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A Courchevel, on fait aussi du ski !

Le 21 décembre prochain, Courchevel accueillera une épreuve féminine de la Coupe du Monde de Ski alpin. Quelques jours avant que les meilleures athlètes du monde entier s’élancent sur le stade de slalom, SWiTCH a interrogé Adeline Roux, Directrice de l’Office de Tourisme et Bruno Tuaire, Directeur du Club des Sports de Courchevel pour savoir comment cet événement s’inscrivait dans la nouvelle stratégie de communication de la station. Interview croisée.

SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde à Courchevel ?
Bruno Tuaire : Une nouvelle équipe municipale a été mise en place il y a 12 ans. Elle a souhaité remettre le sport au centre de l’attention. Cela a donc commencé par une restructuration du Club des Sports, immédiatement suivie par de bons résultats de nos athlètes. Ensuite, notre objectif était d’accueillir une Coupe du Monde. Il est très difficile d’avoir l’opportunité de décrocher une épreuve de ce niveau, car les stations comme Vail, Aspen, St Moritz ou encore Kitzbühel se battent pour les garder et les pays émergents comme la Russie et la Chine sont désormais de sérieux concurrents qui veulent se faire valoir. Nous avons donc fait du lobbying auprès de la Fédération Internationale de Ski (F.I.S) pendant 10 ans.
Adeline Roux : Nous avons mené en partenariat avec l’agence TBWA une étude auprès de notre clientèle et il est apparu que les visiteurs de Courchevel venaient en premier lieu pour le Sport, la montagne et la possibilité de se retrouver en famille. Or, la station est plus connue pour les hôtels de luxe, les richissimes russes et les belles fêtes. Accueillir un événement tel qu’une Coupe du monde de Ski permet de casser cette image sulfureuse qui nous colle à la peau. L’idée est de montrer qu’à Courchevel, on peut aussi faire du ski !

SWiTCH : D’accord, mais pourquoi accueillir uniquement les épreuves féminines ?
Bruno Tuaire : Nous avons reçu pendant plusieurs années consécutives un événement qui s’appelait « Les Femmes en Or ». Organiser les épreuves féminines s’inscrit donc dans cette logique. Par ailleurs, nous avons deux athlètes féminines locales prometteuses, Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz. Enfin, il faut bien reconnaître que c’est aussi un peu plus facile d’avoir les épreuves féminines que les masculines.
Adeline Roux : Oui, cela dit nous aurons les deux l’année prochaine !

SWiTCH : Pensez-vous que cela pourra à terme devenir une « Classique » ?
Adeline Roux : L’année prochaine nous aurons les épreuves hommes et dames, puis nous ferons un break d’un an et nous recevrons à nouveau les deux épreuves pour deux ans.
Bruno Tuaire : Ce serait bien ! C’est notre objectif et nous travaillons dur pour que cela se réalise. Mais nous privilégions la qualité à la quantité. On préfère faire une fête exceptionnelle comme les J.O ou la Coupe du Monde de Football tous les 4 ans que d’organiser une course qui va se noyer parmi une multitude d’autres événements.

SWiTCH : A propos, Courchevel est réputée pour ses fêtes excessives et ses prix indécents. Nous nous sommes laissé dire que vous avez préparé un très beau show et que vous proposez des offres avantageuses à l’occasion de cet événement. Dites-en nous plus ?
Adeline Roux : Contrairement à l’Autriche où le simple fait d’organiser une course de ski suffit à déplacer les foules, ici nous sommes obligés d’organiser une grande fête pour attirer le public. Les festivités commenceront donc dès la veille de la course avec le Gala de patinage. Puis le lendemain matin, les gens pourront assister aux échauffements, grâce à un forfait gratuit sur les remontées mécaniques aux abords du stade de slalom. Les spectateurs pourront donc vivre l’événement à quelques mètres seulement des athlètes sur toute la longueur de la piste, ce qui est très rare ! Une fois les épreuves terminées, l’ensemble des remontées mécaniques du domaine skiable seront gratuites pour le reste de la journée. Il suffit de s’inscrire au préalable sur le site Internet. Pour ceux qui ne veulent pas voir le spectacle, ils pourront skier ce jour là sur tout le domaine pour seulement 15 euros. Par cette action, nous avons là encore voulu démontrer que Courchevel était une destination financièrement accessible. Enfin, le soir il y aura des concerts et un spectacle aérien, des goodies seront aussi distribués.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les socioprofessionnels de la station de l’intérêt d’organiser un tel événement ?
Bruno Tuaire : La société de gestion du domaine skiable joue vraiment bien le jeu ! Quant aux hébergeurs, ils font des efforts…

SWiTCH : Avez-vous fait une utilisation spéciale des médias sociaux à l’occasion de cet événement ?
Adeline Roux : Avant l’événement, nous avions une page « fan » sur Facebook qui vivotait. L’année dernière nous nous sommes concentrés sur les applications mobiles iPhone, Android, etc. Nous profitons donc de la Coupe du Monde pour investir les Communautés d’amoureux de la station. Mais nous y allons « step by step ». Une fois de plus, nous préférons le qualitatif au quantitatif. La clientèle de notre station est très exigeante et habituée à une certaine excellence dans la réalisation des prestations. Une obligation de perfection pèse sur nous et nous avons bien conscience que cela peut être excluant pour certains, même si ce n’est pas notre intention.

