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[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH fera une conférence lors des Sommets du Digital 2016 !

Les Sommets du Digital 2016

Les Sommets du Digital organisé par les Editions Kawa auront lieu les 1er, 2 et 3 février 2016 à La Clusaz. Cet événement qui regroupe tous les plus grands experts du digital, du marketing, du e-commerce et de l’innovation n’est pas comme les autres : un format de conférence à la TED, donc court et efficace, du networking et surtout du… SKI ! SWiTCH n’est pas peu fier d’y être speaker. Nous y présenterons les signaux faibles et les tendances 2016 sur le e-tourisme.

Au programme de ces trois journées : Big Data, innovation, stratégie de marque, transformation digitale, réseaux sociaux, Internet Marketing, Mobile Marketing, Géolocalisation, référencement, retail et e-retail, CRM, prospective, créativité, écriture web, picture Marketing, Marketplaces, e-tourisme, objets connectés et toutes les dernières tendances seront présentés lors des conférences thématiques. C’est donc l’occasion unique d’écouter, apprendre, échanger et profiter de moments privilégiés et exceptionnels avec les 30 speakers experts. La tête d’affiche est notamment partagée par Gilles Babinet, Gregory Pouy, Olivier Mathiot, Jean-Michel Billaut, David Abiker, Camille Jourdain, Philippe Cahen, Cyril Attias et Armelle Solelhac. Ils partageront leurs visions du monde de demain et leurs expériences pour donner les clés pour progresser, apprendre et consolider son business.
Envie d’écouter, apprendre, échanger, et profiter de moments privilégiés et exceptionnels ? Venez nombreux, nous vous y attendons… avec nos idées affûtées et nos spatules bien fartées ! 😉

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : Personnaliser la relation client

L’une des grandes tendances qui est ressortie des Académies du Tourisme Numérique 2015 est sans aucun doute la personnalisation du marketing : plusieurs conférences et ateliers y étaient consacrés ou portaient sur l’une ou l’autre de ses caractéristiques. Résumé.

Relation Marque-Client : un dialogue continu

Le temps des actions marketing en « one shot » d’une marque vers l’ensemble de ses clients n’est plus possible aujourd’hui. Les clients sont aujourd’hui à la recherche d’une relation sur le long terme avec leurs marques. Ainsi parmi les raisons d’abandon d’une marque, 69% des consommateurs pointent le manque de contact de celle-ci avec ses clients. Il ne s’agit donc plus de délivrer un message commercial, mais de proposer un véritable échange avec ses consommateurs, en s’intéressant à leurs avis et en s’adaptant à leur culture propre. Il est par exemple préférable d’employer des chinois pour communiquer avec des chinois, même si la destination touristique est la France. On passe ainsi d’une logique de fidélisation simple à une stratégie de « Relationship Management », pour gérer toutes les étapes de la relation avec le client.

Du stade passif au mode achat : personnaliser ses messages

Au cours des deux conférences qu’il a animées, Jean-François Messier, Directeur des Nouvelles Technologies pour Mercuri International, a mis en lumière les quatre stades de maturité du besoin : Passif, Intéressé, Engagé, et « En mode achat ». A chacun de ces stades correspond un besoin de communication différent pour le client, et le message à faire passer doit donc être adapté à ces différentes situations. Par exemple, une personne engagée cherchera à comparer une offre par rapport à d’autres similaires quand une personne en « mode achat » aura besoin d’informations pratiques (services inclus, livraison, devis, etc.) avant de passer à l’acte d’achat à proprement parler.

Personnaliser : oui, mais comment ?

Pour Jean-Baptiste David, directeur de l’agence NOE interactive, il s’agit d’abord de « profiler » ses consommateurs pour collecter une information (big data), puis de la rendre « intelligente » (smart data)… pour pouvoir adapter son site Internet à chaque internaute ! La contextualisation s’avère être la clé de cette approche. En identifiant les caractéristiques principales des utilisateurs et en analysant leur comportement sur le site (utilisation du moteur de recherche, mode de navigation, etc.), il est possible d’adapter le contenu et l’offre proposés pour correspondre aux attentes des utilisateurs. Ainsi, un touriste belge n’aurait pas accès aux mêmes informations qu’un homme d’affaire français. C’est également le principe de l’Inbound Marketing : en produisant des contenus en adéquation avec les besoins et attentes de sa cible et en les diffusant via les supports les plus pertinents (par exemple en envoyant un mailing dédié aux mamans lors de la fête des mères), on favorise la conversion du client « passif » au client « en mode achat ».

