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Marketing Communautaire, faites-en bon usage ! – Etude de cas : Salomon et son application Powfinder

La forte croissance du nombre de medias sociaux ces dernières années a souvent poussé les marques à multiplier leur présence sur ceux-ci. Le terme « communauté » s’est rapidement généralisé pour caractériser les membres en interaction. Dans ce cadre-là, on constate de plus en plus que les marques ont tendance à négliger les principes de base de la communauté, à savoir que l’internaute est central. Pour cause, il est lui-même à l’origine des interactions et surtout générateur de contenu. Il est donc indispensable pour les marques souhaitant fédérer une communauté de baser leur stratégie sur les bénéfices potentiels pour l’internaute à rejoindre cette communauté. Etude de cas : Salomon.

Salomon et son application Powfinder
La marque de ski a lancé depuis quelques temps son application dédiée aux conditions d’enneigement. Celle-ci se démarque des nombreuses autres applis dédiées au même sujet grâce à l’aspect communautaire mis en place. Téléchargeable sur l’Appstore ou sur Google Play, cette interface permet avant toute chose à l’utilisateur de connaître avec précision les conditions météorologiques et d’enneigement dans la station de son choix grâce aux données fournies par le réseau Wepowder et aux alertes neige notifiées sur mobile. Parallèlement, il est possible de se connecter via son compte Facebook pour rejoindre la communauté de skieurs.

Le partage de photos via un smartphone et l’ajout d’informations de dernière minute sur la hauteur et la qualité de neige, le vent ou encore le traçage donnent lieu à un échange entre les utilisateurs de façon continue, enrichi par la possibilité de commenter chaque « snow report ». Il est également possible de partager ces informations sur Facebook ou Twitter afin d’élargir le mise en commun de données.

Salomon profite par ailleurs de cette plateforme communautaire pour insérer des onglets donnant un accès rapide à sa web TV ou à ses fiches produits en ligne. Le bénéfice est donc double pour la marque. Tout en donnant accès en temps réel à l’information à des passionnés et en leur permettant de devenir développeurs de leur propre communauté, Salomon a su à valoriser son image de marque ainsi que ses produits par la viralité des nouvelles technologies de l’information.

Comment faire certifier ses comptes sociaux ?

Faire vérifier et certifier votre page sur les réseaux sociaux reste un moyen sûr de faire rayonner votre image de marque de façon officielle et ainsi de minimiser certains risques liés à l’identité en ligne. Cela peut également  attester d’une certaine qualité et crédibilité de votre contenu. La certification se caractérise de façon générale par un logo positionné près du nom de page. Voici quelques explications sur les réseaux sociaux les plus connus proposant un tel système.

Twitter
Certainement le procédé le plus flou des trois réseaux ci-dessus, la certification Twitter reste concentrée sur des personnalités et utilisateurs reconnus du grand public. Certains critères comme le nombre de followers n’entrent pas en compte selon Twitter. De fait, il n’existe pas de démarche à proprement parler. Twitter se charge de contacter les titulaires des comptes éligibles afin d’en vérifier l’authenticité et attribue à sa guise le fameux logo bleu. Vous pouvez toujours tenter de contacter l’entreprise pour lui soumettre votre demande mais un mot d’ordre semble s’imposer : la patience !

Google +
Google propose depuis 2011 une vérification des pages, notamment auprès des entreprises et organisations. Plusieurs pré-requis sont nécessaires avant de soumettre votre demande :

  • Un lien vers le site web de votre organisation doit être placé sur la page en question ;
  • Votre site web doit être lié à Google+ par un badge ou un code placé dans la racine ;
  • Votre page doit avoir un certain nombre d’abonnés avant de pouvoir accéder à la procédure.

Vous êtes au point ? Passez donc à la dernière phase et remplissez le formulaire de demande de Google+ !


