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Introduction au R.O.I sur les réseaux sociaux

Après avoir passé un paquet d’heures et/ou dépensé quelques euros pour se positionner sur les réseaux sociaux, les marques vont chercher à connaître leur retour sur investissement. Voici une présentation – assez rigolote au début, puis de plus en plus technique – de Stefanos Karagos qui vous donnera quelques pistes pour calculer ce fameux ROI sur les réseaux sociaux :

Où sont les fans (et les followers) ?

Vous cherchez à augmenter le nombre de vos fans sur Facebook et celui de vos followers sur Twitter. Nous vous livrons les résultats de nos recherches.

Pour augmenter le nombre de fans sur Facebook, vous pouvez :

  • Suggérer la page fan à vos contacts… ça parait tout simple, mais faut-il encore le faire !
  • Annoncer la création de la page sur les autres médias sociaux que vous utilisez (Twitter, blog, etc.) et inviter régulièrement vos lecteurs à aller visiter votre page Facebook ;
  • Profiter de l’audience de votre site Internet pour annoncer la création de votre page sur Facebook
  • Installer une « like box » et le bouton « like », ils vous assureront une visibilité sur les comptes de vos fans et créeront un aspect communautaire (d’autres widgets* existent, mais ils sont à utiliser avec modération, car ils risquent d’alourdir votre page) ;
  • Échanger des liens avec des pages fans connexes via les pages favorites ;
  • Animer votre page : il faut créer une valeur ajoutée et inciter vos lecteurs à devenir « fans » (infos en avant première, offres réservées, etc.). Ils doivent se sentir privilégiés ;
  • Interpeller vos fans, créer le dialogue avec eux (ce que les marketeurs appellent le « Call To Action » ou CTA) ;
  • Créer des jeux/concours ;
  • Faire de la publicité sur Facebook pour promouvoir votre page.

Et vos followers dans tout ça ?
De la même façon que pour Facebook, vous devez annoncer HAUT et FORT que vous êtes sur Twitter, en mettant le lien en évidence partout où bon vous semble (signature d’e-mail, profil Facebook, cartes de visite, site internet, blog, etc.). Veillez à publier un contenu original et intéressant, organisez un concours et engagez la conversation. Vous pouvez aussi :

  • Utiliser les hash tags (#mot-clé) : ils vous permettront de vous associer à une conversation par thématique et donc de vous retrouver plus facilement sur un thème que vous avez abordé ;
  • Retweeter : rediffusez le message d’autres membres. Si vous retweetez, vous serez retweeté aussi et vous gagnerez quelques followers au passage.

Bien sûr, ces suggestions ne sont pas exhaustives et si vous connaissez d’autres techniques, nous sommes preneurs ! Quoiqu’il en soit, les médias sociaux constituent un travail sur le long terme : il faut rester patient, le nombre de vos fans et followers augmentera au fur et à mesure.

A vos claviers !

* Widget : Petit module interactif téléchargeable que l’utilisateur peut placer sur le bureau de son ordinateur, remplissant une fonction utile (météo, cours de Bourse, calendrier…) ou ludique (galerie photos, blague du jour…).

Texte : Justine Cougoureux

Les présentations du cycle de conférence 2010-2011 sont en ligne !

Aujourd’hui a lieu la dernière présentation de notre cycle de conférences 2010-2011 consacré à l’influence. Vous pouvez désormais retrouver les trois supports PowerPoint – ainsi que nos sources – utilisés lors des conférences dans la rubrique Publications de ce site web.

N’hésitez pas à revenir vers nous si vous souhaitez un complément d’information !

Bonne lecture à tous et un grand merci aux participants, ainsi qu’à nos partenaires : l’IFMT, le Master Stratégies Economiques du Sport et du Tourisme de l’Université Pierre Mendès France, Grenoble Ecole de Management et le Club Euro Alpin.

Facebook vs Twitter

Vous vous dites surement que c’est encore une énième comparaison entre Facebook et Twitter… Et vous n’avez pas tort ! Mais celle-ci présente le géant du microblogging et des réseaux sociaux sous un angle différent : quels usages et quels comportements adoptent les utilisateurs, combien sont-ils à se connecter ou à publier quotidiennement, combien gagnent-ils, quels ages ont-ils, comment se connectent-ils, suivent-ils des marques et vont-ils acheter davantage leurs produits, etc.

Via

A Courchevel, on fait aussi du ski !

Le 21 décembre prochain, Courchevel accueillera une épreuve féminine de la Coupe du Monde de Ski alpin. Quelques jours avant que les meilleures athlètes du monde entier s’élancent sur le stade de slalom, SWiTCH a interrogé Adeline Roux, Directrice de l’Office de Tourisme et Bruno Tuaire, Directeur du Club des Sports de Courchevel pour savoir comment cet événement s’inscrivait dans la nouvelle stratégie de communication de la station. Interview croisée.

SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde à Courchevel ?
Bruno Tuaire : Une nouvelle équipe municipale a été mise en place il y a 12 ans. Elle a souhaité remettre le sport au centre de l’attention. Cela a donc commencé par une restructuration du Club des Sports, immédiatement suivie par de bons résultats de nos athlètes. Ensuite, notre objectif était d’accueillir une Coupe du Monde. Il est très difficile d’avoir l’opportunité de décrocher une épreuve de ce niveau, car les stations comme Vail, Aspen, St Moritz ou encore Kitzbühel se battent pour les garder et les pays émergents comme la Russie et la Chine sont désormais de sérieux concurrents qui veulent se faire valoir. Nous avons donc fait du lobbying auprès de la Fédération Internationale de Ski (F.I.S) pendant 10 ans.
Adeline Roux : Nous avons mené en partenariat avec l’agence TBWA une étude auprès de notre clientèle et il est apparu que les visiteurs de Courchevel venaient en premier lieu pour le Sport, la montagne et la possibilité de se retrouver en famille. Or, la station est plus connue pour les hôtels de luxe, les richissimes russes et les belles fêtes. Accueillir un événement tel qu’une Coupe du monde de Ski permet de casser cette image sulfureuse qui nous colle à la peau. L’idée est de montrer qu’à Courchevel, on peut aussi faire du ski !

SWiTCH : D’accord, mais pourquoi accueillir uniquement les épreuves féminines ?
Bruno Tuaire : Nous avons reçu pendant plusieurs années consécutives un événement qui s’appelait « Les Femmes en Or ». Organiser les épreuves féminines s’inscrit donc dans cette logique. Par ailleurs, nous avons deux athlètes féminines locales prometteuses, Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz. Enfin, il faut bien reconnaître que c’est aussi un peu plus facile d’avoir les épreuves féminines que les masculines.
Adeline Roux : Oui, cela dit nous aurons les deux l’année prochaine !

SWiTCH : Pensez-vous que cela pourra à terme devenir une « Classique » ?
Adeline Roux : L’année prochaine nous aurons les épreuves hommes et dames, puis nous ferons un break d’un an et nous recevrons à nouveau les deux épreuves pour deux ans.
Bruno Tuaire : Ce serait bien ! C’est notre objectif et nous travaillons dur pour que cela se réalise. Mais nous privilégions la qualité à la quantité. On préfère faire une fête exceptionnelle comme les J.O ou la Coupe du Monde de Football tous les 4 ans que d’organiser une course qui va se noyer parmi une multitude d’autres événements.

SWiTCH : A propos, Courchevel est réputée pour ses fêtes excessives et ses prix indécents. Nous nous sommes laissé dire que vous avez préparé un très beau show et que vous proposez des offres avantageuses à l’occasion de cet événement. Dites-en nous plus ?
Adeline Roux : Contrairement à l’Autriche où le simple fait d’organiser une course de ski suffit à déplacer les foules, ici nous sommes obligés d’organiser une grande fête pour attirer le public. Les festivités commenceront donc dès la veille de la course avec le Gala de patinage. Puis le lendemain matin, les gens pourront assister aux échauffements, grâce à un forfait gratuit sur les remontées mécaniques aux abords du stade de slalom. Les spectateurs pourront donc vivre l’événement à quelques mètres seulement des athlètes sur toute la longueur de la piste, ce qui est très rare ! Une fois les épreuves terminées, l’ensemble des remontées mécaniques du domaine skiable seront gratuites pour le reste de la journée. Il suffit de s’inscrire au préalable sur le site Internet. Pour ceux qui ne veulent pas voir le spectacle, ils pourront skier ce jour là sur tout le domaine pour seulement 15 euros. Par cette action, nous avons là encore voulu démontrer que Courchevel était une destination financièrement accessible. Enfin, le soir il y aura des concerts et un spectacle aérien, des goodies seront aussi distribués.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les socioprofessionnels de la station de l’intérêt d’organiser un tel événement ?
Bruno Tuaire : La société de gestion du domaine skiable joue vraiment bien le jeu ! Quant aux hébergeurs, ils font des efforts…

SWiTCH : Avez-vous fait une utilisation spéciale des médias sociaux à l’occasion de cet événement ?
Adeline Roux : Avant l’événement, nous avions une page « fan » sur Facebook qui vivotait. L’année dernière nous nous sommes concentrés sur les applications mobiles iPhone, Android, etc. Nous profitons donc de la Coupe du Monde pour investir les Communautés d’amoureux de la station. Mais nous y allons « step by step ». Une fois de plus, nous préférons le qualitatif au quantitatif. La clientèle de notre station est très exigeante et habituée à une certaine excellence dans la réalisation des prestations. Une obligation de perfection pèse sur nous et nous avons bien conscience que cela peut être excluant pour certains, même si ce n’est pas notre intention.

 

Puisque l’événement vise à promouvoir Courchevel comme une station où l’on fait aussi du ski, on va finir sur une touche sportive. Quelles sont vos attentes des athlètes locales ?
Bruno Tuaire : Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz qualifiées dans les 30 premières seraient satisfaisant !

 

Crédit photo : Christophe Pallot & Patrick Pachod – Agence Zoom