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[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH réalise une étude de marché et un benchmark des destinations balnéaires dans 12 pays, sur 4 continents !

into-the-blue-armelle-solelhac-switchAprès avoir réalisé un tour du monde des destinations de montagne entre 2005 et 2008 et mené une étude de benchmarking et prospective sur 274 stations de ski, dans 27 pays sur 5 continents, SWiTCH vient de repartir sur le terrain ! Cette fois, c’est un tour du monde des destinations balnéaires en deux parties – 3 mois, puis 5 mois – dans une douzaine de pays sur 4 continents. En route pour l’aventure !

Benchmark sur le terrain & étude prospective
Bien comprendre l’environnement dans lequel on évolue pour mieux le deviner et l’anticiper est essentiel dans notre métier de consultant en marketing et communication dans les secteurs du tourisme et des marques de sport. Ainsi, pour apporter des conseils toujours à la pointe de l’innovation et de l’efficacité à nos clients, nous avons décidé de conduire une étude qualitative, quantitative et comparative sur le terrain. L’objectif principal est d’établir un état des lieux actuel des destinations balnéaires dans le monde, mais aussi d’adopter une réflexion prospective sur l’avenir du tourisme en général. En complément, des focus particuliers seront fait sur la définition des différents profils des visiteurs, afin de comprendre leurs modes de consommations dans ces destinations spécifiques, leurs besoins et attentes. Mais aussi en matière de fonctionnement (structure & fonctionnement, business model, offre/prix/cible, stratégie marketing & communication, etc.). L’idée étant de mettre en avant les meilleures pratiques et de faire apparaître les tendances à 5, 10 et 15 ans. L’ensemble des données collectées sera complété par des prises de vues (photos & vidéos) pour d’illustrer concrètement les propos.

Une fois les informations analysées, celles-ci feront l’objet de plusieurs présentations des résultats sous forme de conférences ouvertes aux professionnels du tourisme et d’articles publiés dans la presse spécialisée.

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Les coulisses d’un tour du monde
Depuis le 18 octobre dernier et pendant tout le périple, vous pouvez suivre les coulisses de ce projet, au nom de code explicite « INTO THE BLUE », sur le compte Instagram de SWiTCH, ainsi que sur le site web dédié.

Rendez-vous en décembre 2017 pour les premiers résultats !

Rendez-vous au XXVème Festival d’aventures des Angles du 18 au 25 Janvier 2014 !

Tabarly, Coppens, Cauchy, De La Ferrière, Destivelle, Patissier, Tesson, Augier, Brogniard, Fusil, Autissier, Cammas, Chabaud, Croizon, Vatine, Mayol, D’aboville, Baudry, Peyron… et tellement d’autres ! Toutes ces personnalités, célèbres pour leurs exploits sportifs, ont participé aux FADA, les festivals de l’Aventure des Angles. Pour la 25ème édition de cet événement pyrénéen, et à notre très grande surprise, nous avons été invités à présenter l’aventure qui a fondé SWiTCH : notre tour du monde des stations de montagne avec Riders Around The World.

Parrainée par Sophie Jovillard et Nicolas Hulot – dont l’émission Ushuaïa fête aussi son 25ème anniversaire – le Festival de l’Aventure des Angles aura lieu du 18 au 25 Janvier 2014. A cette occasion, nous présenterons pour la toute première fois notre aventure sous un jour très différent et jamais révélé jusqu’à présent : coulisses, images exclusives, interviews, etc. Nous avons préparé une très grosse surprise pour l’anniversaire des « presque » 10 ans de cette tranche de vie singulière.

A nos côtés, les participants pourront aussi découvrir les exploits de Philippe Croizon et Arnaud Chassery avec leur film « nager au-delà des frontières », Christian Clot, le GMHM de Chamonix et leur incroyable film « Sur le fil de Darwin », Philippe EsnosEvrard WendenbaumLoïc et Geoffroy de La Tullaye, Ludovic Hubler et Sylvain Perret.

Pour découvrir notre surprise, rendez-vous le 26 Janvier 2014 à 17h en salle Bleu Neige aux Angles.

[Media] Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, est (encore) sur France Bleu Isère !