Anticiper et prévoir : le marketing prédictif

L’utilisation du big et du smart data permettra alors de tendre vers le marketing prédictif. Ainsi, à partir de multiples données (statistiques, comportementales, conversationnelles, sémantiques, etc), nous serons à même de prévoir certaines actions de la part des consommateurs, et de bâtir des modèles prédictifs qui permettront à nos applications digitales de proposer « le bon message, au bon endroit, au bon moment » à chaque visiteur. Les comportements ne sont donc plus analysés a posteriori, mais bien a priori. Poussé au bout de sa logique, le marketing prédictif parviendrait ainsi à répondre à des besoins non formulés par les clients ! Ainsi, Amazon préparera la livraison des colis de ses futurs clients avant même qu’ils aient passé la commande, grâce à des analyses prédictives portant sur l’ensemble de sa base de données client (historique des achats et des retours, produits insérés dans le panier, recherches, etc.). Il peut ainsi entreposer ses différents produits dans les entrepôts les plus proches du client final… et proposer ainsi des délais de livraison plus courts, donc plus concurrentiels.

L’avènement du big et du smart data semble donc présager de belles opportunités pour le tourisme et pour le commerce de manière générale : d’Inosport aux Académies du Tourisme Numérique, il s’agit de LA tendance qui aura le plus fait parler d’elle chez SWiTCH en ce mois de juin !

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : les meilleures pratiques du tourisme mobile

Lors des Académies du Tourisme Numérique 2015, Matthieu Bruc, en charge du m-tourisme au CRDT Auvergne et auteur de l’excellent blog E-tourisme, nous a présenté les meilleures pratiques du tourisme mobile. Résumé.

Le mobile, indispensable compagnon de voyage

Non seulement présent, mais également incontournable, le mobile accompagne les voyageurs lors de leurs séjours (86% des internautes emportent leur smartphone avec eux) et leur permet de consulter des informations sur un lieu touristique (pour 54% d’entre eux), trouver des lieux à visiter, des idées de parcours (52%) et de partager des photos sur les réseaux sociaux (36%).

Offrir une connexion permanente à ses visiteurs

Pour offrir une expérience mobile aux touristes, encore faut-il pouvoir leur assurer une connexion au réseau ! Au-delà des offres 4G, le Wi-Fi apparaît de plus en plus comme un argument décisif pour les internautes, notamment dans le choix de leurs hébergements locatifs. Il permet en outre de proposer des services connectés attractifs (Live Connect, géolocalisation) et de faire vivre de nouvelles expériences digitales aux visiteurs. La bonne idée : le Wi-Fi de poche, proposé en location par l’office du tourisme de Lyon, et qui permet à son détenteur de bénéficier d’une connexion 4G tout au long de leur séjour.

Etre mobile : créer son site, référencer ses offres

Autre nécessité : être mobile. En fonction de son offre et des services proposés, il sera plus pertinent d’adapter son site au mobile et/ou de concevoir une application dédiée… mais il semble aujourd’hui indispensable de proposer un contenu dédié aux visiteurs en mobilité, pour capter leur attention et les fidéliser. Par ailleurs, plusieurs sites et applications sont aujourd’hui incontournables pour référencer son offre auprès de sa cible en mobilité. On citera notamment les GPS (via leurs moteurs de recherche), l’application Business de Google, Yelp, Booking ou encore TripAdvisor.

Prolonger la relation client en mobilité

Les réseaux sociaux sont une formidable opportunité pour les services et applications dédiées au tourisme, qui peuvent proposer un contenu original et contextualisé à leurs internautes… Et valoriser par la même occasion celui proposé par leur communauté ! Les messageries instantanées (Snapchat, Twitter, etc.) permettent ainsi un échange « direct » et plus personnel avec sa communauté. Par ailleurs, de nombreuses fonctionnalités permettent de mettre en avant les commentaires et les photos des internautes, par exemple via un hashtag dédié (#valthorens, #ilovebrive, etc.) ou via la mise en place d’un mur de « réseaux sociaux » (TagBoard) sur une page dédiée de son site. La bonne idée : l’application « Periscope » permet de partager en live avec ses followers sur Twitter des expériences de la vie quotidienne, des rencontres, des évènements, etc.

