Articles

SWiTCH sera présent au salon Grand Ski 2011

Grand Ski est le rendez-vous incontournable des professionnels du tourisme de la montagne et des sports d’hiver français.  Cette année encore, pour sa 20e édition, Grand Ski se tiendra à Annecy les 18 et 19 Janvier 2011. Les professionnels français de la montagne auront l’opportunité unique d’y rencontrer près de 450 tour-opérateurs généralistes et spécialisés venus de France et du monde entier. Ce salon réservé aux professionnels facilite le développement des contacts commerciaux et nous permettra de préparer dès maintenant la saison hivernale 2011-2012.

Nous serons présents dans les allées, alors n’hésitez pas à venir nous y rencontrer !
Infos pratiques :
Horaires
18 janvier 2010 :   09h00 – 18h00
19 janvier 2010 :   09h30 – 17h00
Adresse
L’Arcadium
32, Boulevard du fier
74 000 Annecy
Trajet
Sortie Autoroute
Sortie 17
Annecy Nord
Annecy-le-vieux / Meythet
Puis direction Annecy

A Courchevel, on fait aussi du ski !

Le 21 décembre prochain, Courchevel accueillera une épreuve féminine de la Coupe du Monde de Ski alpin. Quelques jours avant que les meilleures athlètes du monde entier s’élancent sur le stade de slalom, SWiTCH a interrogé Adeline Roux, Directrice de l’Office de Tourisme et Bruno Tuaire, Directeur du Club des Sports de Courchevel pour savoir comment cet événement s’inscrivait dans la nouvelle stratégie de communication de la station. Interview croisée.

SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde à Courchevel ?
Bruno Tuaire : Une nouvelle équipe municipale a été mise en place il y a 12 ans. Elle a souhaité remettre le sport au centre de l’attention. Cela a donc commencé par une restructuration du Club des Sports, immédiatement suivie par de bons résultats de nos athlètes. Ensuite, notre objectif était d’accueillir une Coupe du Monde. Il est très difficile d’avoir l’opportunité de décrocher une épreuve de ce niveau, car les stations comme Vail, Aspen, St Moritz ou encore Kitzbühel se battent pour les garder et les pays émergents comme la Russie et la Chine sont désormais de sérieux concurrents qui veulent se faire valoir. Nous avons donc fait du lobbying auprès de la Fédération Internationale de Ski (F.I.S) pendant 10 ans.
Adeline Roux : Nous avons mené en partenariat avec l’agence TBWA une étude auprès de notre clientèle et il est apparu que les visiteurs de Courchevel venaient en premier lieu pour le Sport, la montagne et la possibilité de se retrouver en famille. Or, la station est plus connue pour les hôtels de luxe, les richissimes russes et les belles fêtes. Accueillir un événement tel qu’une Coupe du monde de Ski permet de casser cette image sulfureuse qui nous colle à la peau. L’idée est de montrer qu’à Courchevel, on peut aussi faire du ski !

SWiTCH : D’accord, mais pourquoi accueillir uniquement les épreuves féminines ?
Bruno Tuaire : Nous avons reçu pendant plusieurs années consécutives un événement qui s’appelait « Les Femmes en Or ». Organiser les épreuves féminines s’inscrit donc dans cette logique. Par ailleurs, nous avons deux athlètes féminines locales prometteuses, Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz. Enfin, il faut bien reconnaître que c’est aussi un peu plus facile d’avoir les épreuves féminines que les masculines.
Adeline Roux : Oui, cela dit nous aurons les deux l’année prochaine !

SWiTCH : Pensez-vous que cela pourra à terme devenir une « Classique » ?
Adeline Roux : L’année prochaine nous aurons les épreuves hommes et dames, puis nous ferons un break d’un an et nous recevrons à nouveau les deux épreuves pour deux ans.
Bruno Tuaire : Ce serait bien ! C’est notre objectif et nous travaillons dur pour que cela se réalise. Mais nous privilégions la qualité à la quantité. On préfère faire une fête exceptionnelle comme les J.O ou la Coupe du Monde de Football tous les 4 ans que d’organiser une course qui va se noyer parmi une multitude d’autres événements.