En janvier dernier, Armelle Solelhac, Fondatrice et Présidente de SWiTCH SAS (Europe) et SWiTCH Inc. (USA), était à nouveau l’invitée de France Bleue Isère. Pendant 5 jours, elle a révélé au travers de son parcours professionnel et personnel 5 raisons qu’elle a de se réjouir.

Pour ceux qui aurait manqué les émissions, vous pouvez les (ré)écouter d’une traite ici (15 minutes environ).

Armelle Solelhac, SWiTCH, Femme iséroise de la semaine sur France Bleu Isère

[Media] Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, est sur France Bleu Isère !

En décembre dernier, Armelle Solelhac, Fondatrice et Présidente de SWiTCH SAS (Europe) et SWiTCH Inc. (USA), était l’invitée de Michèle Caron sur France Bleue Isère. Pendant 26 minutes, elle est revenue sur son tour du monde des stations de montagne avec Riders Around The World et a retracée son parcours professionnelle alors que ses professeurs lui prédisait un sombre avenir.

Pour ceux qui aurait manqué l’émission, vous pouvez la (ré)écouter ici.

Portrait d’Isère par Michèle Caron sur France Bleu Isère avec Armelle Solelhac de SWiTCH

[Media] « Ils ont fait le tour du monde » de Sandrine Mercier et Michel Fonovich

Comme la plupart d’entre vous le savent, avant de créer SWiTCH, nous avons eu le plaisir de faire un tour du monde des domaines skiables, soit 267 stations dans 26 pays sur 5 continents pendant près de 2 ans. A cette occasion, nous avons créé une grande base de données sur les stations de ski dans le monde. Celle-ci est très régulièrement mise à jour et compte 64 critères d’étude fermés et 19 thématiques ouvertes sur des aspects très techniques propres aux domaines skiables (la neige de culture, la gestion de la sécurité des domaines skiables, la signalétique, les remontées mécaniques, développement durable, etc.), ainsi que des aspects liés aux stratégies marketing, commerciales et de communication des stations et à leur mode de gestion (gouvernance, modèle fédéré ou éclaté, etc.). C’est notamment ce qui nous a permis de devenir des spécialistes sur les secteurs du tourisme de montagne et des marques de sport outdoor.

 

Nombreux sont ceux qui nous ont demandé si nous avions publié un livre au sujet de cette aventure humaine et sportive, en plus de notre blog, pour découvrir les coulisses du voyage. Cela n’a pas été le cas jusqu’à ce que Sandrine Mercier et Michel Fonovich – Journalistes et, entre autres, Rédacteurs en chef du très qualitatif magazine de voyage A/R – nous contactent.

 

Près d’un an de travail plus tard, ils ont collecté 32 interviews de « tourdumondistes » et des centaines de photos pour constituer un bel ouvrage publié aux prestigieuses Editions La Martinière. En plus des récits de voyages plus originaux les uns que les autres, le livre comporte un carnet pratique de 48 pages pour préparer votre voyage… et votre retour !

 

Ils ont fait le tour du monde (256 pages, 193×260 mm, 29,90 euros) sort aujourd’hui dans toutes les bonnes librairies et ici.

Bonne lecture à tous !

 

P.S. : Si vous cherchiez une idée de cadeau de Noël, en voilà une toute trouvée ! 😉

[Casual Friday] Sydney Harbour Bridge

Le timelapse de la fin de la semaine vous est offert par Matthieu Gaurin, notre ingénieur ingénieux, webmaster, chef de projet et plein d’autres casquettes encore ! Les images datent de Juillet 2006 et ont été tournées à l’occasion de notre tour du monde des domaines skiables. Elles ont été exhumées récemment et ont fait l’objet d’un petit montage qu’on vous laisse découvrir ici.

Pour en savoir plus sur cette épisode de notre périple, rendez-vous ici.

[Portrait] Renaud Riccoboni, Shaper

A l’occasion de la Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez la semaine dernière, nous avons rencontré Renaud Riccoboni, le Shaper en charge du tracé de la course. Interview sur ce métier très spécifique, les contraintes qu’impose un tel événement et la sécurité sur les espaces ludiques.

Renaud Riccoboni et Antoine Galland (Champion du Monde Universitaire de Skicross)

SWiTCH : Bonjour Renaud Ricoboni ! Pourriez-vous vous présenter en 30 secondes chrono ?
Renaud Riccoboni, Moniteur de ski et Responsable du Snowpark à l’Alpe d’Huez. Je suis aussi en charge du tracé de la Coupe du Monde de Skicross.

