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L’importance d’un Community Manager pour la gestion de sa présence web (Série « Web » – 8/10)

Les récents événements sur les médias sociaux nous permettent de revenir aujourd’hui plus longuement sur le rôle des Community Manager. En effet, c’est une véritable petite guerre qui s’est déroulée ces derniers jours entre Nestlé et Greenpeace.  Cet un exemple montre combien une grande entreprise a sous estimé le pouvoir des médias sociaux.

D’un côté, une organisation habituée à être à l’initiative des événements concernant sa marque sur Internet. De l’autre, une organisation non gouvernementale sachant manier les outils sociaux et dénonçant les actions non responsables de la première. Et ce, à travers un site dédié. L’histoire se déroule entre Nestlé et Greenpeace, mais pourrait arriver dans n’importe quel secteur d’activité.

L’attaque a été menée sur plusieurs réseaux, mais la page Facebook de Nestlé montre le manque de préparation de la marque. Les clients sont venus réagir sur la page « fan », afin d’en savoir plus. Une belle occasion pour l’entreprise d’expliquer la situation. Or, les responsables communication n’ont pas su créer un dialogue, ils sont restés absents. Cela montre toute la difficulté de savoir engager la responsabilité de la marque à travers une réaction sur les réseaux sociaux en situation de crise.

D’où l’importance d’avoir un Community Manager pour prévenir et gérer ses situations, au-delà de l’animation d’une communauté en temps normal. Il est celui qui veille au quotidien pour savoir réagir dès qu’une situation dangereuse pour la marque émerge. Il écoute les clients au quotidien, qui sont des émetteurs et des relais d’information et d’opinion. Il connaît les faiblesses de l’entreprise, car il les a analysées. Il est là pour  « amortir » la situation lorsqu’un problème arrive.

Pour en savoir plus sur ce qui deviendra sans doute un cas d’école, nous avons repéré pour vous deux articles intéressants : ici et . Quoiqu’il en soit, les situations de ce type montrent que le rôle des Community Manager dans une organisation est en passe de devenir de plus en plus indispensable.

Crédits photos: Twitter.com

Facebook détrône Google en terme de fréquentation !

C’est officiel ! Aux États-Unis la fréquentation de Facebook vient de dépasser celle de Google. Internet n’est donc plus cantonné dans son rôle d’outil d’accès à la connaissance, mais est un véritable outil social. Les usages changent et le rôle de Facebook devient de plus en plus important.

Dans le monde de la presse en particulier, ce virage est très significatif. Facebook devient un intermédiaire vers les sites des médias, que ce soit la presse écrite ou audiovisuelle. Comme le montre ce graphique, les visiteurs arrivent plus facilement sur ces sites depuis Facebook que depuis l’aggrégateur de news le plus populaire : Google. La question est donc de savoir si la presse va utiliser Facebook comme outil dans sa stratégie ou si elle va se mettre en position de concurrente ?

Autre changement, la prise d’importance du Community Manager. Il est l’outil de fidélisation principal du visiteur. Il anime la relation client et est le signe de la présence d’une marque sur les réseaux sociaux. Ce qui devient capital dans une stratégie où les lecteurs sont plus fidèles aux médias sociaux qu’aux sources d’information classiques. Il ne suffit plus d’optimiser son référencement pour avoir de l’audience, il faut avoir un Community Manager compétent.

Certains sites se sont déjà construits sur ce modèle, à l’image du site Rue89. Il a su créer une véritable communauté autour de l’actualité. Pour chaque article, le lecteur peut interagir avec le journaliste. Le stade du simple espace disponible pour un commentaire où personne ne répondra jamais, et surtout pas l’auteur de l’article, est dépassé.

Dans tous les secteurs d’activité, le rôle de Facebook dans la relation client ne peut plus être ignoré. C’est un lieu d’échanges, qui rend l’organisation plus abordable. C’est un lieu où le client peut se faire entendre et où l’entreprise a l’occasion de l’écouter pour répondre au mieux à ses attentes. Nous parlerons d’ailleurs de l’importance du Community Manager en situation de crise dans un prochain article.

