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Retour sur le Digital x Outdoor 2018

Organisée par ImaginoveCITIA et Outdoor Sports Valley, la 3ème édition du Digital x Outdoor (DxO) a eu lieu le 8 novembre dernier à Archamps. Cet événement propose de décrypter l’innovation numérique et d’accompagner les entreprises de l’industrie de l’outdoor vers une meilleure connaissance des solutions « digitales » disponibles. La thématique centrale de cette édition était consacrée à l’expérience client en tant que levier de différenciation de la marque. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a eu le plaisir d’y faire une conférence plénière « en bon français » sur les tendances du marketing numérique d’ici à 2025. Voici les points clés à retenir.

La vente ou l’expérience d’achat aboutie des consommateurs multi facettes
Les nouvelles technologies ont radicalement modifiées les attentes des consommateurs ces 20 dernières années. L’acte d’achat est une question de timing, de précision, de compréhension de l’autre et d’efficacité… comme dans le sport ! C’est aussi devenu une question d’expérience et de valeur. Ainsi les marques doivent s’inscrire dans le quotidien de leurs cibles de clientèles pour mieux les toucher. En 2018 les consommateurs sont désormais surinformés, exigeants et… hautement infidèles ! Ils sont surtout uniques. Ils ont tout de même pour dénominateur commun de construire leurs achats avec de nombreux canaux. Cet état sonne donc le glas du marketing de masse (ce que nous avions annoncé sur ce blog depuis 2016) tout comme de la distribution de masse. Toujours adeptes du shopping en points de vente physiques, les consommateurs y réalisent encore plus de 80% de leurs achats. Ils deviennent cependant très sensibles aux marques engagées qui répondent aux grands enjeux sociétaux.

Les 10 tendances du marketing numérique d’ici à 2025
Dans ce contexte, nous avons présenté ce qui nous semblait être les tendances du marketing numérique pour les 7 prochaines années. Voici notre présentation détaillée :

Pour mémoire, voici notre présentation sur les tendances du marketing numérique d’ici à 2020 :

A l’année prochaine pour le DxO 2019 !

Retour sur le Digital x Outdoor 2017

DXO-MONTAGNE-MOYEN Fond Bleu Organisée par ImaginoveCITIA et Outdoor Sports Valley, la 2nde édition du Digital x Outdoor (DxO) a eu lieu le 10 novembre dernier à Archamps. Cet événement propose de décrypter l’innovation numérique et d’accompagner les entreprises de l’industrie de l’outdoor vers une meilleure connaissance des solutions « digitales » disponibles. La thématique centrale de cette édition était consacrée à l’intégration du consommateur au cœur des dispositifs. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a eu le plaisir d’y faire une conférence plénière « en bon français » sur les tendances du marketing numérique d’ici à 2020. Résumé.

Convialité, humour et contenus « No Bullshit »
Contrairement à de nombreux événements consacrés au numérique, la particularité du DxO réside très certainement dans son absence absolue de snobisme. Ici, pas de terminologie alambiquée, pas de concept abstrait, pas de posture pédante de supériorité des « sachants » au regard des « apprenants » : les participants étaient là pour repartir avec les idées claires et du concret à mettre en oeuvre dès leur retour au bureau. De fait, les présentations des intervenants, qu’elles fut sous forme de conférence, de témoignage ou d’atelier, étaient sans langue de bois, engagées et chargées de bonnes pratiques à adopter et/ou d’erreurs à éviter. Il en a découlé une ambiance décontractée mais non moins sérieuse bien agréable !