Innover avec les objets connectés

Encore peu présents dans notre vie quotidienne, les objets connectés ont cependant un fort potentiel de développement dans les années à venir : lunettes, montres, etc. Les choix sont variés et de nombreuses études montrent que les intentions d’achat sont en hausse sur ce type de produits. Dans le secteur touristique, plusieurs acteurs proposent déjà des services inédits au travers d’objets connectés : les beacon (proposés au Grand Tourmalet) pour vivre son séjour selon son envie, les bracelets connectés pour personnaliser son parcours de visite et accéder facilement aux lieux et sites choisis (telle le Disney Magic Band), etc.

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : les 6 dimensions du marketing expérientiel

Lors de notre participation aux Académies du Tourisme Numérique 2015, nous avons assisté à une conférence sur le Marketing expérientiel, animé par Laurence Body, consultante en design d’expérience. Celle-ci propose de découvrir le tourisme expérientiel à travers 6 dimensions. Résumé.

L’intérêt du tourisme expérientiel

Les attributs fonctionnels d’un produit ne suffisent plus de nos jours pour faire la différence aux yeux des consommateurs. Ceux-ci sont de plus en plus capables de réaliser des comparaisons fines avec les concurrents, et de jouer sur celle-ci pour faire baisser les prix. De fait, de nombreuses marques, parmi lesquelles Starbucks, Abercrombie & Fitch ou encore Apple misent sur l’expérience du consommateur pour faire la différence.

On peut diviser le tourisme expérientiel en 6 dimensions : sensorielle, émotionnelle, cognitive, conative, sociale et de service. Selon Laurence Body, une expérience réussie suit le modèle « tête – cœur – trippes » : il fait réfléchir (dimension cognitive et de service), crée de l’émotion (dimensions sensorielle et émotionnelle) et de l’engagement (dimensions conative et sociale) de la part du consommateur.

La dimension sensorielle

L’expérience touristique étant essentiellement physique, la dimension sensorielle est d’autant plus importante qu’elle permet de créer un climat de confiance avec le consommateur. Le bon exemple : le Guinness Storehouse de Dublin immerge ses visiteurs dans l’univers de leur célèbre bière en leur permettant de la découvrir à travers différents ateliers sensoriels.

La dimension émotionnelle

Susciter l’enchantement, surprendre ses consommateurs… C’est en créant une émotion et des sentiments positifs autour d’une marque et/ou d’une destination que l’on pourra tisser des liens forts avec ses consommateurs. De petites attentions personnelles (les « Random Act of Kindness ») sont aussi très efficaces pour créer l’émotion chez les consommateurs : la bienveillance ou la gentillesse sont de puissants leviers émotionnels. Le bon exemple : En construisant tout un univers autour de sa célèbre brique, le parc Legoland propose aux consommateurs de revivre leurs souvenirs d’enfants.

La dimension cognitive

Il s’agit de stimuler l’esprit des consommateurs pour qu’ils donnent du sens à une marque et lui accordent ainsi un intérêt supplémentaire. Il ne s’agit pas seulement de plonger le consommateur dans son univers, mais de les informer et éduquer sur l’offre proposée. Les nouvelles technologies sont un levier supplémentaire dans ce processus : bornes, tablettes de réalité augmentée, puces RFID… Ces dispositifs favorisent cet apport d’information et cette mise en cohérence d’une offre dans l’esprit du consommateur. Le bon exemple : la Villa Cavrois (Nord) propose des visites de la maison telle qu’elle était en 1932, de manière totalement interactive grâce à des tablettes.

La dimension conative

Une expérience active permet de s’attribuer une partie des crédits de la marque en s’impliquant et en apportant sa pierre à l’édifice. Gourmet Odyssey est un excellent exemple : le client adopte des pieds de vignes, suit leur évolution, participe à leur entretien et reçoit des bouteilles de vin personnalisées. Ainsi, le client intervient tout au long du processus de création du produit.

