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Le « Ice Bucket Challenge » : les raisons de son succès

Les défis se multiplient sur la toile, mais cet été c’est le « Ice Bucket Challenge *» qui a tiré son épingle du jeu et est devenu l’un des buzz les plus importants jamais connu sur les réseaux sociaux. Le principe ? Une personne nominée doit se verser un seau d’eau glacée sur sa tête, puis invite ses amis à faire de même dans les 24 heures, sous peine de devoir verser une donation pour l’association ALS qui lutte contre la maladie de Charcot. Beaucoup ont choisi à la fois de faire une donation et de « mouiller leur chemise ». Des millions de vidéos circulent désormais sur les réseaux… Pourquoi un tel succès ?

La réussite de cette campagne n’a été en rien commanditée par l’association elle-même. Le challenge n’était d’ailleurs pas au départ relié à la maladie. Il l’est devenu à partir du 15 juillet à l’initiative du golfeur professionnel Chris Kennedy, dont un membre de sa famille est touché par ce syndrome. Boston, puis les Etats-Unis deviennent alors l’épicentre de ce phénomène. Mais le big bang médiatique intervient surtout le 12 août après la participation de grands noms de l’industrie Web comme Mark Zuckerberg ou Bill Gates. Le buzz est en marche et s’étend à travers de nombreux pays. L’association en est le grand bénéficiaire puisqu’elle a perçu un montant de donations 20 fois supérieur à celui de l’année passée.

Sur les réseaux sociaux, le challenge fait boule de neige. Entre le 1er juin et le 17 août, 2,4 millions de vidéos ont été diffusées sur Facebook et plus de 28 millions de personnes les ont likées, commentées ou partagées. Même phénomène sur Twitter : 90 000 tweets mentionnant #icebucketchallenge ont été postés le 11 août seulement.

La combinaison de plusieurs facteurs explique un tel engouement. Le caractère drôle et simple d’exécution permet premièrement de susciter l’intérêt des internautes. En effet, qui a souvent l’occasion de se mettre en scène de cette façon ? Ce défi permet à chacun de faire rire et montrer un côté positif de sa personnalité, tout en réalisant une bonne action. L‘intérêt de ce challenge réside dans le fait que le concept soit commun à tous, mais en même temps, chacun raconte sa propre histoire. Cela répond de plus au principe du KISS « Keep It Simple Stupid » car l’action demande peut de moyens, ni d’efforts. Deuxièmement, le challenge a été lancé au bon moment, pendant l’été, auprès d’une communauté locale sensibilisée. Le défi a été repris par des personnalités de Boston touchées par la maladie, qui ne pensaient pas en faire un événement national. Ils ont ensuite fait appel à leurs communautés d’amis et famille, de véritables ambassadeurs qui ont suscité un sentiment d’empathie de la part des internautes. Troisièmement, l’entrée en scène de célébrités a su faire décoller la propagation du défi au niveau international. Cela a effectivement accru l’envie de se joindre au défi, mais aussi de voir comment ces stars s’en sortaient dans une situation incongrue. Enfin, La nomination d’amis et le caractère urgent du challenge (le réaliser dans les 24 heures), ont permis de véritablement accélérer le processus.

Le « Ice Bucket  Challenge » est donc un excellent exemple de buzz. Il pourrait être tentant pour un marketeur de s’inspirer de ce modèle. Cependant, le fond du message d’une marque n’est en rien comparable à celui d’une communauté sensibilisée à une cause, indépendante de tout organisme. C’est finalement la beauté d’un groupe d’individus cherchant simplement à faire entendre leur voix, qui en fait son succès… même si dans tout ce brouhaha médiatique, on en oublie parfois la finalité première de ce mouvement.

 

*Défi du seau d’eau glacée

Comment communiquer sur les média sociaux quand on est une association à but non lucratif ?

Les associations à but non lucratif poursuivent des objectifs différents des marques commerciales. Pour autant, elles n’ont pas moins besoin de communiquer auprès du grand public, des institutionnels, des entreprises, etc. Les logiques sont donc différentes, mais les outils restent les mêmes à conditions d’adapter les techniques. L’usage des média sociaux ne font pas exception. L’infographie ci-dessous précise comment les organisations non gouvernementales peuvent améliorer leur stratégie digitale de contenu.

Comprendre les notions de portées et d’engagement sur Facebook

L’onglet « Statistiques » d’une page Facebook est un outil permettant à un administrateur d’identifier et de suivre la façon dont les fans interagissent avec une page Fans. Ce module suit l’évolution de l’audience tout en identifiant les contenus populaires. Il permet aussi de faire ressortir les sujets qui favorisent les échanges, les profils types de fans et un grand nombre de métriques. Explications.

 

Le post
Les personnes qui peuvent voir un post sont :

  • les fans d’une page,
  • les amis des fans d’une page ;
  • les utilisateurs ciblés par une annonce publicitaire.