Après les traditionnels discours d’ouverture, nous avons donc présenté « en bon français » notre revue des tendances en « marketing numérique » d’ici à 2020. Comme nous n’avions qu’une vingtaine de minutes, nous avons du faire des coupes et ne retenir que 5 d’entre elles. Mais vous pouvez désormais retrouver le support détaillé et complet ci-dessous :

Bertrand Barré (PDG de ZEBRA) a ensuite expliqué avec beaucoup d’humour, voire un brin de provoc’, comment la génération des « millenials » change le dialogue entre les marques et les consommateurs. Ayant une tendance à rejeter les marques et leurs discours bien rodés, avides d’authenticité et très auto-centrés, les « millenials » imposent de nouvelles règles aux marques. Ces dernières doivent non seulement apporter plus d’émotions et plus de valeur ajoutée dans leur storytelling, mais leurs discours doivent être en cohérence avec leurs actes et leurs engagements sociétaux au quotidien.

DxO 2017

Jean Naveau (Directeur International produit & digital de SEB) a poursuivi la matinée en apportant un retour d’expérience sans faux-semblant sur l’association des services numériques et des produits pour renforcer l’expérience consommateur chez SEB. Dans la foulée, Axel Dutreil (Directeur Global Digital Marketing & E-commerce) a lui aussi apporté un témoignage sans détour sur la façon dont le numérique s’est imposé à Salomon et est devenu une des clés de succès de l’entreprise. Ces deux exemples ont vastement démontré comment les entreprises qui saisissent ces changements à temps – plutôt que de les subir… – peuvent les transformer en opportunités pour accélérer leur croissance.

Pitching, salon & déjeuner bio et ateliers pratiques
La séquence attendue et particulièrement appréciée de l’événement a permis de finir la matinée en beauté : les startup pitch ! Clément Lhommeau d’Helloways et Tim MacLean de Whympr ont donc pu défendre leur projet devant le public. On aurait aimé en avoir d’autres, d’autant plus que ce n’est pas les beaux projets qui manquent au sein de l’industrie de l’outdoor…

VR Dx0 2017

Après un déjeuner sain et original au coeur d’un salon d’exposition où les participants ont pu faire le plein d’expériences et de solutions numériques, les ateliers de l’après-midi se sont déroulés sur quatre thématiques :

  1. La gestion des athlètes pour mieux toucher ses consommateurs ;
  2. Comment faciliter l’appropriation interne des messages de la marque ;
  3. Le crowdfunding, outil de financement ou de recherche marketing ?
  4. Comment créer le dialogue avec son client ?

En bref, DxO 2017 a proposé une seconde édition de grande qualité avec des solutions concrètes et des perspectives pour l’avenir, afin de permettre aux marques de l’outdoor de négocier au mieux leur virage numérique. Vivement le DxO 2018 !

Retour sur ISPO 2017 à Münich (Allemagne)

ISPO2017 2 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Tous les ans, c’est la même histoire : toute l’industrie de l’outdoor et du sport s’installe à Münich (Allemagne) pour une intense semaine de salon, rencontres, sourcing, apéros endiablés et dégustation de Bretzels. 85 000 visiteurs venus de 120 pays et pour la 5ème année consécutive, nous étions parmi eux ! SWiTCH a en effet arpenté les dédales de ce véritable labyrinthe qu’est Messe München pour prendre le pouls de l’industrie, dénicher les nouvelles tendances et rapporter quelques pépites. Voici nos impressions à chaud et en direct du lounge VIP de la 45ème édition d’ISPO.

L’adaptation aux évolutions du marché

L’ajustement des marques aux évolutions du marché que nous avions expliqué en 2014 commence doucement à se mettre en œuvre. On voit ainsi apparaître de plus en plus de produits évolutifs ou multi-usages « sport et urbain ». On peut citer à titre d’exemples Oakley – avec des poches rectangulaires et des fits plus amples, Picture Organic Clothing – avec des dégradés de couleurs, des imprimés photos ou motifs ethniques et, d’une manière générale beaucoup de couleurs automnales – ou encore Black Crows. Cette dernière marque reconduit sa collection de vêtements « Corpus » et va décliner prochainement une collection lifestyle « Traverse », ainsi que les sacs « Dorsa » (en 18 et 27 litres) utilisables aussi bien en ville qu’en montagne. Pour cela, la marque chamoniarde adopte les codes de la ville avec un beau travail sur des coupes plus droites et moins près du corps, des cols originaux, des écussons, des pressions (partout !), une capuche rétractable avec un système de zippers – « pour aller plus vite sur les pistes ! » nous a confié Julien Regnier en personne – et la possibilité de mélanger les couleurs entre les hauts et les pantalons de façon à ce que cela reste portable en toutes circonstances. Lafuma a aussi adopté le « mix & match » des coloris de ses vêtements pour offrir plus de liberté de choix et mieux coller à la versatilité des attentes des clients.

