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L’avenir des voyages d’affaires

Ce n’est pas trop s’avancer que de dire qu’en 2020, les voyages d’affaires n’auront plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. C’était le sujet de la conférence « 2020 : La révolution des voyages d’affaires » organisée par American Express le 27 mai dernier. Au vu de la place grandissante que prennent les nouvelles technologies, 2 axes d’évolution se présentent :

  • 1 er axe : Le voyage d’affaires n’existera plus en tant que tel, remplacé par la visioconférence. Même si celle-ci est soumise aux aléas techniques, comme les décalages son-image par exemple. On peut imaginer que la qualité de cette technologie va encore s’améliorer. De plus cette solution répond aux préoccupations écologiques et diminue la dépendance aux variations du prix du pétrole.
  • 2ème axe : Le voyage d’affaires sera simplifié, notamment au niveau de la réservation des vols et de l’embarquement. Et ce, grâce au développement des technologies mobiles. Le Smartphone sera la carte d’embarquement. « En 2020, vous pourrez encadrer vos passeports. Ils ne serviront probablement plus à rien. Le contrôle de votre identité se fera… dans l’iris de votre œil », explique Arnaud Debuchy (Amadeus).

Dans le même temps, les pays émergents tels que l’Inde ou la Chine, subiront une explosion de leurs activités commerciales et donc de leurs voyages d’affaires. Et d’après Antoine Biton (Air France) : « on ne gagne pas un marché et on ne signe pas un gros contrat par visioconférence ». Un contrat se signe plus facilement lorsqu’il y a un contact et ça, la visioconférence ne peut l’apporter. Aussi perfectionnée soit-elle. Il y a donc une carte à jouer pour les destinations touristiques ! (Voyage d’) Affaire à suivre…

Crédits photos : Crédit : Air France / Christophe Gruner

 

Le bien être : une activité en plein boom !

Une grande tendance apparaît depuis 3 ans chez les vacanciers : « le bien-être ». « Se ressourcer, se faire du bien et prendre soin de soi »… autant de verbatim de la part des clients qui indiquent pourquoi ces activités sont de plus en plus plébiscitées aujourd’hui, en particulier en montagne.

Et avec l’importance d’une population de seniors tout particulièrement adepte de ces activités, c’est tout un secteur qui bénéficie de cette opportunité de développement. En effet, un massage ou des bains bouillonnants, par exemple, sont accessibles sans effort. C’est un plaisir immédiat où l’âge n’est pas une limite.

Les résidences et hôtels de tourisme à l’étranger l’ont bien compris, comme en Scandinavie, où de nombreux établissements proposent des saunas individuels dans chaque chambre. En France, leurs homologues développent de plus en plus d’infrastructures dédiées. Les offres packagées fleurissent donc, adaptées au profil du client : glisse, visites culturelles, golf ou randonnées la journée, puis accès aux activités thermo-ludiques en soirée. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes en Rhône Alpes :

  • 124 spas créés en 8 ans (entre 2000 et 2008) sous forme de spas séparés ou intégrés à d’autres infrastructures ;
  • 81% des hôtels 4 étoiles luxe possèdent un spa ;
  • Une progression des installations dans les hôtels 3 étoiles.

Enfin, les activités de bien-être attirent une nouvelle clientèle qu’on ne comptait pas forcément parmi les habitués des sommets enneigés. Cette tendance est d’autant plus intéressante qu’elle permet de proposer des activités disponibles toute l’année.

Crédits photos : ORT/MITRA 2008

Chambéry accueille le 1er forum national du tourisme responsable

La ville de Chambéry accueillera pendant trois jours le premier forum national du tourisme responsable. Se déroulant du 11 au 13 juin, cet événement est destiné aux professionnels du tourisme comme au grand public. Lors de ce rassemblement, une trentaine de conférences en lien avec le tourisme durable permettront d’échanger entre acteurs. Elles seront complétées par des ateliers,  des tables-rondes, des projections de films et un espace exposants.

Les thématiques abordées seront les suivantes :

  • Tourisme responsable : Quel état des lieux et perspectives à venir ?
  • Tourisme solidaire et participatif : Comment impliquer les habitants, évaluer les impacts ?
  • Tourisme d’aventure : Quels sont ses enjeux et problématiques ?
  • Sports d’hiver durables : Faut-il aller vers un changement de modèle ?
  • Rôle des médias : Comment valoriser l’offre du tourisme responsable ?
  • Sensibilisation des voyageurs : la rencontre interculturelle est-elle possible ?
  • Territoires responsables : Comment prendre en compte la problématique territoriale ?
  • Labels et certification : Que garantissent-ils ? Quelles sont leurs limites ?
  • Compensation carbone : Où va l’argent des compensations ? à quoi servent les projets ?

