L’agence Links Communication vient de sortir une étude très complète sur toutes les publications de 58 stations de montagne françaises comprises entre le 1er décembre 2018 et le 31 mars 2019. L’ensemble des données publiques ont été analysées : nombre de likes, de commentaires, type de post, jour de publication, nombre de publication. Résumé.
Quatre classements ont été établis :
Les stations les plus Instagramables (Classement par nombre de #)
Les stations avec les communautés les plus importantes (Classement par nombre d’abonnés)
Les stations qui engagent le plus leur communauté (Classement par taux d’engagement)
Les stations qui scorent le plus (Classement par total de likes et commentaires)
Dans un second temps, ces résultats ont été croisés et pondérés, afin d’obtenir le classement final des stations de ski les plus populaires sur Instagram sur la saison d’hiver 2018-2019. Roulement de tambour… Tadam !
L’affaire Ronaldo vient d’éclater et les commentaires vont bon train sur la toile. Le personnage divise, le scandale est sulfureux, le mouvement #Metoo et #Balancetonporc pose le contexte. Tous les ingrédients du bad buzz sont là. Mais qui sont ceux qui protègent la réputation des VIP ? Comment travaillent-ils ? Quelles sont leurs techniques ? Armelle Solelhac, PDG et fondatrice de SWiTCH, a été interviewée sur le sujet par L’Equipe. Bonne lecture !
Vous avez manqué la 3ème édition des #AutomationDay brillamment organisée par Webmecanik ? Ce n’est pas grave, SWiTCH y était et nous vous disons tout… enfin, presque. Parce que certaines choses qui se passent aux #AutomationDay restent aux #Automationday !
Un line-up de speakers de très haut niveau, Arnaud Le Roux en MC/Timekeeper qui sait de quoi il parle et des sujets très techniques traités en mode no bullshit, voici la recette du succès de cette nouvelle journée consacrée au marketing automation. Et comme on est des gourmands, on pourrait aussi ajouter que le buffet du déjeuner était vraiment excellent !
Plutôt que de vous faire un long (et pénible) résumé du déroulement de la journée. Voici ce que nous retenons des conférences, tables rondes et ateliers auxquels nous avons assisté :
14% des programmeurs et développeurs de softwares sont des femmes ;
Le code est la nouvelle langue internationale ! C’est un langage plus puissant que la langue, il crée, innove et n’a pas de frontière ni de barrière ! – Ayumi Moore Aoki
Le marketing automation représente 6 milliards US$de vente ;
Le futur du MarTech est « Headless – Serverless – Microservices – Symfony – React (VUE) » – DB Hurley (ouaip, le king de l’Open Source et fondateur de Mautic a fait une conférence et c’était « Aaaawesooome » !)
The future of marketing is automation. The power behind successful automation is people. – DB Hurley (On a tenté de le traduire en français, mais franchement ça rend tellement mieux in English!)
52% des budgets en marketing digital n’atteignent pas leur cible… Ca fait peur !
Avant de penser automation, pensons qualité et innovation. Attention le marketing automation ne doit pas automatiser de la merde à grande échelle ! – Manuel Diaz
L’enjeu des marques aujourd’hui est de mériter l’attention de leurs cibles. – Manuel Diaz
Il y a 3 choses à faire :
Capturer l’attention de ses cibles
Donner un contenu captivant
Convertir ses cibles en clients (a.k.a vendre !)