Les couleurs de l’hiver 2017/2018 sont le bleu marine, le jaune et le orange… aussi fluo que possible ! Les traitement mats ont le vent en poupe, mais paradoxalement les produits contenants de la lumière pour mieux se signaler aux autres semblent faire une percée.

ISPO2017 6 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Enfin, comme nous l’avions remarqué l’année dernière, les gammes de ski de randonnée continuent à s’élargir. La marque suisse Movement présente ainsi pas moins de 20 modèles ! Même le snowboard, qui est en chute libre depuis de nombreuses années, semble connaître un petit regain grâce aux différents splitboards, chez Rossignol notamment, avec son modèle « Sushi » qui nous a beaucoup plu.

ISPO 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH 5Crise de confiance et l’étendard du développement durable

Pour se donner plus de consistance en ces temps de vache maigre, comme si le manque d’innovation et de renouvellement privait les marques de belles histoires à narrer, elles se racontent à grands coups de « missions statements » et clament (trop ?) haut et (trop ?) fort leurs « core values ». Elles revendiquent leurs origines françaises, norvégiennes, allemandes ou encore américaines pour mieux faire oublier que leurs produits sont en fait fabriqués en Asie. Elles reviennent sans cesse sur leur parcours, leurs innovations passées, les accomplissements des quelques rares athlètes qu’elles soutiennent encore du bout des doigts. Toutes les composantes de la parfaite plateforme de marque y passent, mais rien n’y fait : la confiance en la reprise économique n’est pas encore vraiment là.
ISPO2017 4 - Armelle Solelhac - SWiTCH

ISPO2017 3 - Armelle Solelhac - SWiTCHAlors pour se rassurer, elles brandissent l’étendard du développement durable et des efforts qu’elles consentent à réaliser pour être « plus propre », « plus honorable » et « plus désirable », parce qu’elles ont enfin compris que c’est désormais devenu un véritable critère de choix pour les consommateurs.

ISPO2017 1 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Retour sur ISPO 2016

In flight Entertainment - SWiTCH

Comme tous les ans, nous sommes allés au salon ISPO à Münich, grande messe annuelle et internationale du monde de l’outdoor. Nous avons flairé les tendances et les signaux faibles pour 2017. Résumé.

Sobriété et ouverture
Nous n’avons pas encore eu le chiffre officiel quant au nombre de visiteurs du salon à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais de l’avis général la fréquentation est beaucoup moins dense que d’habitude pour les 3 premiers jours. Certaines très grandes marques ont du faire des coupes drastiques dans leur budget marketing, la taille des stands a diminué, certaines s’associent pour mutualiser les coûts et d’autres sont tout simplement absentes (DaKine pour n’en citer qu’une). Ca circule facilement dans les allées et sur les stands. Les portes autrefois désespérément fermées de certaines marques s’ouvrent enfin à tous. Fini les postures arrogantes ou condescendantes, désormais toute personne est un client potentiel.
Baselines2017

