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Les produits touristiques « pour les filles »

Lors de nos pérégrinations autour du monde, nous avons largement pu constater le développement des produits touristiques « pour /entre les filles ». En Amérique du Nord, toutes les stations de montagne (ou presque) propose des packages : Hébergement + « Ski Clinic » (= des cours de ski uniquement avec des femmes, parce qu’il paraîtrait que leur morphologie impliquerait une technique de ski différente. Là dessus, on a des doutes… Ca sent la pure illusion marketing !) avec le plus beau moniteur de l’Ecole de ski des environs (Sourire « Colgate Spécial Dents Blanches  » obligatoire) + Coupe de Champagne à partager après le cours dans le salon VIP du Base lodge + Soins au Spa + 1 carte de réduction (de 10 à 30 %) pour dévaliser les boutiques de la station.

Quel est l’intérêt de ces produits ? Il faut savoir que les femmes, comme les enfants et en particulier les adolescents, sont des prescripteurs en matière de choix de destination de vacances. Donc en créant des produits d’appel qui leur sont directement destinés, les stations augmentent leur pouvoir d’attractivité auprès de cette cible particulièrement sensible à ce type de stimulus. Et par voie de conséquence, elles augmentent aussi leurs chances de faire venir les familles, leur véritable coeur de cible.

Hier, nous avons eu le plaisir de constater que nos recommandations sur le développment 4 saisons des stations de montagne et l’hyper segmentation des offres de produits touristiques largement diffusées lors de nos conférences publiques n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd. La station des Orres vient en effet de diffuser sur Facebook une offre automnale destinée uniquement aux « copines » !

Profitez-en bien les filles ! 😉

La SNCF et l’expérience client : Plus loin que vous ne l’imaginez !

Le slogan de la SNCF « Plus loin que vous ne l’imaginez » n’est malheureusement pas toujours associé à une image positive dans l’esprit des voyageurs. Les nombreuses grèves, les retards et les files d’attente interminables aux guichets de vente (automatiques ou non) contribuent largement à cette mauvaise réputation. Il n’est pas rare d’entendre l’expression du mécontentement des clients jetant à la figure des personnels encore présents un « C’est sûr avec vos grèves incessantes, ça va beaucoup plus loin qu’on ne l’aurait jamais imaginé ! »

Alors quand nous avons découvert cette opération d’ambient marketing (Merci Patricia !), nous avons été bluffée ! Pour le coup, nous n’aurions jamais imaginé que cette « vieille dame des chemins de fer » aurait été capable d’inventer de telles mises en scène (quand même aidée par nos confrères de DDB). Voici donc de superbes démonstrations d’expériences clients – que les intéressés ne sont pas prêts d’oublier, ni même les spectateurs autour !

Yak & Yéti confie sa stratégie à SWiTCH

SWiTCH a le plaisir d’annoncer que Yak & Yéti vient de lui confier le soin de définir sa stratégie de développement : plan marketing et de communication, stratégie de marque, développement national et à l’international, suivi des actions, etc. C’est un accompagnement complet et dans la durée qui sera mis en place.

Yak & Yéti, le spécialiste depuis 1983 de l’héliski notamment au Kazakhstan et en Russie, a opéré depuis quelques mois un repositionnement de ses activités. La société, basée à Chamonix, propose désormais un panel de prestations qui comprend l’organisation de voyages entièrement personnalisés en un temps réduit, la réservation et l’entretien d’hébergements de luxe, un service de conciergerie, l’accompagnement pour des loisirs en montagne été comme hiver (héliski, trekking, chiens de traineau, parapente, spa, etc.), ainsi que l’organisation d’événements et de séminaires d’entreprises.

[Propagande] Livrer du Bonheur : un chemin vers le profit, la passion et le but ultime

A l’occasion de la sortie du livre de Tony Hsieh, le PDG de Zappos – c’est-à-dire le plus célèbre site de vente de chaussures dont se sont fortement inspiré Spartoo et Sarenza – « Delivering Happiness : A Path to Profits, Passion, and Purpose« , Guy Kawasaki a réalisé une interview de l’auteur. Les questions sont assez directes, simples – voire simplistes !? (ce sont des américains…), mais les réponses comportent quelques « sagesses entrepreunariales et marketing » vraiment intéressantes. Nous vous en proposons ici une modeste traduction :

Guy Kawasaki : Sur la base de votre expérience avec les vers de terre, les dindons et les boutons, pensez-vous que l’on devient entrepreneur avec le temps ou que l’on a ça dans le sang dès la naissance ?
Tony Hsieh : Pour la grande majorité des gens, à l’age de 12 ans, soit ils ont l’esprit entrepreunarial, soit ils ne l’ont pas.

