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Vine : 6 secondes de vidéo en une application !

Rachetée par Twitter et lancée début février 2013, l’application Vine connaît un franc succès depuis sa mise en ligne récente sur l’Apple Store. L’idée ? Capturer de courtes vidéos de 6 secondes et les partager instantanément via Twitter et Facebook, avec les traditionnels #hashtags et la géolocalisation !

Un système de capture séquencé permet à l’internaute de tourner plusieurs plans de façon simple et sans montage a posteriori. Les animations courtes résultant de ces « one-shots » s’apparentent fortement aux images .gif traditionnelles, le son en sus. Mais l’intérêt de l’application réside en la créativité et l’aspect synthétique demandés à l’internaute pour faire passer un message visuel précis en un laps de temps aussi réduit. Aussi, on peut aisément faire le parallèle des 6 secondes avec les 140 caractères demandés par Twitter pour ses propres posts, caractéristique qui a sans aucun doute séduit le réseau social américain.

Alors que nombreux internautes ont été tentés par le concept, certaines marques surfent déjà sur ce qui pourrait devenir un phénomène. L’intérêt est non négligeable : quoi de plus efficace et original que de communiquer en 6 secondes sur une destination touristique, un produit, l’histoire de la marque ou tout simplement un univers ? Mini web série ou plans en stop-motion peuvent ainsi devenir de vrais outils d’enrichissement du brand content produit par les marques.

Nous avons tenté l’expérience Vine hier après-midi au WhiteLab (qui n’a jamais si bien porté son nom ! :-)) alors qu’il tombait de gros flocons et avons publié sur Twitter notre premier « Vine post » dont vous pouvez redécouvrir les images ci-dessus.

Et vous, comment allez-vous utiliser Vine ?

Steven Van Belleghem : « Etes-vous prêt pour le consommateur de 2020 ? »

Les comportement des consommateurs évoluent très rapidement et la révolution du m-commerce accélère plus encore ces changements. Il apparaît ainsi clairement que l’excellente qualité – que ce soit des produits ou des services – est devenu un standard et, qu’en cas de défaut, les clients ont désormais une arme efficace pour se faire entendre. Parallèlement, il va être de plus en plus difficile de les toucher directement, car ils vont devenir plus sélectifs que jamais dans le type d’information et le brand content qu’ils vont accepter de recevoir. Il va donc falloir faire preuve d’originalité et d’astuce pour être vu et entendu par nos cibles !

Steven Van Belleghem vient de diffuser cette semaine cette petite vidéo qui présente de façon concise, mais non moins efficace, les dernières évolutions des comportements des consommateurs et des internautes sur les réseaux sociaux. Enjoy !

 

Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, vous pouvez découvrir un PPT plutôt bien fait ci-dessous. Bonne lecture ! 😉

« Gross Rating Point » digital, un indicateur controversé

Même s’ils semblent de moins en moins frileux pour investir sur le support digital, les annonceurs restent méfiants quant à la mesure du retour sur investissement (ROI) des campagnes Internet. A cause d’une insuffisance d’indicateurs, le manque de transparence des campagnes digitales reste aujourd’hui au cœur des débats stratégiques. Mais alors, comment y remédier et optimiser son ROI ?

Prenons l’exemple d’une campagne vidéo sur Internet… A l’heure actuelle, l’indicateur clé de performance reste le nombre de vues (ou de clics) par vidéo. Depuis le début de ces campagnes, les marques ont tenté de transposer le concept de GRP, indicateur roi de performance des campagnes télévisuelles, au domaine digital. Cet indicateur correspond au nombre moyen de contacts publicitaires obtenus sur 100 individus de la cible visée. En pratique, il faut multiplier le taux de couverture (personnes touchées par le message) par le taux de répétition (nombre de fois où le message est vu par personne). Or, à cause du mode de fonctionnement de la publicité sur Internet, le GRP digital s’avère peu fiable…

Heureusement, quelques astuces permettent d’optimiser le nombre de personnes touchées par une vidéo virale…

En premier lieu, il est nécessaire de comptabiliser le nombre de vues en fonction de la durée de visionnage. Une vidéo vue pendant deux secondes n’aura certainement pas le même impact qu’une vidéo vue en entier. Le premier conseil est donc de comptabiliser les vues dès lors que la cible peut l’associer à la marque (logo) et qu’elle a intégré son message. Ces indicateurs tels que le taux de mémorisation du message et le temps d’exposition à la marque sont fondamentaux !