Pour cela, il faut réduire le go-to-market au maximum ! – Manuel Diaz
Or, les contenus s’appauvrissent et l’attention n’est plus dans les boîtes email des utilisateurs : elle est ailleurs, notamment dans les réseaux sociaux, qui sont devenus l’état actuel du web ! – Manuel Diaz
Il faut mesurer obsessionnellement les résultats ! – Manuel Diaz
Attention à la politisation et à la rétention d’information qui sont des freins majeurs à la progression des entreprises. En fait, la transformation numérique c’est surtout une transformation culturelle. – Manuel Diaz
Travailler en mode « projet pirate » est la meilleure manière de faire bouger les lignes. La quantité de projets qui ont échoué dans une entreprise est un thermomètre de sa bonne santé et de son dynamisme. Mais attention, il faut être très agile pour capitaliser sur ces échecs et les transformer en succès. – Manuel Diaz
Le XXème siècle était celui des ingénieurs et le XXIème est celui des designers. Le designer (au sens américain du terme) est celui qui va toujours remettre le client ou l’utilisateur au cœur de la réflexion. C’est donc lui qui va, à long terme, préserver la marge des entreprises. – Manuel Diaz
Pour 3 euros dépensés en communication et en marketing vers l’extérieur, il faut en dépenser 1 en communication interne et en formation des équipes. On ne met pas assez d’argent en interne ! Vous ne pouvez pas créer de nouvelles expériences clients sans développer d’expériences collaborateurs. Investissez vos budget marketing et d’innovation sur l’interne et moins vers l’externe. – Manuel Diaz
Comment attirer les consommateurs vers mes produits ou services quand je suis une toute petite marque ? En créant des mini sites et en hébergeant des contenus régulièrement ! – Isabelle Defay
Pour démontrer le ROI de mon contenu sur les media sociaux, il faut faire le lien entre diffusion sur les réseaux et la capture de leads avec le marketing automation. Mais il y a de nombreux freins à lever en combinant le marketing automation et le social automation: la diffusion des contenus sur d’innombrables plateformes, les outils trop nombreux ce qui est laborieux et chronophage, la durée de vie des publications qui se réduit chaque jour et le fait qu’il est presque impossible de mesurer le ROI d’un contenu – Isabelle Defay
Tracker les visites permet d’historiser (c’est vraiment français ce mot ?) l’ensemble du parcours et déterminer les actions qui ont permis la conversion du lead – Isabelle Defay
« La publication et la diffusion de contenu le dimanche matin fonctionne du feu de Dieu ! – Isabelle Defay
La moitié de la décision d’acte d’achat est faite avant même de rencontrer un être humain. vincent Caltabellotta
Non l’e-mailing n’est pas mort, il se porte encore très bien, même avec la RGPD ! Mais à l’heure actuelle environ 20 % des emails sont perdus à l’envoi à cause de problèmes de délivrabilité. – Boris Leconte
Maintenir une bonne hygiène de votre base de contacts garantira un meilleur taux de délivrabilité à vos campagnes emails – Boris Leconte
Les contenus de vos emails sont utilisés pour calculer votre réputation, pensez-y lors de leur création ! Et pour ne pas tomber dans les spams ? Ne ciblez que vos destinataires actifs et pensez responsive design ! – Boris Leconte
Bravo Stéphane et toute l’équipe de Webmecanik pour ce bel événement. Merci aussi à la Région Auvergne Rhône Alpes de nous avoir accueilli dans son magnifique hôtel de Région. Et, sans rancune pour le wifi, qui n’est apparemment pas donné à tout le monde !
Du 03 au 06 mai 2018 a lieu la Convention annuelle de la National Ski Area Association à Marco Island, en Floride (USA). Ce rendez-vous désormais incontournable pour SWITCH avant de clôturer la saison d’hiver nous permet de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne nord-américaines et des équipementiers du monde entier. Résumé de la seconde journée.
Couloir Corbet, Conversion Cup et l’attention comme monnaie d’échange Pour bien commencer cette seconde journée de convention, la diffusion d’une série de courtes vidéos nous met en appétit et nous rappelle pourquoi nous aimons tous tant cette industrie ! Nous partageons ici celle qui a le plus retenue notre attention et qui a été tournée dans le célèbre Couloir Corbet à Jackson Hole (WY) :
C’est d’ailleurs Jerry Blann, le Président (pour encore 26 jours !) de Jackson Hole Mountain Resort qui reçoit le second Lifetime Achievement Award de l’année.