Crédits photos : Hitwise.com

 

Skiset forme ses employés face au rush des touristes (Série « Accueil et parcours client » – 6/10)

C’est la même épreuve chaque saison chez les loueurs de matériel en station : le rush des touristes tous les samedis. Les clients arrivent fatigués de leur trajet et tous à la même heure. Conséquence : une première situation de stress et d’attente pour commencer les vacances. Face à cette situation bien connue, le numéro 1 de la location de ski, Skiset, a décidé d’optimiser le passage des clients dans ses enseignes.

Skiset réalise 70% de son activité par la location de matériel,  et non par la vente de textile ou d’accessoires. « Nous sommes sur un marché très concurrentiel où l’offre est supérieure à la demande, et les gens ne font pas vraiment la différence entre les skis proposés » raconte Philippe Koiransky, directeur général de Skiset. Le groupe a donc misé sur la qualité et la rapidité du service proposé pour se différencier.

Tous les gérants de magasin ont été conviés à une formation en début de saison. Celle-ci est entièrement basée sur des mises en situations réelles. Les managers y apprennent à organiser le parcours du client dans le magasin pour réduire son temps d’attente. À poser des questions précises pour servir au mieux le client (pas trop vagues mais pas trop techniques). À rassurer le client venant skier pour la première fois, tout en le servant. Avec pour objectif final de savoir servir une famille de 4 personnes en 15 minutes !

Les gérants transmettent ensuite ces méthodes à leurs employés en boutique. Et dernière innovation pour gagner du temps : la possibilité de réserver son matériel par Internet. Le matériel est préparé à l’avance et les clients bénéficient d’une file d’attente prioritaire pour venir le retirer en magasin.

Crédits photos: skiset.com

L’offre personnalisée : une nouvelle relation avec le client

Il est loin le temps d’Henri Ford indiquant que le client pouvait commander une Ford T de la couleur de son choix, à condition qu’elle soit …noire ! Aujourd’hui, avec la personnalisation du contenu ou « customisation » de l’offre, les marques savent proposer le modèle qui vous convient le mieux, sans même que vous en fassiez la demande.

Proposer une offre pertinente au moment opportun par le bon canal marketing, c’est tout l’enjeu de la stratégie de personnalisation. Grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de connaître au mieux les habitudes des clients et donc d’analyser leurs profils. L’activité en ligne, les recherches et les achats sont autant d’indicateurs sur les goûts des clients. Tout comme les activités hors-ligne sur les points de vente. Plus l’entreprise ira ratisser loin les données, plus les profils clients seront précis.

Une fois cette identification effectuée, l’entreprise peut mettre en place ses outils de personnalisation. Les e-mails sont ciblés et les bannières adaptées aux goûts du lecteur. Le site web peut afficher des recommandations suivant l’orientation des précédents achats et les clients ayant un profil similaire. Ce principe est visible depuis quelques années sur la Fnac ou Amazon. Les conseils personnalisés remplacent la relation avec un vendeur en magasin.

Tout ceci n’était pas possible il y a dix ans, à moins d’une analyse laborieuse des données. Désormais les améliorations technologiques facilitent grandement ces processus. Du côté des clients, ils sont beaucoup plus sensibles à ce type de contact. Fini les e-mails annonçant une promotion sur un produit… que l’on vient tout juste d’acheter ! La personnalisation marketing permet de fidéliser les clients en leur proposant l’offre qui leur convient et donc d’augmenter le taux de conversion. Elle permet aussi de relancer des clients inactifs.

Grâce à sa connaissance de la clientèle, une station pourrait conseiller une période de l’année  selon le profil du client et les animations organisées en station. Une semaine plutôt familiale pour les vacances de Noël  ou une semaine orientée jeunes lors d’une compétition de freestyle. Avec l’augmentation des achats par Internet, une nouvelle relation avec les clients est à bâtir et la personnalisation marketing est devenu un passage obligé.