Pinterest
Depuis octobre 2012, il est possible pour tout utilisateur de Pinterest de certifier son compte via la vérification de son site Internet. La démarche est simple : il suffit d’intégrer un fichier HTML de validation à votre site web pour une certification quasi instantanée de votre compte Pinterest. Pour obtenir ce fichier :

  • Une fois connecté à votre compte, cliquez sur « Paramètres » ;
  • Cliquez ensuite sur « Verify Website », à côté de l’adresse de votre site Internet ;
  • Votre fichier HTML personnel à télécharger apparaît. Vous n’avez plus qu’à l’enregistrer et le placer dans la racine de votre site web ;
  • Sélectionnez « Click here » pour terminer le processus. Le logo de validation apparaît alors sur votre profil.

A noter qu’il existe une alternative, à savoir la validation par meta tag. A vous de jouer !

[La bonne nouvelle du mercredi] Merrell a confié sa stratégie digitale à SWiTCH !

En 2013, l’équipe de SWiTCH n’aura plus d’excuse pour ne pas tenir ses bonnes résolutions (du type « Faire du sport régulièrement« ), puisque nous allons désormais nous occuper de la stratégie digitale et du Community management de la marque de chaussures et vêtements Merrell !

Faisant désormais partie de Wolverine Worldwide (n°1 mondial du « Footwear » comme on dit chez les américains !), aux côtés de 16 autres marques de chaussures prestigieuses (Sebago, CAT, Harley-Davidson, etc.), l’histoire des chaussures Merrell débute en 1981 dans les montagnes de l’Utah où Randy Merrell, fabricant de bottes pour cow-boy, décide de se diversifier en se lançant dans la confection de chaussures de randonnée. La même année, Clark Matis et John Schweizer, nouveaux venus de la société Rossignol et passionnés d’outdoor, décident d’associer Randy à leur projet d’entreprise : la société “Merrell Boots Company” était née. 

La marque casse les barrières et les codes en considérant l’expérience outdoor comme une journée à l’extérieur, pleine de découvertes et de liberté. Au fil des années, Merrell diversifie sa gamme de produits selon ce principe. En complément des chaussures de randonnée, le géant américain a lancé des chaussures pour le trail running, les sports d’eau et pour d’autres activités outdoor. Merrell a depuis quelques années solidement ancré sa réputation grâce à ses célèbres modèles « barefoot ».

Vous pouvez désormais rejoindre la communauté française de Merrell sur son blog et sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Pinterest et Instagram et découvrir les meilleures astuces pour pratiquer vos activités sportives préférées en étant bien chaussés !

 

Destinations touristiques : comment créer du contenu visuel à partager ?

La « photographie sociale » suscite toujours beaucoup de questions. Comment utiliser Pinterest ? Qu’en est-il d’Instagram ? Flickr est-il encore d’actualité ? Mais globalement, quelque soit le réseau social, la première question est toujours la même : comment faire pour que les photos soient épinglées, partagées, ou encore twittées ?

Le phénomène de « photographie sociale » a pour but d’influencer les masses en combinant un profil de marque et de beaux clichés. Toutefois, publier une photo impactante ou encourager les internautes à la partager n’est pas une tâche facile. Par exemple, s’ils ont déjà relayé des photos du Golden Gate Bridge, que peut ajouter une agence de voyage de San Fransisco à la conversation visuelle?

Lors d’un récent voyage, un arrêt éclair au centre de l’Utah a souligné le besoin insatiable des touristes de prendre des photos d’eux-mêmes, de préférence avec un signe distinctif désignant l’emplacement en arrière-plan. Forcé de constater ces habitudes, le personnel de l’Office du Tourisme de l’Utah a proposé une alternative ingénieuse aux traditionnelles photos du bord de route. Ils ont mis en place un immense panneau portant l’inscription « Welcome to Utah ». Le résultat ? Une ligne d’attente de plusieurs familles qui patientaient sagement pour prendre leur photo devant ces lettres surdimensionnées.

