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Comment faire certifier ses comptes sociaux ?

Faire vérifier et certifier votre page sur les réseaux sociaux reste un moyen sûr de faire rayonner votre image de marque de façon officielle et ainsi de minimiser certains risques liés à l’identité en ligne. Cela peut également  attester d’une certaine qualité et crédibilité de votre contenu. La certification se caractérise de façon générale par un logo positionné près du nom de page. Voici quelques explications sur les réseaux sociaux les plus connus proposant un tel système.

Twitter
Certainement le procédé le plus flou des trois réseaux ci-dessus, la certification Twitter reste concentrée sur des personnalités et utilisateurs reconnus du grand public. Certains critères comme le nombre de followers n’entrent pas en compte selon Twitter. De fait, il n’existe pas de démarche à proprement parler. Twitter se charge de contacter les titulaires des comptes éligibles afin d’en vérifier l’authenticité et attribue à sa guise le fameux logo bleu. Vous pouvez toujours tenter de contacter l’entreprise pour lui soumettre votre demande mais un mot d’ordre semble s’imposer : la patience !

Google +
Google propose depuis 2011 une vérification des pages, notamment auprès des entreprises et organisations. Plusieurs pré-requis sont nécessaires avant de soumettre votre demande :

  • Un lien vers le site web de votre organisation doit être placé sur la page en question ;
  • Votre site web doit être lié à Google+ par un badge ou un code placé dans la racine ;
  • Votre page doit avoir un certain nombre d’abonnés avant de pouvoir accéder à la procédure.

Vous êtes au point ? Passez donc à la dernière phase et remplissez le formulaire de demande de Google+ !


Pinterest
Depuis octobre 2012, il est possible pour tout utilisateur de Pinterest de certifier son compte via la vérification de son site Internet. La démarche est simple : il suffit d’intégrer un fichier HTML de validation à votre site web pour une certification quasi instantanée de votre compte Pinterest. Pour obtenir ce fichier :

  • Une fois connecté à votre compte, cliquez sur « Paramètres » ;
  • Cliquez ensuite sur « Verify Website », à côté de l’adresse de votre site Internet ;
  • Votre fichier HTML personnel à télécharger apparaît. Vous n’avez plus qu’à l’enregistrer et le placer dans la racine de votre site web ;
  • Sélectionnez « Click here » pour terminer le processus. Le logo de validation apparaît alors sur votre profil.

A noter qu’il existe une alternative, à savoir la validation par meta tag. A vous de jouer !

Destinations touristiques : comment créer du contenu visuel à partager ?

La « photographie sociale » suscite toujours beaucoup de questions. Comment utiliser Pinterest ? Qu’en est-il d’Instagram ? Flickr est-il encore d’actualité ? Mais globalement, quelque soit le réseau social, la première question est toujours la même : comment faire pour que les photos soient épinglées, partagées, ou encore twittées ?

Le phénomène de « photographie sociale » a pour but d’influencer les masses en combinant un profil de marque et de beaux clichés. Toutefois, publier une photo impactante ou encourager les internautes à la partager n’est pas une tâche facile. Par exemple, s’ils ont déjà relayé des photos du Golden Gate Bridge, que peut ajouter une agence de voyage de San Fransisco à la conversation visuelle?

Lors d’un récent voyage, un arrêt éclair au centre de l’Utah a souligné le besoin insatiable des touristes de prendre des photos d’eux-mêmes, de préférence avec un signe distinctif désignant l’emplacement en arrière-plan. Forcé de constater ces habitudes, le personnel de l’Office du Tourisme de l’Utah a proposé une alternative ingénieuse aux traditionnelles photos du bord de route. Ils ont mis en place un immense panneau portant l’inscription « Welcome to Utah ». Le résultat ? Une ligne d’attente de plusieurs familles qui patientaient sagement pour prendre leur photo devant ces lettres surdimensionnées.

Il est certain que cet endroit, idéal pour les clichés de famille, apparaîtra sur Facebook ou encore Instagram. Finalement, les touristes publient des photos de leurs destinations si ces dernières leur donnent quelque chose d’intéressant ou d’original à partager.

De multiples exemples aux Etats-Unis s’ajoutent à la liste des succès. Le « California » de Disneyland qui a été retiré, et le fameux « Welcome to golden » localisé à Front Range dans les Rocheuses en font partie.

Nul doute que les individus adorent prendre et partager leurs clichés. Si les destinations touristiques souhaitent encourager et multiplier ce phénomène, elles doivent donc leur proposer une toile de fond idéale . Construisez un signe et le partage social opérera !

Les réseaux sociaux : la guerre – digitale – des sexes ?