G.K. : Pour l’éducation des enfants, pensez-vous qu’il faille les préparer aux tests TAGE MAGE, leur faire prendre des cours de piano et de violon, et qu’ils aspirent à devenir médecin dès le plus jeune âge ?
T.H. : Non, je pense que mon approche serait plutôt de leur faire essayer plein d’activités différentes et  de voir ensuite celles qui les passionnent vraiment.

G.K. : Quelle est la stratégie derrière la politique de livraison et de retour gratuit ?
T.H. : Notre philosophie est d’investir la majorité de l’argent que nous aurions dépensé dans le marketing et la publicité dans l’expérience client, et de laisser nos clients faire le marketing à notre place, par le biais du bouche à oreille. Nous avons considéré la livraison gratuite en 24h à la fois comme une montée en gamme en terme de service pour le client et comme un coût marketing pour l’entreprise.

G.K. : Comment les entrepreneur devraient décider dans quel business ils devraient se lancer ?
T.H. : Je leur recommandeai d’essayer beaucoup de choses dans différentes industries et avec différentes personnes tout au long de leur vie, et finalement le business pour lequel ils sont vraiment faits viendra à eux.

G.K. : Qu’est-ce qui est pire pour une startup : avoir trop d’argent ou en manquer ?
T.H. : Avoir trop d’argent.

G.K. : Quel genre de Business Plan les entrepreneurs devraient avoir ?
T.H. : Penser à où ils voudraient en être dans 10 ans et où ils voudraient en être dans un an. Tout ce qu’il y a entre les deux ne compte pas vraiment, parce que rien ne se passe comme on l’avait prévu au départ.

G.K. : Est-ce que le service client est le nouveau marketing ?
T.H. : Ce qui est nouveau c’est que nous sommes tous hyperconnectés et que l’information circule beaucoup plus vite qu’avant (par le biais de Twitter, des blogs, etc.). Donc les récits des expériences des clients, bonnes ou mauvaises, tendent à se répandre beaucoup plus rapidement. Par conséquent, ils peuvent avoir un effet bien plus impactant sur la marque d’une entreprise.

G.K. : Quel rôle joue le bon vieux téléphone chez Zappos ?
T.H. : Nous pensons que le téléphone est l’un des meilleurs outil de gestion de l’image notre marque. Nous avons l’entière attention du client pendant 5 à 10 minutes ! On ne peut même pas comparer ça avec une pub de 30 secondes pendant le Super Bowl, alors que les téléspectateurs n’accordent probablement pas toute leur attention. Si nous arrivons à avoir une bonne interaction, nous avons remarqué que nos clients s’en souviennent pendant très longtemps et parlent de nous positivement à leurs amis et leur famille.

G.K. : Quelles sont les valaurs clés de Zappos ?
T.H. :

  • Un service qui étonne
  • Faire face au changement et le maîtriser
  • Etre amusant et non-conformiste
  • Etre aventurier, créatif et faire preuve d’ouverture d’esprit
  • La passion d’avancer et d’apprendre.
  • Construire des relations ouvertes et honnêtes en communiquant
  • Bâtir une équipe positive et un esprit de famille
  • Faire plus avec moins.
  • Etre passionné et déterminé
  • Faire preuve d’humilité

G.K. : Est-ce qu’une expérience de mort imminente peut être bonne pour une entreprise ?
T.H. : Ca peut l’être si l’entreprise apprend de cette expérience et devient plus forte grâce à cela.

G.K. : Est-ce qu’Amazon change Zappos ou est-ce que c’est Zappos qui change Amazon ?
T.H. : Nous apprenons tous les deux l’un de l’autre, mais pour les citer, Amazon a autorisé Zappos à rester indépendant. Nous continuons à prendre nos propres décisions et à faire grandir notre marque et notre culture à notre façon.

G.K. : Qu’est-ce que le »bonheur » pour une personne qui a vendu ses entreprises 265 millions et 1,2 milliards de dollars ?
T.H. :

  • Savoir garder le contrôle
  • Le constat d’avoir progressé
  • La connectivité (par le nombre et la qualité des relations)
  • Avoir des buts plus élevés

G.K. : Dans votre livre, on a l’impression que vous êtes tout le temps dans des bars. Est-ce que vos parents savent ça ?!
T.H. : En fait, c’est mon père qui fait la traduction de mon livre en chinois… 

G.K. : Est-ce que vos parents sont fiers de vous maintenant ou est-ce qu’ils veulent toujours que vous deveniez médecin ?
T.H. : Je crois que ma mère veut toujours que je devienne médecin.

