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Le visuel a de l’avenir !

Les nouveaux outils que sont les média sociaux permettent aujourd’hui aux entreprises de créer un univers autour de leur marque et de faciliter l’identification des consommateurs. Avec l’apparition des réseaux comme Pinterest et des applications mobiles comme Instagram, une nouvelle forme de communication a vu le jour. L’image représente un enjeu capital pour les marques qui cherchent sans cesse à aller au-delà du texte. Analysons pourquoi l’avenir sera multimédia…

Par nature, les réseaux sociaux facilitent la viralité de l’image. Si le tweet de Barack Obama « Four more years », le plus retweeté (plus de 800.000 retweets), a eu un tel impact sur la toile, c’est grâce à l’image forte qui y était associée, à savoir le Président enlaçant son épouse.

A l’heure actuelle, les marques ont bien compris l’intérêt d’utiliser des images sur les média sociaux. Après la tendance (ou plutôt le retour !) du format GIF sur la toile, c’est au tour de Facebook de lancer prochainement ses « images interactives » et décliner une plateforme de veille multimédia. Dès que nous survolerons les visuels sur Facebook, un contenu supplémentaire apparaîtra en pop-up. Les marques pourront donc bientôt utiliser cette nouvelle fonctionnalité imaginée par la startup ThingLink, afin d’enrichir leurs visuels avec de la musique, ou encore de la vidéo…

 

 

Véritable nouveauté qui viendra encore compléter le storytelling des marques, cette propriété s’accompagnera d’une fonction « analytics » payante qui permettra d’évaluer précisément les retombées des publications.

Toutefois, un terrain reste encore inexploité : celui des images partagées sur la toile par les autres internautes, et non par la marque elle-même. Ces visuels suscitent des émotions et des réactions qui ne sont pas « sous contrôle » et peuvent rapidement devenir néfastes pour l’entreprise en question.

De manière globale, les images ont révolutionné notre relation à l’information. Avec nos smartphones dotés d’appareils photos à plusieurs millions de pixels, le concept d’images « virales » est né et a bouleversé la manière de traiter l’actualité. Les relais de l’ouragan Sandy sur la côte Est des Etats-Unis ou encore plus récemment, celui des attentats lors du marathon de Boston nous font prendre conscience de l’impact du multimédia.

L’entreprise LTU Technologies, en charge de la surveillance des contenus visuels, vient de publier une infographie (ci-dessous) sur ce sujet et met en garde les marques quant à la problématique de surveillance globale des espaces numériques. Une mise au point qui viendra surement bouleverser certains monitorings…

 

Panorama des médias sociaux 2013

Cette année encore, le site médiassociaux.com publie son panorama 2013 et passe en revue les médias sociaux qui feront l’année 2013. Bien que le trio de tête (Facebook, Twitter et Google+) reste indétrônable, des changements sont à noter sur certaines tendances d’utilisation. Focus.

Les médias sociaux basés sur la photo (Pinterest, Instagram, Tumblr) sont ainsi plus que jamais en croissance et connaissent un engouement croissant de la part des internautes. Parallèlement, on observe un développement rapide de services de messagerie instantanée sur mobile tels que Whatsapp. A l’évidence, l’année 2013 sera globalement marquée par les applications sociales sur mobile, celles-ci permettant toujours plus d’instantanéité, de mobilité et une meilleure facilité d’utilisation. Certains médias sociaux asiatiques (Renren, Mixi) ou russes (VKontakte) connaissent également une forte croissance.

A l’inverse, on observe une disparition des médias sociaux de géolocalisation type Foursquare de ce panorama. Les utilisateurs semblent en effet se lasser de ce type de service social, peu de fonctionnalités novatrices ayant vu le jour jusqu’à maintenant. Le site souligne également la mise hors-course de certains médias importants comme Posterous, racheté par Twitter. Enfin, les médias basés sur les jeux sociaux et le social commerce n’apparaissent plus dans le panorama, étant considérés comme en perte de vitesse.

