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La République Indépendante de Facebook

L’infographie du jour et quelques statistiques intéressantes :

+ 500 millions d’utilisateurs, dont 200 millions utilisent Facebook en moyenne 55 minutes par jour. Si Facebook était un pays, il serait le 3ème pays au monde en terme de population !
+ de 550 000 applications et 1 millions de développeurs d’applications Facebook
+ de 1 500 000 pages Facebook
Valeur moyenne attribuée à un Fan : 136 dollars… En théorie, certaines pages valent plusieurs milliards de dollars !
Les pages les plus populaires sont celles de Barack Obama, Lady Gaga, Michael Jackson, Vin Diesel, Megan Fox, Dr House, la saga Twilight, Starbucks, etc.

Les marques deviennent des personnes et les personnes deviennent des marques

Un peu sur le modèle des conférences TED, l’Ecole Normale Supérieure a créé les conférences ErNeSt : un intervenant charismatique a 15 minutes pour faire une présentation pédagogique sur un sujet dans son domaine d’expertise. Le 29 mai dernier était donc invité Pierre Bellanger, PDG de Skyrock et fondateur de Skyblog, pour expliquer les enjeux de la communication via Internet pour les entreprises et comment les marques doivent communiquer « avec » Internet.

La vidéo est un peu longue, mais devient particulièrement intéressante à partir de la 10ème minute. Si vous n’avez pas le temps de la regarder, voici ce que nous en avons retenu :

  • On ne communique pas « sur », mais « avec » Internet ;
  • Internet n’est pas un canal de communication supplémentaire : on est dans le monde de la pensée en réseau ;
  • La marque devient une personne, tandis que la personne devient une marque : la marque doit donc aujourd’hui répondre, dialoguer, échanger, co-créer, etc. Elle doit instaurer une relation avec ses utilisateurs pour évoluer. Quant aux personnes, elles vont devoir prêter attention à leur image, à leur réputation et se créer une identité numérique ;
  • Les personnes en réseau sont le média ;
  • On passe d’un marketing de « contact », où le but pour une marque est d’avoir le maximum de points de contact avec ses prospects, à un marketing « relationnel » où le but est d’enrichir l’expérience des clients et d’être dans le partage.
  • Jamais les marques n’ont autant progressé que depuis qu’elles sont confrontées à la critique, à l’acide sulfurique du dialogue avec le réseau (même si c’est parfois douloureux !) ;
  • Il faut intégrer la conversation, c’est-à-dire la relation entre une marque et ses utilisateurs, par le service. Le service exprime la marque et ses valeurs (d’où l’importance de bien connaître les core-values de son entreprise) ;
  • Le service doit être pensé pour bénéficier de l’effet réseau, c’est-à-dire qu’il faut qu’il ait été pensé pour que les utilisateurs aient envie de le partager avec d’autres. Ainsi, le service doit évoluer en temps réel avec les utilisateurs ;
  • On n’est plus dans une logique d’information commerciale traditionnelle, mais dans une logique d’échange, où la marque va devenir une personne et va considérablement changer ses manières de faire. Elle ne pourra plus faire n’importe quoi, mais sera obligée de faire avec les utilisateurs, parce que communiquer « avec » Internet, c’est se métamorphoser, se transformer ;
  • La mauvaise nouvelle, c’est que la publicité est une bonne nouvelle !

Via

La BD au service d’un tourisme qui donne du sens et qui innove…

La semaine dernière une amie journaliste m’a convié à un déjeuner avec Bruno Tamaillon pour parler de tourisme, d’innovation et de… BD ! Et tout naturellement, nous avons parlé de son dernier projet : La Cavalière au Manteau Rouge.

Pour promouvoir son image, le pays de Bourg‐en‐Bresse s’est placé sur le créneau de l’innovation, de l’interactivité et du partage, en éditant pour la première fois en France une bande dessinée interactive. Cette création artistique originale met en valeur les sites culturels du territoire, qui sont accessibles en quelques secondes grâce à des flashcodes présents au détour des illustrations et renvoyant vers des vidéos dévoilant la région. Il en résulte une fiction haletante dans l’esprit des mangas, innovation unique pour un territoire touristique en France et qui peut potentiellement doper l’image du territoire auprès des familles.

« Depuis 5 ans, explique Patrice Morandas, vice‐président au tourisme et loisirs de Cap3B, Syndicat Mixte de développement du bassin de Bourg‐en‐Bresse, nous développons de nouvelles propositions pour les familles : jeux de piste, chasses aux trésors, balades ludiques. Le public répond présent et le bouche à oreille fonctionne à plein ! En 2010, nous voulions montrer la voie d’une communication qui à la fois fédère nos acteurs de l’économie, du tourisme et de la culture et qui touche le public par son originalité ». « Notre objectif est de permettre par la force de l’intrigue et le cadre de la BD de donner envie de venir découvrir les sites », précise Véronique Guillot, chargée de mission Tourisme à Cap3B.