Depuis l’avènement du social media, de nombreuses études tentent de déterminer le comportement et le profil des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Mais, qu’en est-il du clivage homme-femme ? Plusieurs sondages réalisés au Canada et aux Etats-Unis décryptent les habitudes hommes-femmes et nous livrent les grandes tendances en la matière…

Présence et utilisation, un net écart

 

Si présence sur les réseaux sociaux reste sensiblement identique entre hommes et femmes (léger avantage à la gent féminine tout de même), l’utilisation diffère ! Les femmes restent plus longtemps connectées et sont plus actives dans la sphère digitale.

Par ailleurs, il semblerait qu’il s’opère une segmentation selon le réseau social. Les hommes préféreraient Linked In et Google+ alors que les femmes utiliseraient en majorité Facebook, Twitter, et bien sûr Pinterest (80% des utilisateurs sont de sexe féminin). Elles seraient également surreprésentées dans la communauté des blogueurs.

Les raisons sociologiques
En privilégiant un certain type de réseaux, les femmes semblent davantage portées sur la sphère personnelle, sur l’échange. L’utilisation des réseaux sociaux leur permet de maintenir et de développer les relations humaines. A contrario, les hommes sont plus actifs dans la recherche d’informations : ils consultent les blogs, commentent sur les forums, etc. Ils assimilent également le web à un divertissement en jouant en réseau ou en visionnant des vidéos sur YouTube ou Dailymotion.

Les deux sexes s’impliquent donc tout autant dans les média sociaux mais interagissent différemment.

 

Voyage et réseaux sociaux
En ce qui concerne la thématique du voyage, les écarts tendent à se dissiper. Si les femmes utilisent plus les réseaux sociaux à leur retour afin de partager des photos et de les commenter, les deux sexes s’informent à proportion égale avant de partir et pendant le séjour.

Les réseaux sociaux mettraient donc en exergue les différences de vision des hommes et des femmes, et leurs façons distinctes d’utiliser les outils à leur disposition. Globalement, plus présentes et plus actives, les femmes intéressent énormément les marques qui tentent d’adapter leur message et leur ton à ce segment féminin.
Source : http://veilletourisme.ca/ – Les média sociaux, une affaire d’hommes ou de femmes ?

 

Comment rédiger un article de blog qui fait mouche? par Jalal (élève en 3ème au Collège Beauregard, Cran Gevrier)

SWiTCH accueille une jeune et nouvelle plume !
Cette semaine, Jalal, nouvelle recrue fraichement débarquée du Collège Beauregard à Cran Gevrier, a rejoint notre « White Lab ». Il a choisi SWiTCH pour réaliser son stage en entreprise. Cette expérience lui a permis de découvrir l’univers professionnel et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de notre agence. Bien que nous soyons très sympas – oui, oui, 🙂 – Jalal n’a pas chômé ! Son baptême du feu consistait à rédiger son premier article de blog et nous sommes ravis de vous présenter le fruit de son travail. 
On espère qu’il aura apprécié l’expérience… Sans plus attendre, voici l’article 😉 Bonne lecture !

Comment rédiger un article de blog qui fait mouche?
A la différence du site intenet, le blog traite d’un seul sujet ou d’un petit ensemble de sujets apparentés. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un particulier…, le blog atteint sa cible efficacement si on respecte les quelques règles de base qui lui donne une structure attrayante. Je propose d’exposer dans un premier temps le processus de rédaction de l’article du blog. J’aborderai dans un deuxième temps les quelques règles de communication à respecter pour assurer une lecture fluide du contenu du blog.

 

Processus de rédaction de l’article du blog

Sommairement, les étapes à suivre pour la rédaction de l’article du blog sont les suivantes:

  • D’abord, bien définir l’idée du blog. Une idée mal définie affectera de manière certaine la structure du blog. Exemple: l’idée de cet article est de montrer comment rédiger un article de blog efficace.
  • Une fois l’idée en poche, bien organiser l’article à l’aide d’un plan. Dans notre exmple nous avons fait simple, le plan se compose de deux points: le processus de rédacion et les règles de communication.
  • Ecrire « au kilomètre »: ce que j’entends par écrire  »au kilomètre » c’est écrire toutes les idées en lien avec l’idée principale de l’article. Dans notre cas, il était simple de se focaliser sur les idées en relation avec la structure et les règles de communication.
  • Une fois que la matière première de l’article est prête, Commencer votre mise en page en faisant ressortir la structure de l’article (titres, sous -titres…), les phrases et les mots clés (en gras par exemple).
  • L’étape qui suit consiste à paufiner l’article, à corriger l’orthographe et à intégrer des illustrations dans la mesure du possible ce qui rend l’article aéré et attrayant.
  • Enfin, un article bien conçu n’est pas suffisant si on n’assure pas sa promotion et son suivi.

