autorisées pour transporter des VTT ? Le transport est autorisé sur les téléportés et sur les téléskis. Le Préfet doit valider via le Bureau de Contrôle des Remontées Mécaniques le règlement d’exploitation des appareils concernés par les conditions d’exploitations particulières liées au transport de VTT.
  8. Qui est responsable au cours des transports par les remontées mécaniques ? L’exploitant de remontées mécaniques est tenu d’une obligation contractuelle de sécurité, dont l’intensité varie en fonction du rôle plus ou moins actif de l’usager.
  9. Où doivent être affichés les consignes de sécurité ? Il est conseillé d’afficher les consignes de sécurité sur le terrain de départ des pistes de descente et des zones spécifiques. Certaines peuvent être intégrées dans l’arrêté municipal pour leur donner une valeur juridique. De plus, la Fédération Française du cyclotourisme édite une charte du vététiste.
  10. Quelles informations communiquer ? Il est important de mettre à disposition dans les points de vente, OT, etc. le plan du site VTT comprenant des informations relevant de la sécurité et de la réglementation. L’arrêté municipal doit être affiché aux points vente, à la mairie et sur le site. Le bulletin météo et les informations concernant les remontées mécaniques doivent être consultables par les usagés.

Source : Le VTT de descente en station cadre juridique, Syndicat National des Téléphériques de France en collaboration avec le cabinet d’avocat FIDAL

Crédit photo : Jacques Combaz/26in.fr

Cycle de conférences 2011 : « La communication et les nouveaux mécanismes de l’influence »

Après le succès du de notre cycle de conférences à Grenoble, il nous a été demandé de le refaire à Annecy. Nous avons simplifié l’organisation, mais les contenus et l’esprit restent les mêmes : se rencontrer, apprendre & échanger. Vous êtes donc tous les bienvenus… en plus c’est gratuit !

Le pitch

Le développement des nouvelles technologies a bouleversé la médiasphère. L’avènement des médias sociaux, la place croissante qu’ils prennent dans nos vies et les modifications des comportements de consommation qu’ils entraînent, bousculent les schémas de communication traditionnels. Il devient nécessaire pour les entreprises et les marques de repenser leur stratégie de communication à l’aide d’outils innovants pour anticiper la propagation de l’information, maîtriser les coûts et mesurer l’efficacité de leurs opérations.

Dans ce cadre, SWiTCH, agence marketing et communication spécialisée dans les secteurs du tourisme, du sport et des loisirs a le plaisir de vous inviter à son cycle de 2 conférences gratuites consacrées à « la communication et aux nouveaux mécanismes de l’influence ».

Que vous soyez une TPE ou une grande entreprise, une association ou une collectivité locale dans les secteurs du tourisme, des sports et des loisirs, ces conférences intégrant de nombreuses analyses de cas pratiques ont été pensées pour vous !

Le programme

  • Conférence #1 – 05 mai 2011 : « Comprendre les nouveaux mécanismes de l’influence, analyser son environnement médiatique, élaborer et mesurer les impacts de sa stratégie d’influence ».
  • Conférence #2 – 09 Juin 2011 : « Comment développer son influence sur les médias sociaux et mesurer le retour sur investissement de ses actions ? » (Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté à la 1ère conférence pour comprendre la 2nde !)

Le déroulement

13h45 : Accueil des participants
14h00 : Conférence – 1ère partie
15h15 : Pause Networking avec boissons offertes par la Pépinière d’entreprises Galileo
16h00 : Conférence – 2ème partie
17h15 : Session de Questions / Réponses

Le lieu
Espace Galileo – Parc Altaïs
178 Route de Cran Gevrier
74650 Chavanod

Les inscriptions : Merci de bien vouloir vous inscrire en ligne AVANT LE 29 AVRIL 2011.

Où sont les fans (et les followers) ?

Vous cherchez à augmenter le nombre de vos fans sur Facebook et celui de vos followers sur Twitter. Nous vous livrons les résultats de nos recherches.