Lorsqu’un post est actif sur une page, les fans voient dans leur fil d’actualité une notification indiquant la parution de la publication. Si un fan aime ce post, alors les amis de celui-ci auront la possibilité de le voir dans leurs actualités. Ce sont ces interactions entre les utilisateurs qui participent à faire vivre un post sur la plateforme Facebook.

Pour observer la viralité d’une publication, il est possible d’exporter les données de la rubrique statistique relatives au post sur une période définie par son administrateur, c’est la période de « vie d’un post ».

Les concepts clés : portée totale, organique, virale, payée et l’engagment
La « portée totale » correspond au nombre utilisateurs qui ont vu un post sur une page Facebook. Cette portée totale se subdivise en trois types de portées :

  • payée,
  • organique,
  • virale.

Ces données se retrouvent dans l’onglet « Statistiques », sous la rubrique « Exporter les données de la page » dans les colonnes S/U/X du tableau Excel, comme sur la photo ci-dessus. Le calcul de la portée totale consiste à regrouper les personnes atteintes par un post, afin de les classer par portées (virales, organiques, payées).

La portée organique répertorie les personnes, fans de la marque, qui ont vu un post dans leur fil d’actualité. C’est par l’intermédiaire de la portée organique que l’administrateur d’une page va pouvoir constater l’intérêt de son post pour sa communauté.

La portée virale compte les personnes non fans de la marque qui ont vu ce même post (liké ou partagé) sur la page d’un ami qui, lui, est fan de la marque. Cette statistique permet d’obtenir des informations sur la diffusion du post sur Facebook. C’est par l’intermédiaire de la portée virale que l’administrateur d’une page va se rendre compte de l’attractivité de son post.

Il est possible de financer une publication afin qu’elle se retrouve dans l’actualité de personnes qui ne suivent pas la marque. C’est la portée payée.

Attention, la portée ne signifie pas que les personnes touchées aient lu le post, cela signifie juste qu’il est apparu dans le fil d’actualité !

L’onglet « Statistiques » propose une vue d’ensemble de la viralité des publications effectuées sur la page. Il est ainsi possible de voir les posts qui ont le mieux marché auprès de sa communauté en les classant. Cette manipulation est intéressante pour une marque qui souhaiterait savoir quels types de posts touchent le plus sa communauté.

L’engagement montre le nombre de personnes ayant cliqué, aimé, commenté ou partagé la publication. C’est un indicateur fondamental pour analyser de façon plus poussée les facteurs d’engagement d’une publication.

Toutes ces données informent le community manager sur la pertinence et sur le trafic qu’a généré une publication. Ces données permettent aussi d’affiner sa stratégie pour créer toujours plus d’interactions avec les fans.

Quelle est la longueur idéale des publications sur les média sociaux?

Tous les réseaux sociaux présentent des caractéristiques et des empreintes qui leurs sont propres. Facebook offre à ses utilisateurs une formule toujours plus intuitive là où Twitter développe le côté « live » de son interface. La structure d’un post se doit donc de correspondre au positionnement du réseau social sur lequel on publie. Cette standardisation des contenus publiés n’est pas le fruit du hasard, elle répond à une logique définie. C’est pourquoi il est intéressant de se pencher sur la longueur idéale des publications sur les réseaux sociaux.

Bien qu’ayant ouvert la porte aux publications à rallonge ces derniers mois, la longueur idéale d’un post sur Facebook est de 40 caractères. Pour être vraiment interactif et viral, 80 caractères semble être un bon compromis si l’on en croît les résultats des études menées sur le sujet. Les publications qui respectent ce critère verront leur taux d’engagement augmenter de 66% par rapport à un post de plus de 80 caractères. Un post de 40 caractères aura un taux d’engagement supérieur de 86%.

La qualité d’un tweet se mesure par sa simplicité et la qualité de l’information qu’il délivre. Les tweetos n’ont pas de temps à perdre ! Plus la publication est synthétique et claire, plus elle a de chance de toucher votre communauté. Dépasser 100 caractères fait chuter le taux d’engagement de 17%. La fourchette la plus propice aux interactions (Retweet, Commentaires, etc.) est comprise entre 71 et 100 caractères.

Sur Google+, il est important que la publication tienne sur une ligne. Pour pouvoir y arriver, idéalement un post ne doit dépasser 60 caractères.

Un article de Blog doit compter 1 600 mots (soit +/- 3000 signes espaces compris), ce qui correspond à 7 min de lecture en moyenne. Les études révèlent ici que les lecteurs ont pour habitude de décrocher à partir de 5 minutes. Cependant, si le contenu est de qualité, alors ceux-ci accorderont deux minutes supplémentaires. Le titre d’un article doit tenir en moins de 55 caractères. Grace à cette astuce, il apparaitra sur Google sans être coupé !

Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les réseaux sociaux qui instaurent des longueurs types aux publications. Mais c’est le Community Manager qui maximise l’engagement des fans au travers de contenus qui répondent à leurs attentes.

Le secret d’un taux d’engagement élevé sur Facebook : photos, photos et photos !

« Une image vaut mille mots », c’est ce que vient de prouver une étude réalisée par Socialbakers en avril 2014. Elle révèle que les photos représentent 75% du contenu publié sur Facebook et que celles-ci génèrent le plus fort engagement auprès des fans.

La société a épluché les pages Facebook de 30 000 marques sur une période d’un mois. Les données collectées indiquent que les trois-quarts du contenu posté sur le réseau social correspondent à des photos. Les liens et les statuts n’en représentent respectivement que 10% et 6%.

Les interactions générées par les images sont également plus importantes que les autres typologies de posts, puisque 87% d’entre elles sont liées à une photo. Un chiffre largement supérieur aux liens, album, vidéos ou encore statuts. Cependant, cela ne veut pas dire qu’un post avec une photo suscitera forcément un engagement plus fort. Cela signifie simplement que les meilleurs posts sont plus fréquemment associés à une photo que les posts ordinaires.

Une autre étude a été menée par Edgerank Checker avant et après le 21 janvier 2014, date à laquelle Facebook avait annoncé une baisse de la distribution des statuts dans le fil d’actualités des pages. Cette analyse signalait déjà que les photos enregistraient le plus grand taux d’engagement par fan, suivi de près par les vidéos.

L’analyse de la portée organique montre cependant que les posts contenant des photos touchent moins d’internautes que les statuts ou les vidéos.

Au final, les photos répondent bien à la volonté de Mark Zuckerberg de « donner à chaque personne dans le monde, le meilleur journal personnalisé possible ». Un journal inédit où les visuels et actualités sont présentés pour susciter une réaction, où la communication n’est plus unilatérale, mais partagée.

Pourquoi et comment bien utiliser Google Plus ?

Google+ est un réseau social lancé par Google en juin 2011. Son facteur concurrentiel principal est qu’il permet de partager des informations avec des contacts classés par cercles. Il est aujourd’hui à l’instar de son concurrent direct Facebook, une référence dans le monde des média sociaux, même s’il est encore trop souvent négligés dans les stratégies digitales des marques.

Le produit proposé par le géant américain du web est assez séduisant : une interface agréable et rapide, des fonctionnalités ludiques, intuitives et personnalisées. Ces spécificités sont multiples, il est possible de rentrer en contact avec des personnes qui partagent vos centres d’intérêt,  mettre à l’abri des photos tout en ayant la possibilité de les consulter à distance, donner vie à des discussions avec les « Hangouts ». En s’axant  sur le côté créatif de ses internautes, Google+ est en train de réussir son formidable pari, celui de devenir dans les prochaines années, le réseau social numéro un dans le monde.

La présentation ci-dessous montre en quelques slides les points importants de cet outil. Cette analyse se base sur le livre « What the plus, Google+ for the rest of us » de Guy Kawasaki, ancien « Evangéliste » pour Apple et actuellement l’un des plus grands influenceurs sur Internet.

 

Les réseaux sociaux nous rendent-ils plus seuls ?

Malgré leur but affiché de nous relier et de nous garder artificiellement connectés les uns aux autres, les réseaux sociaux ne nous rendraient-ils pas au final plus seuls que nous le sommes déjà ?

Basée sur la présentation TED de Sherry Turkle et sur l’article The Invention of Loneliness du Dr. Yair Amichai-Hamburger, cette courte présentation animée explique quelques effets pervers des réseaux sociaux et notamment comment les gens s’inventent des histoires pour donner l’illusion d’une vie plus trépidante et d’une connexion permanente avec leurs proches, famille ou amis. Une vidéo à ne pas manquer !

 

[La bonne nouvelle du mercredi] Le CRT de Franche-Comté nous confie l’élaboration et réalisation d’un dispositif de campagne grand public spécifique au tourisme culturel et urbain !

En 2013, nous avions eu le plaisir d’accompagner la Franche-Comté dans la création de ses stratégies de marques. Cette année, le Comité Régional du Tourisme vient de nous confier l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’un plan d’actions B to C sur les marchés Français, Allemand et Suisse pour la gamme relative au tourisme culturel et urbain.

Au programme pour cette nouvelle collaboration sur les douze prochains mois, un dispositif cross média combinant :

  • Opérations événementielles de grande ampleur en ambient et en experiential marketing
  • Tournages de films publicitaires
  • Déploiement de dispositifs vidéos sur le web
  • Jeux-concours en ligne et sur le terrain
  • Community management dédié sur les réseaux sociaux
  • Création de brand content
  • Campagnes publicitaires
  • Relations presse 2.0 (blogueurs et influenceurs sur les réseaux sociaux)