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Crans-Montana, une stratégie de communication cohérente (Série « Communication » – 2)

Tournons-nous vers la Suisse et plus particulièrement vers Crans-Montana. Cette station a mis en place une stratégie de communication sur le Net pour le moins remarquable.

Son site web en lui-même est très intuitif. Un panorama 360° de la station en page d’accueil (pas lourd à charger, ce qui n’est pas négligeable !). La possibilité d’avoir tout le site en anglais, français, italien et allemand : classique, mais essentiel pour une station internationale. Des webcams et une web TV, pour diffuser les actualités de la station. Un blog régulièrement mis à jour pour le grand public.

Ce site,  agréable d’utilisation, est disponible sous sa version mobile. Une applicatio pour iPhone et pour Androïde sont proposées en complément. En parallèle, des outils numériques sont développés. Les touristes de l’hiver prochain pourront obtenir des informations sur leurs mobiles à partir de bornes blue-tooth disposées par l’office de tourisme dans la station.

La station a bien sûr son compte Twitter et sa page Facebook pour rester en contact avec sa « communauté » de visiteurs. De leur côté, les professionnels disposent d’une interface qui leur est dédiée.

Cette stratégie s’explique par une diminution des visites et des appels à l’office de tourisme de Crans-Montana. Non pas dues au mauvais accueil, mais à l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies. La préparation du séjour par les vacanciers se fait de plus en plus en amont de leur séjour et surtout en ligne. Comme Vail ou Montréal, les responsables du tourisme à Crans-Montana ont donc décidé de s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs. Who’s next ?

Crédits photos : Crans- Montana

 

Les vidéos dans le référencement Google

Vous avez sûrement déjà remarqué que Google prend en compte les vidéos dans son algorithme de recherche. Mais concrètement, il n’est pas toujours évident de savoir comment s’y faire référencer.

La vidéo a de multiples intérêts pour faire passer un message facilement sur le net. Que ce soit sous forme d’un montage, d’une interview, d’un reportage ou encore d’un film. Pourtant il ne suffit pas de poster sa vidéo sur Youtube ou Dailymotion pour qu’elle soit vue.

L’iconographie suivante permet de mieux comprendre les points incontournables pour un référencement efficace :

Avoir une vidéo bien référencée augmente de 50% vos chances de figurer sur la première page du moteur de recherche. Quand on sait que la plupart des internautes ne lisent pas au delà  du quatrième lien, ce n’est pas négligeable !

Crédits photos : Kinoa

 

Combien vaut votre page Facebook ?

Il était difficile d’évaluer la valeur marchande de sa page « Fan » sur Facebook. C’est désormais possible grâce au site Internet Vitrue qui la calcule pour vous !

La manipulation prend 30 secondes. Il suffit de copier l’adresse de votre page Facebook. Puis un graphique avec la valeur en dollars apparaît. Le potentiel de croissance de celle-ci est aussi indiqué. Et pour l’atteindre, Vitrue vous donne ses conseils.

Cette estimation est calculée selon différents facteurs : le nombre de fans, d’interactions, de posts, etc. Selon les situations, le programme propose différentes bonnes pratiques pour progresser. Il analyse donc les points forts et les points faibles.

Enfin, un autre onglet permet de se comparer à 2 autres pages. Si vous voulez voir où en est la concurrence ! La différence entre une page régulièrement actualisée et une qui l’est très rarement est parfois surprenante.

Bien sûr ce n’est qu’une appréciation, mais c’est assez amusant de voir le résultat.

Crédits photos : Vitrue

Le commerce ubiquitaire, vous connaissez ?

Ce système, aussi appelé intelligence ambiante, repose sur les connections wifi ou Bluetooth possibles entre deux objets. Souvent, l’un des deux objets est un Smartphone. Il représente le point de contact et de transfert d’information entre le client et le produit. Mais cela va plus loin, car les deux objets peuvent se transmettre des informations sans même l’intervention initiale du client !