Pour augmenter le nombre de fans sur Facebook, vous pouvez :

  • Suggérer la page fan à vos contacts… ça parait tout simple, mais faut-il encore le faire !
  • Annoncer la création de la page sur les autres médias sociaux que vous utilisez (Twitter, blog, etc.) et inviter régulièrement vos lecteurs à aller visiter votre page Facebook ;
  • Profiter de l’audience de votre site Internet pour annoncer la création de votre page sur Facebook
  • Installer une « like box » et le bouton « like », ils vous assureront une visibilité sur les comptes de vos fans et créeront un aspect communautaire (d’autres widgets* existent, mais ils sont à utiliser avec modération, car ils risquent d’alourdir votre page) ;
  • Échanger des liens avec des pages fans connexes via les pages favorites ;
  • Animer votre page : il faut créer une valeur ajoutée et inciter vos lecteurs à devenir « fans » (infos en avant première, offres réservées, etc.). Ils doivent se sentir privilégiés ;
  • Interpeller vos fans, créer le dialogue avec eux (ce que les marketeurs appellent le « Call To Action » ou CTA) ;
  • Créer des jeux/concours ;
  • Faire de la publicité sur Facebook pour promouvoir votre page.

Et vos followers dans tout ça ?
De la même façon que pour Facebook, vous devez annoncer HAUT et FORT que vous êtes sur Twitter, en mettant le lien en évidence partout où bon vous semble (signature d’e-mail, profil Facebook, cartes de visite, site internet, blog, etc.). Veillez à publier un contenu original et intéressant, organisez un concours et engagez la conversation. Vous pouvez aussi :

  • Utiliser les hash tags (#mot-clé) : ils vous permettront de vous associer à une conversation par thématique et donc de vous retrouver plus facilement sur un thème que vous avez abordé ;
  • Retweeter : rediffusez le message d’autres membres. Si vous retweetez, vous serez retweeté aussi et vous gagnerez quelques followers au passage.

Bien sûr, ces suggestions ne sont pas exhaustives et si vous connaissez d’autres techniques, nous sommes preneurs ! Quoiqu’il en soit, les médias sociaux constituent un travail sur le long terme : il faut rester patient, le nombre de vos fans et followers augmentera au fur et à mesure.

A vos claviers !

* Widget : Petit module interactif téléchargeable que l’utilisateur peut placer sur le bureau de son ordinateur, remplissant une fonction utile (météo, cours de Bourse, calendrier…) ou ludique (galerie photos, blague du jour…).

Texte : Justine Cougoureux

Quand les scandinaves étudient les bonnes pratiques françaises en matière de développement durable

Le mois dernier, SWiTCH était sollicité par France Neige International (FNI) pour recevoir une délégation de dirigeants de stations de montagne norvégiennes et suédoises, dans le cadre d’un projet INTERERG (c’est beau l’Europe ! 😉 ). Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il semblerait que les stations de ski françaises soient bien plus en avance en la matière que celles de nos homologues nordiques. Ceux-ci sont donc venus étudier nos bonnes pratiques ! A cette occasion, ils ont pu visiter Arêches-Beaufort et Val Thorens.

Nous avons aussi partager avec eux notre expérience en matière de comportements des consommateurs et de choix de sa destination de vacances au regard du critère « développement durable » en présentant quelques résultats d’études récentes menées par SWiTCH.

Ce fut aussi l’occasion d’échanger des réflexions sur l’avenir des stations de montagne et le développement d’un « business model 4 saisons » plus viable économiquement, socialement et environnementalement. Une belle opération, ponctuée de temps forts en émotions que nous espérons pouvoir renouveler très bientôt !

Les présentations du cycle de conférence 2010-2011 sont en ligne !

Aujourd’hui a lieu la dernière présentation de notre cycle de conférences 2010-2011 consacré à l’influence. Vous pouvez désormais retrouver les trois supports PowerPoint – ainsi que nos sources – utilisés lors des conférences dans la rubrique Publications de ce site web.