Et pour finir, on a débusqué pour vous une infographie sympa sur la science du bonheur par Tony Hsieh. Enjoy !

Via & via

Le marketing change fondamentalement, et vous ?

L’Earnest Agency est spécialisée dans le marketing B2B. L’agence a récemment réalisé une vidéo, modestement intitulée “Vital statistics for B2B Marketers”, présentant les résultats d’une étude mettant en avant des statistiques relatives à l’utilisation des médias sociaux dans le domaine du B2B. Il semblerait que ce dernier se positionne comme précurseur par rapport au B2C.

Quelques chiffres à retenir :

  • Dans le secteur B2B, 75% participent au microblogging contre 49% dans le B2C ;
  • 93% des acheteurs utilisent les moteurs de recherche pour démarrer leur processus d’achat d’où l’intérêt d’être bien référencé, mais selon d’autres 7 acheteurs sur 10 démarrent leur processus d’achat sur un site marchand ;
  • 85% des acheteurs pensent qu’il ne faut pas se contenter de publier des informations sur les médias sociaux, mais interagir et engager une conversation avec sa cible.
  • 9 marketers dans le secteur B2B sur 10 sont d’accord pour dire qu’il serait peu judicieux d’ignorer les médias sociaux…mais 63% n’ont pas de stratégie social media ;
  • 49% des marketers B2B avouent ne pas mesurer leur ROI.
  • 81% des sociétés dans la sphère BtoB disposeraient d’un compte ou d’un profil sur les médias sociaux, tandis qu’ils ne seraient que 67% dans le BtoC.

Via et via

Les 10 tendances du marketing 2.0 en 2010

Ce n’est pas un secret, le marketing en 2010 passe obligatoirement par Internet. Par contre, pour une organisation ou une marque, il y a de multiples façons de s’approprier le web. Jérémy Dumont, de l’agence Pourquoi tu cours ?, a réalisé une étude reprenant en détails les différents enjeux du marketing 2.0. Il propose notamment 10 tendances pour 2010 que nous avons choisies de vous résumer ici.

Pour lire l’étude complète, c’est ici.

Marketing et médias sociaux (Résultats d’étude et notes de lecture)

Nous parlons régulièrement des médias sociaux et de leur application dans une stratégie marketing. Michael A. Stelzner a récemment réalisé une étude, afin de mieux comprendre ce phénomène. Allier les médias sociaux et le marketing permet de promouvoir un site web, un blog ou un produit en créant une nouvelle relation avec les consommateurs/internautes. Cette étude montre les bénéfices apportés par cette tendance. Elle se penche aussi sur les différentes manières de gérer sa relation aux médias sociaux en tant que marketeur.

Nous vous avons concocté un résumé de cette étude, mais la version intégrale est consultable ici.

Offre de stage : Assistant(e) Marketing, Commercial & Communication

Fiche de poste

SWiTCH, agence qui déploie ses compétences dans les domaines du tourisme, du sport et des loisirs de plein nature, cherche un(e) stagiaire Assistant(e) Marketing, Commercial & Communication

Vos missions :
– Démarcher les prospects
– Elaborer des propositions commerciales auprès des clients
– Répondre à des appels d’offres
– Mener des enquêtes quantitatives et qualitatives sur le terrain
– Saisir et analyser les données collectées
– Elaborer des propositions de recommandations auprès des clients
– Rédaction de communiqués de presse
– Mettre à jour le site web et faire vivre le blog de l’entreprise
– Selon votre profil et motivation, vous pourrez également participer à d’autres aspects du projet

Vous devez :
– Avoir une solide connaissance du milieu montagnard et des stations de ski, ainsi que des pratiques liées aux sports de glisse ;
– Avoir une bonne présentation, une parfaite connaissance des règles de savoir-vivre et une grande aisance dans l’expression orale ;
– Avoir des capacités rédactionnelles irréprochables ;
– Maîtriser les logiciels de traitement de texte et tableur ;
– Avoir le permis de conduire et un véhicule serait un plus ;
– Avoir envie de participer et de comprendre le fonctionnement d’une petite agence de Conseil.

