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Les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale – 2/2

La semaine dernière, nous avons assisté à la Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’huez. Nous avons à cette occasion interviewé Yves Breton, élu de la Commune et Directeur de la Compétition, et Renaud Riccoboni, Shaper du tracé du Skicross. Nous avons aussi posé le micro de notre dictaphone devant Valérie Serpollet, Responsable du Service Presse / Communication à l’Alpe d’Huez Tourisme. Elle nous a expliqué comment un événement freestyle s’intègre dans la stratégie de communication de la station et comment son équipe a communiqué sur cette opération.

 

SWiTCH : Quel est l’intérêt d’organiser une Coupe du Monde de Skicross pour l’Alpe d’Huez ?

Valérie Serpollet : La Coupe du Monde de Skicross n’a pas lieu à l’Alpe d’Huez par hasard. Il s’agit d’une compétition internationale, ce qui sous-entend un cahier des charges très strict. Tous nos services sont préparés, rodés et la station a l’infrastructure nécessaire pour organiser de façon efficace un tel évènement.

Au-delà de l’aspect logistique, cette opération répond véritablement à l’un des objectifs de la station qui est d’ouvrir cette discipline plutôt confidentielle au plus grand nombre. Grâce à la configuration de la course, skieurs mais aussi piétons se rendent facilement près de la raquette et peuvent profiter du spectacle tout au long du tracé. La chance de cette discipline est d’être spectaculaire, elle vaut le déplacement ! Je suis donc convaincue qu’elle est abordable, et pas réservée exclusivement à des passionnés.


SWiTCH : Quels outils de communication avez-vous utilisés pour communiquer sur cet événement ?

Valérie Serpollet : L’idée était de créer un ensemble d’actions de communication, en utilisant différents canaux possibles. Nous avons communiqué principalement via la radio, la télévision, la presse et internet. L’évènement a donc été annoncé au niveau national et local sur NRJ. La Finale sera diffusée en direct sur Eurosport et retransmise sur NRJ12. Un certain nombre d’articles et d’encarts publicitaires sont parus dans la presse.

En ce qui concerne internet, toute la problématique a été de savoir si nous allions créer un site internet dédié ainsi qu’une page spécifique à l’évènement sur Facebook. Finalement, nous avons décidé de communiquer via le site et la page Facebook de l’Office de Tourisme de l’Alpe d’Huez. Le profil de l’Alpe d’Huez sur Facebook n’a que quelques mois d’existence et nous voulions le booster plutôt que d’en créer un nouveau.

Étant donné la discipline, nous sommes sur une cible « jeune public », qui correspond au profil de clientèle de la station. Nous nous devions d’utiliser des outils de communication proches de cette cible pour lui donner rendez-vous sur l’évènement. Dans cette optique, nous avons créé sept spots vidéo d’une minute maximum reprenant des victoires d’Ophélie David. Ces spots ont été diffusés sur le site internet de l’Office du Tourisme pour créer le buzz et annoncer l’évènement. D’ailleurs, certains de ces spots ont aussi été diffusés sur NRJ12 dans le cadre d’un partenariat.

Nous avons mis en place un système de flashcode sur les différents supports (BD, site internet) qui invite les personnes à participer à un jeu vidéo Skicross. Ce jeu, disponible en ligne, permet aux internautes de se confronter virtuellement à Ophélie David. Notre prestataire a aussi créé un communiqué de presse sous la forme de BD pour annoncer l’évènement dans la presse.

Avec ces outils de communication, la station communique de façon originale auprès des lecteurs et internautes. Nous avons essayé de sortir des sentiers battus !

 

SWiTCH : Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Valérie Serpollet : La principale difficulté était de monter un plan média cohérent par rapport à notre objectif de notoriété et à notre volonté de faire découvrir la discipline.

 



SWiTCH : Comment pensez vous que cet évènement s’insère dans la stratégie de communication et participe au développement de la notoriété de l’Alpe d’Huez ?

Valérie Serpollet : Nous avons un positionnement clientèle sportive et familiale. Avec cette compétition, nous sommes complètement dans la cible.

La Coupe du Monde de Skicross répond à trois de nos objectifs. Elle permet d’augmenter la notoriété de la station, de faire connaître la discipline au plus grand nombre et d’attirer la clientèle pendant une semaine calme. Quelque soit la saison, nous misons sur l’évènementiel pour faire la différence et attirer des clients dans notre station pendant les semaines creuses.



