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Les présentations du cycle de conférence 2010-2011 sont en ligne !

Aujourd’hui a lieu la dernière présentation de notre cycle de conférences 2010-2011 consacré à l’influence. Vous pouvez désormais retrouver les trois supports PowerPoint – ainsi que nos sources – utilisés lors des conférences dans la rubrique Publications de ce site web.

N’hésitez pas à revenir vers nous si vous souhaitez un complément d’information !

Bonne lecture à tous et un grand merci aux participants, ainsi qu’à nos partenaires : l’IFMT, le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’Université Pierre Mendès France, Grenoble Ecole de Management et le Club Euro Alpin.

Facebook vs Twitter

Vous vous dites surement que c’est encore une énième comparaison entre Facebook et Twitter… Et vous n’avez pas tort ! Mais celle-ci présente le géant du microblogging et des réseaux sociaux sous un angle différent : quels usages et quels comportements adoptent les utilisateurs, combien sont-ils à se connecter ou à publier quotidiennement, combien gagnent-ils, quels ages ont-ils, comment se connectent-ils, suivent-ils des marques et vont-ils acheter davantage leurs produits, etc.

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Non, tout le monde n’est pas sur Internet !

Depuis des années, on parle de la fracture numérique dans les médias. Pour autant, nous – c’est-à-dire les marketeurs et les communicants – avons parfois tendance à oublier que tout le monde n’est pas connecté 24h/24 et 7j/7 à Internet via son ordinateur portable ou son smartphone. Les tablettes PC ou iPad seront surement le cadeau de Noël de l’année, mais ça ne signifie pas pour autant que tous les français seront équipés  pour le 1er janvier 2011.

A l’origine on parlait de fracture numérique principalement pour désigner des problèmes de couverture du réseau et désigner ainsi une situation largement subie. L’étude de TNS Sofres que nous publions ici montre que l’accessibilité n’est plus vraiment le problème. En effet, la question porte  désormais sur le matériel et les usages que les français en font.

Aujourd’hui, ce sont 67% des français qui ont une connexion Internet à la maison et 85% qui sont déjà allé sur Internet (pénétration à 99% sur les 15-34 et 94% sur les 35-49). Malgré tout ce que l’on peut dire ou lire sur les smartphones et autre Ipad, on reste sur un taux de 20% de pénétration du marché (autant dire pas grand chose comparé aux 50% de Chinois qui se connectent à Internet par téléphone interposé).

Dans son étude, TNS Sofres distingue 4 typologies de gens pour l’usage multi-écran :

  • Les réfractaire conscients (31%)
  • Les inquiet récalcitrants (24%)
  • Les Natural Users (21%)
  • Les usagers divertis (24%)

Une segmentation en terme d’age mais surtout en terme de CSP se creuse car les usages sont vraiment différents. Il est ainsi important de noter que l’avenir des contenus ne se fera pas par le support, mais bien sur la capacité à passer d’un écran à l’autre sans que l’utilisateur ait à faire la moindre manipulation. Ainsi, si on utilise autant ses e-mails depuis son téléphone c’est parce que si vous supprimez un e-mail depuis votre téléphone, il l’est aussi pour votre PC.

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Objectif Neige !

Le coup de spotlight du jour est sur… Objectif Neige !

– « Bon, où est-ce qu’on va skier ce week-end ? »
– « Comment sont les conditions là-haut ? »
– « Les 7 laux ou St Pierre de Chartreuse ? »

Autant de questions que les riders vivant à proximité des stations de ski se posent tous les vendredis soirs…

Né du constat qu’il n’existait pas de site web permettant de comparer rapidement plusieurs stations de montagne entre elles, les deux créateurs d’objectif neige ont développé une interface simple et pratique incluant un module de comparaison pour aider les skieurs à trouver les meilleures conditions de ski autour de chez eux. Des thématiques comme les conditions d’enneigement, la météo à 5 jours, les images des webcams, l’ouverture des pistes, les possibilités de covoiturage et les tarifs des forfaits de plus de 180 domaines skiables français sont ainsi agrégées et présentées sur un seul écran. Cela permet de faciliter la préparation à l’avance de ses sorties en montagne en minimisant le temps de recherche et de chargement des informations. Il est aussi possible de réserver ses forfaits de remontées mécaniques en ligne et de bénéficier d’importantes réductions. Les offres sont  directement intégrées à la fois dans le comparateur et dans les fiches stations. A terme, un partenariat pour proposer de la location d’hébergement sera aussi disponible directement sur le site.