Conditions de travail :
Lieu : Annecy
Durée : 3 à 6 mois (avec possibilités d’aménagement de l’emploi du temps), à partir du 15 septembre
Rémunération : Indemnités de stage.

Candidature :
Dans votre lettre de motivation, merci de bien vouloir expliquer votre intérêt pour le secteur d’activité et comment ce stage s’inscrirait dans votre projet professionnel pour les 5 prochaines années. Indiquez-nous aussi ce que vous pensez pouvoir apporter à l’entreprise (et pas seulement ce que vous souhaitez que notre entreprise vous transmette).

Sur une troisième page, merci d’indiquer les coordonnées des entreprises et les noms des personnes responsables avec qui vous avez précédemment effectués des stages ou des contrats de travail. AUCUNE CANDIDATURE NE SERA ETUDIEE SANS CE DOCUMENT !

Soignez la forme de votre candidature autant que son contenu et surtout faites preuve d’originalité !
Contact :
Merci d’adresser votre candidature par e-mail à infos [arobase]switchconsulting [point] fr

Utiliser Facebook pour réserver ses vacances, c’est (bientôt) possible !

Depuis l’étude montrant que désormais Facebook détrône Google en termes de fréquentation, l’importance du réseau social se confirme. Les internautes l’utilisent comme moteur de recherche, c’est un fait dont il faudra tenir compte. Par conséquent, les organisations développent plus largement le contenu de leurs pages. De nombreuses applications dédiées voient le jour. Notamment dans le domaine de l’e-commerce, et du tourisme.

A titre d’exemple, depuis quelques mois la compagnie aérienne Easy Jet propose un module permettant d’organiser ses vacances à l’aide de ses amis. Et elle a pour projet de mettre en place un système de paiement en ligne sécurisé pour les transactions. Mais on peut imaginer aussi un développement de la monnaie virtuelle, déjà utilisée pour les crédits Facebook.

L’utilisation du réseau social par les vacanciers pour réserver leur séjour représente un magnifique outil de promotion pour la destination. Tous les amis de l’acheteur sont exposés à la marque sur leur page d’accueil, dès qu’il y a une interaction. Dans la même optique, TripAdvisor a lancé son application Trip Friends, pour échanger sur les sites touristiques à visiter avec son groupe d’amis. En se connectant avec Facebook, on peut découvrir quels amis ont déjà visité le lieu et donc leur demander conseil.

Pour terminer, rappelons que la visibilité sur Facebook est essentiellement apportée par les boutons « j’aime ». Or une étude récente  montre que  les « fans » achèteraient  plus facilement après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque. Par ailleurs, les consommateurs sont plus sensibles aux conseils d’amis qu’à la publicité, Facebook devient donc un outil dont il faut tenir compte dans une stratégie de promotion touristique.

Crédits photos : Tripadvisor

plus enclins à acheter après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque

Le marketing de la permission, une nouvelle relation avec le consommateur

L’illustration du jour touche aux procédés marketing : le marketing de l’intrusion vs. le marketing de la permission. La technique traditionnellement utilisée consiste en la création et la diffusion d’un message au plus grand nombre de personnes possible. Et ce, pour une population ciblée selon le produit : les femmes entre 30 et 45 ans, les ados, les seniors, etc. Les techniques utilisées dans ce cas sont les affiches, les flyers, l’e-mailing, les spots TV… c’est en quelque sorte une intrusion dans le quotidien du consommateur.

Le résultat final est un effet de saturation sur le prospect. Soumis à trop de messages, il y devient hermétique. Rappelons qu’un français est soumis en moyenne à 1 000 messages de nature publicitaire par jour ! Par ailleurs, les contenus vantant les mérites d’un produit ou d’un service manquent souvent de crédibilité.

Par le biais des médias sociaux le consommateur n’est plus passif face à ces messages publicitaires. Il peut choisir les entreprises avec lesquelles il désire entrer en relation. Fini les messages génériques lancés à la figure des chalants. Désormais, c’est un dialogue sur l’organisation, ses produits et ses engagements qui est ouvert. Le marketeur se doit de fournir un contenu à valeur ajoutée s’il veut attirer le client. Celui-ci de son côté « permet » à l’entreprise de rentrer en communication avec lui. De cette manière il créé un rapport de confiance avec le consommateur. Pour une organisation toute la difficulté est donc désormais de créer le contenu qui va attirer ses cibles.

Crédit illustration : Kinoa