SWiTCH : Avez-vous créé des produits spécifiques pour attirer la clientèle pendant événement ?

Valérie Serpollet : Nous voulons séduire dans la durée. Pour cela nous avons créé deux offres promotionnelles spécifiques. La première est une offre de séjour dont l’objectif est d’inciter les personnes à profiter de l’évènement pour découvrir l’Alpe d’Huez sur une semaine. La seconde est une offre journée avec un forfait à 13€ au lieu de 42€, destinée à la clientèle de proximité.

SWiTCH : Comment l’information a-t-elle été relayée pour que les socioprofessionnels adhèrent à l’évènement ?

Valérie Serpollet : Le planning évènementiel de la station est défini très en avance. Les informations sont diffusées très en amont par rapport à la saison d’hiver que ce soit sur Internet ou en affichage dans la station. C’est principalement de cette façon que les socioprofessionnels ont été informés de l’évènement.

SWiTCH : Finalement, ont-ils adhéré à cet évènement ? Ont-ils joué le jeu et relayé l’information auprès de leurs clients ou prospects ?

Valérie Serpollet : On peut dire que tous le font naturellement même si les adhésions ou non-adhésions ne sont pas toujours visibles. Avec un évènement  comme celui-ci, nous cherchons surtout à améliorer la notoriété de la station et sa fréquentation. L’an dernier, lors de la 1ère édition, la compétition ne s’est pas déroulée comme prévu à cause d’une mauvaise météo. Il a donc été encore plus difficile de convaincre tout le monde de l’intérêt d’un tel évènement dès le début.

Cette année, nous savons d’avance que certains se plaindront de la faible fréquentation, mais il faut que cette Coupe du Monde de Skicross fasse son chemin dans les esprits de chacun, car elle est justifiée. Nous avons une image de station sportive, nous avons les infrastructures nécessaires et nous avons déjà acquis une certaine réputation dans cette discipline. Malheureusement, nous ne maitrisons pas tous les facteurs comme la météo ou les dates de l’évènement. Si la Coupe du Monde avait lieu un week-end, nous aurions sans doute plus de spectateurs et les retombées ne seraient pas les mêmes pour les socioprofessionnels. Nous n’avons pas le choix des dates. Cette année, la finale se déroule un mercredi ce qui nous permettra de toucher un certain nombre de Ski-Club des alentours.


SWiTCH : Quels sont les prochains rendez-vous du Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Valérie Serpollet : L’actualité Skicross est chargée à l’Alpe d’Huez cette semaine puisque nous organisons la Coupe de France ce Vendredi 14 Janvier et la 1ère édition de l’Ofé X Day le 15 Janvier. Ces deux évènements s’inscrivent totalement dans la logique d’ouverture de la discipline.

Ophélie David, notre ambassadrice et grande championne est à l’origine de l’Ofé X Day. Malheureusement, elle a un calendrier chargé et ne pourra être présente cette année, mais ça n’est que partie remise ! Cet évènement reste une compétition sportive, mais le niveau n’est pas le même et un certain nombre d’animations la rendront plus festive. Nous sommes sur le créneau de la glisse « autrement », l’idée est de s’amuser. Nous voulons que cette journée permette au plus grand nombre de découvrir que cette discipline, ludique et spectaculaire, est praticable même par « monsieur  ou madame tout le monde ».  Comme je vous le disais, c’est une première, et l’évènement évoluera sans doute dans le temps.

SWiTCH : Y aura-il une Coupe du Monde Skicross à l’Alpe d’Huez en 2012 ?

Valérie Serpollet : Joker ! 😉

SWiTCH : Merci Valérie d’avoir répondu à toutes nos questions, ainsi qu’à toute ton équipe pour votre accueil chaleureux !

Article rédigé à 4 mains par Justine Cougoureux et Armelle Solelhac

Les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale – 1/2

Après la Coupe du Monde féminine de slalom à Courchevel le mois dernier, nous sommes allés faire un tour du côté de l’Alpe d’Huez à l’occasion de la Coupe du Monde de Skicross (du 10 au 12 janvier 2011) pour comprendre les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale. Nous avons y rencontré Yves Breton, élus à la Mairie de la station et Directeur de la compétition.


SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Il y a un d’une part une tradition importante d’accueil d’événements internationaux à l’Alpe d’Huez, et d’autre part, c’est un peu une pépinière de champions. Par ailleurs, la porte du ski alpin est plus difficile à ouvrir parce qu’elle nécessite de plus gros moyens financiers, davantage d’hébergements et des ressources humaines plus conséquentes. Même si nous pouvons organiser des Coupes d’Europe en ski alpin, nous avons décidé de nous concentrer sur des disciplines émergeantes : les deux premières Coupes du monde qu’on a fait étaient en snowboard avec des épreuves de halfpipe et de géant parallèle (en 2002 et 2003, NDLR). L’idée d’organiser une Coupe du monde de Skicross a donc germé progressivement.

On a commencé par accueillir des Coupes de France et d’Europe, ce qui nous a permis de suivre de jeunes athlètes français prometteurs dans ces disciplines, ainsi qu’Ophélie David qui avait déjà percé à l’époque, mais aussi de nous faire remarquer par la FIS (Fédération Internationale de Ski). Nous avons d’abord reçu des visites de délégués de la fédération française, puis ceux de la FIS, qui ont soutenu la demande de la station.

Tous les ans, la FIS donne des dates à la FFS, qui attribue alors un certain nombre de courses selon son programme. C’est cette dernière qui décide quelles seront les stations organisatrices. Le processus pour obtenir une compétition prend en moyenne 4 ans.

On s’aperçoit que les calendriers sont très chargés. Beaucoup de dates sont devenues incontournables. Il reste donc très peu de créneaux pour des stations qui voudraient s’insérer dans le calendrier. Mon souhait, à terme, serait que l’Alpe d’Huez s’inscrive dans le calendrier des classiques.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les acteurs de la station de la pertinence de ce type d’événement plutôt que de jouer sur les valeurs sûres et traditionnelles des épreuves en alpin ? 

Yves Breton : Le constat est simple : la Coupe du Monde de Skicross c’est 250 000 € de budget. Cette année, il a fallu produire de la neige de culture en grande quantité pour faire le parcours et cela a constitué une difficulté supplémentaire. Si on ajoute à cela le coût des heures de dameuse et les salaires des shapers, le budget monte. Si l’on valorise aussi les salles de presse du Palais des sports, les services techniques de la Commune, on peut ajouter 150 000€ à cette enveloppe budgétaire. Mais une Coupe du Monde de ski alpin c’est entre 1 million et 1,5 million d’euros. Ce n’est pas la même dimension ! L’année dernière, on nous a dit que cette Coupe du Monde de Skicross coutait cher. Lorsqu’on y regarde de plus près, on se rend compte que la moitié du budget est en fait réinjecté dans l’économie locale avec l’achat de nuitées en hébergement, de prestations de service et de promotion. L’autre moitié sert à payer des prestataires extérieurs pour la location de matériel. Cette année, grâce aux partenariats que nous avons mis en place avec les médias (Radio et TV), nous avons obtenu une exposition valorisée entre 650 000 € et 700 000 € avant même l’évènement ! Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, pour 1 € investi, il y a 6,5€ de promotion derrière. C’est un argument fort pour que cette Coupe du Monde de Skicross perdure.

SWiTCH : Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Yves Breton : La première difficulté rencontrée a été de mobiliser des personnes  autour du projet. C’est un gros travail, d’abord mené par des bénévoles. Ensuite, il a fallu transmettre tout le savoir-faire des bénévoles au niveau du Service Evènement de la station de façon à ce qu’ils puissent prendre le relais et faire grossir l’évènement.

SWiTCH : Comment pensez vous que cet évènement s’insère dans la stratégie de communication ou participe au développement de la notoriété de l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Nos cibles sont les familles et les jeunes sportifs. Cet évènement touche directement cette deuxième cible. En ce qui concerne les familles, à cette occasion, nous mettons aussi en avant tout l’espace ludique de la station. En effet, à proximité du site de compétition, se trouve notre snowpark avec différents modules.

Par ailleurs, on s’est rendu compte que l’Alpe d’Huez a une notoriété très forte mais qu’elle n’est pas forcément connotée station de ski. L’Alpe d’Huez est souvent associée au vélo et au Tour de France. L’objectif avec un tel évènement ayant une exposition internationale c’est aussi de faire découvrir que la station est aussi une destination de ski avec un domaine vaste et varié.

