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[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH accompagne Savoie Mont-Blanc Tourisme dans la définition de sa stratégie digitale !

Depuis le mois d’octobre dernier, SWiTCH accompagne Savoie Mont-Blanc Tourisme, le Comité départemental du Tourisme de Savoie et de Haute Savoie dans la définition de sa stratégie digitale et la formation de ses équipes à l’usage des différents média sociaux.

Sous la forme d’ateliers « formation-action » thématiques, notre équipe transmet ses savoir-faire sur Facebook, Twitter, Pinterest, etc. Après s’être doté l’année dernière d’un magnifique site web en parallaxe, la nouvelle stratégie digitale de « SMB » prend forme au fil des mois pour séduire les acteurs professionnels (T.O, presse, etc.) comme le grand public.

Comment identifier ses ambassadeurs sur les média sociaux ?

Par définition, les ambassadeurs s’attachent à valoriser une marque grâce à des écrits spontanés et à forte valeur ajoutée sur les média sociaux. Quels outils ou méthodes sont donc à la disposition des marques pour identifier ces ambassadeurs au sein d’une communauté en ligne ?

ANALYSE QUALITATIVE

Les messages de remerciement ou les posts de photos de produits en action constituent une valeur forte pour les marques, leur permettant d’obtenir une crédibilité supplémentaire vis-à-vis de leur communauté et de leurs clients.

Les marques peuvent également solliciter et donner la parole aux internautes afin de détecter les ambassadeurs de la marque et donc les personnes sur lesquelles éventuellement s’appuyer pour promouvoir leurs produits dans des actions digitales futures.

 

 

ANALYSE QUANTITATIVE 

Des outils permettent de mesurer de façon quantitative les données d’une page afin de visualiser quels sont les internautes de votre communauté les plus actifs sur une période précise. Sur Facebook, des applications telles qu’AgoraPulse ou Graph-O-Meter permettent d’établir un classement selon des critères prédéfinis (nombre de likes, nombre de publications, nombre de commentaires ou encore la polarité des messages).

Sur Twitter, Twoolr ou encore Who Tweeted Me? permettent d’évaluer statistiquement la portée de vos posts et vos followers influents. Le premier permet ainsi de connaître via des outils le classement des followers les plus actifs en lien avec un compte (RT, #FF ou encore les mentions). De façon globale, Twoolr permet de connaître les followers entrant en contact avec un compte ou parlant de ce compte sur Twitter.

RECHERCHE DE CONTENU PERTINENT

Les bloggeurs, qu’ils soient rémunérés ou qu’ils écrivent de façon spontanée et gratuitement, se posent également comme ambassadeurs des marques. En ce sens, un post Facebook ou Twitter d’un internaute relayant un de ses articles de blog a par exemple une vraie valeur ajoutée par rapport à un post classique. C’est ce type de posts que le community manager de la marque devra s’attacher à repérer et entretenir un échange privilégié avec ces ambassadeurs de marque.

 

Comment apprivoiser l’Edgerank de Facebook ?

Si les marques accordent de plus en plus d’importance aux stratégies digitales, la problématique du retour sur investissement reste prégnante. Bon nombre d’entre elles ont choisi de créer une page Facebook et s’appuient sur la taille de leur communauté comme boussole. Toutefois, 96% de leurs fans ont liké leur page mais n’y reviennent jamais. Face à cette statistique non négligeable, comment les marques peuvent-elles s’assurer de toucher leur communauté online ?

Aux Etats-Unis, par exemple, le temps consacré à la consultation du fil d’actualité Facebook (ou « newsfeed ») est supérieur à la fréquentation combinée des six plus grands sites d’information du pays. La solution est donc trouvée ! Si les fans ne viennent pas aux marques, elles viendront à eux. Or, apparaître sur le fil d’actualité de sa communauté n’est pas chose facile…

C’est ici qu’intervient l’Edgerank de Facebook, algorithme qui privilégie certaines publications. Afin de maximiser ses chances de visibilité, trois critères sont à prendre en compte :

  • Les affinités
  • Le type des publications
  • La durée de vie des publications

L’infographie qui suit permet de mieux comprendre et de mieux apprivoiser ce fameux algorithme qui régit la visibilité sur Facebook.

 

Le visuel a de l’avenir !

