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En faire moins pour créer plus…

La leçon de vie du mois de mars nous est offerte par Jason Fried. Il est le co-Fondateur et President de 37signals, une entreprise basée à Chicago qui fabrique des « outils de productivité basés sur le web ». Il est aussi le co-auteur avec David Heinemeier Hansson du livre Rework, qui traite des nouvelles façons de conceptualiser le travail et la création.

Dans un monde où l’on nous demande de faire toujours plus avec moins, Jason Fried nous montre comment en faire moins pour créer plus.


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Pourquoi avons-nous si peu de femmes leaders ?

La leçon de vie du mois nous est offerte par Sheryl Sandberg, mère de 2 enfants et COO de Facebook. En résumé, après avoir déposé ses enfants à l’école le matin, elle gère les ventes, le marketing, le développement des affaires, les ressources humaines, les politiques publiques et la communication du géant américain des médias sociaux. Auparavant, elle a travaillé pour Google, ainsi que comme économiste pour la Banque Mondiale, avant d’avoir été chef d’état-major du Département américain du Trésor. Bref, une super(business)woman des temps modernes ! Elle nous explique dans cette présentation, enregistrée lors du TEDWomen de décembre 2010 à Washington DC, pourquoi il y a un pourcentage plus faible de femmes que d’hommes à atteindre le sommet de leur profession et nous offre au passage 3 conseils pour que les choses changent. Girl Power !

D’où viennent les bonnes idées ?

Dans notre métier consultant, nous devons avoir de bonnes idées pour élaborer les meilleures recommandations possibles pour nos clients. Mais d’où viennent-elles ? Pourquoi est-ce parfois si long ou si compliqué d’avoir une bonne idée ?

Voici la réponse génialement illustrée de Steven Johnson (durée 4’07) :

Si vous avez plus de temps, voici la version longue (durée : 18’17) enregistrée en Juillet 2010 lors du TEDGlobal 2010, à Oxford :

[Propagande] L’indice de bonheur planétaire

« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin » (Thich Nhat Hanh)

Vous l’avez peut-être remarqué, les leçons de vie de ses derniers mois convergent presque toutes vers le même sujet : le bonheur. Sujet au combien central dans la petite vie de notre agence… et dans nos vies tout court !

Pour débuter dignement le mois de novembre, nous avons sélectionné une présentation de Nic Marks enregistrée lors du TEDGlobal à Oxford en juillet dernier (Durée: 16’49). En substance, il nous explique pourquoi nous devrions nous concentrer sur les solutions, plutôt que sur les problèmes…

Dans la lignée des articles publiés ici et , ce statisticien de haut vol demande pourquoi nous mesurons le succès d’un pays par sa productivité plutôt que par le bonheur et le bien-être de sa population. Il a donc créé un Indice du Bonheur de la Planète (HPI = Happy Planet Index), qui analyse le bien-être d’un pays au regard des ressources consommées (car selon lui une vie ne doit pas « coûter » à notre planète). Quel est le pays où il fait le plus bon vivre ? La réponse risque de vous surprendre ! 😉

Nic Marks estime que la qualité de la vie est mesurable et que la véritable satisfaction des hommes ne vient pas de l’accumulation de richesses matérielles, mais de leurs connexions avec les autres, de leur engagement dans le monde et d’une certaine capacité à l’autonomie. Ce n’est pas une simple théorie : pionnier dans ce domaine de recherche, Nic Marks a créé des méthodes statistiques pour mesurer le bonheur, analyser et interpréter les données collectées. Il a fondé le Centre du Bien-être, un think tank indépendant à la New Economics Foundation (NEF), à Londres.

Il est possible de mesurer (et d’améliorer !) son propre HPI en visitant deux site de la NEF : 5 Ways to Well-Being et Well-Being at Work.

Vous pouvez aussi télécharger l’étude au complet (et en anglais) de Nic Marks ici.

European Outdoor Forum 2010 – 1ère journée

Comme annoncé il y a quelques semaines, Le European Outdoor Forum (EOF) se déroule en ce moment même à Annecy du 11 au 13 octobre. SWiTCH y participe et vous propose ici un résumé de l’évènement.

Les festivités ont donc été lancées hier soir à bord du MS Libellule lors du diner d’ouverture sur le lac d’Annecy, sponsorisé par ISPO. Pas de long discours, ni de grandes déclarations politiques, mais un moment sympathique et surtout très convivial pour rencontrer les « speakers », retrouver quelques « piliers » de l’industrie Outdoor et faire de nouvelles rencontres. Le point d’orgue fut l’intervention de Paul Petzl sur les temps forts de sa carrière d’entrepreneur dans le business de l’outdoor, les core values et les 3 piliers de la réussite de son entreprise éponyme. Nous l’avions déjà rencontré l’année dernière, mais son discours cette fois beaucoup plus personnel nous a d’autant plus touchés que c’est un exercice dans lequel il n’est pas forcément très à l’aise. Les quelques conseils qu’il nous a ensuite transmis personnellement sont autant d’encouragements à faire toujours mieux et à donner davantage à notre communauté.