SWiTCH : La station des Contamines organise aussi de très belles épreuves de Skicross et offre tout l’hiver un très beau boardercross. Comment vous positionnez-vous par rapport à cette station, même si la taille de vos domaines skiables et la capacité d’accueil de vos villages ne sont pas tout à fait les mêmes ?

Yves Breton : Nous ne sommes pas en concurrence, mais plutôt complémentaire. Nous faisons partie d’un circuit français qui est dans le grand circuit de la Coupe du Monde. Même si chacune a ses spécificités. Les Contamines ont une cible plus sport et plus jeune, ce n’est pas l’objectif de l’Alpe d’Huez.

SWiTCH : Est-ce qu’en dehors de la course, on pourrait imaginer que l’Alpe d’Huez devienne un pôle d’excellence dédié aux disciplines Skicross & Boardercross ?

Yves Breton : C’est effectivement une idée que nous avons. Une fois que l’outil est construit, pourquoi ne pas l’utiliser ? Nous souhaiterions pouvoir mettre la piste à disposition de différents teams, qu’ils évoluent en Coupe d’Europe ou du Monde. Ce qu’il faut savoir c’est qu’en Coupe du Monde, une fois que le circuit commence, les jours d’entrainement sont assez rares. Par contre, les équipes de la  Coupe d’Europe ont plus de temps. Le principal problème que nous rencontrons est que pour pouvoir offrir ces prestations dans des conditions de sécurité optimales, il faudrait pouvoir fermer le stade de haut en bas de chaque côté avec de filets pour éviter tout accident. Il faudrait également avoir le même dispositif médical que pendant la Coupe de Monde, ce qui est très contraignant. Les budgets engagés seraient hors de proportion avec ce qu’il est possible de facturer à des équipes.

SWiTCH : Quels sont vos espoirs en termes de résultats sportifs pour cette 2ème édition de la Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. En tant qu’organisateur d’un évènement, j’ai un peu la tête dans le guidon. Je vivrai la course quand elle sera terminée ! On a espoir que nos jeunes fassent quelque chose, même si aujourd’hui ça a été un peu dur au niveau des qualifications. On a remarqué que le parcours était très exigent. Il privilégie la glisse, chose que nous ne savions pas avant ce matin.

SWiTCH : Et pour l’avenir de l’événement ?

Yves Breton : Mon rêve serait d’avoir des tribunes aux pieds du stade, d’avoir 5 000 à 7 000 personnes dans ces tribunes, ainsi que du public tout le long de la piste !

 

Remerciements : Valérie Serpollet, Céline Perrillon et toute l’équipe organisatrice de l’événement pour leur accueil chaleureux et sans faille.

Article rédigé à 4 mains par Justine Cougoureux et Armelle Solelhac
Crédits Photos : Justine Cougoureux

Les présentations du cycle de conférence 2010-2011 sont en ligne !

Aujourd’hui a lieu la dernière présentation de notre cycle de conférences 2010-2011 consacré à l’influence. Vous pouvez désormais retrouver les trois supports PowerPoint – ainsi que nos sources – utilisés lors des conférences dans la rubrique Publications de ce site web.

N’hésitez pas à revenir vers nous si vous souhaitez un complément d’information !

Bonne lecture à tous et un grand merci aux participants, ainsi qu’à nos partenaires : l’IFMT, le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’Université Pierre Mendès France, Grenoble Ecole de Management et le Club Euro Alpin.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bouton « Like / J’aime » sans jamais avoir osé le demander

Pour l’internaute, le bouton « Like / J’aime » est partout, certains cliquent dessus presque par un réflexe. Il est devenu une habitude de navigation et donc de consommation. Mais pour les sites web, le « Like » est aussi générateur de trafic !

L’internaute qui « Like » :
– a 2,4 fois plus d’amis qu’un utilisateur Facebook qui ne « like » pas ;
– visite 5,3 fois plus d’url depuis Facebook ;
– 500 millions d’internautes sur Facebook peuvent « liker » ;
– Il y a 3 milliards de boutons « Like » affichés sur les sites partenaires de Facebook chaque jour ;
– 350.000 sites affichent le bouton « Like ».

Pourquoi l’internaute « Like » ?
A 40 %, c’est pour bénéficier de réductions, mais – et c’est plus surprenant – c’est aussi pour montrer sous soutien à une entreprise et connaître son actualité. C’est aussi pour obtenir des informations en avant-première ou de façon exclusive.

Pourquoi les bloggeurs doivent mettre en place le bouton « Like » sur les articles ?
Pour viraliser les contenus et socialiser le blog.