Après Mission Ridge (WA) avec son « Freedom Pass » l’année dernière, c’est au tour de l’équipe marketing de Snowbasin (UT) de ramener la NSAA Conversion Cup chez eux. Ce trophée vise à récompenser les efforts réalisés par une station pour favoriser la conversion des non skieurs en nouveaux pratiquants. Le programme « Learn & Earn » développé à Snowbasin, qui a connu une augmentation des souscriptions de 29% entre les saisons 2016/2017 et 2017/2018, a ainsi pour objectif de transformer les débutants en pratiquants à très long terme. C’est pourquoi – contrairement à la plupart des autres programmes – il se déploie sur 3 ans. La première année, les participants bénéficient d’une réunion d’accueil très conviviale pour répondre à leurs questions et diminuer au maximum les facteurs anxiogènes, de 3 cours collectifs de ski ou snowboard, de la location du matériel et d’un forfait saison offerts toute la saison (si le 3ème cours est bien complètement réalisé par les participants). La deuxième année, les participants entrent dans le programme « Learn, Earn and Return » dans lequel ils bénéficient à nouveau de 3 cours de ski ou snowboard et d’un forfait saison offerts, ainsi que la possibilité d’acheter leur matériel (499 US$ + taxes pour les enfants et 599 US$ pour les adultes). Résultats : 71% des participants en année 2 ont acheté leurs matériels et ont acheté leur forfait saison en année 3. La dernière année, avec l’achat de leur forfait saison, les apprentis skieurs et snowboardeurs bénéficient d’une leçon privée et de nombreux autres avantages. L’ensemble de ce programme fait l’objet d’une subvention par la Davis County Education Foundation.
La keynote du jour est assurée par Curt Steinhorst de Focuswise sur les difficultés à rester concentré et à capter – puis garder – l’attention de ses collaborateurs et/ou de ses clients dans un monde où l’on est constamment interrompu par d’innombrables distractions : notifications sur nos smartphones, e-mails, réseaux sociaux, TV, etc. Cette infographie résume assez bien son propos et sa conclusion est la suivante : “If you want to get more work done, you need to be less available », en substance « si vous voulez abattre plus de travail, rendez-vous injoignable ».
Blockchain, Bitcoin et chiffres clés pour l’industrie du ski américain Pour la première fois en sept participations, la NSAA propose enfin une conférence sur la thématique de la blockchain et des crypto-monnaies. Cette session, animée par Paul Brody, a pour but de vulgariser les concepts et d’expliquer quelle est l’utilité pour les stations de montagne. La blockchain est donc une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Cela ressemble à une grande base de données contenant tout l’historique des échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. La blockchain peut être utilisée de trois façons :
Pour transférer de l’argent, des actions, des titres, etc.
Pour tracer des actifs et produits ;
Pour exécuter automatiquement des contrats (aussi appelés « smart contracts« ).
Contrairement aux transactions financières réalisées par le biais des banques, la blockchain a une architecture décentralisée. Cela signifie qu’elle n’est pas hébergée par un serveur unique, mais par une partie des utilisateurs. Il n’y a aucun intermédiaire, afin que chacun puisse vérifier lui-même la validité de la chaîne. Les informations contenues dans les blocs (transactions, smart contrats, titres de propriétés, etc.) sont cryptées afin d’être protégées d’éventuelles modifications a posteriori.
Le bitcoin est l’un des cas d’usage de la blockchain, très certainement celui qui est le plus connu du grand public. Il a été créé en 2008 par un inconnu (sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto) et désigne à la fois un protocole de paiement sécurisé et anonyme, et une crypto-monnaie. N’importe qui peut utiliser des bitcoins et accéder à sa blockchain dédiée, puisqu’elle est publique. Il est possible d’acheter des biens et des services avec des bitcoins et ils peuvent être échangés contre d’autres devises (US$, €, £, etc.). Mais attention, le bitcoin a un cours très volatile, car il y a en ce moment une forte spéculation, aucune réglementation et aucune autorité de régulation. En décembre 2017, son cours a dépassé les 15 000 US$, sachant qu’il a augmenté de plus 1000% sur l’année 2017. Cette valorisation peut donc aussi bien s’effondrer très rapidement.
