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Le marketing change fondamentalement, et vous ?

L’Earnest Agency est spécialisée dans le marketing B2B. L’agence a récemment réalisé une vidéo, modestement intitulée “Vital statistics for B2B Marketers”, présentant les résultats d’une étude mettant en avant des statistiques relatives à l’utilisation des médias sociaux dans le domaine du B2B. Il semblerait que ce dernier se positionne comme précurseur par rapport au B2C.

Quelques chiffres à retenir :

  • Dans le secteur B2B, 75% participent au microblogging contre 49% dans le B2C ;
  • 93% des acheteurs utilisent les moteurs de recherche pour démarrer leur processus d’achat d’où l’intérêt d’être bien référencé, mais selon d’autres 7 acheteurs sur 10 démarrent leur processus d’achat sur un site marchand ;
  • 85% des acheteurs pensent qu’il ne faut pas se contenter de publier des informations sur les médias sociaux, mais interagir et engager une conversation avec sa cible.
  • 9 marketers dans le secteur B2B sur 10 sont d’accord pour dire qu’il serait peu judicieux d’ignorer les médias sociaux…mais 63% n’ont pas de stratégie social media ;
  • 49% des marketers B2B avouent ne pas mesurer leur ROI.
  • 81% des sociétés dans la sphère BtoB disposeraient d’un compte ou d’un profil sur les médias sociaux, tandis qu’ils ne seraient que 67% dans le BtoC.

Via et via

L’étude Internet et les Français en 2010 en 4 points clé

Cette étude, réalisée par Marques et tongs en mars 2010, propose des chiffres sur plusieurs points : internautes, audience et usages, e-commerce et mobilité, réseaux sociaux et blogs, smartphone, etc.

Les résultats présentés restent assez superficiels, donc pour vous faire gagner un peu de temps, voici ce qu’il est intéressant de retenir :

  • Facebook vient de fêter ses 6 ans et compte déjà 15 millions d’utilisateurs en France (soit 1 français sur 4), ainsi que 400 millions à travers le monde ;
  • 63 % des français connaissent Twitter ;
  • 2 utilisateurs d’iPhone sur 3 sont des hommes. La majorité ont entre 35 et 44 ans et sont des CSP + parisiens ou franciliens ;
  • L’Internet mobile est utilisé par 9 « iPhoneurs » sur 10.

Pour consulter l’étude dans son intégralité, c’est ici.

Les vitrines interactives canadiennes

Un avis de consommateur positif sera toujours – et de loin – la meilleure des publicités.

Les canadiens semblent avoir bien compris les enjeux de la communication et de l’influence sur le web, comme nous vous en avions déjà parlé ici. Aujourd’hui, c’est la CTC – Canadian Tourism Commission – qui en apporte la preuve en ayant ainsi disposé trois vitrines interactives dans les villes de New York, Chicago et Los Angeles. Ces affichages sont plus que de simples écrans tactiles, il permettent aux passants de constater en direct des expériences de voyages de leurs compatriotes partis visiter le Canada. Le chaland peut ainsi interagir avec des tweets ou encore des photos de vacances postées en direct. Cette vitrine interactive endosse un double rôle d’information et d’activation. Elle permet à la fois de présenter le Canada, ses paysages et son ambiance tout en montrant qu’il s’agit d’un pays en perpétuel mouvement dans lequel les touristes n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Petite démonstration vidéo :


Source : Pierre Ayroles

Marketing et médias sociaux (Résultats d’étude et notes de lecture)

Nous parlons régulièrement des médias sociaux et de leur application dans une stratégie marketing. Michael A. Stelzner a récemment réalisé une étude, afin de mieux comprendre ce phénomène. Allier les médias sociaux et le marketing permet de promouvoir un site web, un blog ou un produit en créant une nouvelle relation avec les consommateurs/internautes. Cette étude montre les bénéfices apportés par cette tendance. Elle se penche aussi sur les différentes manières de gérer sa relation aux médias sociaux en tant que marketeur.

Nous vous avons concocté un résumé de cette étude, mais la version intégrale est consultable ici.

Social Media Governance : la base de données des pros des médias sociaux

Vous cherchez un site qui vous permettent d’accéder à une base de données consultable (gratuitement ou en payant) sur plus de 120 études – et rapport d’enquêtes – stratégies sur les médias sociaux, menées par les plus grands cabinets du monde (Deloitte, Euro RSCG Worldwide, Accenture, Morgan Stanley, etc.) dans différents secteurs d’activités, incluant le B2C et le B2B, les associations et même les gouvernements, en France et à l’étranger ?

Social Media Governance” vous fournira toutes ces informations précieuses pour vous aider à améliorer l’utilisation des réseaux sociaux au sein de votre organisation ou pour vos clients.