 

Puisque l’événement vise à promouvoir Courchevel comme une station où l’on fait aussi du ski, on va finir sur une touche sportive. Quelles sont vos attentes des athlètes locales ?
Bruno Tuaire : Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz qualifiées dans les 30 premières seraient satisfaisant !

 

Crédit photo : Christophe Pallot & Patrick Pachod – Agence Zoom

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bouton « Like / J’aime » sans jamais avoir osé le demander

Pour l’internaute, le bouton « Like / J’aime » est partout, certains cliquent dessus presque par un réflexe. Il est devenu une habitude de navigation et donc de consommation. Mais pour les sites web, le « Like » est aussi générateur de trafic !

L’internaute qui « Like » :
– a 2,4 fois plus d’amis qu’un utilisateur Facebook qui ne « like » pas ;
– visite 5,3 fois plus d’url depuis Facebook ;
– 500 millions d’internautes sur Facebook peuvent « liker » ;
– Il y a 3 milliards de boutons « Like » affichés sur les sites partenaires de Facebook chaque jour ;
– 350.000 sites affichent le bouton « Like ».

Pourquoi l’internaute « Like » ?
A 40 %, c’est pour bénéficier de réductions, mais – et c’est plus surprenant – c’est aussi pour montrer sous soutien à une entreprise et connaître son actualité. C’est aussi pour obtenir des informations en avant-première ou de façon exclusive.

Pourquoi les bloggeurs doivent mettre en place le bouton « Like » sur les articles ?
Pour viraliser les contenus et socialiser le blog.

Pourquoi les sites d’informations doivent placer un bouton « Like » sur les contenus ?
Pour toucher un plus grand nombre d’internautes et donc mieux monétiser l’information.

Pourquoi les sites e-commerce doivent placer un bouton « Like » sur les fiches produits ?
Pour faire la promotion de leurs produits, favoriser la recommandation à des amis et inciter à l’achat.

Quels peuvent être les inconvénients du « Like » ?
Cela menace la vie privée des internautes et ralentit les sites web. Cela peut sembler redondant avec le bouton « Share » et cela créée une multitude de pages fantômes.

Un bouton « Share » ou « Like » ?
Le choix doit être fait en fonction de votre public cible et du niveau d’implication recherché. Le bouton « Share » permet de sélectionner qui aura accès à l’information. Ce qui n’est pas le cas avec  le bouton « Like ». Mais il est difficile de dire celui qui apporte le plus de trafic. La solution ultime serait de placer les 2, ce qui laisse le choix à l’internaute. Une bonne intégration graphique permet aussi de limiter l’impression de doublon.

Source : Camille Jourdain

Facebook, c’est pour les vieux ! (Pardon Maman…)

Une infographie au titre rigolo (provocateur ?) montrant que l’âge moyen des utilisateurs des réseaux sociaux n’a cessé de croître pour atteindre 37 ans tous réseaux confondus. Avec une moyenne de 44 ans pour LinkedIn, 39 ans pour Twitter, 38 ans pour Facebook et un nombre d’utilisateurs passé de 12% à 61% de septembre 2005 à mai 2010 chez les 30-49 ans, le prochain qui ose nous dire que « les médias sociaux c’est un truc réservé aux jeunes », on l’embrassera bien fort… parce que ça voudra dire qu’on fait encore partie de cette catégorie ! 😉

Et juste pour rire un peu, voici un sketch sur le sujet qui nous a fait bien rigoler :

Via

Les français et les médias sociaux : les chiffres clés

L’Ifop a publié il y a quelques jours la dernière vague de son enquête sur les réseaux sociaux en France. A la lecture du rapport, nous avons eu quelques surprises ! A commencer par le classement de la notoriété des réseaux sociaux :

Les 4 réseaux sociaux les plus connus en France sont dans l’ordre: Facebook , YouTube , Copains d’Avant et Meetic. Twitter n’arrive qu’en 7ème position. Plus globalement, il faut retenir 3 conclusions majeures :
– Le grand nombre de plateformes sociales explique la grande hétérogénéité des scores de notoriété ;
– Twitter enregistre une progression très impressionnante : connu de 63% des internautes en âge de voter en 2009, le réseau gagne 17 points 12 mois plus tard ;
– Les réseaux sociaux du PS & de l’UMP, dans la perspective des présidentielles de 2012, sont très peu identifiés : 3 points pour les Créateurs du possible (UMP); 2 points pour la Coopol…

On sait depuis longtemps qu’il faut bien distinguer l’appartenance à un réseau social et le fait d’y avoir une activité effective. Les inscriptions antérieures sont tenaces… Facebook arrive ainsi en 3ème position après ses ancêtres Copains d’Avant et Windows Live (Messenger+Spaces). Plus surprenant encore, juste derrière Facebook, on trouve Trombi qui reste devant Youtube . Twitter est 11ème et Foursquare 26ème.