Pour information, en France, la blockchain a une définition légale depuis une ordonnance d’avril 2017 relative aux bons de caisse dans le cadre de la création des titres émis par une entreprise en contrepartie d’un prêt accordé sur une plateforme de crowdfunding. Cette ordonnance.
La plupart des solutions proposées aujourd’hui par les entreprises sont construites sur des blockchains privées, mais d’après Paul Brody ce modèle va très certainement changer dans les années à venir pour toutes devenir publiques. De même, la majorité des transactions dans les blockchains utilisent des crypto-monnaies, mais cela devrait laisser place dans un futur proche à un retour des monnaies fiduciaires traditionnelles.
Pour terminer ce résumé, voici quelques chiffres clés à retenir de l’excellent rapport Kottke de Dave Belin :
53,3 millions de journées-skieurs en 2017/2018, soit -2,8% par rapport à l’année dernière ;
472 stations américaines ont été ouvertes cet hiver contre 481 en 2016/2017 ;
Les chutes de neige naturelle ont diminué de 30% en 2017/2018 par rapport à l’hiver précédent, avec une moyenne de 173in (soit 4,39m), sachant que la moyenne sur ces 27 dernières années est de 180in (soit 4,57m). Attention, il y a de très grosses variations selon les régions ;
La moyenne des journées d’exploitation est supérieure de 2% par rapport à l’année 2016/2017, avec 126 jours en 2017/2018 (contre 121). Mais là encore il y a d’importantes différences selon les régions ;
Les snowboardeurs sont de moins en moins nombreux en 2017/2018 et ne représentent plus que 24,9% des pratiquants aux USA (contre 25,9% en 2016/2017) ;
A contrario, le prix moyen des forfaits continue d’augmenter avec un forfait journée adulte le week-end à 122,30 US$ en moyenne (contre 116,79 US$ en 2016/2017).
Pour plus de chiffres clés sur le marché nord-américain pour la saison 2017/2018, n’hésitez pas à nous contacter ici ! Nous avons le rapport complet rédigé par RRC Associates.
Au moment où nous publions ces lignes, nous filons rapidement après la dernière conférence pour attraper un avion pour de nouvelles aventures californiennes. Rendez-vous du 29 Avril au 02 Mai 2019 à San Diego (CA) pour la prochaine édition du Congrès !
Pour (re)lire le résumé de la 1ère journée du congrès annuel de la NSAA 2018, c’est ici !
Du 03 au 06 mai 2018 a lieu la Convention annuelle de la National Ski Area Association à Marco Island, en Floride (USA). Ce rendez-vous désormais incontournable pour SWITCH avant de clôturer la saison d’hiver nous permet de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne nord-américaines et des équipementiers du monde entier. Résumé de la première journée.
Plage de sable blanc, leaders de moins de 40 ans et… 53,3 millions de journées-skieurs Oui, on sait, c’est plutôt paradoxal de parler de ski en ayant les pieds dans l’eau ! Mais ce cocktail fonctionne bien et l’ambiance bon enfant est toujours au beau fixe. L’équipe de la NSAA a donc le chic pour organiser ses conventions dans des lieux toujours plus exotiques, plus chauds et plus sympathiques… et on ne va pas s’en plaindre ! Pour notre 7ème participation consécutive, nous ne boudons pas notre plaisir de découvrir Marco Island, une sorte de Port Grimaud floridien avec une plage de sable fin d’une blancheur incomparable. Nous avons le plaisir d’y retrouver nos amis, clients et fournisseurs nord-américains pour une convention pleine de bonnes surprises.
Les difficultés de recrutement et de fidélisation des collaborateurs sont de plus en plus importantes pour les stations de montagne. Cette année, la NSAA a donc choisi de mettre à l’honneur les leaders de moins de 40 ans. Ils sont le futur de l’industrie du tourisme en montagne. A ce titre, toute personne de moins de 40 ans – dont nous faisons parti ! – arbore un ruban jaune sur son badge, afin de faciliter les interactions avec nos ainés.