Pourquoi les sites d’informations doivent placer un bouton « Like » sur les contenus ?
Pour toucher un plus grand nombre d’internautes et donc mieux monétiser l’information.

Pourquoi les sites e-commerce doivent placer un bouton « Like » sur les fiches produits ?
Pour faire la promotion de leurs produits, favoriser la recommandation à des amis et inciter à l’achat.

Quels peuvent être les inconvénients du « Like » ?
Cela menace la vie privée des internautes et ralentit les sites web. Cela peut sembler redondant avec le bouton « Share » et cela créée une multitude de pages fantômes.

Un bouton « Share » ou « Like » ?
Le choix doit être fait en fonction de votre public cible et du niveau d’implication recherché. Le bouton « Share » permet de sélectionner qui aura accès à l’information. Ce qui n’est pas le cas avec  le bouton « Like ». Mais il est difficile de dire celui qui apporte le plus de trafic. La solution ultime serait de placer les 2, ce qui laisse le choix à l’internaute. Une bonne intégration graphique permet aussi de limiter l’impression de doublon.

Source : Camille Jourdain

Facebook, c’est pour les vieux ! (Pardon Maman…)

Une infographie au titre rigolo (provocateur ?) montrant que l’âge moyen des utilisateurs des réseaux sociaux n’a cessé de croître pour atteindre 37 ans tous réseaux confondus. Avec une moyenne de 44 ans pour LinkedIn, 39 ans pour Twitter, 38 ans pour Facebook et un nombre d’utilisateurs passé de 12% à 61% de septembre 2005 à mai 2010 chez les 30-49 ans, le prochain qui ose nous dire que « les médias sociaux c’est un truc réservé aux jeunes », on l’embrassera bien fort… parce que ça voudra dire qu’on fait encore partie de cette catégorie ! 😉

Et juste pour rire un peu, voici un sketch sur le sujet qui nous a fait bien rigoler :

Via

Les vraies ruptures d’Internet

Après la conférence de Pierre Bellanger en mai dernier pour expliquer les enjeux de la communication via Internet pour les entreprises et comment les marques doivent communiquer « avec » Internet, voici une nouvelle conférence ErNeSt de Serge Soudoplatoff sur les vraies ruptures d’Internet.

Cela dure 15 minutes, alors si vous n’avez pas le temps de tout regarder, voici ce que nous en avons retenu :

–          Internet n’est pas la 1ère technologie dans l’histoire de l’humanité qui a engendré une rupture.
–          Auparavant, il y a eu, par exemple, l’invention de l’alphabet. Les grecs l’ont adopté, développé et enseigné. Tandis que les égyptiens l’ont d’abord refusé, puis l’ont adopté (trop tardivement) et ont réservé la maîtrise de l’écrit aux scribes. Résultats : la civilisation grecque, qui a su s’adapter au changement, s’est développée et la civilisation égyptienne a lentement décliné.
–          Face à la rupture engendrée par Internet, allons-nous nous comporter comme des grecs ou comme des  égyptiens ?
–          Internet n’est pas un processus causal, c’est une innovation par percolation.
–          Sur Internet, il n’y a pas de chef. Ce sont des conglomérats de passionnés en réseau.
–          Il ne faut pas confondre Internet et le web. Le web n’est qu’une partie d’Internet.
–          En 1969, 4 ordinateurs étaient interconnectés, puis 1 million en 1991. Actuellement, 800 millions d’ordinateurs sont interconnectés. Cela représente plus d’1,7 milliard d’individus interconnectés, soit 25 % de la population mondiale. Cela s’est fait en 17 ans !
–          Internet n’a rien inventé, mais a permis à des formes sociales qui préexistaient de se développer.
–          3 thèmes :

  1. La valeur est dans le réseau, dans les relations horizontales. Par exemple : les forums. Il existe 3 niveaux de connaissance :
    – La connaissance individuelle (« je sais »)
    – La connaissance collective (« tout le monde sait »)
    – La connaissance globale (« tout le monde sait que les autres savent »)
  2. Internet favorise l’économie immatérielle. Or, les lois qui régissent l’économie matérielle ne sont pas du tout les mêmes que celles qui gèrent l’économie immatérielle. Quand on partage un bien matériel, il se divise (ex : je partage une pizza en 4, chacun a ¼ de pizza). Quand on partage un bien immatériel, il se multiplie (ex : je partage un fichier MP3 avec 10 personnes en leur envoyant, celles-ci peuvent à leur tour l’envoyer à 10 autres personnes, etc.). Ainsi, sur Internet, le prix n’est plus égal à un coût + une marge, mais se définit par la valeur d’usage. Les modèles économiques doivent donc être innovants.
  3. Le co-design : le client ne veut plus consommer bêtement les produits et les services. Il veut de plus en plus participer à la conception de ces biens ou services.