N’hésitez pas à revenir vers nous si vous souhaitez un complément d’information !

Bonne lecture à tous et un grand merci aux participants, ainsi qu’à nos partenaires : l’IFMT, le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’Université Pierre Mendès France, Grenoble Ecole de Management et le Club Euro Alpin.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bouton « Like / J’aime » sans jamais avoir osé le demander

Pour l’internaute, le bouton « Like / J’aime » est partout, certains cliquent dessus presque par un réflexe. Il est devenu une habitude de navigation et donc de consommation. Mais pour les sites web, le « Like » est aussi générateur de trafic !

L’internaute qui « Like » :
– a 2,4 fois plus d’amis qu’un utilisateur Facebook qui ne « like » pas ;
– visite 5,3 fois plus d’url depuis Facebook ;
– 500 millions d’internautes sur Facebook peuvent « liker » ;
– Il y a 3 milliards de boutons « Like » affichés sur les sites partenaires de Facebook chaque jour ;
– 350.000 sites affichent le bouton « Like ».

Pourquoi l’internaute « Like » ?
A 40 %, c’est pour bénéficier de réductions, mais – et c’est plus surprenant – c’est aussi pour montrer sous soutien à une entreprise et connaître son actualité. C’est aussi pour obtenir des informations en avant-première ou de façon exclusive.

Pourquoi les bloggeurs doivent mettre en place le bouton « Like » sur les articles ?
Pour viraliser les contenus et socialiser le blog.

Pourquoi les sites d’informations doivent placer un bouton « Like » sur les contenus ?
Pour toucher un plus grand nombre d’internautes et donc mieux monétiser l’information.

Pourquoi les sites e-commerce doivent placer un bouton « Like » sur les fiches produits ?
Pour faire la promotion de leurs produits, favoriser la recommandation à des amis et inciter à l’achat.

Quels peuvent être les inconvénients du « Like » ?
Cela menace la vie privée des internautes et ralentit les sites web. Cela peut sembler redondant avec le bouton « Share » et cela créée une multitude de pages fantômes.

Un bouton « Share » ou « Like » ?
Le choix doit être fait en fonction de votre public cible et du niveau d’implication recherché. Le bouton « Share » permet de sélectionner qui aura accès à l’information. Ce qui n’est pas le cas avec  le bouton « Like ». Mais il est difficile de dire celui qui apporte le plus de trafic. La solution ultime serait de placer les 2, ce qui laisse le choix à l’internaute. Une bonne intégration graphique permet aussi de limiter l’impression de doublon.

Source : Camille Jourdain

Opération La Fabia « I Like »

Škoda et l’équipe de 1MD ont lancé en septembre dernier l’opération La Fabia “I Like. L’objectif pour le constructeur automobile était – après avoir lancé en interne la page “Generous Škoda” sur Facebook – de regrouper le plus rapidement sur cette dernière l’ensemble des “fans” de la marque pour y mener diverses actions.

Pour générer le trafic escompté, la marque a ainsi permis à la communauté des “fans” de la marque sur Facebook de déterminer, en temps réel, le prix d’un modèle. Le principe est simple : plus il y a de “like”, plus le prix de cette “Fabia I Like” chute. A chacun de choisir quand la réduction lui semble intéressante. Mais attention, il n’y a (pour l’instant) qu’une seule voiture en jeu et il n’y a qu’une seule chance à saisir (et très peu de temps ensuite pour valider officiellement son achat au risque de voir le gros lot remis en jeu). Il faut donc la prendre ni trop tôt ni trop tard…

Ce concept permet de se servir du potentiel des réseaux sociaux en tenant compte des impératifs d’une marque (la vente étant sans aucun doute l’un d’entre eux ;-)). Ce n’est bien entendu qu’un “social boost” dans un plan communautaire de plus grande envergure que Škoda veut/va mettre en place…

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