Toute l’équipe de SWiTCH souhaite bon vent à cette belle initiative !

Qui sont ces nouveaux jeunes branchés en permanence sur Internet ?

Box 1824, cabinet de conseil en consumer trends basé au Brésil vient de produire une belle vidéo pour expliquer qui est cette nouvelle génération, appelée les Millennials ou Digital Natives, née avec les nouvelles technologies et en permanence « branchée » sur Internet.

Pour comprendre ces ados qui surfent, tchatent, « lolent » et parfois piratent… la vidéo part de la description des générations précédentes, comme la génération X et celle des baby boomers. Au fil des musiques et des images d’archives, qui nous replongent des années 70 à nos jours, on nous montre le chemin parcouru. Puis un panorama des tendances constitutives de ces nouveaux consommateurs est expliqué.

Un remarquable travail didactique + une analyse fine = une vidéo à ne pas rater ! (durée : 9’31)


[Veille Tourisme International] L’EpicMix™ de Vail Resorts ou comment partager instantanément son expérience avec ses « followers » ?

Vail Resorts Inc. a dévoilé il y a peu son dernier produit, qui est la suite logique de la stratégie de communication récemment adoptée par le groupe : l’EpicMix ™. Cette application web et mobile est une première dans le milieu des stations de montagne et sera utilisable dans les 5 stations du groupe : Vail, Beaver Creek, Breckenridge, Keystone et Heavenly. Elle permet à chaque visiteur de « capturer numériquement ses expériences sur les domaines skiables et de les partager instantanément avec leurs proches ».

Cette application est accessible gratuitement en ligne ou via un smartphone, et fonctionne grâce à une puce RFID installée dans les forfaits sans contact (autrement appelés « mains-libres ») permettant l’accès aux remontées mécaniques. Grâce aux scanners qui sont installés sur chacune des remontées mécaniques, les skieurs peuvent suivre (et partager en temps réel sur Facebook et Twitter) leur progression : calcul du dénivelé positif et négatif parcourus, type de tricks réalisés sur les modules des différents snowparks (grâce à un système dont nous reparlerons dans les prochains jours), plats dégustés dans les restaurants (avec possibilité de laisser un commentaire qualitatif et des photos de son assiette !). Ils auront aussi accès à des brochures numériques (plan des pistes, tarifs des soins du spa le plus proche, etc.), récupération de coupons de réductions (ex : un coupon spécial est généré instantanément pour prendre un chocolat chaud avec X% de rabais au bar des pistes le plus proche du skieur), etc. Vous avez perdu votre tribu sur les pistes ? Vous souhaitez savoir si vos amis sont déjà sur place pour aller rider le matin ? Pas de problème, vous pouvez programmer une alerte via EpicMix pour vous prévenir quand l’un de vos « amis Facebbok » est à proximité ou voir sur le plan des pistes où se trouvent vos enfants. L’application permet également d’envoyer des messages à ses groupes privés d’amis Facebook et de créer des « micro-communautés » de passionnés d’un site. EpicMix aura également un site web spécial pour les enfants de moins de 14 ans, qui leur permettra de communiquer avec leurs amis, après un éventuel contrôle parental programmable. Des contenus spécifiques seront générés à leur intention. L’objectif est simple : rendre les déplacements sur les domaines skiables et dans les stations plus faciles et plus pratiques, mais surtout faire vivre et partager une multitude d’expériences uniques… et générer un maximum de cash !