Kelly Pawlak, qui prend la suite de Michael Berry à la tête de la NSAA, annonce la couleur : avec 53,3 millions de journées-skieurs, soit une baisse de -2,8%, la saison 2017/2018 ne restera pas dans les mémoires. En dépit d’un début très prometteur en octobre et novembre (+52%) et d’une augmentation de +18% sur le mois de mars, la mauvaise météo de décembre à février inclus a fortement impacté la fréquentation des pistes nord-américaines.
Alors comment sortir de l’impasse et rebooster les stations de montagne dans un monde où tout va si vite et où la concurrence se développe là où on ne l’attend pas ?
Lutter contre la disruption ou se disrupter soi-même ?
Après une intervention courte mais pleine d’humour de Nick Goepper (médaille d’argent en ski slopestyle aux derniers Jeux Olympiques de Pyeongchang, Corée du Sud), c’est l’heure de la remise du premier Lifetime Achievement Award de cette Convention à Onno Wieringa (ancien GM & Président d’Alta, UT). Au lieu de s’appesantir sur le passé dans son discours de remerciements, il choisit de parler du futur, des efforts à réaliser – en particulier en matière de protection de l’environnement – et des solutions que les stations de montagne américaines devraient adopter avec courage. Voici un petit clip sympa sur sa carrière :
Lors de la première keynote, Eric Schurenberg tente d’expliquer les ressorts de l’innovation et comment les stations de montagne peuvent lutter contre la disruption de leur business en étant plus innovantes. Selon lui, il y a 3 manières de conduire l’innovation :
En s’assurant qu’elle est toujours supervisée par la direction de l’entreprise ou de l’organisation qui la conduit ;
En adoptant les principes du design thinking ;
En appliquant la méthode du lean start-up ou lean management.
L’innovation se compose des 6 « D » :
Digitize (« Numérisée »)
Deceptive (« Trompeuse »)
Disruptive (« En rupture » ou « en perturbation »)
Dematerializing ( « Dématérialisée »)
Demonetizing (« Démonétisée »)
Democratizing (« Démocratisée »)
Elle ne peut se produire que parce qu’à un moment donné les solutions proposées ne sont pas ou plus satisfaisantes pour les consommateurs.
Pour lutter contre la disruption de son business, il faut innover en s’appuyant sur 5 ressources :
L’argent
Des collaborateurs engagés
Une base de clients fidèles
Un réseau actif
Une marque forte
Les tactiques pour mieux appréhender la disruption sont soit l’acquisition de nouveaux businesses, soit l’innovation dans de nouveaux domaines d’activités stratégiques. En tout état de cause, la clé du succès pour conduire l’innovation et la disruption au sein de son propre business c’est d’avoir beaucoup de courage !
Bien qu’intéressante, cette présentation nous laisse perplexes : pourquoi chercher à lutter contre un phénomène au lieu de le favoriser pour mieux en devenir les leaders ?
Comment la génération Y prépare ses voyages de loisir ? Kirsten Motley de Phocuswright est venue partager les résultats d’une vaste étude sur les consommateurs américains en matière de tourisme à l’ère du multi-gadgets et du multi-écrans. Il apparaît que :
Les Gen Y (nés entre 1979 et 1995) passent beaucoup plus de temps que les Gen X (nés entre 1965 et 1978) et les babyboomers (nés entre 1945 et 1965) à choisir et préparer leurs séjours. Ils peuvent passer jusqu’à une semaine à faire des recherches en ligne en amont de leurs actes d’achat et de réservation ;
Qu’est-ce qui influence le choix d’une destination ?
Les attractions naturelles (plages, montagnes, etc.) ;
Un séjour précédent qui s’est bien passé dans la même destination ;
Le prix de l’hébergement ;
Les attractions culturelles (musées, parcs d’attraction, sites historiques, etc.)