SWiTCH : A propos, Courchevel est réputée pour ses fêtes excessives et ses prix indécents. Nous nous sommes laissé dire que vous avez préparé un très beau show et que vous proposez des offres avantageuses à l’occasion de cet événement. Dites-en nous plus ?
Adeline Roux : Contrairement à l’Autriche où le simple fait d’organiser une course de ski suffit à déplacer les foules, ici nous sommes obligés d’organiser une grande fête pour attirer le public. Les festivités commenceront donc dès la veille de la course avec le Gala de patinage. Puis le lendemain matin, les gens pourront assister aux échauffements, grâce à un forfait gratuit sur les remontées mécaniques aux abords du stade de slalom. Les spectateurs pourront donc vivre l’événement à quelques mètres seulement des athlètes sur toute la longueur de la piste, ce qui est très rare ! Une fois les épreuves terminées, l’ensemble des remontées mécaniques du domaine skiable seront gratuites pour le reste de la journée. Il suffit de s’inscrire au préalable sur le site Internet. Pour ceux qui ne veulent pas voir le spectacle, ils pourront skier ce jour là sur tout le domaine pour seulement 15 euros. Par cette action, nous avons là encore voulu démontrer que Courchevel était une destination financièrement accessible. Enfin, le soir il y aura des concerts et un spectacle aérien, des goodies seront aussi distribués.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les socioprofessionnels de la station de l’intérêt d’organiser un tel événement ?
Bruno Tuaire : La société de gestion du domaine skiable joue vraiment bien le jeu ! Quant aux hébergeurs, ils font des efforts…

SWiTCH : Avez-vous fait une utilisation spéciale des médias sociaux à l’occasion de cet événement ?
Adeline Roux : Avant l’événement, nous avions une page « fan » sur Facebook qui vivotait. L’année dernière nous nous sommes concentrés sur les applications mobiles iPhone, Android, etc. Nous profitons donc de la Coupe du Monde pour investir les Communautés d’amoureux de la station. Mais nous y allons « step by step ». Une fois de plus, nous préférons le qualitatif au quantitatif. La clientèle de notre station est très exigeante et habituée à une certaine excellence dans la réalisation des prestations. Une obligation de perfection pèse sur nous et nous avons bien conscience que cela peut être excluant pour certains, même si ce n’est pas notre intention.

 

Puisque l’événement vise à promouvoir Courchevel comme une station où l’on fait aussi du ski, on va finir sur une touche sportive. Quelles sont vos attentes des athlètes locales ?
Bruno Tuaire : Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz qualifiées dans les 30 premières seraient satisfaisant !

 

Crédit photo : Christophe Pallot & Patrick Pachod – Agence Zoom

Top 10 des stations de montagne nord américaines en 2010

Dans son numéro spécial « Top Resort Guide », SKI Magazine publie comme l’année dernière le classement des stations de ski sur le continent Nord américain. Pour la 4ème année consécutive, Deer Valley (UT) a été élue meilleure station. Ces 10 dernières années, cette station n’a jamais connu un classement inférieur au 3ème rang. Plus de 20 000 lecteurs ayant obligatoirement skiés pendant les deux dernières saisons ont répondu à une enquête menée par un cabinet d’étude indépendant. C’est l’une des enquêtes la plus complète de l’industrie des sports d’hiver. Les stations sont classées dans 18 catégories telles que : satisfaction globale, accessibilité, après-ski, restauration, hébergements, qualité de service, snowparks, paysages et points de vue, qualité de la neige, qualité de l’entretien des pistes, variété des pistes, difficulté des pistes, etc.

D’une manière générale, les stations de l’Utah dominent le classement « Qualité de la neige » : Alta (1), Snowbird (2), Powder Mountain (3), Brighton (4), Solitude (5), Deer Valley (7) et Snowbasin (8). Ce n’est pas l’Etat de la « Greatest snow on earth » pour rien !