Ensuite, vient le ciblage. Un annonceur doit choisir les audiences les plus captives pour n’essuyer aucune déperdition média. Deux possibilités sont alors envisageables : le  ciblage sociodémographique et le ciblage par thématiques (sites en affinité avec la cible). Par ailleurs, disponible uniquement sur Internet, le « capping » (limitation stricte du nombre de contacts d’un internaute avec un message publicitaire), permet également de cibler précisément son audience.

L’emplacement et le format de la vidéo achèvent cette démarche d’optimisation. Une vidéo au petit format dans le coin d’une page aura forcement moins d’impact qu’un pre-roll central qui couvrira près de 40% de l’écran. Toutefois, il est conseillé de laisser la possibilité à l’internaute d’échapper à la vidéo (« skippable video ») pour ne pas paraître trop intrusif.

Les boutons de partage achèveront de booster votre GRP et assureront la viralité de la vidéo gratuitement (« earned media »). Le seul critère : créer une vidéo susceptible d’être partagée par le plus grand nombre !

Si le GPR digital n’est qu’un indicateur utilisé pour rassurer les marques habituées à l’achat d’espace TV, il devra favoriser à terme le rapprochement de ces deux supports pour les campagnes vidéo. Pour ce qui est de sa pertinence sur Internet, le débat reste entier !

Destinations touristiques : Dites-nous « pourquoi » !

Un certain nombre d’organismes touristiques ont présenté de nouvelles créations, et parfois même des campagnes entières pour attirer les touristes estivaux dans leurs filets. Au-delà de l’aspect technique (image et son), analysons d’un peu plus près le message envoyé par chaque annonceur. Quel est le secret pour transformer un « Où vais-je aller cet été ? » en un « Pourquoi ne pas aller ici ?». La différence est subtile, mais importante.

A première vue, où souhaiteriez-vous aller ? En Suisse ou à Atlantic City ? Regardons maintenant leurs campagnes respectives.

Atlantic City

 

Switzerland Tourism

La vidéo suisse est plus longue, mais même réduite à 30 secondes, la différence est flagrante. Atlantic City nous dit ce qu’il est possible de faire, tandis que la Suisse nous explique pourquoi nous y rendre.

Regardez la vidéo d’Atlantic City à nouveau, et dites-nous… Mis à part l’océan, qui est malheureusement très absent, laquelle de ces activités pourriez-vous accomplir dans votre propre ville : jouer sur la plage, faire du wakeboard, assister à un défilé, flirter en soirée ? Ces activités sont toutes réalisables à Atlantic City. Mais elles le sont aussi à Las Vegas, Foxwoods ou Niagara Falls. Les touristes potentiels savent déjà qu’il y a de quoi se restaurer, danser, et que les animations y sont divertissantes et branchées. Mais alors pourquoi devraient-ils dépenser leur argent et choisir d’aller à Atlantic City ?

Les Suisses, quant à eux, répondent à cette question immédiatement, tout en montrant la grande variété d’activités à pratiquer. Via cette vidéo, ils expliquent qu’ils peuvent offrir des vacances « parfaites ». Or les touristes ne sont-ils pas à la recherche de vacances sûres, relaxantes,…parfaites ?

La Suisse est sans doute comparable à l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie et même à la France. Elle possède des montagnes, une bonne surface géographique, des commodités confortables ainsi que des attractions comme la gastronomie et le shopping. Ce qui rend la Suisse différente, c’est sa façon d’expliquer pourquoi venir la visiter.

Il y a 15 ans, les destinations touristiques pouvaient se différencier avec une belle image et une liste de choses à faire puisque seules les destinations de premier plan pouvaient cibler un public large. Aujourd’hui, grâce à la démocratisation des vacances par l’intermédiaire du numérique, chaque destination peut se permettre financièrement de convaincre le consommateur. Entre Facebook, Google ou encore TripAdvisor, un client peut connaître instantanément les activités de chaque ville. Mais quels sont les éléments différenciateurs ? Le client sait déjà ce qu’il peut faire. Il souhaite donc savoir pourquoi il devrait le faire…

Storytelling et support vidéo : la recette magique ?