Pour les socio-professionnels comme les Offices de Tourisme, cette application a de nombreux avantages. Elle permet ainsi de mettre en ligne des informations en temps réel sur les conditions d’enneigement et les bulletins météorologiques, les dernières mises à jour d’offres de villégiature ou encore les conditions de circulation. C’est aussi une façon de transformer ses clients en prescripteurs. « Avec l’avènement des nouvelles technologies et la croissance rapide des médias sociaux, les gens ont une toute nouvelle façon de s’exprimer en ligne et de communiquer avec leurs amis et leur famille. EpicMix est une expérience révolutionnaire qui apporte à la fois qualité de service et ludisme à l’ensemble de nos clients« , a déclaré Rob Katz, CEO de Vail Resorts Inc. « EpicMix est accessible à tous, pas seulement ceux qui sont déjà familiers avec les médias sociaux. EpicMix a la possibilité de suivre vos réalisations physiques, tout comme des applications telles que celles développées par Nike, puis de les combiner avec les expériences de votre communauté. C’est basé sur la géolocalisation et les médias sociaux. « 

La question qui nous brûle les lèvres est bien entendu celle de la protection de la vie privée des clients. Rob Katz a expliqué que le système fonctionne par « opts-in ». Ainsi tous les renseignements recueillis par le biais d’EpicMix sont soumis à une politique de confidentialité stricte de la part de Vail Resorts Inc. Les clients peuvent donc à tout moment choisir de désactiver la puce à radiofréquences de leur forfait sans contact pour empêcher toute analyse. Les enfants de moins de 14 ans auront d’office des fonctionnalités limitées et seuls leurs parents pourront choisir le partage ou non des données avec le Groupe. Cette réponse nous laisse néanmoins perplexes : comment un forfait dont la puce RFID a été désactivée pourra-t-il encore fonctionner lors des passages aux remontées mécaniques ?

Via et un grand merci à « Matth l’ingénieux ingénieur » pour nous avoir signaler cette information.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bouton « Like / J’aime » sans jamais avoir osé le demander

Pour l’internaute, le bouton « Like / J’aime » est partout, certains cliquent dessus presque par un réflexe. Il est devenu une habitude de navigation et donc de consommation. Mais pour les sites web, le « Like » est aussi générateur de trafic !

L’internaute qui « Like » :
– a 2,4 fois plus d’amis qu’un utilisateur Facebook qui ne « like » pas ;
– visite 5,3 fois plus d’url depuis Facebook ;
– 500 millions d’internautes sur Facebook peuvent « liker » ;
– Il y a 3 milliards de boutons « Like » affichés sur les sites partenaires de Facebook chaque jour ;
– 350.000 sites affichent le bouton « Like ».

Pourquoi l’internaute « Like » ?
A 40 %, c’est pour bénéficier de réductions, mais – et c’est plus surprenant – c’est aussi pour montrer sous soutien à une entreprise et connaître son actualité. C’est aussi pour obtenir des informations en avant-première ou de façon exclusive.

Pourquoi les bloggeurs doivent mettre en place le bouton « Like » sur les articles ?
Pour viraliser les contenus et socialiser le blog.

Pourquoi les sites d’informations doivent placer un bouton « Like » sur les contenus ?
Pour toucher un plus grand nombre d’internautes et donc mieux monétiser l’information.

Pourquoi les sites e-commerce doivent placer un bouton « Like » sur les fiches produits ?
Pour faire la promotion de leurs produits, favoriser la recommandation à des amis et inciter à l’achat.

Quels peuvent être les inconvénients du « Like » ?
Cela menace la vie privée des internautes et ralentit les sites web. Cela peut sembler redondant avec le bouton « Share » et cela créée une multitude de pages fantômes.

Un bouton « Share » ou « Like » ?
Le choix doit être fait en fonction de votre public cible et du niveau d’implication recherché. Le bouton « Share » permet de sélectionner qui aura accès à l’information. Ce qui n’est pas le cas avec  le bouton « Like ». Mais il est difficile de dire celui qui apporte le plus de trafic. La solution ultime serait de placer les 2, ce qui laisse le choix à l’internaute. Une bonne intégration graphique permet aussi de limiter l’impression de doublon.

Source : Camille Jourdain