La règle du 70/20/10 sur Facebook à l’usage des magasins détaillants (en une image)

Savoir quels types de contenu poster sur les réseaux sociaux pour faire sa promotion et tisser une relation de confiance avec sa clientèle et ses prospects lorsqu’on est un magasin détaillant n’est pas toujours évident. L’infographie ci-dessous devrait vous aider à comprendre la répartition idéale à adopter pour mettre en avant votre commerce sans pour autant noyer vos fans sous un flot de publicités.

Marketing Communautaire, faites-en bon usage ! – Etude de cas : Salomon et son application Powfinder

La forte croissance du nombre de medias sociaux ces dernières années a souvent poussé les marques à multiplier leur présence sur ceux-ci. Le terme « communauté » s’est rapidement généralisé pour caractériser les membres en interaction. Dans ce cadre-là, on constate de plus en plus que les marques ont tendance à négliger les principes de base de la communauté, à savoir que l’internaute est central. Pour cause, il est lui-même à l’origine des interactions et surtout générateur de contenu. Il est donc indispensable pour les marques souhaitant fédérer une communauté de baser leur stratégie sur les bénéfices potentiels pour l’internaute à rejoindre cette communauté. Etude de cas : Salomon.

Salomon et son application Powfinder
La marque de ski a lancé depuis quelques temps son application dédiée aux conditions d’enneigement. Celle-ci se démarque des nombreuses autres applis dédiées au même sujet grâce à l’aspect communautaire mis en place. Téléchargeable sur l’Appstore ou sur Google Play, cette interface permet avant toute chose à l’utilisateur de connaître avec précision les conditions météorologiques et d’enneigement dans la station de son choix grâce aux données fournies par le réseau Wepowder et aux alertes neige notifiées sur mobile. Parallèlement, il est possible de se connecter via son compte Facebook pour rejoindre la communauté de skieurs.

Le partage de photos via un smartphone et l’ajout d’informations de dernière minute sur la hauteur et la qualité de neige, le vent ou encore le traçage donnent lieu à un échange entre les utilisateurs de façon continue, enrichi par la possibilité de commenter chaque « snow report ». Il est également possible de partager ces informations sur Facebook ou Twitter afin d’élargir le mise en commun de données.

Salomon profite par ailleurs de cette plateforme communautaire pour insérer des onglets donnant un accès rapide à sa web TV ou à ses fiches produits en ligne. Le bénéfice est donc double pour la marque. Tout en donnant accès en temps réel à l’information à des passionnés et en leur permettant de devenir développeurs de leur propre communauté, Salomon a su à valoriser son image de marque ainsi que ses produits par la viralité des nouvelles technologies de l’information.

Comment faire certifier ses comptes sociaux ?

Faire vérifier et certifier votre page sur les réseaux sociaux reste un moyen sûr de faire rayonner votre image de marque de façon officielle et ainsi de minimiser certains risques liés à l’identité en ligne. Cela peut également  attester d’une certaine qualité et crédibilité de votre contenu. La certification se caractérise de façon générale par un logo positionné près du nom de page. Voici quelques explications sur les réseaux sociaux les plus connus proposant un tel système.

Twitter
Certainement le procédé le plus flou des trois réseaux ci-dessus, la certification Twitter reste concentrée sur des personnalités et utilisateurs reconnus du grand public. Certains critères comme le nombre de followers n’entrent pas en compte selon Twitter. De fait, il n’existe pas de démarche à proprement parler. Twitter se charge de contacter les titulaires des comptes éligibles afin d’en vérifier l’authenticité et attribue à sa guise le fameux logo bleu. Vous pouvez toujours tenter de contacter l’entreprise pour lui soumettre votre demande mais un mot d’ordre semble s’imposer : la patience !

Google +
Google propose depuis 2011 une vérification des pages, notamment auprès des entreprises et organisations. Plusieurs pré-requis sont nécessaires avant de soumettre votre demande :

  • Un lien vers le site web de votre organisation doit être placé sur la page en question ;
  • Votre site web doit être lié à Google+ par un badge ou un code placé dans la racine ;
  • Votre page doit avoir un certain nombre d’abonnés avant de pouvoir accéder à la procédure.