Après le succès  d’Embedded, une web série diffusée l’hiver dernier, Whistler Blackcomb (BC) réitère l’expérience. La station canadienne proposera cette année un film en sept épisodes intitulé The Wonder Reels. Désireux de raconter une histoire, Whistler n’hésite pas à relancer son concept d’une année sur l’autre. Alors, manque d’innovation ou recette miracle ?

La démarche est simple : dès le mois d’octobre, la destination proposera tout au long de la saison de courtes vidéos thématiques. Les premiers épisodes seront dédiés à la neige (I.The snow), au sommet (II.The pass), à la profondeur (III.The deep) ainsi qu’à la traversée (IV.The crossing).

Si les images se veulent ultra qualitatives, l’objectif est de rester le plus naturel et le plus vrai possible. Un seul cameraman filmera et le montage sera effectué dans la nuit pour un partage de la vidéo le lendemain sur le site dédié et sur les réseaux sociaux.

Fort du succès d’Embedded, le trailer de The Wonder Reels compte déjà plus de 38 000 vues sur YouTube. A chaque épisode, correspondront une histoire ainsi qu’un spot bien précis sur le domaine.

 

 

Sur le site dédié, les internautes sont également invités à partager leurs propres expériences. Un dispositif intelligemment imaginé afin d’impliquer la communauté online. Chacun peut donc publier une photo ou une vidéo de son expérience à Whistler, la géolocaliser et la partager. Finalement l’ensemble de ses histoires participe à l’Histoire (avec un H majuscule) de Whistler.

Toutefois, s’il est clair que la destination s’engage sur la voie du storytelling, certains critiquent déjà le manque d’innovation et de créativité de l’opération. En effet, le principe ne change pas, seule l’histoire diffère. Whistler se défend en argumentant que chaque expérience est unique et que leur objectif est de s’assurer qu’elles seront partagées par le plus grand nombre.

Sur ce, nous vous laissons découvrir le premier épisode ici !

« La monnaie de la nouvelle économie est la confiance » – Rachel Botsman

Rachel Botsman a été consultante pour des entreprises Fortune 500 et de grandes organisations à but non lucratif à travers le monde sur la stratégie de marque et les stratégies d’innovation. Elle a un temps dirigé la Fondation William J. Clinton. Puis, elle a fondé The Collaborative Lab, un incubateur spécialisé dans les start-ups. les grandes entreprises et les institutions gouvernementales qui proposent des solutions innovantes basées sur l’idée de consommation collaborative. Elle est aussi co-auteur avec Roo Rogers What’s Mine Is Yours: The Rise of Collaborative ConsumptionElle détaille dans cet ouvrage la puissance de la collaboration et du partage par le biais des technologies et des réseaux, et la façon dont cela va transformer les modèles économiques des entreprises dans le futur, ainsi que les modes de consommation tels que nous les vivons actuellement.

Son nouveau champ de recherche se concentre sur la confiance et le « capital réputation ». Dans cette présentation faite à l’occasion d’une conférence TED (filmée à Edimburgh, Ecosse – durée : 19’46), elle explique comment désormais la confiance est devenue la monnaie de notre économie ultra-connectée.

With every trade we make, comment we leave, person we flag, badge we earn, we leave a reputation trail. – Rachel Botsman

[Casual Friday] Le tour d’Europe en time lapse

Vous n’avez pas pu partir en vacance cet été et visiter de beaux paysages ? Ce n’est pas grave, David Kosmos Smith l’a fait pour vous et a rapporté de belles images d’un tour d’Europe de 3 mois.

Capturés avec son Nikon D7000 et son Tokina 11-16mm, sur la bande son de « Journey’s End » de Blackmill, tiré de l’album The Reach for Glory, vous pourrez découvrir dans ce time lapse quelques un des plus beaux paysages du vieux continent. Enjoy ! 🙂

 

Pour en savoir plus sur l’auteur et lire son blog :
Blog : davidkosmos.posterous.com
Twitter: @davidkosmos
Flickr: flickr.com/photos/davidkosmos/sets/72157627015738246/
Autres photos : 500px.com/davidkosmos/sets