 

Règles de communication à respecter pour une lecture fluide

Après avoir abordé les aspects relatifs à la structure de l’article dans la précédente partie. Voyons maintenant les quelques règles de base de communication à respecter pour bien diffuser l’idée de l’article et le message attenant.

  • Le titre de l’article doit être accrocheur. Dans l’exemple de cet article, l’expression  »faire mouche » vise à éguiser la curiosité et l’enthousiasme du lecteur à apprendre quelque chose de nouveau.
  • Ennoncer de quoi aller-vous parler?. C’est la phrase d’accroche qui doit mobiliser l’attention du lecteur et lui donner envie de lire le reste. Elle ne doit pas être très longue.
  • Ennoncer ensuite le plan que vous allez suivre dans votre article afin que le lecteur puisse disposer d’un fil conducteur. Faire simple et ne pas oublier de faire preuve d’humour si le sujet si prête. Se tenir à ce plan dans les parties de développement.
  • Développer les différentes parties du plan sans oublier d’introduire des phrases de liaison entre ces différentes parties. Par exemple, en introduction de cette partie consacrée à la communication, j’ai rappelé que la partie consacrée à la structure a été traité et que j’abordai la deuxième partie de l’article. L’objectif de cela étant de maintenir l’état d’éveil du lecteur et de toujours susciter son intérêt. Faire des phrases courtes et respecter le triptique: annonce, argument et illustration.
  • Veiller à ce que les différentes parties soient équivalentes et représentent un tout cohérent et équilibré. Finir par une conclusion qui reprend et renforce l’idée maitresse comme dans notre exemple la phrase suivante:

Par sa structure et son caractère centré sur un sujet ou un petit ensemble de sujets, le blog est un support redoutable de communication. C’est ce qui fait la force de cet outil de publication en ligne qui permet de communiquer de manière interactive et moderne à la fois pour le bénéfice d’une activité professionnelle et/ou privée.

 

 

Twitter : quel bilan en 2012 ?

Les récentes études menées par Semiocast et Beevolve nous aident à y voir plus clair sur le réseau Twitter et sa portée. Revenons ensemble sur les chiffres clés à ne pas manquer et sur le profil des 500 millions de « twittos » dans le monde !

 

Avec plus de 7,3 millions d’inscrits en France en juin 2012, soit deux millions de plus qu’il y a six mois, Twitter connaît visiblement un fort succès. Pour la première fois, l’agence Beevolve a identifié le comportement utilisateur en analysant près de 36 millions de profils.

Quelques graphiques valent d’ailleurs mieux que de longs discours :

Selon ces deux études, le phénomène Twitter se propage dans le monde entier. Les Etats-Unis restent les leaders incontestés avec plus de 140 millions de comptes. De son côté, le Brésil devance le Japon avec un score important de plus de 40 millions de comptes utilisateurs. La France, elle, est relayée à la 18ème place mais affiche de bons résultats puisque Paris se situe à une belle 7e place, derrière New York et Bandung, avec un peu plus de 1 % des tweets envoyés dans le monde depuis la capitale française.

Quant au profil des utilisateurs, peu de surprises… Seulement 27% des utilisateurs sont considérés comme actifs sur le réseau. Les femmes (à 63,6%) sont les plus séduites par Twitter, sauf exception française où les hommes semblent plus présents. D’ailleurs, leurs intérêts sur le réseau divergent : les femmes préfèrent des thématiques comme la famille, l’art ou l’éducation, alors que les hommes eux relayent des informations sur les technologies ou le divertissement. De manière générale, le réseau social séduit en majorité les jeunes (73,7% des utilisateurs ont 15 à 25 ans). Pour la plupart (80%), ils n’affichent pas plus de 50 « followers » et inversement. C’est d’ailleurs tout l’enjeu pour les marques qui doivent produire un contenu pertinent si elles souhaitent renforcer leur communauté.

En revanche, selon l’étude, les freins se concentrent sur l’engagement et la géolocalisation. Pour preuve, seulement 0,77 % des tweets sont géolocalisés et 25 % des utilisateurs de Twitter n’ont jamais envoyé de tweets.

Si l’attitude des utilisateurs est clairement plus passive que sur Facebook, Twitter est devenu un outil indispensable – pour les marques et les individus – à la construction de son identité digitale et à l’amplification de son e-influence.