La fin du dépassement des limites et la montée du ludique
L’ère du « pushing the limit » semble presque terminée pour faire place à celle du snacking d’expériences ludiques, du confort, du naturel et du pratique. A grand renfort de baselines, les marques outdoor glissent vers une approche plus réaliste des pratiquants et de leurs comportements de consommation. Le meilleur exemple de ce phénomène est bien la fin du ski de randonnée en mode « collant-pipette », où il fallait se brûler les poumons pour avoir réussit sa sortie, au profit de la poussée du « free rando » – qui a commencé sa montée en puissance depuis 2007 – et devrait atteindre son apogée d’ici deux ou trois saisons. Nous avons ainsi pu observer que les marques proposent plusieurs modèles de ski de randonnée, ainsi qu’une gamme de plus en plus profonde de split boards, là où il y a encore un ou deux ans seulement elles n’en proposaient qu’un seul modèle, voire aucun. Dans cette lignée, il y a une place de plus en plus prégnante des produits destinés à la pratique du trail running chez certains équipementiers, dont Salomon qui semble presque vouloir faire oublier qu’elle était une marque de ski à l’origine.
Ludique - Picture Organic Clothing 2017

Des produits pratiques et évolutifs
Nous avions déjà remarqué l’année dernière que les marques avaient porté leurs efforts sur la création de vêtements pratiques, multi-usages et évolutifs en fonction des modes de vie des utilisateurs. Ainsi, la marque allemande Mamalila a présenté sa gamme de vestes pour femmes enceinte, qui se transforment, par un jeu d’inserts en tissu, une fois que l’enfant est né en permettant de le porter bien au chaud contre soi, sur son ventre ou dans le dos. Il existe des modèles pour les messieurs aussi !
Mamalila

ZAMST propose de son côté la MS-K tape, qui permet de se faire un strapping comme un pro sur les chevilles, les genoux, la voûte plantaire et les mollets. Bien pensé, avec des numéros à suivre comme un jeu d’enfant, ce produit permet d’inhiber la douleur, de libérer les tensions sur la zone traitée et d’activer la proprioception (15 € en magasin).

ZAMST MS-K

Des couleurs vives, des coupes et des détails soignés
Fini les pastels de 2016, en 2017 on assume les couleurs vives ! Violet, bleu vif, vert, du orange par petites touches sont au menu de toutes les marques, que ce soit pour les vêtements, les accessoires ou le hardware.

Chaussures violettes 2017
Vêtements violets 2017
Accessoires violets 2017
Vêtements Bleus 2017
Accessoires Bleus 2017
Vêtements Verts 2017
Accessoires verts 2017
Skiboots vertes 2017 Skis verts 2017
Casques Verts 2017 - SWiTCH Chaussures vertes 2017
Les coupes sont précises et les détails soignés, les designers ont joué avec les matières, que ce soit pour leurs formes ou leurs propriétés techniques : de larges scratchs aux manches (Helly Hansen), des renforts sur les cuisses insérés dans les pantalons en cas de chute (Black Diamond), des chaussures de trail profilées comme des chaussures de course sur piste (Salomon), des chaussures de Freeride avec trois crochets et un scratch oversize (K2), des tissus à « caissons d’isolation » (Icebreaker), des mélanges improbables de matières sur les vêtements comme les accessoires (Picture Organic Clothing et sa casquette à visière en liège, henjl et ses pulls néo-classiques), etc.

Attention aux détails

K2 2017 - 3 crochets et 1 strap

Henjl 2017
Salomon 2017

L’évaluation et le partage de l’expérience
Cette année encore, pas d’innovation renversante. On signale tout de même le travail de In & Motion avec son airbag directement intégré à la tenue des coureurs en ski alpin. Le produit développé en Haute-Savoie, grâce au cabinet Conicio, en partenariat avec la marque suédoise POC avait déjà fait sensation il y a tout juste deux semaines lors du CES de Las Vegas.
In&Motion
D’une manière générale, les marques ont soit déployé leurs propres applications mobile pour aider les utilisateurs à partager leurs expériences avec le produit (Ex : Rossignol) auprès de leurs proches, soit développé des produits « wearables » permettant de suivre en temps réel ses performances et, bien entendu, de les partager sur les réseaux sociaux. A titre d’exemple, Reimago glisse des puces dans les vêtements des enfants pour suivre leur activité physique. Ces dernières sont reliées à une application iPhone, qui permet en temps réel de savoir si l’enfant s’est suffisamment défoulé dans la journée. Il est possible de comparer l’activité physique de plusieurs enfants sur la même application et de leur lancer des challenges sportifs. Il faut tout de même compter 50 euros pour une puce et l’application mobile. La marque a reçu un Scandinavian Outdoor Award 2016 pour cette innovation, qui, soyons honnêtes, nous a laissé un peu perplexes. A la marge, certaines marques présentent désormais leurs produits en situation grâce à l’oculus rift et à la réalité virtuelle.
Wearable & mobile app 2017

 

Welcome Manon !

