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Vail Resorts adopte une stratégie marketing 100% online !

Vous allez peut-être dire qu’on vous rabâche les oreilles avec ça en ce moment, mais c’est bien parce qu’on y croit ! Après la ville de Montréal, c’est désormais au tour des stations de ski de passer à des stratégies marketing et communication 100% web et médias sociaux.

Voici d’ailleurs une vidéo assez éloquente sur le changement de cap dans la stratégie marketing du 1er groupe de stations de ski nord américain, Vail Resorts (Vail, Breckenridge, Heavenly, Beaver Creek, Keystone, ainsi que 6 golfs et une vingtaine d’hôtels de luxe en bord de mer). En effet, après avoir utilisé pendant des années les outils classiques du marketing, tels que les brochures papier, Rob Katz, le PDG du groupe explique que désormais la totalité des budgets marketing et de communication seront consacrés aux outils « online ».

Rob Katz aurait-il lu le blog de SWiTCH ces derniers mois ? 😉 Sans blague, on attend avec impatience de savoir quelle sera la première station française a lui emboîter le pas…

Source : Ski Paradise

L’importance d’un Community Manager pour la gestion de sa présence web (Série « Web » – 8/10)

Les récents événements sur les médias sociaux nous permettent de revenir aujourd’hui plus longuement sur le rôle des Community Manager. En effet, c’est une véritable petite guerre qui s’est déroulée ces derniers jours entre Nestlé et Greenpeace.  Cet un exemple montre combien une grande entreprise a sous estimé le pouvoir des médias sociaux.

D’un côté, une organisation habituée à être à l’initiative des événements concernant sa marque sur Internet. De l’autre, une organisation non gouvernementale sachant manier les outils sociaux et dénonçant les actions non responsables de la première. Et ce, à travers un site dédié. L’histoire se déroule entre Nestlé et Greenpeace, mais pourrait arriver dans n’importe quel secteur d’activité.

L’attaque a été menée sur plusieurs réseaux, mais la page Facebook de Nestlé montre le manque de préparation de la marque. Les clients sont venus réagir sur la page « fan », afin d’en savoir plus. Une belle occasion pour l’entreprise d’expliquer la situation. Or, les responsables communication n’ont pas su créer un dialogue, ils sont restés absents. Cela montre toute la difficulté de savoir engager la responsabilité de la marque à travers une réaction sur les réseaux sociaux en situation de crise.

D’où l’importance d’avoir un Community Manager pour prévenir et gérer ses situations, au-delà de l’animation d’une communauté en temps normal. Il est celui qui veille au quotidien pour savoir réagir dès qu’une situation dangereuse pour la marque émerge. Il écoute les clients au quotidien, qui sont des émetteurs et des relais d’information et d’opinion. Il connaît les faiblesses de l’entreprise, car il les a analysées. Il est là pour  « amortir » la situation lorsqu’un problème arrive.

Pour en savoir plus sur ce qui deviendra sans doute un cas d’école, nous avons repéré pour vous deux articles intéressants : ici et . Quoiqu’il en soit, les situations de ce type montrent que le rôle des Community Manager dans une organisation est en passe de devenir de plus en plus indispensable.

Crédits photos: Twitter.com

Facebook détrône Google en terme de fréquentation !

C’est officiel ! Aux États-Unis la fréquentation de Facebook vient de dépasser celle de Google. Internet n’est donc plus cantonné dans son rôle d’outil d’accès à la connaissance, mais est un véritable outil social. Les usages changent et le rôle de Facebook devient de plus en plus important.

Dans le monde de la presse en particulier, ce virage est très significatif. Facebook devient un intermédiaire vers les sites des médias, que ce soit la presse écrite ou audiovisuelle. Comme le montre ce graphique, les visiteurs arrivent plus facilement sur ces sites depuis Facebook que depuis l’aggrégateur de news le plus populaire : Google. La question est donc de savoir si la presse va utiliser Facebook comme outil dans sa stratégie ou si elle va se mettre en position de concurrente ?

Autre changement, la prise d’importance du Community Manager. Il est l’outil de fidélisation principal du visiteur. Il anime la relation client et est le signe de la présence d’une marque sur les réseaux sociaux. Ce qui devient capital dans une stratégie où les lecteurs sont plus fidèles aux médias sociaux qu’aux sources d’information classiques. Il ne suffit plus d’optimiser son référencement pour avoir de l’audience, il faut avoir un Community Manager compétent.

Certains sites se sont déjà construits sur ce modèle, à l’image du site Rue89. Il a su créer une véritable communauté autour de l’actualité. Pour chaque article, le lecteur peut interagir avec le journaliste. Le stade du simple espace disponible pour un commentaire où personne ne répondra jamais, et surtout pas l’auteur de l’article, est dépassé.