Les japonais, plutôt en avance sur ces technologies, l’ont appliquée au domaine pharmaceutique. Une puce installée sur la boîte de médicaments envoie un message sur la montre du malade pour rappeler les heures de prise et sa posologie.

Autre exemple, imaginaire cette fois-ci : un client entre chez un loueur de matériel de ski, son Smartphone transmet directement toutes les informations concernant ses habitudes d’achat (pointure, niveau de ski, historique des achats, etc.) au loueur. Cela lui procure quantités d’éléments pour proposer l’offre qui correspond le mieux aux attentes du client. En même temps cela réduit le temps d’attente. N’oublions pas que quand un vacancier a fait 10h de voiture jusqu’en station, il n’est pas mécontent d’être servi rapidement !

Pourtant, à cette technologie s’opposent toutes les questions de confidentialité des informations du client. En effet, les données sur ses habitudes d’achat sont envoyées directement au vendeur, sans action volontaire du visiteur à l’entrée du magasin.  « Big brother is watching you», ça vous dit quelque chose ?!

Cela ressemble peut-être actuellement à de la science fiction, mais gageons qu’un jour cette technologie fera partie de notre quotidien. Affaire à suivre…

Crédit illustration : Laurent Meurisse

Les relations publiques 2.0 : les blogs (Série « Web »- 10/10)

Ce n’est pas un secret, les relations publiques 2.0 passent par l’utilisation des blogs… et dépendent  donc de l’influence des blogueurs ! Aujourd’hui, il est très facile pour tout un chacun de créer son blog. Le plus difficile reste d’avoir un public et de jouer de son influence sur lui. C’est un jeu d’équilibre entre les marques qui aimeraient que les blogs parlent de leurs produits (en bien) et les blogueurs qui ont une certaine liberté de ton, garant de la valeur ajoutée de leur contenu.

Les blogueurs sont conscients d’être un support de pub, voire l’égérie d’une marque ! Ils parlent spontanément ou de manière sponsorisée d’un produit. Cependant ils ne veulent pas être restreints à cette utilisation et revendiquent leur liberté de ton. Dans certains cas, les blogueurs les plus influents (qui se connaissent entre eux) peuvent se liguer contre une organisation : ils en arrivent à former une communauté. C’est pourquoi il est intéressant pour une marque de les avoir dans son « camp ». Comment faire pour capter l’intérêt d’un blogueur, afin qu’il écrive un article (positif) sur son organisation ou sa destination touristique ?

Il faut éveiller sa curiosité, qu’il ait envie d’écrire quelque chose d’original, apportant de la nouveauté à ses lecteurs. La relation marque/blogueur ne doit pas rester virtuelle, des échanges téléphoniques et en face à face sont le passage obligé. Il faut créer une relation privilégiée et ne pas se limiter à un échange d’informations par le biais d’un dossier de presse…la question à se poser pour la marque est « comment je peux aider le blogueur à écrire un article intéressant ? ».

Une invitation pour la destination ou pour tester ses produits est souvent appréciée. Par petits groupes, afin d’être disponible pour les questions et les échanges. Le blogueur partagera son expérience à travers des images et ses impressions. Quelques jours en station offerts à un blogueur influent valent tout autant qu’une campagne de pub ! De même une marque de sport peut offrir un produit afin que le blogueur lui consacre un article après avoir été l’essayé en conditions réelles. Les blogueurs sont des testeurs !

Enfin sur Internet, tout est interdépendant, le blogueur n’est pas cantonné à son blog. Ses articles sont relayés par les réseaux sociaux, comme Twitter par exemple. En tout état de cause, créer une relation privilégiée avec les blogueurs influents dans votre secteur est profitable sur bien des plans.

Pour finir, voici une petite vidéo – réalisée par l’agence NoSite – qui laisse la parole aux blogueurs influents. C’est plutôt instructif !


influence-moi si tu peux !
envoyé par nosite. – L’actualité du moment en vidéo.

Il était une fois l’histoire de la brochure de SWiTCH (Tome 1 & 2)

2 ans de réflexion…
Depuis la création de la « petite agence qui monte, qui monte », il y a plus de 2 ans maintenant, nous n’avions pas vraiment de brochure. SAM oblige, nous nous sommes décidé à en créer une.