La dimension sociale

La dimension sociale permet de créer du lien avec les consommateurs et de favoriser leur engagement au-delà de leur expérience. La notion de groupe ou de communauté créée autour d’une marque, apporte de la cohésion et favorise la diffusion des valeurs de cette marque. C’est également en facilitant le partage social tout au long de l’expérience que l’on renforce le rôle d’ambassadeur donné aux consommateurs.

La dimension de service

La dimension de service est la dimension la plus importante, car elle conditionne toutes les autres. Si le service apporté aux consommateurs n’est pas excellent, les autres dimensions ne seront pas perçues et le consommateur ne retiendra que les côtés négatifs de la marque. Le service doit faciliter la vie des consommateurs et les inscrire dans une relation durable afin qu’ils puissent profiter pleinement de l’expérience touristique.

 

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015

Les 11 et 12 juin dernier, SWiTCH a participé à la seconde édition des Académies du Tourisme Numérique à Aix-les-Bains. Entre smart data, dark social, tendances du numérique et gestion de sa présence en ligne, nous avons pu assister à une dizaine d’ateliers et de conférences, dont nous vous livrons ici les principaux enseignements.

Quelques chiffres clés du tourisme numérique

  • Le mobile représente 34% des transactions dans le monde ;
  • Pour 70% des consommateurs, les émotions comptent pour la moitié de la décision d achat ;
  • 5 à 10% de gens font encore confiance à la publicité, 55% aux experts, 70% aux amis, 90% aux avis sur Internet ;
  • 71% des consommations de voyage se réservent à partir de recommandations provenant du « dark social » (emails, conversations privées, etc.) ;
  • Actuellement en Europe, un utilisateur dispose en moyenne de 3 devices (smartphone, desktop, tablette). En 2017, cela devrait passer à 5 devices en moyenne.

Le mobile s’impose comme le terminal de connexion n°1

Depuis plusieurs années, le mobile est devenu indispensable à notre quotidien et s’impose de plus en plus comme le premier terminal de connexion à Internet. De fait, les tunnels de conversion se complexifient : les utilisateurs passent facilement d’un terminal à l’autre au cours d’un même processus d’achat. Il devient désormais plus pertinent de cibler en priorité les utilisateurs sur mobile avant d’envisager un ciblage sur ordinateur.

Le bon contenu, au bon moment, au bon endroit

La personnalisation était au cœur d’une grande partie des conférences et s’avère être la base du marketing digital actuel. La connaissance et l’identification des consommateurs sont essentielles et l’industrie du tourisme ne déroge pas à la règle. Le but actuel n’est plus de faire passer un message général au plus grand nombre mais bien de personnaliser au maximum les interactions avec chacun des consommateurs. Anticiper les besoins et attentes des clients, c’est aussi l’une des promesses du smart data grâce à des données qualifiées et contextualisées. Comme le disait Gary Vaynerchuk : « If content is King, then context is God. » Pour en savoir plus, rendez-vous dans quelques jours sur ce blog pour un prochain article !

Le digital au service de l’expérience humaine

L’omniprésence des technologies pourrait avoir un impact négatif sur les interactions avec le monde réel. Mais les évolutions actuelles – notamment dans le milieu du tourisme où la qualité de « l’expérience » est primordiale – permettent aux consommateurs d’améliorer leur séjour grâce au digital. Une application comme Phind par exemple apporte à l’utilisateur une multitude d’informations à propos d’un lieu simplement à partir d’une photo (histoire, conseils pratiques, autres photos, etc.). Pour en savoir plus, rendez-vous dans quelques jours sur ce blog pour un article plus détaillé sur le sujet !

Intenses, ces deux jours nous ont permis de faire le point sur les avancées du digital dans le tourisme et de rencontrer de nombreux acteurs du secteur.

Les impacts budgétaires de l’e-tourisme (Série « Web » – 9/10)

On vous en parle régulièrement, les outils Internet deviennent une nécessité pour entrer en relation avec les visiteurs touristiques. C’est la fin des stratégies de communication basées essentiellement sur le « papier ». Conséquence : le budget accordé à la promotion touristique par Internet augmente… mais normalement, par effet de verres communiquants, le budget « print » diminue. 😉

Le niveau d’engagement financier dans une stratégie web varie selon la taille de la structure et ses objectifs. Ainsi, un conseil départemental du tourisme (CDT) n’aura pas le même montant d’investissement qu’un petit hôtel deux étoiles au fin fond des Bauges. Ces changements s’appliquent sur le web, mais aussi dans le monde réel.