Via Wow Effect

Addictrip aide les city breakers à optimiser leurs séjours

Le « city breaker »  késako ? C’est cette nouvelle forme de touriste qui a émergé ces dernières années, suite à deux phénomènes :

  • le développement d’Internet et la possibilité d’accéder à des offres de dernière minute bon marché,
  • le raccourcissement de la durée des séjours : on part plus souvent, mais moins longtemps.

Le city breaker part sur des longs week-ends et sans préparation préalables du séjour.  Il sait qu’il veut partir mais ne sait pas où. C’est un départ impulsif. Le phénomène n’est pas minoritaire, puisque 12 millions de city breakers ont été recensés en 2009 en France.

C’est de ce constat qu’est né le site Addictrip. Il propose les destinations en répertoriant les hôtels, les restaurants, les musées… par thèmes : « Quartier chic, quartier populaire, quartier d’affaires, etc. ». Les propositions sont adaptées à son profil, qui s’enrichit au fur et à mesure des recherches. Ça ne vous rappelle rien ?

Comme sur les autres sites de voyage, un comparateur de prix actualisés est disponible. Mais la particularité d’Addictrip est de créer une communauté de voyageurs. Grâce à la création d’un carnet de voyage, l’utilisateur peut partager son séjour (et ses impressions) avec toute la communauté. Un peu sur le principe de Trip Advisor.

Et comme quand on voyage, Internet n’est pas toujours disponible partout, le site a une interface mobile. On’a pas encore trouvé de lien sur Facebook, ni Twitter… Mais le blog fourmille d’idées et de bons plans !

Utiliser Facebook pour réserver ses vacances, c’est (bientôt) possible !

Depuis l’étude montrant que désormais Facebook détrône Google en termes de fréquentation, l’importance du réseau social se confirme. Les internautes l’utilisent comme moteur de recherche, c’est un fait dont il faudra tenir compte. Par conséquent, les organisations développent plus largement le contenu de leurs pages. De nombreuses applications dédiées voient le jour. Notamment dans le domaine de l’e-commerce, et du tourisme.

A titre d’exemple, depuis quelques mois la compagnie aérienne Easy Jet propose un module permettant d’organiser ses vacances à l’aide de ses amis. Et elle a pour projet de mettre en place un système de paiement en ligne sécurisé pour les transactions. Mais on peut imaginer aussi un développement de la monnaie virtuelle, déjà utilisée pour les crédits Facebook.

L’utilisation du réseau social par les vacanciers pour réserver leur séjour représente un magnifique outil de promotion pour la destination. Tous les amis de l’acheteur sont exposés à la marque sur leur page d’accueil, dès qu’il y a une interaction. Dans la même optique, TripAdvisor a lancé son application Trip Friends, pour échanger sur les sites touristiques à visiter avec son groupe d’amis. En se connectant avec Facebook, on peut découvrir quels amis ont déjà visité le lieu et donc leur demander conseil.

Pour terminer, rappelons que la visibilité sur Facebook est essentiellement apportée par les boutons « j’aime ». Or une étude récente  montre que  les « fans » achèteraient  plus facilement après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque. Par ailleurs, les consommateurs sont plus sensibles aux conseils d’amis qu’à la publicité, Facebook devient donc un outil dont il faut tenir compte dans une stratégie de promotion touristique.

Crédits photos : Tripadvisor

plus enclins à acheter après avoir « aimé » la Page Facebook de la marque

Le marketing de la permission, une nouvelle relation avec le consommateur

L’illustration du jour touche aux procédés marketing : le marketing de l’intrusion vs. le marketing de la permission. La technique traditionnellement utilisée consiste en la création et la diffusion d’un message au plus grand nombre de personnes possible. Et ce, pour une population ciblée selon le produit : les femmes entre 30 et 45 ans, les ados, les seniors, etc. Les techniques utilisées dans ce cas sont les affiches, les flyers, l’e-mailing, les spots TV… c’est en quelque sorte une intrusion dans le quotidien du consommateur.

Le résultat final est un effet de saturation sur le prospect. Soumis à trop de messages, il y devient hermétique. Rappelons qu’un français est soumis en moyenne à 1 000 messages de nature publicitaire par jour ! Par ailleurs, les contenus vantant les mérites d’un produit ou d’un service manquent souvent de crédibilité.

Par le biais des médias sociaux le consommateur n’est plus passif face à ces messages publicitaires. Il peut choisir les entreprises avec lesquelles il désire entrer en relation. Fini les messages génériques lancés à la figure des chalants. Désormais, c’est un dialogue sur l’organisation, ses produits et ses engagements qui est ouvert. Le marketeur se doit de fournir un contenu à valeur ajoutée s’il veut attirer le client. Celui-ci de son côté « permet » à l’entreprise de rentrer en communication avec lui. De cette manière il créé un rapport de confiance avec le consommateur. Pour une organisation toute la difficulté est donc désormais de créer le contenu qui va attirer ses cibles.

Crédit illustration : Kinoa