Ce fut un long processus. Les premières idées ont émergé en juin 2008 lors d’un brainstorming autour d’un bon repas. Et puis, le projet a trainé sur un coin de bureau, avant de faire un long séjour dans un grand classeur noir, perdu au milieu d’une colonie d’autres classeurs sur une vaste étagère de bibliothèque. En février dernier, tout le monde se remet autour de la table : on brainstorme autour d’un bon café/thé. Et tout d’un coup, l’air de rien, le projet sort de sa cachette ! On retravaille le contenu, le graphisme et le design général.

Handmade in France
Et c’est à ce moment là que tout s’est mis à dérailler. L’idée était de faire une brochure de 4 pages tenues par un rivet, qui s’ouvre en forme « d’éventail » pour illustrer le large spectre d’activités de la boîte. Ouais, on sait ce que vous vous dites : « C’est bien un truc de marketeur, ça ! » Mais, on vous l’assure, sur le papier, ça avait l’air très simple…

Sauf que le seul imprimeur capable de réaliser le travail dans la région nous demande une somme astronomique pour réaliser 200 brochures en nous expliquant dans le détail pourquoi notre idée est compliquée à mettre en oeuvre… et donc chère. « Il faut percer, assembler des pièces et blah, blah, blah. » Qu’à cela ne tienne, on va la faire nous-même notre brochure !

Mission n°1 : Trouver une solution de perçage
On a d’abord pensé à un poinçon. Après avoir fait le tour des magasins de bricolage, puis de modelisme, il faut se rendre à l’évidence, se procurer un tel outil capable de résister à plus de 1200 perçages sans déteriorer le papier n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Dans un éclair de génie, notre webmaster nous suggère de perçer avec une… perçeuse ! « En formant des petits tas de papier, ça devrait être jouable », avait-il dit.

Mission n°2 : Trouver des rivets
Internet regorge de sites web marchands qui vendent des produits plus hallucinants les uns que les autres. Par contre, pour trouver de malheureux rivets en plastique, c’est une autre paire de manche. Après de longues heures de recherches et de tractations, un grossiste en PLV pour les hypermarchés accepte de nous vendre les précieux liens. Seul hic, ils sont vendus par paquet de 1000 pièces au tarif de 50 euros H.T. et le vendeur refuse les commandes de moins de 55 euros H.T. « Ben, mettez-en 2 sacs, alors ! »

Mission n°3 : Si, je t’assure, elle ne mesure « que » 13,3cm !?!
On vous passe les péripéties du B.A.T. avec l’imprimeur, du livreur qui ne livre pas et du stress lié aux délais à respecter. Les pages imprimées nous arrivent finalement vendredi dernier sous la forme de 4 paquets. Les trois premiers sont normaux. Mais dans le 4ème les pages – qui doivent toutes mesurer 14 cm x 14cm – ne font que 13,3 cm. Coup de fil au service client de l’imprimeur : « Madame, il faut envoyer un e-mail au service qualité. Ils vous appeleront dès qu’ils auront le temps. » 3 heures plus tard, un e-mail arrive : « Nous avons bien noté que votre salon commence dans 4 jours, mai veuillez nous retourner quelques exemplaires de la brochure défectueuse, afin que notre service qualité constate le problème et décide de la suite à y donner. » Nouveau coup de fil (un peu énervée) : « Madame, le délai de séchage du pelliculage de votre document est de 6 jours minimum, donc même si nous refaisions imprimer les documents tout de suite, ils ne seraient pas prêts à temps… »

Mission n°4 : Aligner et accrocher ensemble des pages qui ne font pas toutes le même format
Il faut prendre une décision : venir les mains vides au SAM ou fabriquer une brochure avec un décallage. Après plusieurs simulations, on opte pour la seconde solution. Puis, arrive le moment du perçage… Les premiers tests sont concluants. Ouf ! On perce une centaine de pages. Biiizzzzz, iiiiinnn. Et pof, la batterie de la perçeuse vient de nous lâcher. Il reste 300 pages à trouer… à la main !