Ce forum est organisé par l’Association des Voyageurs et Voyagistes Eco-responsables. De nombreux intervenants, professionnels, chercheurs, écrivains, etc. viendront partager leurs connaissances sur ces thématiques. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur les voyages responsables et leur développement. Une belle initiative, alors si vous n’avez rien de prévu pourquoi ne pas allez y faire un tour ?

Où ? Au centre de congrès le Manège à Chambéry, de 9h à 21H 30 . Toutes les infos ici !

Crédits photos : www.forum-national-tourisme-responsable.com

 

Un agent d’accueil sur site web, c’est possible !

On vous parlait dernièrement de l’utilisation de la messagerie instantanée dans un cadre professionnel. Dans cette lignée et pouvant être appliqué dans un cadre touristique, il existe désormais des services tels que www.zopim.com ou www.iadvize.com (gratuits à l’essai quelques temps, puis payants).

Le système peut-être installé sur le site web d’un office de tourisme par exemple. Le visiteur se pose une question, il ouvre la fenêtre et la pose en direct. Côté utilisateur, cela ressemble fortement à un système comme celui de Windows Live Messenger, en beaucoup plus simplifié. Côté office de tourisme, le système peut être rattaché à une interface Google talk ou Messenger.

De nombreux sites possèdent déjà un système d’agent virtuel (Voyages-sncf, MMA ou encore IKEA). Mais leur fonctionnement est totalement automatisé : vous posez votre question, ils l’analysent suivant les mots clés présents et cherchent la réponse préenregistrée…ou vous indiquent d’appeler un réel agent par téléphone !

Ce qui change ici, c’est qu’il y a une personne réelle derrière son ordinateur qui vous répond instantanément. Beaucoup plus précis, et surtout bien plus humain et convivial ! Certes, cela force une personne à être constamment présente et disponible pour répondre aux questions. Mais qu’il soit derrière son guichet ou derrière son écran, le client s’attend à ce que l’agent d’accueil soit disponible pour répondre.

Après avoir essayé le système, nous sommes convaincues qu’il a de beaux jours devant lui. Pour un contact rapide tel que dans le cadre d’une demande de renseignement ou d’une réservation, c’est très pratique. Si la demande est plus longue, alors il est toujours possible d’appeler ou de se déplacer à l’office de tourisme.

La boîte à outils webmarketing 2010

Ci-dessus une illustration sympathique sur les tendances du web marketing en 2010. Au menu :

– les outils classiques : techniques ayant fait leurs preuves, toujours bonnes à connaître et surtout à appliquer ;

– les outils d’optimisation de votre site web : permettent d’apporter des visiteurs sur votre site. Mais que fait le visiteur une fois sur votre page web ? S’abonne-t-il à une Newsletter ? Achète-t-il vos produits ? À vous de l’orienter selon vos objectifs ;

– les outils innovants : sont des techniques émergentes. SWiTCH a déjà consacré des articles sur plusieurs de ces thématiques telles que l’e-réputation, les médias sociaux, les blogs

Selon le profil de votre organisation, vous trouverez certainement la combinaison gagnante composant votre mix webmarketing de 2010 dans cette  boîte à outils. Cette année, la stratégie marketing passe avant tout par le web, y compris pour les destinations touristiques, comme nous le démontrent Vail et Montréal.

Crédits photos : Kinoa

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Le commerce ubiquitaire, vous connaissez ?

Ce système, aussi appelé intelligence ambiante, repose sur les connections wifi ou Bluetooth possibles entre deux objets. Souvent, l’un des deux objets est un Smartphone. Il représente le point de contact et de transfert d’information entre le client et le produit. Mais cela va plus loin, car les deux objets peuvent se transmettre des informations sans même l’intervention initiale du client !

Les japonais, plutôt en avance sur ces technologies, l’ont appliquée au domaine pharmaceutique. Une puce installée sur la boîte de médicaments envoie un message sur la montre du malade pour rappeler les heures de prise et sa posologie.