Manon a rejoint la SWiTCH Team la semaine dernière et nous lui souhaitons la bienvenue ! Diplômée d’un Master en management de NEOMA pour lequel elle a notamment fait un mémoire sur « le rôle des associations sur le management environnemental des marques de sport outdoor », elle a précédemment travaillée comme Assistante Chef de produit chez Salomon et pour Patagonia comme vendeuse dans la célèbre station canadienne de Banff. Elle est ensuite partie 4 mois en Nouvelle-Zélande pour visiter le pays à vélo.

Quand elle ne travaille pas, Manon pratique plein de sports différents pourvu qu’ils soient en montagne !

Son « plus » qui fait toute la différence : Elle parle français, anglais, espagnol et… un peu chinois !

Marketing Communautaire, faites-en bon usage ! – Etude de cas : Salomon et son application Powfinder

La forte croissance du nombre de medias sociaux ces dernières années a souvent poussé les marques à multiplier leur présence sur ceux-ci. Le terme « communauté » s’est rapidement généralisé pour caractériser les membres en interaction. Dans ce cadre-là, on constate de plus en plus que les marques ont tendance à négliger les principes de base de la communauté, à savoir que l’internaute est central. Pour cause, il est lui-même à l’origine des interactions et surtout générateur de contenu. Il est donc indispensable pour les marques souhaitant fédérer une communauté de baser leur stratégie sur les bénéfices potentiels pour l’internaute à rejoindre cette communauté. Etude de cas : Salomon.

Salomon et son application Powfinder
La marque de ski a lancé depuis quelques temps son application dédiée aux conditions d’enneigement. Celle-ci se démarque des nombreuses autres applis dédiées au même sujet grâce à l’aspect communautaire mis en place. Téléchargeable sur l’Appstore ou sur Google Play, cette interface permet avant toute chose à l’utilisateur de connaître avec précision les conditions météorologiques et d’enneigement dans la station de son choix grâce aux données fournies par le réseau Wepowder et aux alertes neige notifiées sur mobile. Parallèlement, il est possible de se connecter via son compte Facebook pour rejoindre la communauté de skieurs.

Le partage de photos via un smartphone et l’ajout d’informations de dernière minute sur la hauteur et la qualité de neige, le vent ou encore le traçage donnent lieu à un échange entre les utilisateurs de façon continue, enrichi par la possibilité de commenter chaque « snow report ». Il est également possible de partager ces informations sur Facebook ou Twitter afin d’élargir le mise en commun de données.

Salomon profite par ailleurs de cette plateforme communautaire pour insérer des onglets donnant un accès rapide à sa web TV ou à ses fiches produits en ligne. Le bénéfice est donc double pour la marque. Tout en donnant accès en temps réel à l’information à des passionnés et en leur permettant de devenir développeurs de leur propre communauté, Salomon a su à valoriser son image de marque ainsi que ses produits par la viralité des nouvelles technologies de l’information.

Welcome Jean-Baptiste !

Jean-Baptiste rejoint aujourd’hui notre équipe et nous avons le plaisir de lui souhaiter la bienvenue !

Après avoir fait une Licence en Sciences économiques à l’Universidad Rey Juan Carlos de Madrid et un Master in Marketing Management à l’ESC Lille, il a travaillé chez Décathlon, Salomon et SkiSet. C’est un spécialiste du marketing 2.0, du marketing des innovations et du marketing durable. Bref, un vrai marketeur quoi ! 😉

Et parce qu’il n’y a pas que le boulot dans la vie, il fait du surf, du ski et du trail.