–          Avant, il y avait un monde simple avec Dieu > Les Professeurs > Les experts  > Les présidents. Ce modèle vertical, centralisé et hiérarchique n’est plus tenable. Les clients sont en réseaux, ils innovent et les frontières de l’entreprise sont devenues poreuses. Aujourd’hui, nous entrons dans la société de l’interaction. Ces interactions sont de plus en plus nombreuses et notre grand challenge est de savoir comment les gérer.

Via

Plus que quelques places gratuites disponibles pour le cycle de conférences SWiTCH 2010-2011

Il ne vous reste plus que quelques heures pour vous inscrire à notre cycle de conférences SWiTCH 2010-2011. Le nombre de siège est limité et les inscriptions seront closes à 19h ce soir, donc ne tardez plus à réserver votre place gratuite : ici.

On vous rappelle le picth :

A l’heure de l’information « live », des médias sociaux et de la multiplicité des supports, les anciens schémas de communication sont devenus obsolètes. Il revient aux décideurs d’aujourd’hui de réinventer leur stratégie de communication globale avec des outils innovants.

C’est pour répondre à cet enjeu que SWiTCH, en partenariat avec le Club Euro Alpin, Grenoble Ecole de Management (GEM), l’Institut des Formations Montagne et Tourisme (IFMT), et le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’UPMF, a le plaisir de vous inviter à son cycle de 3 conférences gratuites consacrées à « la communication et aux nouveaux mécanismes de l’influence ».

Programme des conférences :

Contenu :

Acquérir une méthode structurée de communication et d’influence basée sur le « Hub Management », communiquer mieux et à moindre coût, maîtriser les enjeux de la communication à 360°, apprendre à anticiper la propagation de l’information, appréhender l’art de la réaction « juste », s’adapter aux nouveaux enjeux de la communication, savoir évaluer ses opérations de communication. Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, une association ou une collectivité locale, un leader ou un outsider dans les secteurs du tourisme, des sports et des loisirs, ces conférences intégrant de nombreuses analyses de cas pratiques applicables aux secteurs du tourisme et des sports de pleine nature ont été pensées pour vous !

Déroulement de chaque conférence :

  • 10h00 : Accueil des participants
  • 10h30 : Conférence
  • 11h15 : Session de Questions / Réponses
  • 12h00 : Apéritif offert par l’établissement d’accueil

Cycle de conférences 2010-2011 : « La communication et les nouveaux mécanismes de l’influence »

Le développement des nouvelles technologies a bouleversé la médiasphère. L’avènement des médias sociaux, la place croissante qu’ils prennent dans nos vies et les modifications des comportements de consommation qu’ils entraînent, bousculent les schémas de communication traditionnels. Il devient nécessaire pour les entreprises et les marques de repenser leur stratégie de communication à l’aide d’outils innovants pour anticiper la propagation de l’information, maîtriser les coûts et mesurer l’efficacité de leurs opérations.

C’est pour répondre à cet enjeu que SWiTCH, en partenariat avec le Club Euro Alpin, Grenoble Ecole de Management (GEM), l’Institut des Formations Montagne et Tourisme (IFMT), et le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’UPMF, a le plaisir de vous inviter à son cycle de 3 conférences gratuites consacrées à « la communication et aux nouveaux mécanismes de l’influence ».

Programme des conférences :

Que vous soyez une TPE ou une grande entreprise, une association ou une collectivité locale dans les secteurs du tourisme, des sports et des loisirs, ces conférences intégrant de nombreuses analyses de cas pratiques ont été pensées pour vous !

Déroulement de chaque conférence :

  • 10h00 : Accueil des participants
  • 10h30 : Conférence
  • 11h15 : Session de Questions / Réponses
  • 12h00 : Apéritif offert par l’établissement d’accueil

Inscriptions :

Merci de bien vouloir vous inscrire AVANT le 28 octobre 2010 ici.