Instagram et Snapchat sont les deux media sociaux préférés par les Gen Y pour partager leurs expériences de voyage ;
73% des Gen Y utilisent des applications de messagerie pour communiquer leurs expériences de voyage (ex : Messenger, Whatsapp, etc.) ;
47% des Gen Y utilisent un assistant vocal (ex : Alexa d’Amazon, Google Home, Siri, etc.) pour faire leurs recherches en amont de leur voyage. C’est sans aucun doute possible l’avenir du web !
Les Gen Y sont très demandeurs de suggestions et d’inspirations dans leurs recherches de destinations ;
45% des Gen Y acceptent que l’on collecte leurs données personnelles si cela permet une meilleure personnalisation des offres qui leur sont faites en amont de leurs actes d’achat et des expériences à vivre une fois sur place ;
Les Gen Y n’aiment pas les chatbot quand ils savent que c’est une machine qui leur répond, mais ils apprécient beaucoup l’interface si c’est un humain qui est à l’autre bout de la ligne.
Séduire, fidéliser et convertir ou l’obsession de la croissance
Avec les ressources humaines et l’environnement, la croissance fait partie des trois thématiques phares pour la NSAA en 2018. Elle y a ainsi consacré plusieurs conférences et tables rondes. Ce qu’il faut retenir, c’est que pour assurer la croissance de la fréquentation des stations de montagne, il faut considérer les points suivants :
Nécessité de s’adresser à un public plus diversifié en termes d’origines, de milieux sociaux et de capacités financières ;
Ne pas oublier que la tranche des 25-34 ans a de plus en plus de moyens financiers, n’a pas encore d’enfants et est en forte demande d’expériences sportives en pleine nature. Or, les campagnes marketing & communication des stations de montagne sont majoritairement tournées vers les familles et ne s’adressent pas à cette frange de population ;
Il faut sortir des clichés « steep and deep » et communiquer davantage sur le fait qu’on peut avoir une bonne expérience en montagne sans nécessairement avoir du soleil et 30 cm de neige poudreuse : des pistes correctement damées, une bonne bière et quelques bons copains sont amplement suffisants pour passer une bonne journée !
Développer des offres « d’essai » (ex : 1 forfait offert + 1 location de matériel + 1 cours de ski/snowboard offert pour 1 acheté, « Bring-a-Friend Program », etc.) pour inciter les non-skieurs à découvrir l’activité et, espérons-le, y prendre goût. Dans tous les cas, cela doit être un effort collectif de l’ensemble des acteurs d’une destination touristique en montagne. Cela ne peut pas reposer uniquement sur les sociétés d’exploitation des remontées mécaniques ;
S’appuyer sur les porteurs de forfaits de saison en les transformant en véritables ambassadeurs de leur destination et des sports d’hiver ;
Développer les forfaits de location de matériel à la saison pour permettre aux populations locales de pratiquer plus souvent à des coûts plus abordables ;
Développer des relations entre les stations et les magasins de sports en plaine pour inciter les consommateurs à aller en montagne ;
Continuer les efforts pour développer le ski de printemps, qui est l’une des meilleures périodes pour pratiquer (journées plus longues et ensoleillées, neige plus souple, températures plus agréables, etc.).
Le résumé de la seconde journée du congrès annuel de la NSAA 2018 sera disponible demain vers 20h heure locale, soit 2h00 heure de Paris. D’ici là, nous allons profiter du magnifique couché de soleil les pieds dans l’eau !
YAKOLO® est une veilleuse intelligente « made in Haute-Savoie ». Elle s’adresse à tous les parents de jeunes enfants de 2 à 6 ans qui souhaitent les aider à adopter des horaires de coucher et lever réguliers, ce qu’on appelle les routines du sommeil. Des parents conscients de leur importance pour le développement harmonieux de leurs bambins. Des parents souvent eux-mêmes en manque de sommeil… et qui rêvent de retrouver des nuits sereines. YAKOLO®, programmable et personnalisable, permet de gérer ces routines et également d’autres activités dans la journée. A l’occasion de son lancement prochain sur le marché national, la marque créée par David Malinge confie à SWiTCH sa présence sur les media sociaux !