Les nouveaux outils que sont les média sociaux permettent aujourd’hui aux entreprises de créer un univers autour de leur marque et de faciliter l’identification des consommateurs. Avec l’apparition des réseaux comme Pinterest et des applications mobiles comme Instagram, une nouvelle forme de communication a vu le jour. L’image représente un enjeu capital pour les marques qui cherchent sans cesse à aller au-delà du texte. Analysons pourquoi l’avenir sera multimédia…

Par nature, les réseaux sociaux facilitent la viralité de l’image. Si le tweet de Barack Obama « Four more years », le plus retweeté (plus de 800.000 retweets), a eu un tel impact sur la toile, c’est grâce à l’image forte qui y était associée, à savoir le Président enlaçant son épouse.

A l’heure actuelle, les marques ont bien compris l’intérêt d’utiliser des images sur les média sociaux. Après la tendance (ou plutôt le retour !) du format GIF sur la toile, c’est au tour de Facebook de lancer prochainement ses « images interactives » et décliner une plateforme de veille multimédia. Dès que nous survolerons les visuels sur Facebook, un contenu supplémentaire apparaîtra en pop-up. Les marques pourront donc bientôt utiliser cette nouvelle fonctionnalité imaginée par la startup ThingLink, afin d’enrichir leurs visuels avec de la musique, ou encore de la vidéo…

 

 

Véritable nouveauté qui viendra encore compléter le storytelling des marques, cette propriété s’accompagnera d’une fonction « analytics » payante qui permettra d’évaluer précisément les retombées des publications.

Toutefois, un terrain reste encore inexploité : celui des images partagées sur la toile par les autres internautes, et non par la marque elle-même. Ces visuels suscitent des émotions et des réactions qui ne sont pas « sous contrôle » et peuvent rapidement devenir néfastes pour l’entreprise en question.

De manière globale, les images ont révolutionné notre relation à l’information. Avec nos smartphones dotés d’appareils photos à plusieurs millions de pixels, le concept d’images « virales » est né et a bouleversé la manière de traiter l’actualité. Les relais de l’ouragan Sandy sur la côte Est des Etats-Unis ou encore plus récemment, celui des attentats lors du marathon de Boston nous font prendre conscience de l’impact du multimédia.

L’entreprise LTU Technologies, en charge de la surveillance des contenus visuels, vient de publier une infographie (ci-dessous) sur ce sujet et met en garde les marques quant à la problématique de surveillance globale des espaces numériques. Une mise au point qui viendra surement bouleverser certains monitorings…

 

Vine : 6 secondes de vidéo en une application !

Rachetée par Twitter et lancée début février 2013, l’application Vine connaît un franc succès depuis sa mise en ligne récente sur l’Apple Store. L’idée ? Capturer de courtes vidéos de 6 secondes et les partager instantanément via Twitter et Facebook, avec les traditionnels #hashtags et la géolocalisation !

Un système de capture séquencé permet à l’internaute de tourner plusieurs plans de façon simple et sans montage a posteriori. Les animations courtes résultant de ces « one-shots » s’apparentent fortement aux images .gif traditionnelles, le son en sus. Mais l’intérêt de l’application réside en la créativité et l’aspect synthétique demandés à l’internaute pour faire passer un message visuel précis en un laps de temps aussi réduit. Aussi, on peut aisément faire le parallèle des 6 secondes avec les 140 caractères demandés par Twitter pour ses propres posts, caractéristique qui a sans aucun doute séduit le réseau social américain.

Alors que nombreux internautes ont été tentés par le concept, certaines marques surfent déjà sur ce qui pourrait devenir un phénomène. L’intérêt est non négligeable : quoi de plus efficace et original que de communiquer en 6 secondes sur une destination touristique, un produit, l’histoire de la marque ou tout simplement un univers ? Mini web série ou plans en stop-motion peuvent ainsi devenir de vrais outils d’enrichissement du brand content produit par les marques.

Nous avons tenté l’expérience Vine hier après-midi au WhiteLab (qui n’a jamais si bien porté son nom ! :-)) alors qu’il tombait de gros flocons et avons publié sur Twitter notre premier « Vine post » dont vous pouvez redécouvrir les images ci-dessus.

Et vous, comment allez-vous utiliser Vine ?

Comprendre Pinterest en 12 slides !

Pinterest est un réseau social basé sur la photo et plus généralement l’image, permettant aux internautes de se connecter entre eux via leurs coups de cœur, goûts et intérêts partagés. Avec près de 20 millions d’utilisateurs fin 2012, la plateforme connaît depuis bientôt 3 ans une croissance impressionnante.