Il est certain que cet endroit, idéal pour les clichés de famille, apparaîtra sur Facebook ou encore Instagram. Finalement, les touristes publient des photos de leurs destinations si ces dernières leur donnent quelque chose d’intéressant ou d’original à partager.

De multiples exemples aux Etats-Unis s’ajoutent à la liste des succès. Le « California » de Disneyland qui a été retiré, et le fameux « Welcome to golden » localisé à Front Range dans les Rocheuses en font partie.

Nul doute que les individus adorent prendre et partager leurs clichés. Si les destinations touristiques souhaitent encourager et multiplier ce phénomène, elles doivent donc leur proposer une toile de fond idéale . Construisez un signe et le partage social opérera !

Les réseaux sociaux : la guerre – digitale – des sexes ?

Depuis l’avènement du social media, de nombreuses études tentent de déterminer le comportement et le profil des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Mais, qu’en est-il du clivage homme-femme ? Plusieurs sondages réalisés au Canada et aux Etats-Unis décryptent les habitudes hommes-femmes et nous livrent les grandes tendances en la matière…

Présence et utilisation, un net écart

 

Si présence sur les réseaux sociaux reste sensiblement identique entre hommes et femmes (léger avantage à la gent féminine tout de même), l’utilisation diffère ! Les femmes restent plus longtemps connectées et sont plus actives dans la sphère digitale.

Par ailleurs, il semblerait qu’il s’opère une segmentation selon le réseau social. Les hommes préféreraient Linked In et Google+ alors que les femmes utiliseraient en majorité Facebook, Twitter, et bien sûr Pinterest (80% des utilisateurs sont de sexe féminin). Elles seraient également surreprésentées dans la communauté des blogueurs.

Les raisons sociologiques
En privilégiant un certain type de réseaux, les femmes semblent davantage portées sur la sphère personnelle, sur l’échange. L’utilisation des réseaux sociaux leur permet de maintenir et de développer les relations humaines. A contrario, les hommes sont plus actifs dans la recherche d’informations : ils consultent les blogs, commentent sur les forums, etc. Ils assimilent également le web à un divertissement en jouant en réseau ou en visionnant des vidéos sur YouTube ou Dailymotion.

Les deux sexes s’impliquent donc tout autant dans les média sociaux mais interagissent différemment.

 

Voyage et réseaux sociaux
En ce qui concerne la thématique du voyage, les écarts tendent à se dissiper. Si les femmes utilisent plus les réseaux sociaux à leur retour afin de partager des photos et de les commenter, les deux sexes s’informent à proportion égale avant de partir et pendant le séjour.

Les réseaux sociaux mettraient donc en exergue les différences de vision des hommes et des femmes, et leurs façons distinctes d’utiliser les outils à leur disposition. Globalement, plus présentes et plus actives, les femmes intéressent énormément les marques qui tentent d’adapter leur message et leur ton à ce segment féminin.
Source : http://veilletourisme.ca/ – Les média sociaux, une affaire d’hommes ou de femmes ?

 

Twitter : quel bilan en 2012 ?

Les récentes études menées par Semiocast et Beevolve nous aident à y voir plus clair sur le réseau Twitter et sa portée. Revenons ensemble sur les chiffres clés à ne pas manquer et sur le profil des 500 millions de « twittos » dans le monde !

 

Avec plus de 7,3 millions d’inscrits en France en juin 2012, soit deux millions de plus qu’il y a six mois, Twitter connaît visiblement un fort succès. Pour la première fois, l’agence Beevolve a identifié le comportement utilisateur en analysant près de 36 millions de profils.

Quelques graphiques valent d’ailleurs mieux que de longs discours :

Selon ces deux études, le phénomène Twitter se propage dans le monde entier. Les Etats-Unis restent les leaders incontestés avec plus de 140 millions de comptes. De son côté, le Brésil devance le Japon avec un score important de plus de 40 millions de comptes utilisateurs. La France, elle, est relayée à la 18ème place mais affiche de bons résultats puisque Paris se situe à une belle 7e place, derrière New York et Bandung, avec un peu plus de 1 % des tweets envoyés dans le monde depuis la capitale française.