Le synopsis : Juin 2010, la première journée du Jumping international de Bourg en Bresse prend fin. Un homme observe intensément une jeune femme qui répète la séquence de dressage qui précédera la remise des prix. Quelques minutes plus tard son cheval est volé. La police alertée, Julia découvre au pied du van vide, un carnet rempli de dessins au fusain et d’un croquis détaillé de la Tombe de Marguerite d’Autriche à Brou. Une photo déchirée tombe du carnet. Une fillette vêtue d’un imperméable rouge, tenue par une main adulte. Julia reconnaît le vêtement qu’elle portait toute petite. Julia très perturbée, cache sa découverte à sa mère et part seule, le soir même à Brou. La nuit arrive, les portes se ferment. La voici seule, enfermée dans le monastère. Jeffrey et Thomas ses amis la retrouvent. S’engage alors une incroyable poursuite des auteurs du rapt dans les campagnes autour de Bourg‐en-Bresse. Mais ici, c’est le carnet aux symboles artistiques et ésotériques qui semble manipuler les événements.

“Depuis la nuit des temps, les histoires que l’on raconte font du bien à l’humanité, explique Bruno Tamaillon, auteur de la BD, et aujourd’hui l’art de raconter des histoires, est un outil formidable pour magnifier une destination touristique en générant des valeurs particulièrement positives.“ Le lecteur qui dévore la BD peut ainsi revenir tranquillement dans une deuxième lecture, découvrir les oiseaux du parc des oiseaux ou survoler la Dombes en montgolfière ! Les lecteurs non équipés de Smartphones, peuvent retrouver toutes les vidéos et les coulisses de la BD sur un site Internet dédié.

Soutenu par la région Rhône Alpes comme projet innovant, le projet fut lancé en 2009. Dix mois d’une intense production ont été nécessaires pour aboutir à une création pleine d’humour et d’une grande qualité esthétique. La Cavalière au Manteau Rouge est éditée à 8 000 exemplaires (12,50 €) et distribuée dans les librairies de l’Ain et du Rhône, ainsi que sur les sites de vente en ligne sur Internet.

L’étude Internet et les Français en 2010 en 4 points clé

Cette étude, réalisée par Marques et tongs en mars 2010, propose des chiffres sur plusieurs points : internautes, audience et usages, e-commerce et mobilité, réseaux sociaux et blogs, smartphone, etc.

Les résultats présentés restent assez superficiels, donc pour vous faire gagner un peu de temps, voici ce qu’il est intéressant de retenir :

  • Facebook vient de fêter ses 6 ans et compte déjà 15 millions d’utilisateurs en France (soit 1 français sur 4), ainsi que 400 millions à travers le monde ;
  • 63 % des français connaissent Twitter ;
  • 2 utilisateurs d’iPhone sur 3 sont des hommes. La majorité ont entre 35 et 44 ans et sont des CSP + parisiens ou franciliens ;
  • L’Internet mobile est utilisé par 9 « iPhoneurs » sur 10.

Pour consulter l’étude dans son intégralité, c’est ici.

Les 10 tendances du marketing 2.0 en 2010

Ce n’est pas un secret, le marketing en 2010 passe obligatoirement par Internet. Par contre, pour une organisation ou une marque, il y a de multiples façons de s’approprier le web. Jérémy Dumont, de l’agence Pourquoi tu cours ?, a réalisé une étude reprenant en détails les différents enjeux du marketing 2.0. Il propose notamment 10 tendances pour 2010 que nous avons choisies de vous résumer ici.

Pour lire l’étude complète, c’est ici.

Addictrip aide les city breakers à optimiser leurs séjours

Le « city breaker »  késako ? C’est cette nouvelle forme de touriste qui a émergé ces dernières années, suite à deux phénomènes :

  • le développement d’Internet et la possibilité d’accéder à des offres de dernière minute bon marché,
  • le raccourcissement de la durée des séjours : on part plus souvent, mais moins longtemps.

Le city breaker part sur des longs week-ends et sans préparation préalables du séjour.  Il sait qu’il veut partir mais ne sait pas où. C’est un départ impulsif. Le phénomène n’est pas minoritaire, puisque 12 millions de city breakers ont été recensés en 2009 en France.

C’est de ce constat qu’est né le site Addictrip. Il propose les destinations en répertoriant les hôtels, les restaurants, les musées… par thèmes : « Quartier chic, quartier populaire, quartier d’affaires, etc. ». Les propositions sont adaptées à son profil, qui s’enrichit au fur et à mesure des recherches. Ça ne vous rappelle rien ?

Comme sur les autres sites de voyage, un comparateur de prix actualisés est disponible. Mais la particularité d’Addictrip est de créer une communauté de voyageurs. Grâce à la création d’un carnet de voyage, l’utilisateur peut partager son séjour (et ses impressions) avec toute la communauté. Un peu sur le principe de Trip Advisor.

Et comme quand on voyage, Internet n’est pas toujours disponible partout, le site a une interface mobile. On’a pas encore trouvé de lien sur Facebook, ni Twitter… Mais le blog fourmille d’idées et de bons plans !

Utiliser Facebook pour réserver ses vacances, c’est (bientôt) possible !