Augmentation du trafic vers votre site web ou encore développement de votre « brand awareness », quelles sont les opportunités pour votre marque ? La présentation ci-dessous présente de façon simple et imagée le potentiel viral de Pinterest.

Onetous : un réseau social novateur made in France

2 ans et plus de 10 000 heures de travail : c’est le temps qu’il a fallu à Sébastien Schropff, Benoit Davaut et Yoann Genier, trois passionnés d’Internet et de relations humaines, pour lancer le 1er réseau social de proximité dédié aux passions Onetous.

Basée à Annecy, l’équipe d’entrepreneurs a mis en place une plateforme (gratuite !) visant à promouvoir des évènements et activités de proximité d’une manière novatrice et sociale. À la différence des sites de sorties, le concept se focalise sur les passions de chacun. Plutôt qu’une liste infinie et désorganisée d’activités, Onetous (prononcer : One-to-us) sélectionne et suggère uniquement celles susceptibles d’intéresser l’utilisateur. En résumé, ce dernier a donc la possibilité d’échanger avec d’autres partageant les mêmes centres d’intérêt, de découvrir des idées de sortie en lien avec ses passions et d’organiser lui-même ses propres sorties s’il le souhaite.

Parallèlement au site grand public, les professionnels ont la possibilité via une interface de gérer une communauté et de promouvoir des évènements vers les membres susceptibles d’être intéressés. 50 professionnels ont pour l’instant utilisé les services de Onetous dans le cadre de leur campagne de communication.

Après le lancement en automne dernier, le site a rapidement atteint plus de 2600 inscrits et une croissance du nombre d’utilisateur de 5 à 10% par semaine. Un bel avenir semble donc promis à cette startup, à laquelle nous souhaitons le meilleur en cette nouvelle année 2013 !


Nous avons eu la chance de rencontrer Sébastien
Schropff et de lui poser quelques questions. Interview.

SWiTCH : Pouvez-vous présenter votre équipe ?
Sébastien Schropff : Yoann Genier (30 ans), diplômé de l’ESC Chambéry, crée sa première société de conseil axée sur le web fin 2010. Il est par ailleurs consultant et enseignant au CESNI et à l’ESC Chambéry en communication online et réseaux sociaux. Dans le cadre du projet Onetous, Yohann se charge de la communication, des relations presse, du développement des partenariats, de la gestion du blog et enfin du community management.

Benoit Davaut (29 ans), diplômé d’un Master NTIC à l’Université de Savoie, est fondateur de sa société icreaweb (création de sites web) après plusieurs expériences en entreprise. Benoit se charge pour Onetous du développement et du design.

Quant à moi, Sébastien Schropff (29 ans) je suis diplômé d’un Master en Marketing-Vente à l’Université de Savoie. Avant de me lancer dans le projet Onetous en tant que gestionnaire de l’entreprise et des partenariats, j’ai eu une expérience commerciale dans la filiale française d’une société allemande de services télécom aux entreprises.

Enfin, Maxime Lorenzy (21 ans), en contrat d’apprentissage, est développeur pour Onetous.

 

SWiTCH : D’où l’idée de Onetous est-elle née ?
Sébastien Schropff : Originaire de Chamonix et fan de sports, j’ai déménagé à Lyon pour raisons professionnelles en 2008. Le besoin de découvrir de nouvelles personnes s’est fait sentir, j’ai mis un an pour me créer un réseau social et amical. Mon premier contact avec un lyonnais s’est fait à Annecy lors d’une sortie en parapente !

Une question nait alors : les passions peuvent-elles rapprocher les gens ? Oui forcément ! Mais aucun service n’existait à l’époque. Début 2010, l’idée voit alors le jour en se basant sur un constat : un réseau lié au sport tel que WidiWici ne rassemble pas les gens autour de leur sport.

Des réseaux sociaux de niche existent déjà pour des gens partageant les mêmes centres d’intérêt thématiques. Cependant, Onetous se démarque en permettant d’être sur plusieurs thématiques à la fois. Le principal concurrent de la startup est onvasortir.com, réseau qui suggère automatiquement des activités ainsi que des événement créés par d’autres utilisateurs. Dans le cas de Onetous, le contenu vient directement aux utilisateurs grâce à un algorithme codé en interne, créant ainsi la valeur ajoutée du réseau et son facteur concurrentiel.