Et voilà le travail !
Quelques heures plus tard, un poignet en vrac et les doigts en feu, nous sommes fières de vous présenter la brochure officielle de SWiTCH :

Vous pouvez aussi la télécharger ici.

Moralité
Comme disait Montaigne, « les cordonniers sont toujours les plus mals chaussés ! »

P.S. : Cette première version « print » sera un collector, car l’imprimeur doit nous faire parvenir de nouvelles pages avec le bon format. Précipitez-vous donc sur le stand n°638 au SAM pour avoir votre exemplaire ! 😉

Les impacts budgétaires de l’e-tourisme (Série « Web » – 9/10)

On vous en parle régulièrement, les outils Internet deviennent une nécessité pour entrer en relation avec les visiteurs touristiques. C’est la fin des stratégies de communication basées essentiellement sur le « papier ». Conséquence : le budget accordé à la promotion touristique par Internet augmente… mais normalement, par effet de verres communiquants, le budget « print » diminue. 😉

Le niveau d’engagement financier dans une stratégie web varie selon la taille de la structure et ses objectifs. Ainsi, un conseil départemental du tourisme (CDT) n’aura pas le même montant d’investissement qu’un petit hôtel deux étoiles au fin fond des Bauges. Ces changements s’appliquent sur le web, mais aussi dans le monde réel.

Sur le web, on peut renforcer sa visibilité à travers une campagne d’achat de mots clés, les adwords. Le but est d’aider le référencement de son site Internet. En outre, l’avènement des Smartphones semble inévitable. Ceux-ci requièrent une interface différente : un site mobile, adapté au format des écrans tactiles de petite taille. À noter que le développement d’une « appli » spécifique, ainsi que sa promotion sont fortement appréciés par la clientèle. Enfin, cela ne sert à rien de mettre en place ces outils sans créer un contenu pertinent. C’est justement la valeur ajoutée que vous pourrez apporter par rapport aux concurrents, qui vous différenciera.

Au-delà de ces aspects « virtuels », il y a des impacts sur le monde réel. La promotion d’un site Internet peut se faire sur tous les supports possibles (affiches, vidéos, autocollants, signature en fin de mail ou de courrier, etc.). Les locaux devront être aménagés pour être plus fonctionnels (écrans plats, tactiles ou encore possibilité d’imprimer un plan de ville). À l’exemple du partenariat entre Google et l’office de tourisme de New-York. Pour finir, les équipes devront être formées à la mise en œuvre et à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Le déploiement d’une stratégie e-touristique est donc un véritable investissement financier. Cependant, on imagine difficilement qui pourrait s’en passer à l’heure où l’utilisation d’Internet pour préparer son séjour est rentrée dans les mœurs.

Crédits photos : Accor hotels

Le greenwashing, un piège pour les clients (Série « Développement Durable » – 6/10)

À l’heure du développement durable, il est de bon ton de se prétendre « vert ». Pour autant toutes les organisations qui se prétendent écologiquement et socialement responsables ne le sont pas. On parle donc de Greenwashing.

Le Greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par « verdissement d’image ». Il consiste à mettre en avant les efforts d’une organisation en termes de développement durable. Le hic, c’est lorsque ces efforts ne sont pas réels, ou moindres que ce qui est prétendu à travers sa communication.

D’une manière générale le client peut être sceptique si une organisation investit plus dans une communication « verte » que dans l’amélioration de ses méthodes. Les écolabels et les certifications restent des valeurs sûres quand à l’engagement réel d’une entreprise.

Dans cette optique, le bureau de vérification de la publicité encadre fortement les pratiques en la matière. Sont ainsi refusées par exemple :

– les publicités représentant un comportement contraire à la protection de l’environnement

– les utilisations d’arguments écologiques de nature à induire en erreur.

Enfin, voici un petit dessin qui vous aidera à déterminer les cas de greenwashing si vous avez des doutes…