Top 10 des stations selon les lecteurs de SKI magazine :

1. Deer Valley, Utah
2. Vail, Colorado
3. Whistler / Blackcomb, Colombie Britannique
4. Beaver Creek, Colorado
5. Park City, Utah
6. Snowmass, Colorado
7. Aspen, Colorado
8. Breckenridge, Colorado
9. Sun Valley, Idaho
10. Aspen Highlands, Colorado

Crédit photo : Dan Campbell
Via

European Outdoor Forum 2010 – 2ème journée

Et c’est reparti pour une journée de conférences ! Pas facile de se lever ce matin, car le diner avec les « speakers » et quelques participants s’est prolongé tard dans la nuit…

Ce matin, nous avons commencé par regarder vers l’avenir avec le Prof. Eckehard Fozzy Moritz (Directeur de SportKreativWerkstatt) pour savoir à quoi ressemblera l’outdoor en 2025. Dans cette présentation brillante et pleine d’humour (on se souviendra notamment de l’entrée de notre orateur sous un tonnerre d’applaudissement et sur un fond d’images vidéo d’un concert d’ACDC !), Fozzy Moritz nous a rappelé à quel point repérer de nouvelles niches de marché plusieurs années à l’avance est crucial. Cela permet en effet à une entreprise d’avoir au moins une longueur d’avance sur la concurrence et de faire des gains significatifs de parts de marché dès le départ. Il a ensuite examiné les principaux domaines d’innovation possibles dans l’industrie de l’outdoor pour les 15 prochaines années, avec en particulier un exemple joliment illustré sur l’avenir des stations de montagne et la pratique du ski comme une expérience 4 saisons. Il a aussi rapidement exposé la méthodologie lui permettant de faire ses recommandations. Ceci inclut notamment l’idée d’un système de visualisation pour déterminer les nouvelles opportunités commerciales. Parmi les tendances de fond, nous avons pu noter la U-santé, la mobilité douce en montagne et les surfaces bio-fun. Enfin, il a conclu sur la façon dont le développement des entreprises peut être restructuré en une stratégie cohérente et efficace vers un résultat souhaité.

Après la traditionnelle pause café, Cortney McDermott (Directrice CSR et développement durable à The North Face, présidente du groupe de travail développement durable au sein de European Outdoor Group) a présenté la feuille de route du développement durable au sein de son entreprise tout en distillant avec subtilité sa vision de l’industrie des sports Outdoor. Une approche percutante qui a donné lieu a une longue session de questions /réponses toutes plus pertinentes les unes que les autres.

En début d’après-midi, Antoine Deneriaz a salué l’assemblée en 2 minutes top chrono. Puis Eugenio di Maria (Fondateur et PDG de SGI-Europe) a traité des « stratégies de business dans les temps difficiles ».

A propos de temps difficile, faire une présentation juste après le repas est toujours un exercice de style. Résultat en photo : la salle a peu à peu été désertée ou s’est endormie…

Malheureusement, nous avons fait parti des déserteurs… Dommage pour l’intervention suivante sur les digital natives à laquelle nous n’avons pas eu la force d’assister, mais qui avait l’air pourtant intéressante.

Ce que nous retenons de cette 1ère édition de l’EOF :
–   Les excellentes rencontres : ce type d’évènement est idéal pour faire du networking ;
–  La qualité des présentations est trop aléatoire : un comité « scientifique » de sélection et de vérification des présentations aurait été le bienvenu ;
–  Des lieux d’exception (L’Impérial Palace et le Libellule), mais une organisation pas toujours à la hauteur du prix du ticket d’entrée, ni de la qualité et des fonctions des participants…

Crédits photos : Jean-Marc FavreEuropean Outdoor Forum
Crédit photo sieste : Armelle Solelhac (toujours avec le BlackBerry pourri mais qui rend bien des services) – SWiTCH

les 5 facteurs clés créateurs de valeur ajoutée durant un séjour en montagne l’hiver

Une étude réalisée par Isabelle Frochot et Dominique Kreziak sur la construction de l’expérience et la satisfaction client, nous révèle les 5 facteurs clés créateurs de valeur ajoutée durant un séjour à la montagne l’hiver :