Le petit détail qui toute la différence : il est toujours de bonne humeur !

ECR Sport : quand les industriels et les distributeurs de la filière du sport remettent le client au centre de la réflexion

A l’occasion d’une discussion avec Benjamin Marias, le « co-boss » d’Azimut, lors du 10ème anniversaire de Mountain Riders, nous avons découvert l’existence d’une association particulièrement intéressante : ECR Sport.

L’Efficient Consumer Response (ou Efficacité et Réactivité au service du Consommateur) est une initiative conjointe des industriels et des distributeurs de la filière du sport qui vise à créer, grâce à une meilleure organisation, de la valeur dans la chaîne de commercialisation et d’approvisionnement, c’est-à-dire des gisements de rentabilité. Cette initiative se traduit par la mise en place d’actions communes basées sur le partage d’informations et l’homogénéisation des pratiques : les actions sont conduites en groupes de travail mixtes « Industriels / Distributeurs »

L’ECR est apparu en France en 1991 dans l’univers des produits de Grande Consommation, dans un contexte de mondialisation des échanges, de pression sur les prix et sur les marges et d’évolution rapide du comportement d’achat du consommateur face à la complexité de la demande. Le principe essentiel est de placer le consommateur, et la qualité de service qui lui est apportée, au centre de la réflexion des groupes de travail. Cela vise à rendre les systèmes d’échange plus efficients, moins coûteux et plus réactifs aux attentes des consommateurs.

Les 5 piliers de l’ECR sont :

  • Fixer comme objectif aux groupes de réflexion l’amélioration du service au consommateur ;
  • Viser l’optimisation des coûts sur l’ensemble de la filière ;
  • Tester les préconisations et mesurer les enjeux dans le cadre de « pilotes » créés entre industriels et distributeurs ;
  • Mettre en place des indicateurs de performance partagés ;
  • Adopter une approche collaborative : partager les expériences et les informations.

L’association, qui a 2 ans d’existence, compte déjà parmi ces adhérents des entreprises telles que AdidasArenaAsicsBabolatHead TyroliaLafumaNikePumaQuiksilverRip CurlSalomonTecnica pour les fournisseurs et DécathlonGo SportIntersport ou encore Sport 2000 pour les distributeurs.

Les échanges et les bonnes pratiques qui en ressortent sont très intéressants. Toutes les entreprises du secteur peuvent adhérer (même si la cotisation annuelle n’est malheureusement pas accessible aux bourses de toutes les TPE). Plus d’info ici.

Le casque de ski de plus en plus plébiscité

Coloré, sobre, High-tech avec les écouteurs intégrés ou basique, le casque de ski se décline sous toutes ses formes. Son port est obligatoire chez tous les enfants dans les écoles de ski en France. Il est de plus en plus porté par les adultes sur les pistes, surtout à l’étranger. Et c’est une bonne tendance, car il divise par 2 le risque de lésion grave à la tête en cas d’accident.

 Une étude réalisée aux États-Unis par Leisure Trends Group indique que 51% des interrogés portent un casque. La principale raison est la sécurité apportée en cas de choc (48%). Les autres raisons évoquées sont de montrer le bon exemple (19%) et le fait que le casque tienne chaud (19%).

Ceux qui ne veulent pas porter de casque indiquent que c’est à cause du manque de confort ou de praticité, voire du prix élevé. Enfin 76% des interrogés pensent que le port du casque devrait être obligatoire pour les enfants. Et seulement 51% le rendraient obligatoire pour les adultes.

A titre d’information, en Italie le port du casque est désormais obligatoire pour tous. En Autriche, dans le Vorarlberg, il existe des patrouilles chargées d’infliger des amendes en cas de non port du casque pour les enfants. Est-ce la bonne méthode ? En tout état de cause, une prise de conscience est en court et c’est déjà ça…

Crédits photo: Salomon