 

Source : http://alexitauzin.com/ – Les chiffres-clés de Twitter en 2012

[Invitation] SWiTCH fait une conférence sur les réseaux sociaux et la recherche d’emploi dans le cadre de la Semaine Pour l’Emploi (+ Présentation)

Du 15 au 19 octobre 2012, Pôle Emploi organise « 1 Semaine pour 1 Emploi ». Ce rendez-vous annuel du recrutement et de l’information propose  des forums, du job dating, des conférences et des tables rondes, soit plus d’une centaine d’opportunités pour les demandeurs d’emploi de rencontrer les entreprises qui recrutent dans des secteurs d’activités très variés. C’est aussi l’occasion de s’informer sur les formations, les dispositifs d’aides et mesures à l’embauche. Plus de 80 manifestations sont ainsi organisées dans la région Rhône-Alpes !

Dans ce cadre, SWiTCH a été invité à faire une conférence sur l’utilisation des média sociaux pour trouver un emploi. Nous serons donc présent à 9h30 à Saint Julien-en-Genevois pour une conférence de 45 minutes. Si vous ne pouvez vous y rendre, vous trouverez ci-dessous notre support de présentation.

Si vous êtes « trouveur d’emploi » (parce que le but c’est d’en trouver un, et pas seulement d’en chercher !), nous vous souhaitons bon courage – on est passé par là aussi, donc on sait ce que c’est !

 

Infos pratiques :
Lieu : Stade de la Paguette, 66 chemin du Loup – 74160 St Julien en Genevois
Date : mardi 16 octobre 2012
Heure : 9h45
Durée: 45 min
Plus d’info : Site web, Twitter, Facebook
Hashtag : 1Sempour1Emploi

 

P.S. : En faisant quelques recherches pour préparer cette conférence, nous avons découvert cette infographie que nous avons trouvé intéressante. Elle résume très bien une étude menée en Juin 2012 par le Groupe Adecco France sur un échantillon de 5317 personnes.

The Fancy : Le potentiel du discovery-commerce

The Fancy n’est pas seulement un énième réseau social qui monte, qui monte… Cette nouvelle « market place » a déjà séduit plus 1,5 million d’internautes et en recrute près de 10 000 par jour. Le futur du e-commerce est en marche !

The Fancy, nouvel « ovni »
Nouveau concurrent de Pinterest, The Fancy va plus loin en proposant une fonction social shopping qui révolutionne la sphère digitale. Ce cabinet de curiosités est une véritable vitrine virtuelle devant laquelle les utilisateurs peuvent rêver ou acheter – selon leurs moyens – des objets très… « fancy ». En effet, à la différence de Pinterest qui peut générer des frustrations, les internautes découvrent de nouveaux objets et peuvent immédiatement les ajouter à leur wishlist ou en faire l’acquisition en les ajoutant à leur panier ou en étant rediriger vers le site en question. Ce trafic de qualité généré vers les sites marchands est la clé de la réussite. Plus de 1500 marques y sont déjà présentes …

Un business model solide

Le site de Joe Einhom attire tous les regards. En découvrant la listes des investisseurs, on comprend tout le potentiel de cette startup. François Pinault, Ashton Kustcher ou encore Bob Pittman, fondateur de MTV, et Chris Hughes, co-fondateur de Facebook, possèdent des parts dans le capital de The Fancy. Tous les visionnaires se bousculent pour rejoindre l’aventure. Avec 10% de commission sur chaque transaction, on comprend mieux pourquoi…
Une communauté très engagée

Réseau social où la photo est encore une fois toute-puissante, il est presque impossible de s’arrêter de « fancy-er » tant le contenu est qualitatif et varié. Clairement positionné sur le créneau « luxe », le réseau social touche plus particulièrement des CSP+ et CSP++. Mais, contrairement à Pinterest qui est utilisé à près de 70% par la gente féminine, les hommes s’y précipitent aussi. Composée de nombreux trendsetters, la communauté The Fancy est vingt fois plus active que celle de Pinterest. Les marques se battent déjà afin de recevoir les recommandations de ces influenceurs…

 

Via

Pose : le réseau social basé sur l’expérience d’achat

Nouveau venu dans l’univers du social shopping, Pose bouleverse les codes de la mode. Avec déjà plus d’un million d’utilisateurs pour l’application iPhone à travers le monde, ce réseau social arrive doucement – mais surement – en France. Grâce aux contributeurs, la plateforme est devenue un vrai « fashion magazine » en ligne où les mannequins sont remplacés par des individus lambda. Alors, futur succès ou futur « fail » ?