Quant au profil des utilisateurs, peu de surprises… Seulement 27% des utilisateurs sont considérés comme actifs sur le réseau. Les femmes (à 63,6%) sont les plus séduites par Twitter, sauf exception française où les hommes semblent plus présents. D’ailleurs, leurs intérêts sur le réseau divergent : les femmes préfèrent des thématiques comme la famille, l’art ou l’éducation, alors que les hommes eux relayent des informations sur les technologies ou le divertissement. De manière générale, le réseau social séduit en majorité les jeunes (73,7% des utilisateurs ont 15 à 25 ans). Pour la plupart (80%), ils n’affichent pas plus de 50 « followers » et inversement. C’est d’ailleurs tout l’enjeu pour les marques qui doivent produire un contenu pertinent si elles souhaitent renforcer leur communauté.

En revanche, selon l’étude, les freins se concentrent sur l’engagement et la géolocalisation. Pour preuve, seulement 0,77 % des tweets sont géolocalisés et 25 % des utilisateurs de Twitter n’ont jamais envoyé de tweets.

Si l’attitude des utilisateurs est clairement plus passive que sur Facebook, Twitter est devenu un outil indispensable – pour les marques et les individus – à la construction de son identité digitale et à l’amplification de son e-influence.

 

Source : http://alexitauzin.com/ – Les chiffres-clés de Twitter en 2012

L’Edge Rank Facebook : la nouvelle polémique

 

Depuis le 21 septembre 2012 votre fil d’actualité Facebook est plus léger ? C’est normal, le réseau social a modifié son algorithme, l’Edge Rank, afin d’inciter les annonceurs à investir dans la publicité Facebook. Analysons cette nouveauté qui fait déjà polémique…

 

Les faits
Pour revenir sur les faits, depuis cet automne, Facebook a modifié son algorithme qui détermine les informations visibles dans le fil d’actualité des internautes. Ainsi, les publications des marques sont vues par 45% de fans en moins en moyenne. Déjà peu transparente sur le calcul de l’Edge Rank, Facebook souhaitait par ce procédé, inciter les annonceurs à acheter de la publicité pour gagner de nouveaux fans.

Privant les marques d’une audience qualifiée, la nouvelle n’a évidemment pas fait des heureux… Pour se défendre, Facebook met en avant l’argument de l’engagement. L’entreprise assurerait un meilleur ciblage des posts, d’où la réduction du nombre de personnes touchées par le flux d’une marque. Les personnes les plus engagées sur le sujet recevraient ainsi l’information. Si l’argument reste audible, les entreprises assurent qu’il est difficile de déterminer à l’avance le réel intérêt de leurs abonnés.

Cette mesure relance le débat sur les effets pervers d’Internet dont, entre autres, l’hyper individualisme. L’utilisateur serait enfermé dans une bulle digitale dans laquelle il ne recevrait que les informations qui lui correspondraient et ne serait plus confronter à un échange d’idées.

Si l’on reprend donc la logique de Facebook, les marques devront générer un contenu engageant et à forte valeur ajoutée afin d’obtenir davantage de visibilité. Logique, me direz-vous…

 

Un business model fragilisé
Or, selon ce nouvel algorithme, une publication engageante n’est pas systématiquement synonyme de qualité. Parfois ces deux concepts sont même antinomiques, si bien qu’aujourd’hui les marques préfèrent publier des photos insolites pour faire le buzz plutôt qu’un contenu de marque original et pertinent, le tout au détriment de la relation avec la communauté. L’argument « Publiez un meilleur contenu et vous serez récompensé » n’est donc pas viable.