SWiTCH : Avez-vous suivi une formation spécifique pour apprendre le métier de shaper ?
Renaud Riccoboni : J’ai effectué un ou deux stages pour apprendre à shaper des Boardercross et ensuite j’ai appris sur le tas. Le fait d’être en permanence sur le terrain avec les coureurs, et de skier m’a aussi beaucoup aidé. C’est une expérience qui s’acquiert petit à petit.

SWiTCH : Combien de temps vous a-t-il fallu pour créer le tracé de la Coupe du Monde de Skicross ?
Renaud Riccoboni : Le tracé a germé dans notre tête depuis l’an dernier, mais certaines choses n’ont pas pu être mise en place faute de neige. Le parcours dépend de la neige et il est différent d’une année sur l’autre.

Pour être à l’aise par rapport à la taille des modules, ainsi qu’à l’espace nécessaire entre chacun d’entre eux, il faut plusieurs années de pratique. Les premières années, on commet forcément des erreurs, mais sur un tracé de la Coupe du Monde, nous ne pouvons pas nous permettre d’en faire. C’est la ligne sur laquelle les coureurs vont descendre à la bonne vitesse que le shaper cherche et c’est ce qui est difficile à maîtriser. Petit à petit, avec le temps et l’expérience que j’ai acquise à l’Alpe d’Huez, j’ai appris à régler le tracé de façon obtenir la ligne que j’avais en tête au départ.

Si je devais faire un tracé dans une autre station, il n’est pas certain que j’y arriverai du premier coup.

SWiTCH : Est-ce que ce tracé très « glissant » mais avec des modules moins aériens est dû au manque de neige ?
Renaud Riccoboni : Oui c’est vrai. Mais malgré le manque de neige, nous avons réussi à créer un beau tracé. Je dois avouer que ça a été un vrai challenge pour nous. Depuis le mois de Novembre, nous avons réservé de la neige pour cette course. Sans cette anticipation, nous n’aurions pas réalisé un tel parcours. Cela nous a aussi obligés à sacrifier un peu le reste du Snowpark pour la Coupe du Monde, chose que nous n’aimons pas faire vis-à-vis des clients.

SWiTCH : Est-ce que la FIS impose certaines choses dans le tracé ?
Renaud Riccoboni : Jusqu’à présent la FIS n’imposait rien, mais cela commence. Elle propose aux stations de faire intervenir un shaper, chose que nous avons faite au début. Nous avons arrêté, car nous estimons que nous avons maintenant suffisamment d’expérience.

La FIS nous demande de respecter certaines dimensions, ce qui est tout à fait compréhensible. Par exemple, sur ce parcours, la taille d’un des modules a été divisée par deux. Nous n’avons plus le droit de faire de vrais bank*, nous sommes obligés de les rejoindre entre eux par un arrondi de neige. Nous nous battons pour que le tracé reste un vrai Skicross et non pas une sorte de Slalom Géant avec quelques modules au milieu.

La FIS insiste aussi sur le fait que le tracé ne doit pas être trop rapide pour que les caméras de télévision puissent suivre la course.

*Bank : Virage très incliné permettant un passage quasiment à l’horizontal des coureurs.

SWiTCH : Que va devenir le tracé une fois la Coupe du Monde Skicross terminée ?
Renaud Riccoboni : Nous accueillons deux autres évènements cette semaine : la Coupe de France Skicross le 14 Janvier et l’Ofé X Day le 15 Janvier. Ensuite, l’équipe de France de Snowboard vient s’entraîner.

Notre objectif est d’avoir une piste d’entraînement permanente de niveau Européen, afin d’accueillir les équipes, les comités, etc. La piste sera proposée avec différentes options de location (nue, avec le chrono, avec les portes, etc.), afin de rentabiliser le temps passé.

SWiTCH : De qui dépend la gestion du Snowpark ?
Renaud Riccoboni : Le Snowpark est géré par une association, Anim’Alp. Elle est subventionnée par la Mairie, la SATA et l’Office de Tourisme. En échange de quoi nous gérons des évènements, tels que les Coupes du Monde, de France, etc. Mon équipe, constituée de 5 personnes, est en charge de dessiner des lignes de modules et de faire les préformes du Snowpark. Une fois ce travail réalisé, ce sont 3 shapers – et conducteurs de dameuse – qui effectuent les finitions.