Depuis l’étude montrant que désormais Facebook détrône Google en termes de fréquentation, l’importance du réseau social se confirme. Les internautes l’utilisent comme moteur de recherche, c’est un fait dont il faudra tenir compte. Par conséquent, les organisations développent plus largement le contenu de leurs pages. De nombreuses applications dédiées voient le jour. Notamment dans le domaine de l’e-commerce, et du tourisme.

A titre d’exemple, depuis quelques mois la compagnie aérienne Easy Jet propose un module permettant d’organiser ses vacances à l’aide de ses amis. Et elle a pour projet de mettre en place un système de paiement en ligne sécurisé pour les transactions. Mais on peut imaginer aussi un développement de la monnaie virtuelle, déjà utilisée pour les crédits Facebook.

L’utilisation du réseau social par les vacanciers pour réserver leur séjour représente un magnifique outil de promotion pour la destination. Tous les amis de l’acheteur sont exposés à la marque sur leur page d’accueil, dès qu’il y a une interaction. Dans la même optique, TripAdvisor a lancé son application Trip Friends, pour échanger sur les sites touristiques à visiter avec son groupe d’amis. En se connectant avec Facebook, on peut découvrir quels amis ont déjà visité le lieu et donc leur demander conseil.

Pour terminer, rappelons que la visibilité sur Facebook est essentiellement apportée par les boutons « j’aime ». Or une étude récente  montre que  les « fans » achèteraient  plus facilement après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque. Par ailleurs, les consommateurs sont plus sensibles aux conseils d’amis qu’à la publicité, Facebook devient donc un outil dont il faut tenir compte dans une stratégie de promotion touristique.

Crédits photos : Tripadvisor

plus enclins à acheter après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque

Le marketing de la permission, une nouvelle relation avec le consommateur

L’illustration du jour touche aux procédés marketing : le marketing de l’intrusion vs. le marketing de la permission. La technique traditionnellement utilisée consiste en la création et la diffusion d’un message au plus grand nombre de personnes possible. Et ce, pour une population ciblée selon le produit : les femmes entre 30 et 45 ans, les ados, les seniors, etc. Les techniques utilisées dans ce cas sont les affiches, les flyers, l’e-mailing, les spots TV… c’est en quelque sorte une intrusion dans le quotidien du consommateur.

Le résultat final est un effet de saturation sur le prospect. Soumis à trop de messages, il y devient hermétique. Rappelons qu’un français est soumis en moyenne à 1 000 messages de nature publicitaire par jour ! Par ailleurs, les contenus vantant les mérites d’un produit ou d’un service manquent souvent de crédibilité.

Par le biais des médias sociaux le consommateur n’est plus passif face à ces messages publicitaires. Il peut choisir les entreprises avec lesquelles il désire entrer en relation. Fini les messages génériques lancés à la figure des chalants. Désormais, c’est un dialogue sur l’organisation, ses produits et ses engagements qui est ouvert. Le marketeur se doit de fournir un contenu à valeur ajoutée s’il veut attirer le client. Celui-ci de son côté « permet » à l’entreprise de rentrer en communication avec lui. De cette manière il créé un rapport de confiance avec le consommateur. Pour une organisation toute la difficulté est donc désormais de créer le contenu qui va attirer ses cibles.

Crédit illustration : Kinoa

M-commerce et géolocalisation : le nouvel eldorado ?

Les résultats d’une étude menée par l’Observatoire de l’Internet Mobile (GroupM et SFR Régie) en mars 2010 ont été publiés la semaine dernière. La progression du nombre, de la durée et de la fréquence de connexion sur les 12 derniers mois est impressionnante. Voici quelques chiffres clés :

–       95% des français possèdent un téléphone portable ;
–       56 % de ces téléphones peuvent se connecter à Internet (dont 18 % seulement sont des smartphones) ;
–       42 % des abonnements permettent de se connecter à Internet ;
–       L’Internet mobile est le 3ème usage quotidien, après le téléphone et les SMS ;
–       4 millions de mobinautes quotidiens ;
–       44 % des possesseurs de smartphone se connectent « tous les jours ou presque » (25 % pour les autres) ;
–       Facebook reste l’application mobile la plus utilisée ;
–       55 % des Français ayant un « smartphone » utilisent régulièrement un service de géolocalisation ;
–       40 % des panelistes plébiscitent l’idée qu’on leur communique « les bons plan à proximité ».

Ces deux derniers chiffres sont particulièrement révélateurs. D’après Patricia Lévy, qui croit beaucoup en la publicité géolocalisée, « le mobile est le média du dernier mètre ». Ainsi, un abonné qui aurait explicitement accepté de recevoir des offres commerciales dans des domaines précis pourrait recevoir un SMS lui indiquant qu’il peut bénéficier d’une promotion sur un produit ou une marque dès qu’il passe près d’un magasin revendeur du produit ou de la marque en question. Le marché de la publicité et de l’information géolocalisée semble donc promis à un grand avenir et de nouveaux schémas de campagne sont à inventer…

Vous pouvez télécharger l’étude complète ici.

Sources : G. DE C. pour Les Echos et Jean-Luc Boulin pour E-Tourisme.info