Ce matin, la séance a été ouverte par un discours d’accueil de Jean-Luc Rigaut (Maire d’Annecy) avec un accent franglais tout à fait charmant devant pas moins de 220 participants et représentants de 18 entreprises et organisations différentes venant de France, Italie, Allemagne, Espagne, Scandinavie, Grande-Bretagne, Suisse, Canada, USA. David Udberg (de EOG) a ensuite pris le relais en lançant un appel fort : le marché de l’outdoor augmente tous les ans depuis plusieurs années, mais il y a un très grand manque de données marketing. La filière doit donc s’organiser pour collecter ces données et dégager des tendances utiles à tous. Jean-Luc Diard a poursuivi en nous insuflant l’esprit de cet événement : « Learn, Share, Network, Sustain ». On pourrait presque dire que cet événement se veut comme le TED de l’outdoor !

Elizabeth Laville (fondatrice et directrice d’UTOPIES) a commencé la série de conférences de la matinée avec une présentation sur le thème de « la responsabilité sociale des entreprises 2.0 : la prochaine étape ». On en retient notamment que :
– L’appel à l’action et à la mobilisation pour la préservation de l’environnement vient désormais de toutes les directions et d’une manière qui n’a connu aucun précédent ;
– Les écologiques et les capitalistes se rejoignent (au moins en matière de communication !) ;
– Le « durable » est vecteur de nouveaux challenges ;
– La « menace verte » est désormais aussi devenue une « opportunité verte », qui crée déjà des emplois et permet de gérer les ressources naturelles d’une autre manière (en particulier les ressources en eau) ;
– Le changement est dans l’air du temps : on le retrouve partout dans les médias, dans les messages publicitaires et peu à peu dans les moeurs. Mais aussi dans les petites entreprises (comme SWiTCH ou nos amis d’Azimut Innovation) comme dans les grandes (Ben & Jerry’s, Petzl, The Body Shop, Patagonia, Nature & Découvertes, Toyota, etc.) ;
– Le CSR est proactivement intégré dans les innovations de produits et dans les business models des entreprises, avec des répercutions dans les stratégies marketing et dans les messages publicitaires ;
– Les représentations du Pouvoir ne passe plus par ce qui est grand, cher et bling-bling, mais par ce qui a une faible empreinte environnementale et une bonne efficience énergétique ;
– « Dire la vérité est un acte révolutionnaire » (George Orwell) ;
– Le développement durable est désormais une question d’argent, pas uniquement d’image et de perception d’une marque ou d’une entreprise ;
– La durabilité n’est plus une option et qu’il y a de nouvelles règles à respecter : elle doit être proactivement intégrée, proactivement innovante et proactivement enseignée (aux salariés, aux fournisseurs, aux clients, etc.).

Michel Desbordes (Directeur de publication du Journal International du Sport Marketing et du Sponsoring, professeur de marketing sportif, Université Paris Sud XI) a enchaîné sur une présentation relative au « marketing sportif, quoi de neuf à l’horizon ? » En substance, si vous suivez régulièrement ce blog, rien de neuf à l’horizon que vous auriez pu apprendre de cette intervention. Pour nos lecteurs les moins fidèles, voici néanmoins les 6 tendances du néo-marketing relevées par M. Desbordes :

– Le marketing expérientiel
– Le CRM
– Le one-to-one Marketing
– Le Yield Management
– Le Géomarketing
– L’Ambush Marketing

Après une pause déjeuner dans l’un des restaurant de l’Impérial Palace, nous avons poursuivi par une présentation de Pierre Jarniat (Directeur du développement PeaK à Thésame) sur « l’innovation collaborative : une nouvelle façon de penser ». Nous sommes ici bien obligés de reconnaître que nous ne pourrons vous faire un résumé de cette intervention pour cause de sieste digestive d’urgences au bureau à traiter.

Ed Stevens (Président de Shopatron Inc) a bien réveillé l’auditoire en commençant sa présentation sur « l’avenir du commerce électronique pour les marques de la «nouvelle économie ». » en faisant un jeu assez drôle où l’on pouvait gagner 50 euros. Là encore, si vous suivez régulièrement le blog de SWiTCH vous n’auriez rien appris de nouveau…

Au programme pour demain :
– Prof. Eckehard Fozzy Moritz (directeur de SportKreativWerkstatt)
– Eugenio di Maria (fondateur et PDG de SGI-Europe)
– Cortney McDermott (directrice CSR et développement durable à The North Face (VF Corp), présidente du groupe de travail développement durable au sein de European Outdoor Group)
– Antonia McCahon (associé gérant de Fullsix)

Stay tuned !

Crédit photo Paul Petzl et Ed Stevens : J-M FavreEuropean Outdoor Forum
Crédit photo Conférence : Armelle Solelhac – SWiTCH (réalisé avec un BlackBerry, désolée pour la piètre qualité !)

« Nous sommes les histoires que nous nous racontons » – Roz Savage

La désormais traditionnelle « leçon de vie » du mois vous est offerte par Roz Savage.