Crédits photo: Fnac.com

Twitter à usage professionnel : quelles applications ? (Série « Web » – 6/10)

Barack Obama, Vail, Renault, Dell et SWiTCH… mais qu’ont-ils en commun ? Ils sont tous les 5 actifs sur Twitter. Vous l’avez peut être remarqué, de plus en plus d’entreprises s’y mettent afin de créer du lien avec leur clientèle communauté. L’engouement est fort pour ce réseau social, utilisé désormais comme un véritable outil de travail par les journalistes (vous pouvez visionner à ce sujet le reportage d’Envoyé Spécial du 4 mars dernier), mais surtout par les marques.

Et oui, Twitter avec sa limite de 140 caractères seulement, est aussi utilisé comme outil de veille pour déceler les rumeurs sur la concurrence, les réclamations clients, les buzz…C’est un bouche à oreille au niveau mondial !

Et c’est dans cette optique qu’en parallèle du développement de Twitter de nombreuses applications émergent. Elles sont destinées à aider la gestion de son ou ses comptes. Une liste des meilleures applications existe même afin de vous aider à vous y retrouver.

Quelques exemples de ces applications :

twine.com : procure une plateforme thématique pour faire de la veille collaborative. En tant qu’utilisateur vous avez accès à des liens publiés par les autres et vous leur faites partager les vôtres sur un thème précis.

twitority.com : permet de hiérarchiser les réponses quand vous faites une recherche à partir d’un mot clé, selon l’influence des utilisateurs.

twitterholic.com : permet de visualiser les comptes les plus suivis, un bon moyen de repérer les buzz.

En tant que professionnel, quelque soit votre domaine d’activités, vous pouvez cibler sur Twitter les utilisateurs les plus influents pour rester au courant de ce qui se passe. En tant que client, vous pouvez dialoguer directement avec votre entreprise. Et ce qui est génial avec Twitter c’est que toutes les utilisations sont possibles en faisant preuve d’un peu d’imagination !

Chez SWiTCH, on est très gourmand, on a donc particulièrement aimé l’initiative de ce boulanger qui envoie un tweet lorsqu’une nouvelle fournée de pain frais sort du four ! 🙂 Et on attend aussi avec impatience que les stations envoient leurs « Powder Alerts » sur Twitter !

Crédits photo: Twine.com

Ces petits codes-barres appelés « Flashcode »

Il y a quelque temps, SWiTCH a été invité à visiter les « jardins de l’innovation » d’Orange, afin de découvrir les nouveautés en matière de TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). Notre attention a été retenue par l’utilisation des « flashcode » par les villes de Megève et Sarlat notamment. Mais le flashcode, c’est quoi ?

A première vue, il s’agit d’un code-barres, inscrit sur un support tel qu’un panneau, un monument, une brochure… Bref, on peut en disposer partout ! L’utilisateur équipé d’un Smartphone photographie ce code-barres grâce à son appareil-photo. L’application « flashcode » le scanne et renvoie l’utilisateur directement vers une page Internet précise, sans le passage obligé vers un navigateur.

Les applications sont diverses : Megève a dispersé ses flashcodes sur ses télécabines. Le skieur empruntant la remontée peut ainsi accéder à des informations diverses sur les champions de la station. La ville de Sarlat a disposé les siens sur les monuments de la ville, évitant ainsi aux visiteurs d’avoir à emprunter une brochure explicative pour chaque site. Certaines villes les utilisent afin de donner l’heure du prochain passage de bus.

Ce format a plusieurs avantages. D’abord, l’utilisation d’Internet permet d’actualiser le contenu régulièrement, contrairement au format papier. Ensuite, la faible surface qu’utilise le flashcode diminue la  pollution visuelle. L’insertion de vidéo et/ou d’enregistrement sonores rend aussi la visite plus ludique. Enfin, que les inconditionnels des brochures et autres dépliants se rassurent, le flashcode peut aussi être ajouté à un support papier, afin de renvoyer vers un reportage vidéo ou un podcast complétant le document.