Sur le web, on peut renforcer sa visibilité à travers une campagne d’achat de mots clés, les adwords. Le but est d’aider le référencement de son site Internet. En outre, l’avènement des Smartphones semble inévitable. Ceux-ci requièrent une interface différente : un site mobile, adapté au format des écrans tactiles de petite taille. À noter que le développement d’une « appli » spécifique, ainsi que sa promotion sont fortement appréciés par la clientèle. Enfin, cela ne sert à rien de mettre en place ces outils sans créer un contenu pertinent. C’est justement la valeur ajoutée que vous pourrez apporter par rapport aux concurrents, qui vous différenciera.

Au-delà de ces aspects « virtuels », il y a des impacts sur le monde réel. La promotion d’un site Internet peut se faire sur tous les supports possibles (affiches, vidéos, autocollants, signature en fin de mail ou de courrier, etc.). Les locaux devront être aménagés pour être plus fonctionnels (écrans plats, tactiles ou encore possibilité d’imprimer un plan de ville). À l’exemple du partenariat entre Google et l’office de tourisme de New-York. Pour finir, les équipes devront être formées à la mise en œuvre et à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Le déploiement d’une stratégie e-touristique est donc un véritable investissement financier. Cependant, on imagine difficilement qui pourrait s’en passer à l’heure où l’utilisation d’Internet pour préparer son séjour est rentrée dans les mœurs.

Crédits photos : Accor hotels

Vail Resorts adopte une stratégie marketing 100% online !

Vous allez peut-être dire qu’on vous rabâche les oreilles avec ça en ce moment, mais c’est bien parce qu’on y croit ! Après la ville de Montréal, c’est désormais au tour des stations de ski de passer à des stratégies marketing et communication 100% web et médias sociaux.

Voici d’ailleurs une vidéo assez éloquente sur le changement de cap dans la stratégie marketing du 1er groupe de stations de ski nord américain, Vail Resorts (Vail, Breckenridge, Heavenly, Beaver Creek, Keystone, ainsi que 6 golfs et une vingtaine d’hôtels de luxe en bord de mer). En effet, après avoir utilisé pendant des années les outils classiques du marketing, tels que les brochures papier, Rob Katz, le PDG du groupe explique que désormais la totalité des budgets marketing et de communication seront consacrés aux outils « online ».

Rob Katz aurait-il lu le blog de SWiTCH ces derniers mois ? 😉 Sans blague, on attend avec impatience de savoir quelle sera la première station française a lui emboîter le pas…

Source : Ski Paradise

E-tourisme : le canal de communication et de distribution des produits touristiques pour l’avenir

Depuis le temps que SWiTCH dit à ses clients qu’Internet c’est l’avenir et que c’est surtout  LE canal de communication et de distribution à privilégier, nous avons maintenant quelques chiffres supplémentaires pour étayer nos propos. Voici un article paru ce jour sur le site du Monde avec des données qui donnent à réfléchir sur les comportements d’achat en matière de produits touristiques :

« Le tourisme via Internet, l’e-tourisme, représente plus de 30 % de la valeur du e-commerce en France, atteignant pour 2008 près de 7 milliards d’euros, indique une étude publiée lors des Rencontres nationales du e-tourisme institutionnel à Toulouse (16-17 novembre).

Selon cette enquête réalisée par le cabinet Raffour Interactif, tous acteurs confondus, on évaluait à 7 milliards les ventes effectuées directement sur Internet, et à 10 milliards d’euros les ventes « générées » par la recherche en ligne, avec notamment l’augmentation des ventes par téléphone ou chez les acteurs touristiques après prise de renseignements sur Internet. Enfin, plus de 160 millions d’Européens ont préparé leur voyage en ligne en 2008, et près de 90 millions ont réservé au moins une prestation en ligne.

Selon le cabinet Raffour Interactif, si la France est le premier pays visité au monde, ses touristes sont également les plus connectés à l’Internet : sur les 30 millions de Français âgés de 15 ans et plus partis en courts et longs séjours en 2008 pour du tourisme de loisir, 13,4 millions –soit 45% – ont préparé tout ou partie de leur séjour sur Internet, en consultant plusieurs sites (5,8 en moyenne). »

Source : Le Monde