Cette britannique de 43 ans est devenue une aventurière sur le tard. Elle a d’abord travaillé comme consultante en gestion pendant 11 ans à Londres, a eu une superbe maison, un mari et même une petite voiture de sport rouge ! En théorie, elle avait tout pour être heureuse. Mais un jour elle a décidé de donner une nouvelle direction à sa vie et de quitter « sa zone de confort » pour traverser l’Atlantique à la rame en solitaire. Bien sûr, on lui a dit qu’elle était folle, qu’elle n’était pas assez grande et pas assez costaud pour y arriver.  3000 miles marins et 103 jours de mer plus tard, elle devenait la preuve que n’importe qui peut atteindre l’extraordinaire, pour un peu qu’il/elle ait du cran et de la détermination.

Depuis, elle tente de devenir la première femme au monde a traverser l’océan Pacifique à la rame. Elle nous explique lors de cette conférence TED, filmée aux Galápagos en Avril dernier, pourquoi elle fait cela et les quelques leçons qu’elle a tiré de ces longues heures passées à ramer. Ces motivations personnelles et son engagement « éco-héroïque » (où par nos choix et nos actes quotidiens – c’est aussi simple que de refuser un sac en plastique ! – nous devenons tous des héros de l’environnement que l’on peut suivre et célébrer) visent, entre autres, à démontrer que « M. et Mme Tout le Monde peuvent réaliser tous leurs rêves à condition d’y mettre tout leur coeur, leur esprit et leur âme. »

 

Un extrait (in english please !) de quelques autres leçons de vie qu’elle a appris lors de ses traversées :

  •  
    • Don’t waste mental energy asking yourself if you CAN do something. Just do it. You’ll surprise yourself. I did.
    • Be clear about your objectives. Ignore others, stay true to yourself and measure success only against your own criteria. I was last to finish the race – big deal. I went out there to learn about myself, and I did.
    • The only constant in life is change. So don’t get depressed by the bad times, and don’t get over-excited by good ones. Accept that things are exactly as they are, and even bad times have something to teach us.
    • Life can be magical, but magic only gets you so far. Then you need discipline, determination and dedication to see it through.
    • Hope can hurt. The danger is that you hope for too much and set yourself up for disappointment. Be optimistic but realistic. Nothing is ever as good or as bad as you expect it to be.
    • Be mindful of the link between present action and desired future outcome. Ask yourself: if I repeat today’s actions 365 times, will I be where I want to be in a year?
    • Decision-making: act in faith, not fear, and don’t worry about making a ‘wrong’ decision – the way you implement it is more important than the decision itself.
    • Be your own best friend. The more you rely on other people, the less control you have over your destiny.
    • Be proud of your own obituary: a few years ago I wrote two versions of my obituary, the one I wanted and the one I was heading for. They were very different. I realized I needed to make some big changes if I was going to look back and be proud of my life. I am making those changes, and now I have a life worth living.

Quand Lewis Pugh nous rafraîchit les idées…

Après avoir nagé au pôle Nord, Lewis Pugh s’était juré de ne plus jamais « faire trempette » dans de l’eau froide. Et puis, il a entendu parler du lac Imja sur le Mont Everest, un plan d’eau à 5300 m d’altitude entièrement créé suite à la fonte récente des glaciers. C’est alors qu’à commencé pour lui un voyage qui lui enseigna une nouvelle approche de la natation et une réflexion sur les changements climatiques. Cette présentation a été enregistrée au TEDGlobal en juillet 2010, à Oxford, Royaume-Uni. (Durée: 9’45 »)

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[Propagande] Compter le bonheur

La leçon de vie du mois de septembre nous est offerte par Chip Conley. Le patron des hôtels « Joie de Vivre » en Californie nous explique pourquoi, pour notre bonheur, nous devrions cesser de compter ce qui est comptable et commencer à compter ce qui compte vraiment, c’est-à-dire ce qui n’est pas comptable. Il propose ainsi de cesser de s’accrocher au traditionnel PIB pour s’intéresser plutôt au BNB (Bonheur National Brut). Le tout est mélé de considérations sur le management, le leadership et la philosophie tout à fait pertinentes…

Présentation filmée lors de la Conférence TED de Février 2010, à Longbeach, CA (Durée : 17’40 »)

Leçon de vie d’un publicitaire… ou comment créer de la valeur intangible

La conférence TED du mois que nous avons spécialement sélectionné pour vous (Merci Stewart S. !) est celle de Rory Sutherland, Vice Président de Ogilvy Group. Il nous explique avec beaucoup d’humour et de nombreux exemples concrets comment la publicité peut ajouter de la valeur à un produit en changeant la perception que nous en avons et non le produit lui-même. En effet, il a l’audace d’affirmer que changer notre perception de la valeur des choses peut être aussi satisfaisant qu’accéder aux choses ayant « réellement » de la valeur.  Il démontre ainsi que toute valeur est subjective et que la persuasion est souvent plus forte que l’obligation. Les conclusions qu’il en tire ont des répercussions intéressantes sur notre manière de voir le monde.

Pour ceux qui auraient un peu de mal avec l’accent anglais à couper au couteau, il est possible de sélectionner les sous-titres en français (Traduction : Yohann Descroizette).