Dans un contexte, certes peu avantageux, Facebook cède à la course à la rentabilité. Son entrée en bourse en mai 2012 a poussé l’entreprise sur une pente glissante et l’oblige aujourd’hui à solliciter ses utilisateurs. Certains y voient même la crise de son business model. Quoiqu’il en soit, cette tentative de vendre plus de publicités Facebook risque de semer le trouble chez les marques qui seront confrontées au choix suivant : investir dans ces publicités et céder à cette course effrénée au « like », ou refuser de payer et se priver potentiellement de plus d’un milliards de consommateurs.

Restons donc attentifs !

La technologie RFID et les réseaux sociaux : révolution ou intrusion ?

Inaugurée avec les Coca-Cola Summer Camps, la tendance « Facebook connect » séduit de plus en plus. Avec la technologie RFID (Radio Frequency Identification), monde réel et monde virtuel s’entremêlent, pour le plus grand bonheur des marques. Entre connexion poussée à son paroxysme et atteinte à la vie privée, cette technologie semble vraiment « borderline ». Alors vraie révolution ou intrusion ?

 

L’exemple de Kiabi

Kiabi a lancé très récemment le Kiabi Shopping Connect. Dans l’un de ses magasins du Nord de la France, l’agence Hobbynote, en partenariat avec la marque, a offert à la clientèle une expérience d’achat unique et jusque là inédite en France.

Grâce à la technologie RFID, Kiabi a connecté Facebook et le monde réel. En arrivant au magasin, les clients pouvaient ainsi récupérer un bracelet (doté d’une puce RFID) et l’activer sur une borne tactile à l’entrée. A partir de cet instant, leurs moindres faits et gestes pouvaient être relayés sur Facebook. Pour partager une silhouette ou encore demander les avis de ses amis Facebook sur une tenue, rien de plus simple… Il suffit de scanner le bracelet et de se prendre en photo dans le photomaton dédié.

A la fin de la soirée d’inauguration, les 75 invités avaient généré 351 histoires (partage de looks, de collections, de photos, etc.) et avaient pris 161 photos en deux heures. Un vrai succès pour Kiabi qui souhaitait augmenter ses ventes ainsi que sa visibilité sur les réseaux sociaux !

Si cette initiative répond à un besoin récurrent des consommateurs d’être recommandés, guidés et accompagnés durant leurs expériences d’achat, d’autres démarches du même type flirtent avec l’éthique et le respect de la vie privée…

 

L’exemple de l’hôtel Ushuaïa Ibiza

Autre lieu, autre exemple. Loin des vacances traditionnelles, l’hôtel Ushuaïa Ibiza propose à ses clients de partager leur expérience « vacances » avec leurs amis Facebook. Toujours doté d’un bracelet spécifique, il leur suffit de passer le poignet devant l’une des bornes RFID disséminées un peu partout dans l’établissement pour se connecter automatiquement à leur compte Facebook, mettre à jour leur statut, faire un check-in, ou encore poster des photos. Passons encore sur la désagréable habitude de faire partager son nouveau maillot de bain au bord de la piscine pendant que d’autres sont restés au froid et au bureau… Pour l’hôtel, cette démarche transforme chaque client en un véritable vecteur de communication.

D’autre part, en totale contradiction avec le besoin de se couper du monde connecté – de plus en plus prégnant en vacances -, l’initiative nous fait nous questionner sur les enjeux d’une telle utilisation de la technologie.

Enjeux et avenir

Entre dérive narcissique et hyper-représentation, ces approches ne font pas l’unanimité et engendrent de nombreuses questions. Le monde virtuel prend le dessus sur le monde réel et la vie privée n’a plus rien de privée… Alors, ces opérations se démocratiseront-elles à l’avenir ?

The Fancy : Le potentiel du discovery-commerce

The Fancy n’est pas seulement un énième réseau social qui monte, qui monte… Cette nouvelle « market place » a déjà séduit plus 1,5 million d’internautes et en recrute près de 10 000 par jour. Le futur du e-commerce est en marche !