SWiTCH : Est-ce que vous êtes aidé par des bénévoles au fur et à mesure de la saison ?
Renaud Riccoboni : À part une ou deux personnes qui viennent nous aider de temps en temps, nous n’avons pas de bénévoles, notamment pour des raisons d’assurance. Nous aimerions, mais ils ne seraient pas couverts en cas d’accident. C’est la raison pour laquelle toutes les personnes qui travaillent au sein d’Anim’Alp sont des moniteurs de ski diplômés d’État.

SWiTCH : Quelle est la plus grosse difficulté de votre métier ?
Renaud Riccoboni : Le plus dur c’est que tout le monde veut donner son opinion sur ce qu’on construit. Il y a beaucoup de bonnes idées et le plus difficile pour moi est de dire Stop ! Au-delà du nombre d’heures de machine qui est en jeu (il faut compter en moyenne 300 € H.T. pour une heure de dameuse, hors salaire du chauffeur, NDLR), nous ne pouvons pas nous permettre de déplacer trop de modules quelques jours avant un évènement comme celui de la Coupe du Monde, car il faudrait modifier tout le tracé. Je ne vous cache pas que les inspections qui ont eu lieu ces derniers jours ont été un peu tendues.

SWiTCH : Quelle est la question que nous ne vous avons pas posé et que vous auriez aimé qu’on vous pose ?
Renaud Riccoboni : La question de la sécurité dans les Snowpark ! Les gens se lancent souvent sans aucune connaissance, ni reconnaissance préalable du terrain et des modules. Ils ne sont pas équipés pour : pas de dorsale, ni de casque, etc. Ils ne prennent pas connaissance des règlements affichés à l’entrée des Snowpark. Résultat : nous avons parfois des accidents graves ! Nous devons trouver un moyen de faire passer les messages sinon un jour il n’y aura plus de Snowpark tel que nous les avons aujourd’hui. Nous serons obligés de les aseptiser. La préfecture de police est déjà en train de mener une enquête concernant les accidents dans les Snowpark. Petit à petit nous n’aurons plus de liberté.

SWiTCH : Oui. Cela dit lors de notre tour du monde des domaines skiables nous avons pris connaissance d’études d’accidentologie dans les snowparks menées en Scandinavie et en Amérique du Nord démontrant qu’il n’y avait pas plus d’accidents dans les zones ludiques que sur les pistes. Par contre, quand ceux-ci arrivent, les traumatismes et leurs conséquences sont souvent beaucoup plus graves.

SWiTCH : A ce propos, que pensez-vous pensez des systèmes de « permis » avec formation permettant d’accéder aux zones ludiques, comme il en existe en Amérique du Nord ?
Renaud Riccoboni : Je suis pour, mais les français n’aimeront pas l’idée qu’on leur impose encore quelque chose ! Nous essayons de fermer les zones, d’obliger les gens à passer dans un endroit de plus en plus étroit, pour qu’ils soient conscients de ce qu’ils font et dans quelle zone ils se trouvent. Nous mettons des panneaux, traçons des lignes de couleur, mais nous nous apercevons que les gens n’y prêtent pas attention.

Je me demande ce qui serait le plus efficace pour que les personnes prennent connaissance des règles à respecter dans un Snowpark.

Il y a beaucoup de reportages sur les snowparks sur les chaînes de TV nationale, mais aucun d’entre eux n’aborde le thème de la sécurité. Ils nous montrent des gamins faire des prouesses sur les Big Air, mais jamais il n’est précisé que ces jeunes ont de l’expérience. Il faudrait peut être commencer par là avant de mettre en place des systèmes de permis.

Avec un budget plus important, nous pourrions être plus nombreux sur les Snowpark, afin de faire de la prévention. Je suis convaincu que la meilleure solution à l’heure actuelle serait d’avoir 3 personnes dans les Snowpark à chaque début de semaine pour arrêter les gens et les informer.

SWiTCH : Merci Renaud ! Et bonne continuation sur le snowpark de l’Alpe d’Huez.


Article écrit à 4 mains par Justine Cougoureux et Armelle Solelhac
Crédit photo : Armelle Solelhac