  1. La coupure : séjourner à la montagne l’hiver permet vraiment de quitter un quotidien gris et pollué pour retrouver un environnement ensoleillé et pur. Les clients ne veulent pas retrouver des éléments qui leur rappellent le quotidien. D’ailleurs, la station idéale est sans voiture.
  2. Le dépaysement s’exprime chez les clients à deux niveaux complémentaires :
    • La montagne, procure un sentiment de dépaysement grâce aux paysages spectaculaires, la pureté de l’air et de la neige ;
    • La station, dans laquelle les visiteurs  séjournent doit correspondre à leur imaginaire ; ils souhaitent retrouver un « décor alpin » avec son « immuable trio bois-sapins-neige ». Cependant, ils ne sont pas dupes. Ils acceptent que seuls certains éléments correspondent à leurs fantasmes. Le béton est ainsi mal perçu… sauf s’il est recouvert de bois !
  3. Le ski et le flow : Le ski procure au touriste des sensations de liberté, de plaisir et de glisse. Il permet une immersion quasi-immédiate dans les vacances, en oppositions à la mer où il leur faut plusieurs jours. Ce que les skieurs décrivent correspond en Psychologie en un « état de flow », En d’autres termes, ils sont complètement immergés dans l’instant présent. « Le flow est un élément central de l’expérience vécue par les vacanciers.  C’est l’atout majeur de ce type de destination » ; pour atteindre cet état de flow le skieur doit avoir un niveau suffisant, skier dans un groupe homogène et disposer d’un domaine aux pistes variées.
  4. La convenience : L’ensemble des services doit être fluide et sans accroc pour permettre aux touristes de construire une expérience « positive ». Ils sont sensibles aux bonnes et mauvaises surprises. Par exemple, les incivilités entre skieurs sont largement évoquées par les touristes. Ainsi, l’accueil, la signalétique, le CRM sont indispensables à la création de valeur ajoutée dans le séjour.
  5. « Etre ensemble » : La recherche d’émotion est au cœur des vacances. L’ensemble des services, l’environnement, le ski et le flow sont autant de supports qui participent à la création de souvenirs et d’expériences communes au sein du groupe. Les séjours à la montagne sont souvent l’occasion de vacances en famille élargie, en tribus, ce qui renforce le sentiment d’appartenance.  

 

« Il y a une co-construction de l’expérience entre la station et les clients », mais c’est dans l’auto-construction que l’expérience prend tout son sens.

Source : Isabelle Frochot & Dominique Kreziak, Savoie Mont Blanc Tourisme, Cemagref – centre de Grenoble et Institut de Mangement de l’Université de Savoie : Département Tourisme – Hôtellerie – Loisir
Crédit photo : Matthieu Gaurin à Hintertux (Autriche) par Béa Frison – Riders Around The World

Les produits touristiques « pour les filles »

Lors de nos pérégrinations autour du monde, nous avons largement pu constater le développement des produits touristiques « pour /entre les filles ». En Amérique du Nord, toutes les stations de montagne (ou presque) propose des packages : Hébergement + « Ski Clinic » (= des cours de ski uniquement avec des femmes, parce qu’il paraîtrait que leur morphologie impliquerait une technique de ski différente. Là dessus, on a des doutes… Ca sent la pure illusion marketing !) avec le plus beau moniteur de l’Ecole de ski des environs (Sourire « Colgate Spécial Dents Blanches  » obligatoire) + Coupe de Champagne à partager après le cours dans le salon VIP du Base lodge + Soins au Spa + 1 carte de réduction (de 10 à 30 %) pour dévaliser les boutiques de la station.

Quel est l’intérêt de ces produits ? Il faut savoir que les femmes, comme les enfants et en particulier les adolescents, sont des prescripteurs en matière de choix de destination de vacances. Donc en créant des produits d’appel qui leur sont directement destinés, les stations augmentent leur pouvoir d’attractivité auprès de cette cible particulièrement sensible à ce type de stimulus. Et par voie de conséquence, elles augmentent aussi leurs chances de faire venir les familles, leur véritable coeur de cible.

Hier, nous avons eu le plaisir de constater que nos recommandations sur le développment 4 saisons des stations de montagne et l’hyper segmentation des offres de produits touristiques largement diffusées lors de nos conférences publiques n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd. La station des Orres vient en effet de diffuser sur Facebook une offre automnale destinée uniquement aux « copines » !

Profitez-en bien les filles ! 😉

La meilleure offre d’emploi qu’on ait jamais vu…

Après le meilleur CV qu’on ai jamais reçu, voici la meilleure offre d’emploi qu’on ai jamais vu…

Ski Utah recherche un blogger. Ses missions seront de poster une à deux fois par semaine des articles sur le thème du ski, du snowboard et des  spots  où il faut rider. L’objectif : mettre l’eau à la bouche à ses lecteurs !

