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[SPONSORING] SWiTCH accompagne Nico d’Estais dans ses courses au grand large !

Depuis le mois de Mai 2021, toute l’équipe de SWiTCH accompagne Nico d’Estais dans sa quête sportive : Transat Jacques Vabre, Route du Rhum… et peut-être même plus loin encore ! 😉

Après des premiers résultats prometteurs, notamment sur la Mini Transat – course transatlantique réalisée en solitaire sur une coquille de noix de 6,5m seulement – où il a terminé 2ème en 2019 – cet ingénieur diplômé de Cambridge et du MIT, consultant chez McKinsey à Paris depuis 2016 et évidemment passionné de voile, a décidé de se lancer (très) sérieusement dans la course au large… et toute l’équipe de SWiTCH a décidé de souffler fort dans ses voiles pour l’aider à aller un peu plus vite !

Au programme de cet accompagnement :
– Définition de sa stratégie de personal branding ;
– Création d’un plan d’actions marketing & communication ;
– Elaboration de sa grille de niveau de sponsoring ;
– Réalisation d’outils de communication ;
– Community management ;
– Et bien d’autres choses encore !

Si vous aussi vous avez envie de le soutenir, il reste de la place à bord de l’équipe de sponsors et partenaires techniques. Alors si vous voulez embarquez votre équipe et/ou vos proches dans une folle aventure humaine et sportive sur son tout nouveau class40 conçu et construit à Vannes, par les chantiers Multiplast, contactez-nous pour en discuter et suivez-le sur les réseaux sociaux ici et !

Quiksilver Pro NYC 2011 : Merci Katia ?

Après l’une des plus belles épreuves de l’histoire du World Tour à Teahupoo il y a deux semaines, direction Long Beach,(N.Y) pour le contest Quiksilver et ses 1,000,000$ (ça fait toujours mieux en dollars ! 🙂 ) de prize money. « Nous sommes plus qu’enthousiastes d’accueillir le plus gros évènement de surf au monde à New York », a déclaré Bob McKnight, Président de l’équipementier américain lors de l’annonce de l’arrivée de cette nouvelle étape sur le tour.

Certains d’entre vous se demandent surement s’il y a des vagues à New York ? Oui, quelques-unes… mais si Quiksilver vient croquer la Grosse Pomme, ne nous leurrons pas, ce n’est pas uniquement pour la qualité des vagues. Deux intérêts à cela :

  • Un impact direct sur un public large (bien supérieur à celui d’épreuves comme Fidji, par exemple), puisqu’il y a plus de 8 millions d’habitants et que le site où a eu lieu la compétition peut accueillir plusieurs dizaines de milliers de personnes ;
  • Plus de partenariats possibles (privés et publics) pour organiser l’évènement.

Cette stratégie permet ainsi à Quiksilver d’attirer l’attention des médias et de la population urbaine tout en étant au plus proche de ses clients pour faire étalage de toute sa « boardriding culture » : team Quiksilver, Roxy et DC, défilés de mode, contests de skate et de BMX, concerts, etc. Ajoutez à cela, le plus gros prize money de l’histoire du surf et un dispositif de communication tellement impressionnant que la marque a refusé d’en révéler le budget. Bref, la grosse artillerie !

Mais est-ce suffisant pour avoir un retour sur investissement satisfaisant ?
Pas si sur… Malgré le passage de l’ouragan Katia, les conditions de surf auront été déplorables lors des premières journées d’épreuve. Après 3 jours de compétition dans des vagues de 50 cm, les membres du top 34 ont commencé à élever la voix, à l’image du Tahitien Michel Bourez :

« Après Rio, NYC. Le prochain event, c’est d’aller surfer une rivière en Allemagne ? Ca intéresse qui le surf en ville ? Les meilleures vagues pour les meilleurs surfeurs, non ? »

Même le décuple champion du monde, Kelly Slater, s’est permis de critiquer son sponsor historique :

« C’est frustrant pour moi de nous voir de plus en plus aller vers des beachbreaks […]. Les meilleurs surfeurs devraient être sur les meilleures vagues et réaliser les meilleures performances »

De belles vagues et une finale au suspense haletant ont cependant permis de terminer ce Quiksilver Pro NYC 2011 en beauté. Le bilan pour la marque semble alléchant : plus de 100 000 nouveaux fans sur la page Facebook, 22000 visionnages de la vidéo résumant les 5 jours de compétition, des dizaines de milliers de personnes sur la plage pour la finale et un écho positif dans la presse spécialisée (dont la survie dépend des revenus publicitaires obtenus auprès des marques…). Quiksilver a réussi son pari : faire surfer les meilleurs riders de la planète à 30 minutes d’une des plus grandes mégalopoles du monde et obtenir l’adhésion quasi complète de tous les acteurs du milieu de la glisse.

La vraie question est la suivante : doit-on remercier Katia d’avoir permis le succès intégral du Quiksilver Pro NYC 2011 ou bien la maudire car cette réussite va certainement inciter d’autres marques à s’engouffrer dans la brèche du surf grand public au détriment de la qualité des performances sportives ?

Crédit photos

L’influence du monde caché du sponsoring et du « Brand Marketing »

Morgan Spurlock s’est fait connaître du grand public en Europe grâce à Super Size Me, son documentaire choc dans lequel il étudie les effets néfastes de la restauration rapide sur la santé en ne mangeant que des menus McDonald’s pendant 30 jours.

Dans le cadre de son « talk » en février dernier lors du TED Longbeach, Morgan Spurlock fait une plongée sans concession dans le monde mystérieux du Brand Marketing et du sponsoring. Il nous explique quelle est son influence majeure sur la façon dont la culture pop est développée et partagée. Cette présentation pleine d’humour contient notamment plusieurs extraits de son dernier film The Greastest Movie Ever Sold, qui a fait ses débuts dans les salles américaines le 22 avril dernier. Au-delà de ce décryptage, il nous livre aussi une belle leçon sur l’éducation des collaborateurs d’une entreprise à la prise de risque. Regardez bien jusqu’à la fin, la chute est particulièrement amusante ! (Durée : 19’28 – Sous-titres en français disponibles)