 

SWiTCH : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Sébastien Schropff : J’ai rencontré Yoann lors d’un enterrement de vie de garçon en 2011. Après m’avoir aidé à mener une étude de marché autour du projet, l’association entre nous s’est faite naturellement et le projet a été porté ensemble. Les échanges autour du projet Onetous sont intenses, les idées fusent !

En septembre 2011, Benoit m’a envoyé une demande de contact via Viadeo. Nous avons échangé et peu à peu vu des synergies possibles se dégager. Nos personnalités compatibles, notre ambition, notre caractère entrepreneurial sont autant de points communs entre nous. Deux semaines plus tard, Benoit rejoignait l’équipe.

L’équipe est définitivement constituée en octobre 2011. Quelques mois après, le 8 février 2012, la société est constituée en SAS avec un capital de 27000€, maintenant passé à 29048€.

 

SWiTCH : Et votre expérience dans tout cela ?
Sébastien Schropff : Je me considère comme le chef d’orchestre de l’équipe, mettant en musique les expériences antérieures de mes associés. Le fait de travailler avec des gens ayant déjà créé leur société est un gros avantage.

 

SWiTCH : Quelles sont les valeurs fondamentales de l’entreprise ?
Sébastien Schropff : L’ouverture d’esprit et la curiosité : Benoit n’a pas tout appris sur les bancs de l’école mais en faisant des recherches et en travaillant. L’ouverture au monde et la volonté de mettre en lien des gens qui vivent dans la même région ou à l’autre bout du monde nous caractérise également. Le partage des compétences, de bonheur : United we stand!

La tolérance : il faut s’adapter à nos utilisateurs en permanence et être tolérants les uns avec les autres. Enfin, l’écoute et le dynamisme sont également au cœur des valeurs fondamentales de Onetous.

Nous sommes tous trois autodidactes et inspirés par le management à la « Google ».

SWiTCH : Comment ont réagi vos proches lorsque vous leur avez annoncé votre projet ?
Sébastien Schropff : A l’annonce du projet, les membres de ma famille n’ont pas vraiment eu de réaction car cela paraissait presque normal et logique au vu de mon parcours personnel et professionnel. Seuls mes amis qui travaillent dans la finance ont eu des réticences en raison des risques.

SWiTCH : Quelles ont été vos plus grandes joies depuis la création de l’entreprise ?
Sébastien Schropff : L’équipe est complémentaire et porte le projet de façon unie. Les résultats de l’étude de marché sur 300 personnes sont également une source de satisfaction. En mars 2012, le lancement du prototype en version Bêta auprès de 100 testeurs a été un moment fort avec des retours positifs et gratifiants.

L’arrivée d’un investisseur extérieur (ayant rejoint l’aventure en tant que business angel en juillet 2012)  qui s’intéresse au projet et y participe est également un moment extrêmement positif également. Enfin, le lancement officiel le 17 septembre 2012 et la connexion simultanée de plusieurs centaines de personnes furent vraiment jouissifs !

SWiTCH : Quelle a été votre plus grande difficulté depuis le début de l’aventure ?
Sébastien Schropff : La recherche d’associés fut une tâche compliquée. Je n’ai pas le talent pour mener mon projet techniquement seul. Bien que passionné de web, je suis moins technicien et ne souhaite pas être seul dans une telle aventure.

Les 6 mois de travail avec un développeur n’ayant pas la fibre entrepreneuriale furent un moment difficile : nous avons dû nous séparer car nous ne partagions pas une vision commune du projet.
SWiTCH : Comment voyez-vous Onetous d’ici à 5 à 10 ans ?
Sébastien Schropff : Je souhaite aussi que Onetous atteigne plus de 100 salariés, se développe à l’international, soit rentable mais sans entrer en bourse pour garder un certain contrôle. L’idée n’est pas de faire de l’argent pour l’argent.