Vous êtes au point ? Passez donc à la dernière phase et remplissez le formulaire de demande de Google+ !


Pinterest
Depuis octobre 2012, il est possible pour tout utilisateur de Pinterest de certifier son compte via la vérification de son site Internet. La démarche est simple : il suffit d’intégrer un fichier HTML de validation à votre site web pour une certification quasi instantanée de votre compte Pinterest. Pour obtenir ce fichier :

  • Une fois connecté à votre compte, cliquez sur « Paramètres » ;
  • Cliquez ensuite sur « Verify Website », à côté de l’adresse de votre site Internet ;
  • Votre fichier HTML personnel à télécharger apparaît. Vous n’avez plus qu’à l’enregistrer et le placer dans la racine de votre site web ;
  • Sélectionnez « Click here » pour terminer le processus. Le logo de validation apparaît alors sur votre profil.

A noter qu’il existe une alternative, à savoir la validation par meta tag. A vous de jouer !

[La bonne nouvelle du mercredi] Merrell a confié sa stratégie digitale à SWiTCH !

En 2013, l’équipe de SWiTCH n’aura plus d’excuse pour ne pas tenir ses bonnes résolutions (du type « Faire du sport régulièrement« ), puisque nous allons désormais nous occuper de la stratégie digitale et du Community management de la marque de chaussures et vêtements Merrell !

Faisant désormais partie de Wolverine Worldwide (n°1 mondial du « Footwear » comme on dit chez les américains !), aux côtés de 16 autres marques de chaussures prestigieuses (Sebago, CAT, Harley-Davidson, etc.), l’histoire des chaussures Merrell débute en 1981 dans les montagnes de l’Utah où Randy Merrell, fabricant de bottes pour cow-boy, décide de se diversifier en se lançant dans la confection de chaussures de randonnée. La même année, Clark Matis et John Schweizer, nouveaux venus de la société Rossignol et passionnés d’outdoor, décident d’associer Randy à leur projet d’entreprise : la société “Merrell Boots Company” était née. 

La marque casse les barrières et les codes en considérant l’expérience outdoor comme une journée à l’extérieur, pleine de découvertes et de liberté. Au fil des années, Merrell diversifie sa gamme de produits selon ce principe. En complément des chaussures de randonnée, le géant américain a lancé des chaussures pour le trail running, les sports d’eau et pour d’autres activités outdoor. Merrell a depuis quelques années solidement ancré sa réputation grâce à ses célèbres modèles « barefoot ».

Vous pouvez désormais rejoindre la communauté française de Merrell sur son blog et sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Pinterest et Instagram et découvrir les meilleures astuces pour pratiquer vos activités sportives préférées en étant bien chaussés !

 

Destinations touristiques : comment créer du contenu visuel à partager ?

La « photographie sociale » suscite toujours beaucoup de questions. Comment utiliser Pinterest ? Qu’en est-il d’Instagram ? Flickr est-il encore d’actualité ? Mais globalement, quelque soit le réseau social, la première question est toujours la même : comment faire pour que les photos soient épinglées, partagées, ou encore twittées ?

Le phénomène de « photographie sociale » a pour but d’influencer les masses en combinant un profil de marque et de beaux clichés. Toutefois, publier une photo impactante ou encourager les internautes à la partager n’est pas une tâche facile. Par exemple, s’ils ont déjà relayé des photos du Golden Gate Bridge, que peut ajouter une agence de voyage de San Fransisco à la conversation visuelle?

Lors d’un récent voyage, un arrêt éclair au centre de l’Utah a souligné le besoin insatiable des touristes de prendre des photos d’eux-mêmes, de préférence avec un signe distinctif désignant l’emplacement en arrière-plan. Forcé de constater ces habitudes, le personnel de l’Office du Tourisme de l’Utah a proposé une alternative ingénieuse aux traditionnelles photos du bord de route. Ils ont mis en place un immense panneau portant l’inscription « Welcome to Utah ». Le résultat ? Une ligne d’attente de plusieurs familles qui patientaient sagement pour prendre leur photo devant ces lettres surdimensionnées.