Dans tous les secteurs d’activité, le rôle de Facebook dans la relation client ne peut plus être ignoré. C’est un lieu d’échanges, qui rend l’organisation plus abordable. C’est un lieu où le client peut se faire entendre et où l’entreprise a l’occasion de l’écouter pour répondre au mieux à ses attentes. Nous parlerons d’ailleurs de l’importance du Community Manager en situation de crise dans un prochain article.

Crédits photos : Hitwise.com

 

Twitter : influence et popularité, deux notions bien distinctes (Série « Web » – 7/10)

Une étude vient de le mettre en évidence, une grande popularité sur Twitter (= beaucoup de followers) n’est pas l’unique signe d’influence. Cette étude a été menée à grande échelle : 54 millions d’utilisateurs ! Alors quels sont les indicateurs d’influence si le nombre de followers n’est pas à lui seul  significatif ?

Les retweets, les mentions et les followers sont à eux trois déterminants de l’influence d’un utilisateur. Ce sont les trois systèmes qui permettent aux membres d’interagir entre eux. Les retweets et les mentions sont le signe de l’écoute : les utilisateurs citent et reprennent les termes de l’auteur. Les followers sont une indication de présence d’une audience touchée lors de chaque tweet. Autre indicateur de l’influence, le nombre de fois où l’on retrouve son nom ou sa marque cité sur Twitter en général.

Selon l’étude, les comptes les plus influents sont les aggrégateurs de contenu (ex : TwitterTips ou Tweetmeme) ou les célébrités (ex : Barack Obama). Ces comptes ont su allier le format court de Twitter avec un contenu pertinent. Il a aussi été mis en évidence que les comptes ayant la capacité à parler de sujets très variés avaient plus d’influence que ceux très pointus dans un unique domaine.

Il existe des applications Twitter qui calculent pour vous votre influence. Ils permettent de hiérarchiser votre position, et sont issus de calculs automatiques : ils vous donneront un « score » (ex: Tweetlevel).

Ces indications restent quantitatives et ne font pas tout. Dans le cas d’une organisation, la notion de qualité du contenu reste primordiale. Qu’est-ce que l’on transmet à ses followers ? Que disent-nos clients ou partenaires ? C’est à travers le contenu et pas simplement la quantité que l’on capte les retours…

Crédits photo: Twitter.com

Twitter à usage professionnel : quelles applications ? (Série « Web » – 6/10)

Barack Obama, Vail, Renault, Dell et SWiTCH… mais qu’ont-ils en commun ? Ils sont tous les 5 actifs sur Twitter. Vous l’avez peut être remarqué, de plus en plus d’entreprises s’y mettent afin de créer du lien avec leur clientèle communauté. L’engouement est fort pour ce réseau social, utilisé désormais comme un véritable outil de travail par les journalistes (vous pouvez visionner à ce sujet le reportage d’Envoyé Spécial du 4 mars dernier), mais surtout par les marques.

Et oui, Twitter avec sa limite de 140 caractères seulement, est aussi utilisé comme outil de veille pour déceler les rumeurs sur la concurrence, les réclamations clients, les buzz…C’est un bouche à oreille au niveau mondial !

Et c’est dans cette optique qu’en parallèle du développement de Twitter de nombreuses applications émergent. Elles sont destinées à aider la gestion de son ou ses comptes. Une liste des meilleures applications existe même afin de vous aider à vous y retrouver.

Quelques exemples de ces applications :

twine.com : procure une plateforme thématique pour faire de la veille collaborative. En tant qu’utilisateur vous avez accès à des liens publiés par les autres et vous leur faites partager les vôtres sur un thème précis.

twitority.com : permet de hiérarchiser les réponses quand vous faites une recherche à partir d’un mot clé, selon l’influence des utilisateurs.

twitterholic.com : permet de visualiser les comptes les plus suivis, un bon moyen de repérer les buzz.

En tant que professionnel, quelque soit votre domaine d’activités, vous pouvez cibler sur Twitter les utilisateurs les plus influents pour rester au courant de ce qui se passe. En tant que client, vous pouvez dialoguer directement avec votre entreprise. Et ce qui est génial avec Twitter c’est que toutes les utilisations sont possibles en faisant preuve d’un peu d’imagination !

Chez SWiTCH, on est très gourmand, on a donc particulièrement aimé l’initiative de ce boulanger qui envoie un tweet lorsqu’une nouvelle fournée de pain frais sort du four ! 🙂 Et on attend aussi avec impatience que les stations envoient leurs « Powder Alerts » sur Twitter !