Autre fait marquant, la polyappartenance des internautes aux réseaux sociaux:
– 78% des internautes se déclarent membres d’au moins un réseau social ;
– Les internautes se déclarent en moyenne membre de 2,9 réseaux sociaux.

L’étude présente 3 autres éclairages intéressants :
– “ La proportion d’internautes membres d’au moins un réseau social stagne, et ce en dépit d’une offre largement élargie”. Cela signifie donc que la population concernée par les réseaux sociaux ne progresse pas et que c’est au sein même de cette population que l’usage se multiplie puisque, en 1 an, les internautes ont en moyenne adopté un réseau social de plus.
– “Près d’un internaute sur trois serait membre de quatre réseaux sociaux ou plus.” Il convient ici de préciser que c’est au sein des digital natives que l’on retrouve cette variété de l’usage.
– “ Windows Live, Facebook et Copains d’avant confirment pleinement leur statut de réseaux sociaux généralistes.” Ce podium se retrouve dans toutes les sous-catégories de la population.

En résumé, de grandes différences demeurent entre certains taux de notoriété et les taux d’appartenance correspondants. Twitter en est la meilleure preuve. Pour compléter cette étude, nous aurions aimé savoir quel est le taux d’activité sur les plateformes auxquelles les internautes déclarent appartenir, car il faut toujours se méfier des résultats obtenus dans le cadre d’études déclaratives.

Ce document est très riche et étonnamment digeste. Les zooms sur Twitter et la relation des Français à la protection des données privées sont bien faits. Nous vous recommandons de le télécharger pour le lire au calme.


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Plus que quelques places gratuites disponibles pour le cycle de conférences SWiTCH 2010-2011

Il ne vous reste plus que quelques heures pour vous inscrire à notre cycle de conférences SWiTCH 2010-2011. Le nombre de siège est limité et les inscriptions seront closes à 19h ce soir, donc ne tardez plus à réserver votre place gratuite : ici.

On vous rappelle le picth :

A l’heure de l’information « live », des médias sociaux et de la multiplicité des supports, les anciens schémas de communication sont devenus obsolètes. Il revient aux décideurs d’aujourd’hui de réinventer leur stratégie de communication globale avec des outils innovants.

C’est pour répondre à cet enjeu que SWiTCH, en partenariat avec le Club Euro Alpin, Grenoble Ecole de Management (GEM), l’Institut des Formations Montagne et Tourisme (IFMT), et le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’UPMF, a le plaisir de vous inviter à son cycle de 3 conférences gratuites consacrées à « la communication et aux nouveaux mécanismes de l’influence ».

Programme des conférences :

Contenu :

Acquérir une méthode structurée de communication et d’influence basée sur le « Hub Management », communiquer mieux et à moindre coût, maîtriser les enjeux de la communication à 360°, apprendre à anticiper la propagation de l’information, appréhender l’art de la réaction « juste », s’adapter aux nouveaux enjeux de la communication, savoir évaluer ses opérations de communication. Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, une association ou une collectivité locale, un leader ou un outsider dans les secteurs du tourisme, des sports et des loisirs, ces conférences intégrant de nombreuses analyses de cas pratiques applicables aux secteurs du tourisme et des sports de pleine nature ont été pensées pour vous !

Déroulement de chaque conférence :

  • 10h00 : Accueil des participants
  • 10h30 : Conférence
  • 11h15 : Session de Questions / Réponses
  • 12h00 : Apéritif offert par l’établissement d’accueil

Opération La Fabia « I Like »

Škoda et l’équipe de 1MD ont lancé en septembre dernier l’opération La Fabia “I Like. L’objectif pour le constructeur automobile était – après avoir lancé en interne la page “Generous Škoda” sur Facebook – de regrouper le plus rapidement sur cette dernière l’ensemble des “fans” de la marque pour y mener diverses actions.

Pour générer le trafic escompté, la marque a ainsi permis à la communauté des “fans” de la marque sur Facebook de déterminer, en temps réel, le prix d’un modèle. Le principe est simple : plus il y a de “like”, plus le prix de cette “Fabia I Like” chute. A chacun de choisir quand la réduction lui semble intéressante. Mais attention, il n’y a (pour l’instant) qu’une seule voiture en jeu et il n’y a qu’une seule chance à saisir (et très peu de temps ensuite pour valider officiellement son achat au risque de voir le gros lot remis en jeu). Il faut donc la prendre ni trop tôt ni trop tard…

Ce concept permet de se servir du potentiel des réseaux sociaux en tenant compte des impératifs d’une marque (la vente étant sans aucun doute l’un d’entre eux ;-)). Ce n’est bien entendu qu’un “social boost” dans un plan communautaire de plus grande envergure que Škoda veut/va mettre en place…

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