Autre exemple, imaginaire cette fois-ci : un client entre chez un loueur de matériel de ski, son Smartphone transmet directement toutes les informations concernant ses habitudes d’achat (pointure, niveau de ski, historique des achats, etc.) au loueur. Cela lui procure quantités d’éléments pour proposer l’offre qui correspond le mieux aux attentes du client. En même temps cela réduit le temps d’attente. N’oublions pas que quand un vacancier a fait 10h de voiture jusqu’en station, il n’est pas mécontent d’être servi rapidement !

Pourtant, à cette technologie s’opposent toutes les questions de confidentialité des informations du client. En effet, les données sur ses habitudes d’achat sont envoyées directement au vendeur, sans action volontaire du visiteur à l’entrée du magasin.  « Big brother is watching you», ça vous dit quelque chose ?!

Cela ressemble peut-être actuellement à de la science fiction, mais gageons qu’un jour cette technologie fera partie de notre quotidien. Affaire à suivre…

Crédit illustration : Laurent Meurisse

Voyager Crazy : 100 expériences insolites à faire en voyage

Qui a dit que les vacances n’étaient faites que pour se reposer ? Certes, elles sont là pour oublier le quotidien et casser la routine, mais quoi de mieux alors que de faire des activités décalées ?! C’est ce que propose le guide « voyager crazy » sorti en février dernier. Grâce à lui, les vacances deviennent réellement une aventure inoubliable. Il se distingue des guides de voyage habituels par les expériences et les attractions insolites (voire loufoques !) qu’il propose.

À titre d’exemple, voilà quelques idées que vous pourrez y retrouver :

Ce guide a été rédigé par la journaliste Chantal Allès, toujours curieuse de connaître les tendances  touristiques. Elle a déniché plus d’une centaine d’activités insolites pour que les vacances soient une réelle expérience différente. Alors pour vos prochaines vacances, sortez des sentiers battus !

Les relations publiques 2.0 : les blogs (Série « Web »- 10/10)

Ce n’est pas un secret, les relations publiques 2.0 passent par l’utilisation des blogs… et dépendent  donc de l’influence des blogueurs ! Aujourd’hui, il est très facile pour tout un chacun de créer son blog. Le plus difficile reste d’avoir un public et de jouer de son influence sur lui. C’est un jeu d’équilibre entre les marques qui aimeraient que les blogs parlent de leurs produits (en bien) et les blogueurs qui ont une certaine liberté de ton, garant de la valeur ajoutée de leur contenu.

Les blogueurs sont conscients d’être un support de pub, voire l’égérie d’une marque ! Ils parlent spontanément ou de manière sponsorisée d’un produit. Cependant ils ne veulent pas être restreints à cette utilisation et revendiquent leur liberté de ton. Dans certains cas, les blogueurs les plus influents (qui se connaissent entre eux) peuvent se liguer contre une organisation : ils en arrivent à former une communauté. C’est pourquoi il est intéressant pour une marque de les avoir dans son « camp ». Comment faire pour capter l’intérêt d’un blogueur, afin qu’il écrive un article (positif) sur son organisation ou sa destination touristique ?

Il faut éveiller sa curiosité, qu’il ait envie d’écrire quelque chose d’original, apportant de la nouveauté à ses lecteurs. La relation marque/blogueur ne doit pas rester virtuelle, des échanges téléphoniques et en face à face sont le passage obligé. Il faut créer une relation privilégiée et ne pas se limiter à un échange d’informations par le biais d’un dossier de presse…la question à se poser pour la marque est « comment je peux aider le blogueur à écrire un article intéressant ? ».

Une invitation pour la destination ou pour tester ses produits est souvent appréciée. Par petits groupes, afin d’être disponible pour les questions et les échanges. Le blogueur partagera son expérience à travers des images et ses impressions. Quelques jours en station offerts à un blogueur influent valent tout autant qu’une campagne de pub ! De même une marque de sport peut offrir un produit afin que le blogueur lui consacre un article après avoir été l’essayé en conditions réelles. Les blogueurs sont des testeurs !

Enfin sur Internet, tout est interdépendant, le blogueur n’est pas cantonné à son blog. Ses articles sont relayés par les réseaux sociaux, comme Twitter par exemple. En tout état de cause, créer une relation privilégiée avec les blogueurs influents dans votre secteur est profitable sur bien des plans.

Pour finir, voici une petite vidéo – réalisée par l’agence NoSite – qui laisse la parole aux blogueurs influents. C’est plutôt instructif !


influence-moi si tu peux !
envoyé par nosite. – L’actualité du moment en vidéo.