Il est certain que cet endroit, idéal pour les clichés de famille, apparaîtra sur Facebook ou encore Instagram. Finalement, les touristes publient des photos de leurs destinations si ces dernières leur donnent quelque chose d’intéressant ou d’original à partager.

De multiples exemples aux Etats-Unis s’ajoutent à la liste des succès. Le « California » de Disneyland qui a été retiré, et le fameux « Welcome to golden » localisé à Front Range dans les Rocheuses en font partie.

Nul doute que les individus adorent prendre et partager leurs clichés. Si les destinations touristiques souhaitent encourager et multiplier ce phénomène, elles doivent donc leur proposer une toile de fond idéale . Construisez un signe et le partage social opérera !

« Client roi » sur les réseaux sociaux : mythe ou réalité ?

 

Après la course aux fans puis à l’engagement, certaines entreprises recentrent leurs stratégies « social media ». En améliorant leur présence digitale, ces dernières perdent parfois de vue la notion de client, pourtant capitale. En effet, si l’internaute devient « fan » de la marque, c’est un client avant tout…

 

Un retour au brand content « utile »
Une personne est exposée en moyenne à 1000 marques et messages publicitaires par jour et n’en retient qu’une dizaine. Dans ce monde bruyant, l’objectif des marques est de sortir du lot en créant un brand content utile. Or, les critères de visibilité, d’engagement, et de retour sur investissement brouillent souvent la donne et peuvent transformer un brand content à forte valeur ajoutée en un brand content « à engagement ». En d’autres termes, l’utilité de l’information s’efface au profit de sa propension à engager la communauté. C’est ainsi que certaines publications sur Facebook vous incitent à liker ou partager une photo plus ou moins pertinente.

Or, encore aujourd’hui, les internautes recherchent avant tout un contenu intéressant. 86% d’entre eux souhaitent trouver des conseils, des astuces, et autres informations pratiques sur la marque. Malheureusement la pratique est bien loin de la théorie, et trop peu d’entreprises sont vraiment à l’écoute de leurs clients…

 

Une orientation « client » à adopter
Selon Cédric Deniaud, fondateur du cabinet de conseil The Persuaders, l’orientation client d’une entreprise se matérialise par plusieurs démarches. D’une part, elle entreprend une stratégie multicanale afin de s’adapter aux nouveaux comportements de ses consommateurs. Par exemple, au niveau du service client, la marque peut créer un compte Twitter dédié comme KLM et son compte @KLMfares pour répondre sept jours sur sept aux requêtes des « followers ». Pour aller plus loin, ces différentes opérations ne doivent pas être imaginées dans une logique de campagne mais bien dans une logique de fil rouge. Cette cohérence dans les démarches et les canaux employés est nécessaire à une fidélisation de sa clientèle. Le service client de KLM doit donc être déployé sur Twitter, mais sans oublier les supports papier, électronique ou téléphonique. Une démarche multicanale réussie passe par l’harmonisation de ses supports.

Cédric Deniaud évoque également les « labs », ces exercices de plus en plus fréquents de co-création. En effet, il est intéressant de rappeler que les média sociaux ne sont pas, a priori, un lieu de communication pour les marques mais un lieu d’échange. La marque outdoor Raidlight associe depuis longtemps ses clients à sa démarche innovation. En testant les produits, le consommateur devient un véritable maillon de la chaine de création. D’ailleurs, un onglet dédié « Réalisé grâce à vous » met en avant les produits confectionné en co-création.

Enfin, comme le montre le graphique, une démarche externe ne suffit plus. Des synergies doivent être mise en place entre l’interne et l’externe. N’oublions pas que les premiers clients d’une entreprise sont ses employés !

 

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