Nous voulons être une lean-startup, à savoir qu’aucun service n’est figé mais en perpétuelle évolution. Il est cependant difficile de dire ce que Onetous sera dans 10 ans. Enfin, une entreprise où il fait bon vivre, où les gens pourront me dire « merde » si nécessaire.
SWiTCH : Quels seraient vos conseils pour quelqu’un qui souhaiterait créer sa boîte ?
Sébastien Schropff : Il y aurait beaucoup à dire ! (rires) Disons pour faire simple :

  • Ne pas se poser de questions
  • En parler au plus grand nombre sans avoir peur de se faire piquer l’idée car la différence se fait sur l’exécution
  • Aller vite dans l’exécution, ne pas perdre de temps à essayer avant d’avoir quelque chose de parfait, mais plutôt sortir un modèle pour le tester et recueillir l’avis des utilisateurs
  • Le nerf de la guerre est le temps qu’il vous reste avant l’échéance

SWiTCH : Pourquoi avoir choisi de créer en France plutôt que la Silicon Valley ?
Sébastien Schropff : Beaucoup de subventions à la création et d’aides sont disponibles (allocations de retour à l’emploi, NACRE, crédit impôt-recherche, Oséo etc) et permettent au début de démarrer facilement. Cela dit, ça ne veut pas dire que je resterai en France à terme car il y a un mauvais signal culturelle et économique envoyé aux entrepreneurs.

En France, un entrepreneur qui réussit est un voyou alors que c’est une rockstar aux USA. Par contre, si tu échoues en France, tu es nul et tu deviens une persona non grata. Aux USA, c’est l’inverse : on t’écoute davantage car tu as de l’expérience. Cette mentalité évolue auprès des plus jeunes (-40 ans). Cela dit, l’Europe se fige et devient un musée. Beaucoup de mes amis ont fait le tour du monde. Je n’ai jamais voyagé mais j’entreprends.

Les investisseurs n’investissent plus dans notre secteur d’activité. Les charges et impôts sont destructeurs d’emploi en France, chose très décourageante pour les jeunes entrepreneurs. Nous irons surement à terme au Royaume-Uni ou en Belgique, car le coût du travail est moins cher et il y a une certaine proximité ou aux USA pour la culture entrepreneuriale. D’ailleurs, les activités web représentent 5% de la croissance en PPB en France contre 15% en Angleterre et plus encore aux USA.

SWiTCH : Quel est votre business model ?
Sébastien Schropff : Nous ne faisons pas de pub sauf pour les billets, ni de revente des fichiers et des données des utilisateurs pour créer une situation de confiance avec l’utilisateur. Par contre, nous touchons des commissions sur les évènements payants, des abonnements existent pour les professionnels. Il y a aussi un système d’achat de points qui a été mis en place. Mais la question clé n’est pas celle de trouver un bon business model mais de connaître quand celui-ci sera rentable !

 

Marketing Communautaire, faites-en bon usage ! – Etude de cas : Salomon et son application Powfinder

La forte croissance du nombre de medias sociaux ces dernières années a souvent poussé les marques à multiplier leur présence sur ceux-ci. Le terme « communauté » s’est rapidement généralisé pour caractériser les membres en interaction. Dans ce cadre-là, on constate de plus en plus que les marques ont tendance à négliger les principes de base de la communauté, à savoir que l’internaute est central. Pour cause, il est lui-même à l’origine des interactions et surtout générateur de contenu. Il est donc indispensable pour les marques souhaitant fédérer une communauté de baser leur stratégie sur les bénéfices potentiels pour l’internaute à rejoindre cette communauté. Etude de cas : Salomon.

Salomon et son application Powfinder
La marque de ski a lancé depuis quelques temps son application dédiée aux conditions d’enneigement. Celle-ci se démarque des nombreuses autres applis dédiées au même sujet grâce à l’aspect communautaire mis en place. Téléchargeable sur l’Appstore ou sur Google Play, cette interface permet avant toute chose à l’utilisateur de connaître avec précision les conditions météorologiques et d’enneigement dans la station de son choix grâce aux données fournies par le réseau Wepowder et aux alertes neige notifiées sur mobile. Parallèlement, il est possible de se connecter via son compte Facebook pour rejoindre la communauté de skieurs.

Le partage de photos via un smartphone et l’ajout d’informations de dernière minute sur la hauteur et la qualité de neige, le vent ou encore le traçage donnent lieu à un échange entre les utilisateurs de façon continue, enrichi par la possibilité de commenter chaque « snow report ». Il est également possible de partager ces informations sur Facebook ou Twitter afin d’élargir le mise en commun de données.

Salomon profite par ailleurs de cette plateforme communautaire pour insérer des onglets donnant un accès rapide à sa web TV ou à ses fiches produits en ligne. Le bénéfice est donc double pour la marque. Tout en donnant accès en temps réel à l’information à des passionnés et en leur permettant de devenir développeurs de leur propre communauté, Salomon a su à valoriser son image de marque ainsi que ses produits par la viralité des nouvelles technologies de l’information.