Crédits photo: Twine.com

Pourquoi multiplier les comptes sur les médias sociaux ? (Série « Web » – 5/10)

La plupart des grandes organisations ont déjà investit les réseaux sociaux, à l’inverse des structures plus petites qui n’osent s’y aventurer. Twitter, Facebook, Youtube et les blogs sont communément utilisés, mais chacun dans un but différent. Pour autant, la plupart de ces organisations ne se limitent pas à un seul compte par média social. À savoir que la moyenne* par entreprise pour Twitter est de 4,2 comptes ; de 2,1 pages Fan pour Facebook ; de 1,6 chaînes pour Youtube et de 4,2 blogs. En moyenne 20 % d’entres elles utilisent les 4 outils pour communiquer.

Mais alors qu’est-ce qui fait l’efficacité de la stratégie de communication de ces marques sur les médias sociaux ?

Chaque compte a un but précis : service clients, ressources humaines, actualité de l’entreprise ou encore antenne régionale. Ceci afin d’éviter une trop grande confusion des informations transmises par chaque compte. Alors que Facebook invite à l’interaction entre l’organisation et le client, Youtube maintient le lien à travers du divertissement sans forcément attendre une participation active du visiteur. Les blogs, eux, sont désormais plus populaires en Europe et en Asie Pacifique qu’aux États-Unis.

Quelques clés pour une présence intelligente sur ces outils …

  • Faire un état des lieux régulier : chercher ce qu’on trouve sur sa propre organisation et ce que les gens en disent. Réaliser la même recherche sur les concurrents.
  • Surveiller ce qui est réalisé par les employés sur le web, afin que cela reste cohérent avec l’image et la culture de l’organisation.
  • Rester préparé à toutes les éventualités ! Sur le web tout va très vite, 24h pour réagir c’est beaucoup trop long !

Enfin, la présence sur les médias sociaux est une course de fonds. Même si c’est un outil marketing à part entière, on ne parle pas de « campagne » qui par définition a une durée déterminée. Le plus dur est de créer du contenu à valeur ajoutée de façon régulière et constante. N’oublions pas que les médias sociaux sont une occasion en or pour fidéliser les clients.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude Global Social Media Check-up de Burson-Marsteller ci-dessous :

* étude réalisée sur les 100 plus grosses entreprises du Fortune Global 500

Le choix des médias sociaux en fonction de l’âge des utilisateurs

Deux études récentes, la première aux Etats-Unis et la seconde en France, mettent en évidence la relation entre les médias sociaux et l’âge moyen des membres. Sans surprise, on retrouve une large présence des 35-44 ans, alors que très peu de plus de 65 ans sont inscrits.

Il apparaît qu’on ne fréquente pas n’importe quel média social à n’importe quel âge. Les 0-17 ans se retrouvent sur Bebo ou Myspace, alors que les 18-24 ans plébiscitent davantage Xanga ou Twitter. Cependant, même s’ils sont souvent plus au fait des nouvelles technologies, ce ne sont pas les plus actifs sur ce type d’outil.

Les trentenaires sont les plus présents sur les médias sociaux. Le large panel des réseaux attire tous les profils, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Pour un intérêt professionnel par exemple, LinkedIN réunit les 35-54 ans. Côté vie personnelle, FriendFeed et Delicious sont largement plébiscités.

Facebook attire toutes les catégories d’âge en France, mais plus particulièrement les 35-54 aux Etats-Unis.

Au final, C’est une donnée non négligeable pour n’importe quelle organisation désirant développer sa présence sur le web. Le pays ciblé, le dialogue tenu et le choix du réseau sont des facteurs à prendre en compte en fonction de la clientèle visée. La présence sur un réseau social n’a rien d’un hasard, c’est une réelle stratégie à développer. Et une fois votre organisation inscrite sur une plateforme, le plus dur reste à accomplir : la faire vivre !

Il est temps de prendre le virage des médias sociaux ! (Série « Web » – 4/10)

Publiée dernièrement, une petite étude a été menée aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne sur l’utilisation des médias sociaux. Pour les organisations encore réticentes dans leur processus de communication à l’utilisation de ces nouveaux outils parfois jugés comme superficiels, voilà qui vous fera peut-être changer d’avis !

L’étude montre qu’il est désormais rentré dans les habitudes des jeunes (18-25 ans) de chercher leur information d’abord sur les sites communautaires afin d’obtenir un avis d’utilisateur et ce, avant de consulter le site officiel de la marque (19% de leur temps passé sur Internet l’est sur des réseaux sociaux) ou une publicité.

Facebook est le plus utilisé des médias sociaux, il est le principal lieu de partage d’informations avec l’entourage : amis, famille, amis d’amis. Sachant qu’un jeune a en moyenne 224 amis sur Facebook, l’information diffusée, qu’elle soit bonne ou mauvaise, l’est très rapidement et à grande échelle !