L’heureux élu devra être capable de communiquer sa passion pour la glisse et mettre en perspective les 13 stations de l’Utah.

Le nouveau membre de la « blogging team » sera récompensé par le « Ski Utah Silver Pass » (forfait des 13 stations de l’Utah) d’une valeur de 2 400$. Il pourra ainsi « rider »30 jours dans les célèbres stations de l’état.

Attention ! La concurrence risque d’être féroce. Le président, Nathan Rafferty, a annoncé : «les candidats devront nous prouver leurs capacités à communiquer sur leurs expériences en station, au travers d’une lettre et d’une production vidéo. »

Pour postuler, le candidat doit remplir le formulaire d’inscription et soumettre une vidéo de 30 secondes en expliquant pourquoi il est le « l’heureux élu ». Les candidatures seront jugées sur leurs originalités et la qualité de leurs réponses.

Date limite des candidatures : le 17 septembre. Pour plus d’information, envoyer un e-mail à Jessica Kunzer, Directrice de la communication.

La face Ouest des Rocky Mountains, les tours de Wasatch Range donnant sur le lac grandiose de Salt Lake et les environs sont autant de terrains de jeu pour les accros de poudreuse.

Le slogan de Ski Utah « la meilleure neige du monde » n’est pas juste une accroche puisque les stations de cet Etat ont une moyenne cumulée de 12,7 mètres de neige par saison, dont la qualité, la quantité et la légerté sont exceptionnelles.



[Veille Tourisme International] Kicking Horse fait son Super Bowl !

Kicking Horse Mountain Resort (en Colombie Britanique, Canada) va ouvrir cet hiver son 4ème bowl ! Le communiqué de presse est apparu sur notre écran ce matin et nos mâchoires se sont décrochées dans la foulée, car d’une part le fait est très rare dans le milieu des stations de montagne et, d’autre part, parce qu’on connaît bien le gigantisme des lieux… Cette station, dans laquelle nous avons eu l’occasion de rider en 2005-2006, est réputée auprès des amateurs de lignes bien tendues pour ses 70 départs de couloirs et son enneigement à profusion.

« Super Bowl » est le nom de ce nouvel espace de jeu qui compte quelques uns des terrains les plus engagés de l’ensemble du domaine skiable. « L’extension de notre domaine vise à améliorer l’expérience globale de nos clients. » déclare Steve Paccagnan (PDG de la station) « C’est également un exemple de la forte tendance que l’on a pu constater ses dernières années dans les stations de l’Ouest canadien : la recherche d’un ski « backcountry » toujours plus sauvage, avec une neige brut de décoffrage » explique-t-il. Ce nouveau bowl se trouve dans les limites officielles du domaine skiable – qui contrairement à la France sont juridiquement établies et physiquement matérialisées – dans sa partie la plus au Sud. Il présente pas moins de 15 départs de couloirs réservés à des riders experts. Comme souvent en Amérique du Nord, l’accès sera en partie contrôlé par des « avalanches control gates », sorte de check-point qui détecte si l’utilisateur est bien équipé d’un ARVA en mode émission. Le site comprend également un sentier de randonnée facile pour permettre aux vacanciers les moins sportifs d’admirer les vues sur la Vallée du Columbia, sur le Canyon Creek et sur les prairies enneigées environnantes. Le sentier est balisé par des panneaux permettant d’informer et sensibiliser les randonneurs sur la topographie, la protection de la faune et de la flore locales, etc.

Maintenant, on sait où on ira rider cet hiver ! 😉

Crédit photo et image : Kicking Horse Mountain Resort

[Veille Tourisme International] Un forfait saison valable 10 ans

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, la station de Saddleback, dans le Maine (USA), offre la possibilité de se procurer des forfaits de ski à la saison valables pendant 10 ans. « The Decade Pass » permettront donc à leurs heureux propriétaires de rider et faire du VTT de façon illimitée pendant 10 années consécutives. Du jamais vu dans l’histoire des stations de montagne !

Le précieux sésame ne sera édité qu’à 50 exemplaires et est tout de même vendu pour la modique somme de… 5 000 US$.