The Fancy, nouvel « ovni »
Nouveau concurrent de Pinterest, The Fancy va plus loin en proposant une fonction social shopping qui révolutionne la sphère digitale. Ce cabinet de curiosités est une véritable vitrine virtuelle devant laquelle les utilisateurs peuvent rêver ou acheter – selon leurs moyens – des objets très… « fancy ». En effet, à la différence de Pinterest qui peut générer des frustrations, les internautes découvrent de nouveaux objets et peuvent immédiatement les ajouter à leur wishlist ou en faire l’acquisition en les ajoutant à leur panier ou en étant rediriger vers le site en question. Ce trafic de qualité généré vers les sites marchands est la clé de la réussite. Plus de 1500 marques y sont déjà présentes …

Un business model solide

Le site de Joe Einhom attire tous les regards. En découvrant la listes des investisseurs, on comprend tout le potentiel de cette startup. François Pinault, Ashton Kustcher ou encore Bob Pittman, fondateur de MTV, et Chris Hughes, co-fondateur de Facebook, possèdent des parts dans le capital de The Fancy. Tous les visionnaires se bousculent pour rejoindre l’aventure. Avec 10% de commission sur chaque transaction, on comprend mieux pourquoi…
Une communauté très engagée

Réseau social où la photo est encore une fois toute-puissante, il est presque impossible de s’arrêter de « fancy-er » tant le contenu est qualitatif et varié. Clairement positionné sur le créneau « luxe », le réseau social touche plus particulièrement des CSP+ et CSP++. Mais, contrairement à Pinterest qui est utilisé à près de 70% par la gente féminine, les hommes s’y précipitent aussi. Composée de nombreux trendsetters, la communauté The Fancy est vingt fois plus active que celle de Pinterest. Les marques se battent déjà afin de recevoir les recommandations de ces influenceurs…

 

Via

Pose : le réseau social basé sur l’expérience d’achat

Nouveau venu dans l’univers du social shopping, Pose bouleverse les codes de la mode. Avec déjà plus d’un million d’utilisateurs pour l’application iPhone à travers le monde, ce réseau social arrive doucement – mais surement – en France. Grâce aux contributeurs, la plateforme est devenue un vrai « fashion magazine » en ligne où les mannequins sont remplacés par des individus lambda. Alors, futur succès ou futur « fail » ?

Tous les bloggeurs mode et autres influenceurs se précipitent déjà pour publier et partager leur « pose », c’est-à-dire leur look, sur cette nouvelle plateforme. Mais me direz-vous, quoi de révolutionnaire par rapport à Pinterest, si ce n’est ce zoom sur la mode ? Si le concept reste identique en termes d’utilisation et d’interactivité, Pose a développé un module « Shoppable » qui permet non seulement aux utilisateurs de découvrir de nouveaux looks, mais aussi de les acheter directement en ligne. Un système de tag permet en effet d’identifier les vêtements et de les affilier à de nombreuses plateformes e-commerce.

Développé en multi-screen afin d’optimiser la mobilité, le réseau social génère déjà plus de 10.000 poses par jour. La force du concept réside dans le fait que l’internaute se transforme en un véritable ambassadeur de la marque. Ses « followers » s’identifient alors davantage à cet individu lambda qu’à un mannequin « Photoshopé ».

Par ailleurs, chaque produit vendu via la plateforme génère une rémunération. Ces frais d’affiliation sont reversés en majorité aux internautes à l’origine de la « pose ». L’objectif de Dustin Rosen, le fondateur, est donc de publier des photos les plus qualitatives possibles afin de créer de l’envie, donc de l’achat.

Réseau social interactif et relativement peu intrusif, Pose possède un bel avenir devant lui… En plaçant l’utilisateur au centre de la démarche, il combine tous les atouts pour susciter de l’engagement et séduire nos « fashionistas » français !

 

Source & crédit photo : http://www.mycommunitymanager.fr/