Au programme : nous devrons définir la stratégie digitale et établir un plan d’actions. Puis nous produirons le brand content pour le blog et les réseaux sociaux (Facebook & Instagram). Et enfin, nous évaluerons pendant les 12 prochains mois l’efficacité de nos actions. Tous les feux sont donc au vert pour cette nouvelle mission !
Dans le cadre du MSc & MBA 2 en « Marketing & Brand Management » de l’INSEEC pour les étudiants en formation initiale, ainsi que dans le cadre de l’INSEEC ENTREPRISES pour les professionnels en formation continue, SWiTCH a été sollicité pour assurer trois cours. Au programme de ces 63h d’enseignement, un séminaire a été réalisé intégralement en anglais pour des étudiants venant du monde entier sur le management des media sociaux, un séminaire était dédié à l’e-réputation et aux media sociaux et un séminaire spécialement créé pour l’occasion a été construit sur le growth hacker marketing.
Sur ce, on vous laisse parce que demain « y a école » ! 😉
Auvergne Rhône-Alpes Tourisme est un acteur majeur du tourisme régional. Sa mission première consiste à promouvoir la région sur le marché domestique comme à l’étranger. D’autres missions telle que l’observation économique du secteur touristique permettent à l’institution de faire face aux enjeux de demain. Dans un contexte où la concurrence touristique explose, Auvergne Rhône-Alpes Tourisme est donc investi d’une mission de formation des acteurs socio-professionnels du territoire afin de préparer le futur du tourisme.
A travers le projet « Trajectoires Tourisme », l’organisme mise sur le capital humain en proposant des actions de formation professionnelle continue pour sensibiliser les acteurs régionaux à ces nouvelles problématiques. Ces dernières années, nous avions le plaisir d’animer les sessions de formation consacrées à l’acquisition ou la révision des fondements du marketing appliqués au tourisme pour des institutionnels, des collectivités et des sites touristiques. Nous allons désormais pouvoir accroître notre collaboration, puisque SWiTCH a été retenu pour créer et animer les formations dédiées à l’optimisation de sa stratégie de présence sur les réseaux sociaux.
Les objectifs de notre mission visent à :
1.Proposer une offre de formation complète afin de sensibiliser les acteurs aux enjeux de demain et d’être au plus près de leurs attentes professionnelles.
2.Livrer un état des lieux des media et réseaux sociaux afin de distinguer les grandes tendances à venir.
3.Transmettre les bonnes pratiques sur les media et réseaux sociaux, afin d’utiliser les outils et techniques de façon optimale (avec l’appui de nombreuses études de cas).
4.Présenter le cadre juridique réglementant l’utilisation des media et réseaux sociaux.
A l’issue de la formation, les participants seront donc capables d’établir et mettre en œuvre leur stratégie de présence pour une communication plus efficace auprès de leurs communautés sur le web-social. Si ces formations vous intéressent et que vous êtes un professionnel du tourisme, vous pouvez trouver plus d’information en cliquant ici.
Franck Dubarry, déjà bien connu pour avoir été le fondateur de la marque de montres Technomarine, lance sa marque d’horlogerie de luxe éponyme. Dans ce cadre, il a fait appel à l’expertise de SWiTCH pour déployer une campagne audacieuse d’influence sur les media sociaux, à destination du marché américain !
Pour ce faire, nous allons déployer un dispositif en 4 phases, afin de créer de puissants relais d’influence digitale, de générer un trafic de qualité vers le site web de la marque (lien), mais aussi pour développer la communauté de l’horloger sur les media sociaux. Au programme :
Identification des influenceurs américains pertinents pour la marque
Prise de contact et négociation des partenariats
Création du brand content à relayer par les influenceurs
Suivi et monitoring des retombées sur les media sociaux
Nous avons déjà hâte de voir les premiers résultats !