Cette génération marque une nette préférence pour l’utilisation de Facebook et de son service de courriel pour communiquer plutôt que les services de messagerie traditionnels. Ils sont deux tiers des membres à utiliser Facebook pour l’organisation d’événements. Cette utilisation est cependant plus faible chez les personnes de plus de 35 ans, pour qui le courriel est reste le principal outil.

À l’heure actuelle, où nos boîtes mails sont encombrées par des spams en tous genres, Facebook est un outil avec lequel l’utilisateur a la possibilité de choisir quelles informations il désire recevoir ou non. Les consommateurs ont toujours parlé des entreprises, de leurs produits et de leurs services, ce n’est pas un phénomène nouveau. Mais la nouveauté est d’avoir un outil qui facilite grandement le partage et qui offre la parole à tous (pour le meilleur mais aussi pour le pire !).

Alors à votre tour de rentrer dans le monde des médias sociaux pour communiquer avec vos clients !

Tourisme Montréal consacre 100% de son budget pub à Internet ! (Série « Web » – 3/10)

Zoom aujourd’hui sur l’Office de Tourisme de Montréal et sa stratégie publicitaire 100 % web. Depuis 2008, la ville consacre tout son budget promotionnel à Internet, notamment à travers sa nouvelle plateforme.

Cette stratégie suit la tendance des touristes, à l’image des 70% de canadiens préparant leur séjour sur Internet. En France, 65% des vacanciers cherchent des informations sur leur voyage en ligne et pour 23% le web sera leur seul outil de réservation.

Dès lors, l’objectif de Tourisme Montréal consiste à augmenter sa visibilité Web à travers la multiplication des bannières promotionnelles sur les autres sites de voyages, sur les blogs ou encore les forums. Son site internet attractif  permet aux voyageurs de laisser leurs impressions tout en offrant un contenu varié, riche et régulièrement mis à jour.

Pour sa campagne « Get the local buzz from Montreal Insiders », Tourisme Montréal a recruté 5 « blogueurs », chargés de publier 3 articles par semaine sur leur thème de prédilection à savoir : les arts et la culture, la gastronomie, la vie nocturne, les sorties de filles ou encore la vie gay. Au-delà de leur blog, ces ambassadeurs de la ville sont présents sur les médias sociaux et sur les forums ayant trait à la ville. Le but est de montrer Montréal sous son vrai visage en donnant un avant-goût de ce qui attend le touriste. Montréal mise donc sur la qualité de son contenu web en offrant de la « saveur locale » au visiteur pour se démarquer des sites web touristiques classiques !

Nike rend visible l’invisible en ville (Série « Web » – 2/10)

Nous avions déjà parlé des « app » iPhone de réalité augmentée qui sont apparues cet hiver pour  les stations de ski. Le 14 janvier dernier, Nike a lancé sur le même principe « Nike True City ».

Développé pour l’instant pour quelques grandes villes seulement (Paris, Barcelone, Londres, Berlin, Milan ou encore Amsterdam), le concept pourrait bien se généraliser. Une fois « l’app » téléchargée, l’utilisateur peut bénéficier de toutes les actualités en direct concernant les lieux ou les événements à ne pas manquer dans le quartier.

Le slogan « make the hidden visible » propose de rendre visible l’invisible dans les villes, grâce à la collaboration des « insiders », soit les habitants sélectionnés par Nike particulièrement au courant de ce qu’il s’y passe. Pour cet outil, Nike combine un outil de Géo-localisation, avec une plateforme collaborative et un réseau social (les insiders peuvent en effet parler de leur style de vie sur leur profil).

Nike créé ici une communauté où les utilisateurs peuvent échanger leurs bons plans et partager une expérience personnelle (un bar ou un restaurant sympa). Qui plus est, Nike a la possibilité de créer l’événement pour les seuls utilisateurs de son « app ». Cela s’est déjà fait à travers des chasses au trésor menant à ses produits.

Mais alors, comment ce type « d’app » pourrait s’appliquer aux stations ? Des habitués pourraient partager leurs bons plans (réductions, « happy hours » dans les bars…) ou préciser l’état réel de la neige. Autre idée, la création d’une communauté covoiturage unique pour toutes les stations, avec en tant réel l’indication de passagers cherchant un chauffeur sur la route que l’on emprunte. Enfin les stations pourraient créer leurs propres événements en organisant des chasses au trésor sur tout le domaine skiable. Il est désormais possible de faire des stations de ski de véritables terrains de jeu pour les touristes, alors laissez place à votre imagination !

En prime la vidéo de présentation de Nike True City 🙂