Aperçu du tourisme de montagne en hiver et de ses impacts

Vous le savez sans doute, le tourisme de montagne en France est essentiellement hivernal et estival. Les sports d’hiver sont la principale source de fréquentation et engendrent donc une modification du paysage par la construction d’infrastructures. Ce sont plus de 120 millions de personnes qui séjournent dans les Alpes chaque année ! La France compte le plus grand domaine skiable d’Europe, avec 1 618 km², contre 840 pour la Suisse, 790 pour l’Autriche et 750 pour l’Italie.

Cependant, le ski alpin est à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement :

l’eau prélevée pour la production de neige de culture : un peu plus de la moitié de l’eau utilisée provient de retenues collinaires, 30% des cours d’eau et 10% des réseaux d’eau potable. Les additifs ont été utilisés de 1992 à 2005. Les professionnels du secteur ont désormais arrêté l’utilisation de ces produits, afin de limiter l’impact négatif sur l’environnement.

l’énergie utilisée pour les remontées mécaniques et les enneigeurs : depuis 1980, la puissance électrique totale installée a triplé comme nous l’indique le graphique ci-dessus ;

le dérangement de la faune et la destruction de la végétation : diminution de certaines populations comme celle du Tétra Lyre, qui subissent l’impact des installations jusqu’à une distance d’au moins 1500 m.  D’où la création de zones refuges afin de les protéger de toutes les perturbations possibles ;

les phénomènes d’érosion et de mouvements de terrain; le remodelage du paysage pour créer des pistes plus ou moins faciles, adaptées à la demande des clients.

En moyenne, 1,4% de l’étendue des montagnes françaises sont recouverts par un domaine skiable. Cette proportion est plus forte dans les Alpes du Nord (5,1%) et plus faible dans le Jura, les Vosges et le Massif central.

La montagne et le tourisme sont intimement liés : apports économiques et maintien d’une population permanente sont des avantages non négligeables. Le juste milieu entre préservation d’un environnement naturel et attractivité touristique est parfois difficile à trouver. Soulignons au passage le travail des associations locales, dans les vallées, ou plus larges, comme Mountain Riders, qui agissent pour une prise de conscience. « Pour que la montagne reste un plaisir »…

Crédits photos: Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) et ODIT France.

Vosges, Massif

Les impacts budgétaires de l’e-tourisme (Série « Web » – 9/10)

On vous en parle régulièrement, les outils Internet deviennent une nécessité pour entrer en relation avec les visiteurs touristiques. C’est la fin des stratégies de communication basées essentiellement sur le « papier ». Conséquence : le budget accordé à la promotion touristique par Internet augmente… mais normalement, par effet de verres communiquants, le budget « print » diminue. 😉

Le niveau d’engagement financier dans une stratégie web varie selon la taille de la structure et ses objectifs. Ainsi, un conseil départemental du tourisme (CDT) n’aura pas le même montant d’investissement qu’un petit hôtel deux étoiles au fin fond des Bauges. Ces changements s’appliquent sur le web, mais aussi dans le monde réel.

Sur le web, on peut renforcer sa visibilité à travers une campagne d’achat de mots clés, les adwords. Le but est d’aider le référencement de son site Internet. En outre, l’avènement des Smartphones semble inévitable. Ceux-ci requièrent une interface différente : un site mobile, adapté au format des écrans tactiles de petite taille. À noter que le développement d’une « appli » spécifique, ainsi que sa promotion sont fortement appréciés par la clientèle. Enfin, cela ne sert à rien de mettre en place ces outils sans créer un contenu pertinent. C’est justement la valeur ajoutée que vous pourrez apporter par rapport aux concurrents, qui vous différenciera.

Au-delà de ces aspects « virtuels », il y a des impacts sur le monde réel. La promotion d’un site Internet peut se faire sur tous les supports possibles (affiches, vidéos, autocollants, signature en fin de mail ou de courrier, etc.). Les locaux devront être aménagés pour être plus fonctionnels (écrans plats, tactiles ou encore possibilité d’imprimer un plan de ville). À l’exemple du partenariat entre Google et l’office de tourisme de New-York. Pour finir, les équipes devront être formées à la mise en œuvre et à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Le déploiement d’une stratégie e-touristique est donc un véritable investissement financier. Cependant, on imagine difficilement qui pourrait s’en passer à l’heure où l’utilisation d’Internet pour préparer son séjour est rentrée dans les mœurs.

Crédits photos : Accor hotels