Cependant, ce service ne reste accessible qu’aux possesseurs de Smartphones ayant une compatibilité avec l’application (70% d’entre eux). Par ailleurs, rien ne dit que les utilisateurs de Smartphones se pencheront sur le flashcode, alors qu’énormément d’applications existent déjà pour tout et n’importe quoi. Affaire à suivre donc…

 

Crédits photo: Orange

Pourquoi multiplier les comptes sur les médias sociaux ? (Série « Web » – 5/10)

La plupart des grandes organisations ont déjà investit les réseaux sociaux, à l’inverse des structures plus petites qui n’osent s’y aventurer. Twitter, Facebook, Youtube et les blogs sont communément utilisés, mais chacun dans un but différent. Pour autant, la plupart de ces organisations ne se limitent pas à un seul compte par média social. À savoir que la moyenne* par entreprise pour Twitter est de 4,2 comptes ; de 2,1 pages Fan pour Facebook ; de 1,6 chaînes pour Youtube et de 4,2 blogs. En moyenne 20 % d’entres elles utilisent les 4 outils pour communiquer.

Mais alors qu’est-ce qui fait l’efficacité de la stratégie de communication de ces marques sur les médias sociaux ?

Chaque compte a un but précis : service clients, ressources humaines, actualité de l’entreprise ou encore antenne régionale. Ceci afin d’éviter une trop grande confusion des informations transmises par chaque compte. Alors que Facebook invite à l’interaction entre l’organisation et le client, Youtube maintient le lien à travers du divertissement sans forcément attendre une participation active du visiteur. Les blogs, eux, sont désormais plus populaires en Europe et en Asie Pacifique qu’aux États-Unis.

Quelques clés pour une présence intelligente sur ces outils …

  • Faire un état des lieux régulier : chercher ce qu’on trouve sur sa propre organisation et ce que les gens en disent. Réaliser la même recherche sur les concurrents.
  • Surveiller ce qui est réalisé par les employés sur le web, afin que cela reste cohérent avec l’image et la culture de l’organisation.
  • Rester préparé à toutes les éventualités ! Sur le web tout va très vite, 24h pour réagir c’est beaucoup trop long !

Enfin, la présence sur les médias sociaux est une course de fonds. Même si c’est un outil marketing à part entière, on ne parle pas de « campagne » qui par définition a une durée déterminée. Le plus dur est de créer du contenu à valeur ajoutée de façon régulière et constante. N’oublions pas que les médias sociaux sont une occasion en or pour fidéliser les clients.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude Global Social Media Check-up de Burson-Marsteller ci-dessous :

* étude réalisée sur les 100 plus grosses entreprises du Fortune Global 500

Le choix des médias sociaux en fonction de l’âge des utilisateurs

Deux études récentes, la première aux Etats-Unis et la seconde en France, mettent en évidence la relation entre les médias sociaux et l’âge moyen des membres. Sans surprise, on retrouve une large présence des 35-44 ans, alors que très peu de plus de 65 ans sont inscrits.

Il apparaît qu’on ne fréquente pas n’importe quel média social à n’importe quel âge. Les 0-17 ans se retrouvent sur Bebo ou Myspace, alors que les 18-24 ans plébiscitent davantage Xanga ou Twitter. Cependant, même s’ils sont souvent plus au fait des nouvelles technologies, ce ne sont pas les plus actifs sur ce type d’outil.

Les trentenaires sont les plus présents sur les médias sociaux. Le large panel des réseaux attire tous les profils, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Pour un intérêt professionnel par exemple, LinkedIN réunit les 35-54 ans. Côté vie personnelle, FriendFeed et Delicious sont largement plébiscités.

Facebook attire toutes les catégories d’âge en France, mais plus particulièrement les 35-54 aux Etats-Unis.

Au final, C’est une donnée non négligeable pour n’importe quelle organisation désirant développer sa présence sur le web. Le pays ciblé, le dialogue tenu et le choix du réseau sont des facteurs à prendre en compte en fonction de la clientèle visée. La présence sur un réseau social n’a rien d’un hasard, c’est une réelle stratégie à développer. Et une fois votre organisation inscrite sur une plateforme, le plus dur reste à accomplir : la faire vivre !