Tous les bloggeurs mode et autres influenceurs se précipitent déjà pour publier et partager leur « pose », c’est-à-dire leur look, sur cette nouvelle plateforme. Mais me direz-vous, quoi de révolutionnaire par rapport à Pinterest, si ce n’est ce zoom sur la mode ? Si le concept reste identique en termes d’utilisation et d’interactivité, Pose a développé un module « Shoppable » qui permet non seulement aux utilisateurs de découvrir de nouveaux looks, mais aussi de les acheter directement en ligne. Un système de tag permet en effet d’identifier les vêtements et de les affilier à de nombreuses plateformes e-commerce.

Développé en multi-screen afin d’optimiser la mobilité, le réseau social génère déjà plus de 10.000 poses par jour. La force du concept réside dans le fait que l’internaute se transforme en un véritable ambassadeur de la marque. Ses « followers » s’identifient alors davantage à cet individu lambda qu’à un mannequin « Photoshopé ».

Par ailleurs, chaque produit vendu via la plateforme génère une rémunération. Ces frais d’affiliation sont reversés en majorité aux internautes à l’origine de la « pose ». L’objectif de Dustin Rosen, le fondateur, est donc de publier des photos les plus qualitatives possibles afin de créer de l’envie, donc de l’achat.

Réseau social interactif et relativement peu intrusif, Pose possède un bel avenir devant lui… En plaçant l’utilisateur au centre de la démarche, il combine tous les atouts pour susciter de l’engagement et séduire nos « fashionistas » français !

 

Source & crédit photo : http://www.mycommunitymanager.fr/

Brive, une stratégie de marque 100% gaillarde !

Complètement décomplexée, Brive-la-Gaillarde surfe aujourd’hui sur une notoriété de ville innovante et décalée. Retour sur la mise en place de sa nouvelle stratégie de marque, un véritable exemple de réussite en termes de réflexion territoriale et d’innovation.

 

Brive-la-Gaillarde a entamé dès 2004 les travaux sur sa marque de destination. À l’origine, un audit a permis de mettre en exergue ses valeurs, ses vecteurs identitaires. De là a été créée sa nouvelle plateforme de marque. Le concept repose sur deux points essentiels : l’attitude (100% gaillarde) et les moustaches. Le parti pris de Brive est d’associer tradition et modernité et de jouer sur un univers décalé. Ce concept est d’ailleurs parfaitement illustré par le making-off de leur dernière campagne sur leur chaîne YouTube dédiée.

 

 

1)    Une stratégie dite de la « longue traîne »

Le plan marketing qui a été décliné, repose sur le modèle de la « long tail ». L’objectif est de se positionner sur des marchés ultra segmentés et de proposer une offre dédiée. Cette logique (osée) de niche permet ainsi d’avoir des retours sur investissement beaucoup plus importants.

 

2)    Une stratégie 2.0

Ne disposant pas d’un budget conséquent, Brive a opté pour une stratégie d’influence sur les média sociaux. Les résultats en termes d’implication sur Facebook sont impressionnants. La page « 100% Gaillard » totalise aujourd’hui plus de 7 000 fans, dont 80% d’actifs, qui partagent sans cesse leur amour pour la cité. Le ratio semble très important lorsqu’on considère raisonnable un taux de 15% d’actifs.

 

 

L’engagement serait donc l’une des clés de la réussite puisque chaque fan actif se transforme en un relais de communication. Les réseaux sociaux, outils participatifs par excellence, ont également permis de créer une impulsion locale et de fédérer les acteurs du territoire.

 

3)    Une stratégie fédératrice

Tout l’enjeu de la stratégie repose sur l’adhésion des habitants. A l’aide de différentes opérations de communication et de produits dérivés, l’Office du Tourisme de Brive a su transformer les acteurs du territoire en véritable ambassadeurs de la destination. Grâce au slogan « Réveillez le gaillard qui est en vous », la population s’est prise au jeu et s’est convertie au port de la moustache !

Le jeu concours « Brive – Brive » est l’exemple parfait de cette implication de la part des ambassadeurs locaux. Mis en place sur Facebook, les habitants devaient poster en ligne leur plus belle déclaration d’amour à Brive et pouvaient ainsi gagner un tour du monde. Lors de ce périple, les gagnants  devenaient les ambassadeurs officiels de la ville et généraient un « brand content » régulier à forte valeur ajoutée.

 

 

Pari gagné pour Brive-la-Gaillarde qui jouit aujourd’hui d’une notoriété non négligeable et qui apparaît comme l’un des chefs de file en matière de stratégie de « marque de destination ». En ce qui concerne leur communication, l’avenir est au co-branding avec les entreprises locales. Image dynamique assurée !

 

 

Source : Espace Tourisme & Loisirs, Marques de destination – N°303 Mai 2012